risingSUD : la région Sud renforce ses relations économiques avec le Québec
RisingSud vient de mener deux missions au Québec pour renforcer les synergies entre les acteurs économiques, académiques et scientifiques des deux territoires. L’agence a notamment signé un protocole d’entente autour de l’économie de la mer et des énergies de demain avec Novarium, le campus d’innovation porté par la société de promotion économique de Rimouski.
« Nous sommes heureux de renforcer encore davantage nos liens avec le Québec qui partage des ambitions fortes de la région Sud, en termes de neutralité carbone mais aussi sur des secteurs stratégiques tels que l’économie de la mer et les énergies de demain. La signature de ce protocole d’entente avec Novarium est un pas de plus vers un avenir commun, intelligent et durable, qui s’inscrit dans le Plan Climat régional Gardons une COP d’avance » a déclaré Audrey Brun Rabuel, directrice générale de risingSUD.
Pour créer de nouvelles synergies avec le Québec, risingSUD a mené deux missions cet automne. La première du 17 au 21 octobre à Montréal, avec Vaucluse Provence Attractivité et Euroméditerranée, pour identifier des projets d’investissement sur la filière Naturalité (cosmétiques et parfums, agroalimentaire), l’investissement immobilier et les jeux vidéo à l’occasion du salon Megamigs.
La seconde mission s’est déroulée du 6 au 10 novembre au Québec, avec une délégation de neuf entreprises régionales et de nombreux partenaires des Teams France Invest et Export de la région Sud. Cette mission a permis de réaliser :
Plus de 100 rendez-vous business, notamment sur les énergies renouvelables, pour accélérer la diversification du mix énergétique de la province de Québec qui vise la neutralité carbone d’ici 2035 et de la région Sud qui vise cette neutralité d’ici 2050 ;
Des visites de sites stratégiques comme le port de Montréal sur des problématiques de décarbonisation, le site de production industrielle multi filières de Marmen ou encore l’institut québécois de recherche d’intelligence artificielle Mila ;
Un Meet-up en présence de dirigeants d’entreprises de la région Sud, du Québec et du Canada mais également de Julien Tougeron, directeur général de la CCIFC, Jean-Luc Chauvin, président de la CCI Aix Marseille Provence, Bernard Kleynhoff et Audrey Brun Rabuel, respectivement président et directrice générale de risingSUD.
Le Canada, 9e investisseur de la région Sud Les échanges économiques entre la région Sud et le Canada se développent d’année en année. Ils s’illustrent notamment par la présence d’entreprises régionales au Canada, comme Nexialist, société de conseil spécialisée en conformité des produits de santé qui a ouvert une filiale à Montréal en 2021, à l’issue d’un accompagnement par risingSUD.
En région Sud, près de 30 entreprises canadiennes, ou à capitaux majoritairement canadiens, se sont implantées, comme Bombardier à Nice, CGI à Aix-en-Provence et Sophia-Antipolis, Magellan Aerospace à Marignane, Stimulation Déjà Vu à Carpentras ou encore Boralex à Marseille. Le pays est aujourd’hui le 9e investisseur de la région en nombre de projets.
risingSUD : la région Sud renforce ses relations économiques avec le Québec
C’est la nouvelle directrice de l’agence d’attractivité et de développement économique de la Région Sud – « risingSUD » – qui accompagne plus de 500 entreprises par an dans leur développement à l’exportation, leur industrialisation, leur recherche de financement et leur structuration. Neuf sur dix sont satisfaites de ce service d’appui qui devra s’adapter à une nouvelle conjoncture : les investisseurs privilégient la rentabilité à la croissance en période d’inflation. Ils auront du mal à mettre la main à la poche pour nos jeunes pousses. C’était le moment de faire connaître le point de vue de la nouvelle directrice, quelques jours après la tenue du plus grand des salons européens de l’innovation.
Quel bilan faites-vous de l’accompagnement de nos entreprises à « Viva technology » ? « La région a fait le choix, pour cette nouvelle édition de Viva technology, d’être à nouveau présente. Pour rappel, Viva technology en quelques chiffres :
• 91 000 visiteurs en physique
• 300 000 connectés dans le monde via la plateforme
• 400 millions de personnes touchées via les réseaux sociaux
• 2 000 exposants dont 180 start-ups
Sur notre stand, la Région et ses partenaires, au premier rang desquels son agence d’attractivité et de développement économique – risingSUD, a permis à 36 entreprises du territoire d’exposer (récapitulatif ici : https://www.maregionsud.fr/vivatech-2022) ; et c’est sans compter toutes les autres entreprises à qui la région a mis à disposition un pass de 4 jours, donné la parole lors d’une table ronde, permis de venir accueillir des rdv, ou de disposer un démonstrateur sur le stand. C’est aussi beaucoup d’acteurs de l’écosystème régional qui se mobilisent et se rassemblent sur cet espace Région : métropoles, pôles de compétitivité, incubateurs, french tech, etc. C’est la concrétisation de ce « jouer collectif » que la Région a souhaité déployer dès 2016 et qui porte aujourd’hui ses fruits ! Le constat, il est assez simple : le salon – mais aussi notre stand – a été plein pendant les 4 jours. Tous nos exposants ont témoigné de leur grande satisfaction à retrouver la version pré covid du salon (en fréquentation). Le stand Région Sud, qui a mis cette année à l’honneur les Green tech, s’est beaucoup fait remarquer et s’est aussi démarqué des autres régions. Il y a eu beaucoup de contacts pour tous mais, comme on le sait sur un salon, c’est maintenant qu’il faut travailler à transformer les leads. Et nous suivons chaque entreprise pour cela ! L’équipe Invest en charge de l’accueil de délégations internationales et de la prospection a également eu très peu de moments de répit avec une vingtaine d’investisseurs rencontrés en 4 jours ! Et, je l’espère, dans quelques mois ou quelques années, de belles histoires à raconter pour le territoire ! »
Audrey Brun Rabuel est la nouvelle directrice de risingSUD. Elle succède à Jean-François Royer à la tête de l’agence d’attractivité et de développement économique de la Région Sud présidée par Bernard Kleynhoff (à droite sur la photo).
Après 50 ans de négociations, le brevet unitaire en Europe permettra aux entreprises de protéger leurs innovations, sur tout le continent, en une seule demande, et pour un coût très raisonnable.Les agences régionales qui soutiennent l’innovation doivent-elle être innovantes et porter des sujets de simplification et d’efficacité comme celui-là ? Et si oui, lesquels ? « Les agences ont un rôle important dans l’accompagnement des entreprises de leurs territoires et la plupart proposent, d’ailleurs, davantage d’ingénierie d’accompagnement que de financements pour les entreprises (ces derniers sont portés majoritairement par l’Etat, les Régions et la Commission européenne). À ce titre, les agences ont un rôle primordial à jouer pour accompagner les entreprises dans leur transformation et cela fait partie (ou doit faire partie) des objectifs prioritaires pour une agence. risingSUD est, à ce titre, fortement impliquée dans l’accompagnement des entreprises et dans leur transformation : Avec SUD Accélérateur – 1er Accélérateur régional en France réalisé en partenariat avec Bpifrance depuis 2015 – l’agence propose par exemple un accompagnement sur mesure et de proximité pour les entreprises et leurs dirigeants, afin de révéler les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) de demain et de les accompagner dans leur transformation. 75 PME ont pu bénéficier de ce dispositif depuis sa création. Avec le déploiement du réseau européen Enterprise Europe Network (EEN), l’agence accompagne les entreprises pour les aider à intégrer l’économie circulaire comme un levier de leur croissance et/ou de leur différenciation produit ou service, pour les aider (en lien avec les pôles de compétitivité) dans leur transformation digitale. Avec Parcours Sud Industrie, l’agence sensibilise les entreprises industrielles aux enjeux de leur transformation vers l’industrie du futur et les accompagne dans cette transformation. Cette année, ce sont 500 entreprises qui auront été accompagnées, depuis 3 ans. »
Sur quels sujets voudriez-vous marquer votre action par rapport à votre prédécesseur et apporter votre signature ? « Avant toute chose, je souhaite inscrire l’action de l’agence dans la durée. Y apporter une vision à plus long terme en phase avec les priorités de la Région et de son président, Renaud Muselier. Nous sortons d’une crise sanitaire sans précédent aux conséquences économiques et sociales que nous connaissons tous. Nos entreprises ont besoin d’un souffle nouveau, de stabilité aussi je pense, dans un contexte géopolitique toujours incertain avec la guerre aux portes de l’Europe. Pour autant, nous avons de véritables défis devant nous : accélérer la transition écologique et digitale des entreprises, augmenter le nombre d’ETI sur le territoire, attirer plus d’investissements directs étrangers, ce qui implique de mieux identifier qualifier et promouvoir un foncier qui, on le sait, est très rare et cher en région ; enfin, renforcer notre influence et l’accompagnement à l’export de nos entreprises, véritable levier de croissance et de développement. Ce sont des enjeux stratégiques en termes de développement économique sur lesquels je souhaite que l’on accélère ! C’est toute la feuille de route que je suis en train de construire avec les équipes de l’agence. Des équipes motivées, engagées et de grande qualité. »
En mars dernier, 24 entreprises de la région (dont 7 vauclusiennes : Ateliers Bio de Provence, FDS Pro, Froid Palombi, Icko apiculture, La Salle blanche, MGH/Mirbat group holding et Moscatelli) ont intégré la promotion 5 du programme Sud Accélérateur. Représentant 1 821 emplois cumulés, ces entreprises vont bénéficier, durant 2 ans, de ce dispositif visant à les accompagner vers un changement d’échelle.
Pouvez-vous nous décrire votre feuille de route ? « La Région Sud a fixé des objectifs ambitieux pour les 6 ans à venir dont le Schéma Régional de Développement Economique d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII), voté fin juin, est la traduction opérationnelle. La feuille de route de l’agence s’inscrira en phase et en cohérence avec cette stratégie. Je le rappelle : risingSUD est le bras armé de la région en charge du développement économique et de l’attractivité. Pour bâtir cette feuille de route, nous sommes en train de réorganiser l’agence autour de 3 grandes directions. Nous présenterons cette nouvelle organisation et ces grands métiers à la rentrée de septembre. Parmi les grands chantiers que je me fixe : Coupler l’export et l’invest, lors de nos missions, nos prospections, pour renforcer la présence de la Région Sud à l’international, son influence et son rayonnement ; Montée en gamme sur le foncier économique : identification, qualification, promotion… ; Simplifier et rendre plus lisible les actions de l’agence, sur le terrain, au quotidien auprès des entreprises ; Enfin, faire de la transition écologique un véritable levier de croissance pour les entreprises et les territoires. Cela se traduira dans les missions de l’agence. »
En quoi votre profil ou votre expérience vous permettra de réussir dans ce nouveau poste de direction ? « Tout d’abord je tiens à remercier Bernard Kleynhoff pour la confiance qu’il m’apporte. Je viens de cabinets : Région, CCI, après un cours passage en consulting. Le cabinet vous apprend la rigueur, la réactivité et surtout une grande polyvalence. En tant que conseillère de Renaud Muselier à l’économie, l’innovation, le développement économique à l’international et l’emploi, j’ai eu la chance de traiter pendant un peu moins de 7 ans et au quotidien des sujets qui sont au cœur des missions de risingSUD. Je n’arrive donc pas en terrain conquis, mais maîtrisé je dirais. Je connais mes interlocuteurs, les partenaires, les enjeux. Les difficultés aussi et les points à améliorer. J’ai les idées assez claires et je sais où je veux aller. Mon challenge maintenant c’est d’y arriver, et d’obtenir les résultats en conséquence. Je suis assez obstinée de nature donc je compte bien tout faire pour cela. »
Philippe Million, président de Everest Isolation à Orange parle de risingSUD dans le cadre de la promotion 3 de Sud Accélérateur de l’agence d’attractivité et de développement économique de la Région Sud.
risingSUD : la région Sud renforce ses relations économiques avec le Québec
C’est aujourd’hui que débute à Las Vegas, l’édition 2022 du CES (Consumer electronic show). A cette occasion, la start-up avignonnaise Millionroads figure parmi les 15 entreprises de la région présentes bénéficiant du soutien de Rising Sud, l’agence de développement économique du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, lors de cet événement constituant le plus grand salon de l’innovation mondiale. Si la précédente édition avait été annulée, cette 54e édition à bel est bien lieu jusqu’au 8 janvier prochain même si le nombre des exposants est moins importants cette année (1 200 exposants contre 4 400 en 2019 pour plus 175 000 visiteurs). Pour autant, et malgré l’absence des poids-lourds comme Google, Amazon et autre Facebook, le CES reste le rendez-vous planétaire incontournable de la tech. Un salon où, avec plus de 130 exposants, la France est la deuxième nation la plus représentée après les Etats-Unis durant cette manifestation créée en 1967.
GPS de l’orientation scolaire et professionnelle Pour Millionroads, société fondée en 2015 dans la cité des papes par Benoît Bonte, le CES constitue une vitrine formidable pour son expertise en matière de ‘data intelligence’, spécialisée dans la collecte et l’analyse des données sur les parcours de formation et les trajectoires professionnelles des individus. Millionroads, qui a mené avec succès une levée de fonds de 1,5M€ au printemps dernier afin d’accélérer son déploiement technologique et commercial auprès des acteurs de l’enseignement supérieur et professionnel et des organismes de formation, a créé en partenariat avec l’Etudiant ‘Myroad’ : une solution numérique cartographiant des millions de trajectoires scolaires et professionnelles et permet aux utilisateurs de construire leurs propres parcours d’orientation. Conçue grâce à la puissance de la data et de l’IA, ce ‘GPS de l’orientation scolaire et professionnelle’ se présente sous la forme d’une carte interactive et intelligente adoptée par plus de 50 000 utilisateurs depuis le lancement de l’application. « Myroad propose d’explorer de manière ludique des aventures académiques et professionnelles qui sont autant d’explorations possibles de métiers et de formations, explique Rising Sud. L’objectif est de donner l’opportunité aux bénéficiaires en formation, en activité ou en recherche d’emploi de clarifier les choix qui s’offrent à eux et d’appréhender leur propre trajectoire le plus librement et sereinement possible. Myroad peut être enrichie à façon et éditorialisée afin de proposer une expérience personnalisée, territorialisée et exhaustive aux publics. L’interface a été conçue dans une logique mobile first, et Myroad s’utilise sur tablette, ordinateur et smartphone afin de correspondre aux usages numériques des publics. » A noter que l’arlésien, Skincasts, spécialiste en modélisation, simulation et impression 3D dans le domaine de la santé (notamment les orthèses) est également présent à ce salon grâce à Rising Sud.
risingSUD : la région Sud renforce ses relations économiques avec le Québec
Membre de la Communauté des entreprises à haut potentiel de Rising Sud, la société Ax’eau basée à Châteaurenard fait partie des ‘pépites’ de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Leader français spécialisé dans la recherche et la détection de fuites dans les réseaux de distribution, Ax’eau fait figure de champion à l’export pour Rising Sud, l’agence de développement économique du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur. En effet, la société basée zone d’activités de Chaffine à Châteaurenard dans son siège conçu par l’avignonnais GSE prévoit un chiffre d’affaires à l’international de 1,2M€ en 2023 contre 400 000€ en 2021. « Depuis sa création en 2004, Ax’eau est devenu le spécialiste et leader français en hydro pathologie avec pour maîtres-mots : diagnostiquer, optimiser et pérenniser, explique la société fondée et dirigée par Cyril Muntzer. L’entreprise réalise un chiffre d’affaires de près de 8M€ avec 30% de croissance annuelle, possède 21 agences réparties sur toute la France, 1 école de formation interne et emploie près de 120 collaborateurs. Par son cœur de métier, Ax’eau fait écho au Plan Climat régional en contribuant à sauvegarder les ressources en eau des territoires. »
Cap à l’international Loin cependant de se reposer sur ses acquis, Ax’eau gagne désormais du terrain à l’international notamment sur le continent africain. Le carnet de commandes affiche près de 10 nouveaux contrats pour 1M€ de missions à exploiter des Antilles à l’Afrique en passant par les Îles de l’Océan indien de Mayotte et Madagascar. La première ‘banderille’ internationale a été plantée en 2018 quand la Sodeci (Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire) a confié la mission à Ax’eau de créer de toute pièce son service de recherche de fuites. Process de travail, Ingénierie, formation et transfert de compétences, mise en œuvre terrain, pilotage… 18 mois plus tard, le défi était relevé avec succès. De cette première expérience est né le gout de l’international qui présente un très fort potentiel au regard de l’état des infrastructures et de l’accroissement de la pression environnementale liée à la demande en eau. Dans le cadre son plan de développement 2023-25, Ax’eau a donc mis en place l’embauche d’un ‘Export manager’, une présence dans les salons en Afrique et en Asie, la structuration d’une offres ainsi que l’achat de matériel de recherche de fuite dédié à cette activité. Des investissements représentant près de 200 000€ sur 2 ans.
Ax’eau a mis un ‘pied’ à l’international à partir de 2018 avec la Sodeci (Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire).
L’exemple malgache À l’image de nombreuses villes secondaires situées à Madagascar, outre le déficit chronique d’alimentation en eau, seul 20% de la population de Tamatave bénéficie d’une connexion privée à son domicile. Alors qu’une quantité importante de l’eau produite est perdue dans les fuites, la Jirama, compagnie des eaux et de l’électricité nationale, peine à améliorer la qualité du service public de l’eau et à étendre la couverture de son réseau aux zones périurbaines de la ville. Depuis novembre 2020, Ax’Eau et Hydroconseil, société installée à Châteauneuf-de-Gadagne spécialisée dans le renforcement des services publics essentiels pour les populations vulnérables, travaillent sur un projet visant à améliorer les performances et la gestion du réseau d’eau potable de la ville de Tamatave. Ce projet, financé par la Direction générale du Trésor via son Fond d’étude et d’aide au secteur privé (Fasep), permettra notamment de renforcer les capacités de la Jirama, en matière de réduction des pertes techniques et commerciales et de mettre en œuvre des actions à court terme dans le but d’améliorer la performance du réseau. Le projet, dont le budget d’étude s’élève à 620 000€, devrait mobiliser 14 experts pour une durée de 22 mois d’intervention.
Contribuer à la sauvegarde des ressources en eau « Améliorer la performance des réseaux d’eau de Tamatave représente un beau défi pour nos équipes et nous sommes heureux de contribuer à la sauvegarde des ressources en eau sur le territoire malgache, se félicite Cyril Muntzer. Mieux comprendre l’origine des pertes techniques et commerciales du réseau, optimiser le système d’adduction en eau potable à travers un diagnostic sur le patrimoine hydraulique, identifier les actions à mettre en œuvre à court et moyen terme sont des étapes clés du projet, que nous souhaitons réaliser avec succès. Nous remercions également le Fond d’Appui au Secteur Privé de la Direction générale du Trésor pour son accompagnement financier, qui permet la concrétisation de cette importante mission. »
Créer des champions du territoire « Le parcours d’Ax’eau est un formidable exemple d’une PME régionale qui a su, grâce à son expertise et son agilité, franchir de nouvelles positions en période de turbulence mondiale », complète Bernard Kleynhoff, président de Rising Sud et président de la Commission développement économique et digital, Industrie, export et attractivité de la Région. « Nous sommes fiers de compter cette entreprise parmi les membres de la Communauté des entreprises à haut potentiel de la région Sud, insiste ce dernier. Créée en 2020, la Communauté des entreprises à haut potentiel compte 120 entreprises implantées en région Sud depuis plusieurs années. Ni start-ups, ni grands comptes, ces sociétés – faisant un minimum de 3M€ de chiffre d’affaires et employant plus de 20 personnes – révèlent chacune un savoir-faire particulier, soutiennent l’innovation, et sont ouvertes à l’international tout en ayant un impact sur leur territoire. « Elles recèlent chacune un véritable potentiel de développement et expriment de fortes capacités d’embauches et de formations de talents, et ce quel que soit leur secteur d’activité », explique Rising Sud dont l’objectif est d’accompagner le développement de ces entreprises afin qu’elles deviennent « les championnes du territoire pourvoyeuses d’emplois, en changeant d’échelle de PME à ETI et au-delà ».
risingSUD : la région Sud renforce ses relations économiques avec le Québec
Accompagnée par Vaucluse Provence Attractivité, avec l’aide de Business France Canada et Rising Sud depuis maintenant deux ans, la start-up canadienne ‘Stimulation déjà vu’ choisit Carpentras pour implanter sa filiale française.
L’entreprise spécialisée dans la création d’expériences olfactives de destinations mariant créativité et data, a rejoint les locaux de ‘Mon premier bureau‘ à Carpentras, la pépinière d’entreprises de la Cove, où elle a installé son laboratoire des sens. Stimulation déjà vu est née d’une recherche scientifique dans le domaine de la santé visant à comparer l’impact émotionnel de l’aromathérapie et l’odeur née d’un souvenir. L’entreprise développe, grâce aux sciences cognitives, méthodologie et créativité, des expériences générant des émotions ciblées pour les destinations touristiques et culturelles.
Une histoire qui sent bon la réussite. Crédit photo: Stimulation déjà vu.
Le concept s’adresse autant aux offices de tourisme, aéroports, grands restaurants que salles de spectacle, festivals ou grandes marques. « Notre choix d’explorer le tourisme s’inscrit dans notre démarche créative basée sur la data scientifique et culturelle en créant, ou en recréant des odeurs liées à des lieux ou à des évènements. Nous pouvons vous projeter dans des destinations futures ou encore vous faire revivre des moments remarquables et inoubliables », déclare la société. L’inauguration de la filiale France aura lieu le 20 octobre en présence Pierre Gonzalvez, vice-président du Conseil départemental de Vaucluse, Président de la Commission attractivité territoriale, Jacqueline Bouyac, présidente de la CoVe et Audrey Bernard, fondatrice de ‘Stimulation déjà vu’.
La fondatrice Audrey Bernard au Palais des Festivals, Cannes. Crédit photo: Stimulation déjà vu.
risingSUD : la région Sud renforce ses relations économiques avec le Québec
Le retour à une meilleure fortune économique après un choc sans précédent passe par un modèle innovant, ‘décarboné’ et relocalisé. Selon l’agence de développement économique de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, nos entreprises ont pris le chemin d’une telle transformation pour une reprise qui s’annonce rapide et durable.
De nombreuses start-up résistent très bien à la crise. Bien plus, leurs modèles économiques et les solutions qu’elles proposent sont parfaitement compatibles avec l’accélération – sans précédent – de la numérisation de toute activité. Depuis 2020, cette évolution est fortement induite – ou soutenue – par la gestion sanitaire de la pandémie excluant au maximum les contacts humains. Ces jeunes pousses recrutent donc à tour de bras : un CDI sur dix était signé dans une start-up, soit plus de 25 000 contrats en 2020. (Source : France Digitale). Les 120 start-up françaises sélectionnées chaque année pour faire partie d’un programme d’accompagnement de l’Etat pour devenir « des leaders technologiques au plan mondial » prévoient de créer, partout dans notre pays, plus de 10 000 emplois en 2021. Au premier semestre 2021, notre région est la première (hors Ile-de-France) pour les levées de fonds des start-up du numérique avec 82M€.
Un milliard de crédit, cinq grands chantiers régionaux Porteuses d’une croissance goulue, ces entreprises innovantes sont bien présentes dans notre région qui cherche à multiplier leur nombre. C’est le rôle de Rising Sud, l’agence de développement économique de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (42 collaborateurs). Réunissant autour du Conseil régional la Chambre de commerce et d’industrie régionale, la Banque des territoires et BPI France lors de sa création, l’agence vient largement d’ouvrir (janvier 2021) sa gouvernance à une quarantaine de membres. Ces nouveaux adhérents – collectivités territoriales et EPCI, entreprises, pôle de compétitivité, universités, ports et aéroports – ont été appelés à la rescousse pour « faire front face à la crise économique » et permettre une meilleure représentation des territoires. Bernard Kleynhoff, le président de Rising Sud, précise doctement : « notre rôle est d’accélérer les entreprises et de faire grandir les territoires ». Cette vocation s’inscrit aujourd’hui dans le plan de reconquête du Conseil régional voté en octobre 2020, doté d’un milliard de crédits, articulé autour de cinq grands chantiers : renforcer les capacités d’investissement et d’innovation des entreprises ; préparer les transitions numériques, environnementale et industrielles ; engager la reconquête industrielle ; renforcer l’attractivité de notre région et accompagner nos entreprises sur de nouveaux marchés extérieurs.
« Notre rôle est d’accélérer les entreprises et de faire grandir les territoires. »
Bernard Kleynhoff, président de Rising Sud.
L’attractivité du territoire a été préservée Vaste programme s’amorçant dans une situation de redémarrage cahotante. « La première chose dont il faut s’occuper, c’est du mur de la dette auquel les entreprises sont confrontées avec les remboursements des Prêts garantis par l’Etat (PGE), des crédits bancaires et des charges qui ont fait l’objet de reports », pointe Bernard Kleynhoff. « Nous avons mobilisé 64M€ pour renforcer les fonds propres de certaines d’entre elles afin qu’elles puissent continuer à emprunter normalement pour relancer sans difficultés leur activité. Sur la question des marchés extérieurs où l’on va moins vite et moins loin aujourd’hui, nous avons rajouté des financements pour conserver une présence au travers des volontaires internationaux et repartir, dès qu’il sera possible de se déplacer au-delà de nos frontières. Enfin, l’attractivité de nos territoires semble dès à présent au rendez-vous de la croissance avec cinq beaux projets d’investissements étrangers dont trois dans le Vaucluse, plutôt orientés vers l’agroalimentaire avec un nombre important d’emplois à la clé ».
Sortir de la crise économique au plus vite n’est donc pas une lubie. C’est ainsi qu’après une année record en 2019, notre région retrouve pour l’année 2020 un bilan comparable à celui de 2018, soit 77 projets d’investissements internationaux ayant vu le jour pour près de 2 000 emplois créés ou maintenus. Les beaux fleurons locaux poursuivent aussi leur chemin, tel Claranor ayant confié à GSE – tous deux avignonnais – la construction de son nouveau siège, livrable en novembre prochain. Le nouveau bâtiment (3M€) composé de béton bas carbone, d’une ossature en bois, d’isolants ‘bio-sourcés’ permettra de produire de l’électricité pour recharger les véhicules des collaborateurs. Un exemple vertueux et local, associant une PME à fort taux de R&D intervenant sur le marché mondial de la stérilisation d’emballage avec une technologie innovante de lumière pulsée et un groupe, lui aussi international, spécialiste des projets d’immobilier d’entreprise.
Une reprise durable qui passe par la reconquête industrielle
Pas d’attentisme du côté des start-up, donc. « Ils ne sont pas tous des Elon Musk, tout ne marche pas à merveille », modère le président de la commission économie, industrie, innovation, nouvelles technologies et numérique du Conseil régional ; « mais enfin, nous essayons de faire en sorte que des entreprises à haut potentiel puissent réussir leur second tour de table et devenir des projets d’avenir solides. Notre accélérateur fonctionne bien, il a même été le premier à être utile pour construire celui de BPI France ». Les politiques publiques en la matière portent leurs fruits dans la corbeille de l’après-crise. Dans la liste des futures pépites susceptibles d’être valorisées à plus d’un milliard de dollars, la France arrive même en deuxième position avec 21 start-up, derrière le Royaume-Uni (24) et devant l’Allemagne (15), selon Vivatech, l’événement ‘tech’ européen dédié à l’innovation et aux start-up. Toute médaille a son revers. Les jeunes diplômés, notamment ceux des écoles supérieures, ont une vision mondialisée de l’économie réduite aux grandes villes, aux grands groupes et aux start-up. La difficulté de recrutement est si criante que le gouvernement a mis en place fin 2019 un système de « volontariat territorial en entreprise » pour nourrir l’encadrement des entreprises avec de jeunes talents au contact de la vie d’une petite entreprise et d’une région. La notre a investi au cours des trois dernières années, 1,5 milliards sur ses filières « stratégiques » au travers des opérations d’intérêt régional. Elle vient aussi de recevoir des mains du Comité européen des régions, un prix l’identifiant comme « un phare de la reprise durable » et un territoire ayant, à l’échelle du continent, démontré « une capacité remarquable pour réorienter son développement économique depuis un an ».
Le vent tourne Ancien chef de cabinet de Christine Lagarde au ministère de l’industrie, Bernard Kleynhoff estime que le vent tourne. La perception change, un avenir devient possible même si l’Etat continue d’alimenter – en dépit des efforts du plan de relance – le mouvement de destruction d’un outil industriel national qui a ployé, petit à petit, sous les charges sociales, les impôts sur les sociétés, les impôts de production et bientôt sous le crime ‘d’écocide ‘. « Les gens se rendent compte que notre veille Europe, tant décriée, n’est pas si mauvaise que ça. Son industrie est vigilante, plus sûre que bien d’autres, ses produits sont de bonne qualité, ses conditions de travail meilleures qu’on le dit encore parfois. Le jour n’est peut-être pas si loin où l’opinion qui s’imagine encore, par exemple, qu’EDF est un vendeur d’électricité parmi tant d’autres, est en réalité le très grand industriel reconnu comme tel de par le monde. Par conséquent, cette crise peut créer une prise de conscience sur les circuits courts, cette fois au bénéfice des PME et industriels des régions et se traduire par une croissance et une compétitivité bien plus forte à l’avenir qu’on pourrait s’y attendre ». Une chose est sûre, le nombre de contrats d’apprentissage est passé entre 2015 et 2019 de moins de 27 000 à plus de 35 000 dans notre région. Il y a donc assez d’éléments favorables – attractivité et investissements dans des projets d’avenir maintenus ou en cours de développement, changement de regard sur l’industrie – pour engager une transformation de modèle économique.
risingSUD : la région Sud renforce ses relations économiques avec le Québec
Six entreprises vauclusiennes figurent parmi les 21 entreprises de la région à apparaître dans la 4e promotion de Rising Sud, l’agence de développement économique de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.
+47% de chiffre d’affaires Sur les 3 premières promotions, l’appui de Rising Sud se traduit notamment en 2020, et cela malgré l’impact de la crise du Covid, par +47% du chiffre d’affaires CA (+ 183M€), +80% du CA export (+ 50M€), +36% d’emplois en France (+635 emplois) et +19% d’emplois en région (+276 emplois). « La force de Sud accélérateur réside dans notre volonté de faire du sur-mesure et d’apporter un soutien actif aux PME avec un total support de nos équipes spécialisées, explique Bernard Kleynhoff conseiller régional, président de la commission économie, industrie, innovation, nouvelles technologies et numérique, et président de Rising Sud. Avec cet outil, nous impulsons une dynamique d’accélération complémentaire aux dispositifs existants, dédiés aux entreprises régionales qui vont devenir les championnes de demain. » « Nous nous réjouissons du lancement de cette 4e promotion de Sud accélérateur, qui est pour nous une nouvelle preuve de la vitalité du tissu économique régional et de l’engouement des dirigeants pour ce dispositif », complète Guillaume Mortelier, directeur exécutif de BPI France en charge de l’accompagnement.
Une nouvelle dynamique Faisant partie de la 3e promotion du dispositif, Céline Laget, dirigeante du fabricant de silicones et élastomères spéciaux Sterne à Cavaillon, insiste sur l’intérêt de l’accélérateur de la Région Sud : « cela a généré une nouvelle dynamique au sein de l’entreprise, à la fois une prise de conscience du potentiel, et une volonté de grandir ensemble. A titre personnel, les échanges avec mes pairs entrepreneurs et les modules de formation décuplent le dynamisme de croissance et de construction de l’avenir. »
risingSUD : la région Sud renforce ses relations économiques avec le Québec
En acquérant la CMEVE (Compagnie méditerranéenne d’espaces verts exploitation) la société vauclusienne Serpe, déjà leader français de l’élagage, va devenir le 4e groupe dans le secteur du paysage et de la gestion des espaces naturels. Le nouvel ensemble comptera plus de 800 salariés et pèsera 60M€ de chiffre d’affaires annuel.
Basé au Thor dans la zone de la Cigalière, le groupe Serpe vient d’annoncer l’acquisition de la CMEVE (Compagnie méditerranéenne d’espaces verts exploitation) implantée à Bouillargues dans le Gard. Déjà leader de l’élagage en France, la société vauclusienne qui a vu le jour en 1988 renforce ainsi sa présence dans le domaine de l’entretien et de la création d’espaces verts.
Avec ce rapprochement, nous sommes loin du saut dans l’inconnu. En effet, les deux sociétés familiales ont l’habitude de travailler ensemble depuis une trentaine d’année, la CMEVE étant déjà le partenaire historique de la Serpe en ce qui concerne les espaces verts dans le Sud-Est.
30 ans de partenariat
Dès lors, quand une partie des actionnaires historiques de l’entreprise gardoise a souhaité passer la main c’est vers leur partenaire vauclusien qu’ils se sont logiquement tournés.
« Nos activités sont complémentaires, explique Armand Wiedemann-Goiran, président du groupe Serpe. Nous répondons de manière conjointe depuis plus de 30 ans aux appels d’offres mêlant élagage et entretien des espaces verts dans le Sud-Est et travaillons ensemble au quotidien. Avec cette acquisition, nous souhaitons notamment augmenter notre activité ‘espaces verts’, qui représente déjà 10% de l’activité du groupe Serpe. »
« Chacune des deux entités a ses points forts, complète Patrick Dumas, président depuis 30 ans de la CMEVE, qui a initialement vu le jour à Nîmes en 1981 sous le nom de Maniebat. La CMEVE est leader de la gestion des espaces verts dans le Sud-Est et le groupe Serpe est une référence de l’élagage. Lorsque nous avons décidé de chercher un repreneur en vue de mon départ à la retraite, c’est tout naturellement que ce projet de fusion s’est avéré être une opportunité. »
La Serpe double de taille
Reprise en 2009 par Armand Wiedemann-Goiran, l’entreprise thoroise Serpe comptait 35 collaborateurs alors qu’ils sont 380 aujourd’hui. Elle a mené un politique de croissance externe intense avec 7 acquisitions ou intégrations depuis 11 ans (une nouvelle acquisition est d’ailleurs encore prévue d’ici le 2e trimestre 2021).
Actuellement, la Serpe réalise un chiffre d’affaires de 30M€, essentiellement dans le secteur de l’élagage et de l’abattage (18M€) mais aussi dans les activités de débroussaillage (7M€), d’entretien d’espaces verts (2M€), de création d’espaces verts (1M€), de taille mécanisée au lamier (1M€), de phyto-épuration (1M€) et de grignotage/carottage de souches (1M€). Le groupe dispose de 19 agences en France alors qu’un site supplémentaire va ouvrir à Lille en janvier 2021.
L’essentiel de la clientèle (50%) est constituée de grands comptes (la SNCF, Enedis, VNF, ASF…), de collectivités (25%) comme la municipalité d’Avignon mais aussi de clientèles diffuses comme les châteaux de Versailles, de Rambouillet ou bien encore de Chantilly.
Fort potentiel de développement
De son côté, la CMEVE affiche un chiffre d’affaires de près de 25M€ pour un effectif de 420 collaborateurs. L’entreprise gardoise compte 12 sites en France et réalise 30 à 40% de son activité dans l’entretien d’espaces verts et 60 à 70% dans la création. Sa clientèle se partage équitablement entre les collectivités et les grands comptes, comme le bailleur social Grand Delta habitat, et les particuliers.
« Je passe le relais à Armand Wiedemann-Goiran, qui va apporter un nouvel élan et une modernité à cette future structure, précise Patrick Dumas. Ce projet permettra à nos équipes réunies d’évoluer ensemble et de mutualiser leurs compétences pour créer une entreprise pérenne sur ce marché des espaces verts qui représente aujourd’hui 6 milliards d’euros en France. La mise en commun de l’excellence de chaque entreprise créera ainsi le 1er acteur du paysage du Sud-Est et le 4e acteur national. »
Cette fusion, qui sera pleinement effective en début d’année prochaine, va donc permettre à la Serpe de doubler sa taille et d’étoffer son offre dans les métiers de l’entretien et de la création d’espaces verts. Le groupe ainsi créé va désormais ‘peser’ 800 salariés, dont une centaine d’apprentis, pour un chiffre d’affaires annuel de 60M€. Il disposera aussi d’un parc de 800 engins dont 300 camions-bennes ainsi qu’une vingtaine de poids-lourds et une cinquantaine de pelles. Un parc qui bénéficie de 4 M€ d’investissements par an comme avec l’achat, tout récemment, de matériel moins polluant avec la commande de 3 poids lourds motorisés au gaz.
Enfin, le groupe totalisera 32 agences réparties sur l’ensemble du territoire national à l’exception du Grand Est duquel il sera absent, mais cela ne semble que partie remise pour l’instant.
Voir la ville en vert
« Cette acquisition présente de nombreux avantages pour le groupe qui doublera sa taille au 1er janvier 2021, confirme Armand Wiedemann-Goiran. Cela permettra de nous imposer davantage dans le Sud-Est mais aussi sur le territoire national grâce à des moyens humains et matériels plus importants. En étoffant notre offre, nous couvrons ainsi l’ensemble des besoins de nos clients sur une même entité et ce sur la quasi-totalité du territoire national grâce à notre réseau d’agences. »
Grâce à la création de synergies nouvelles entre les deux structures, cette acquisition permettra également au groupe Serpe de renforcer sa présence sur les marchés d’espaces verts nationaux et de consolider sa crédibilité commerciale sur des marchés plus importants.
Enfin, le rapprochement des deux entreprises doit aussi déboucher sur le renforcement d’une offre à destination des collectivités en proposant l’amélioration du cadre de vie avec des solutions sur-mesure dans le respect de l’environnement et le souci de sa préservation.
« Nous souhaitons professionnaliser la gestion des végétaux, annonce le patron de la Serpe. C’est pour cela que nous travaillons à un projet de ville verte innovant concernant la végétalisation des espaces urbains, les économies d’eau, le zéro phyto… »
La Serpe veut aussi s’appuyer sur le savoir-faire de la CMEVE en matière de développement durable via le traitement des déchets des espaces verts dans sa déchetterie.
Le tout en renforçant la politique RSE du nouveau groupe puisque cette mise en commun des compétences des deux sociétés ouvrira également de nouvelles opportunités de carrière pour les salariés. Un centre de formation est également en projet.
À gauche Bernard Kleynhoff, conseiller régional, président de la commission économie, industrie, innovation, nouvelles technologies et numérique et également président de Rising Sud . À droite Armand Wiedemann-Goiran, président du groupe Serpe.
Avec le soutien de la Région et de Rising Sud
Cette opération a reçu le soutien de ‘Rising Sud’ l’agence de développement économique de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur. En effet, le groupe Serpe a été lauréat du 1er programme d’accélération régional en France, ‘Sud Accélérateur’, opéré par Rising Sud en partenariat avec BPI France pour l’accompagner dans son changement d’échelle de PME (Petite ou moyenne entreprise) à ETI (Entreprises de taille intermédiaire).
« Nous avons été accompagnés depuis 2017, explique Armand Wiedemann-Goiran dont la société figure parmi les 100 entreprises de la communauté des entreprises à haut potentiel implantées en région Sud depuis plusieurs années. Faire partie de cette communauté est une réelle opportunité pour nous. Nous avons pu bénéficier d’une visibilité supplémentaire, de formations et d’un programme accélérateur dédié aux PME qui nous a permis d’évoluer en ETI. D’autre part, la communauté des entreprises à haut potentiel réunit de nombreuses entreprises dans la région, bénéficier d’un tel maillage territorial est une belle opportunité. »
« A l’heure où l’on nous inonde de puces électroniques, il est important de constater que des secteurs plus traditionnels peuvent concilier développements durable et économique tout en fusionnant des activités majeures de notre territoire », se félicite Bernard Kleynhoff, conseiller régional, président de la commission économie, industrie, innovation, nouvelles technologies et numérique, et président de Rising Sud.
« Véritable réseau d’échanges et de création de valeur, cette communauté regroupe les entreprises qui ambitionnent de devenir les championnes du territoire pourvoyeuses d’emplois, en changeant d’échelle de PME à ETI et au-delà, complète Jean-Francois Royer, directeur général de Rising Sud. Ni start-ups, ni grands comptes, ces sociétés – faisant un minimum de 3M€ de chiffre d’affaires et employant plus de 20 personnes – révèlent chacune un savoir-faire particulier, soutiennent l’innovation et sont ouvertes à l’international tout en ayant un impact sur leur territoire. Elles recèlent un véritable potentiel de développement et expriment de fortes capacités d’embauches et de formations de talents, et ce, quel que soit leur secteur d’activité. »