1 mai 2025 |

Ecrit par le 1 mai 2025

Le futur Centre de la Couleur de Roussillon devrait voir le jour en 2027

Alex Berger, président de l’écomusée Ôkhra et porteur du projet du Centre de la Couleur de Roussillon, a réuni élus, professionnels, Roussillonnais et partisans du projet le jeudi 17 avril à Roussillon afin de restituer la 1ère étape de la constitution du projet, qui devrait prendre forme dans les années à venir.

Le Centre de la Couleur de Roussillon, c’est un projet imaginé il y a une trentaine d’années lors de la naissance de l’écomusée Ôkhra pour relier ce dernier au village de Roussillon et au Sentier des ocres et faire des trois lieux une seule entité, un parcours touristique davantage ambitieux, rayonnant, précis et inclusif.

C’est en 2020, lorsque Gisèle Bonnelly, maire de Roussillon, demande à Alex Berger de prendre la présidence d’Ôkhra, que le projet commence à se concrétiser avec l’organisation de commissions de consultations avec les professionnels et les habitants du village. S’enchaîne la création du projet avec la naissance de l’Organisation du Centre de la Couleur de Roussillon (OCCR) et le lancement d’une étude de projet avec Nova Consulting, conseiller en stratégie spécialisé dans les secteurs de la culture, du sport, du tourisme et des marques.

Alex Berger a présenté la restitution du projet devant une salle comble. DR

Un projet aux multiples objectifs

Si le Centre de la Couleur de Roussillon a pour objectif principal de repenser l’avenir d’Ôkhra et de l’Usine Mathieu, mais aussi de proposer une offre touristique plus adaptée au village et à ses habitants, ainsi qu’aux visiteurs, le projet présente en réalité six objectifs importants.

« Le Centre de la Couleur, c’est le mariage entre la trinité Village-Sentier-Ôkhra. »

Alex Berger

La commune de Roussillon étant très prisée par les touristes, qu’ils soient français ou étrangers, durant la période estivale, le premier objectif du projet serait d’optimiser les flux touristiques en développant une activité à l’année. Réguler les flux permettrait de mieux préserver le patrimoine, notamment le Sentier des ocres qui est menacé par l’érosion et est victime de son succès avec 400 000 visiteurs par an. Le projet vise aussi la mise aux normes de certains bâtiments vétustes et la réorganisation des espaces, l’évolution technologique, et ainsi, l’amélioration du séjour pour les visiteurs. Enfin, le projet devrait permettre une meilleure adéquation entre l’offre proposée à Roussillon et sa réputation. L’objectif serait, entre autres, de faire remonter la réputation de l’offre en restauration, le Pays d’Apt possédant une offre assez large, avec notamment quatre restaurants étoilés, dont trois à Bonnieux et un à Joucas.

Six piliers fondamentaux

Si l’écomusée Ôkhra constitue déjà un lieu de partage autour de l’ocre et de la couleur, le Centre de la Couleur, lui, continuera dans cette direction mais avec davantage d’envergure. Pour ce faire, le lieu rassemblera six éléments essentiels au rayonnement du village de Roussillon, du Parc Naturel Régional du Luberon, et plus largement du département de Vaucluse :

  • L’histoire et le patrimoine : création d’une salle immersive afin de transmettre l’histoire du village et le patrimoine ocrier.
  • L’art : plusieurs salles prévues pour des expositions thématiques autour de la Provence.
  • Les sciences : la couleur ocrée à travers des explications scientifiques au sein d’une salle d’exposition qui, elle, sera permanente, interactive et pédagogique.
  • L’environnement : projet de jardin des couleurs au sein du parc de l’actuel Ôkhra et la mise en place de potagers pédagogiques afin d’en apprendre davantage sur la biodiversité locale.
  • Le côté ludique : des événements divertissants, des cinémas en plein air, des color runs, des jeux d’eau et de lumière, et bien d’autres animations.
  • Le spectacle vivant : création d’un théâtre de verdure, une salle à la fois ouverte et fermée qui pourra être exploitée en hiver comme en été, dans un département où le théâtre est déjà bien ancré.

Des sites avec de nombreux atouts mais aussi des fragilités

Le Luberon est le premier bassin touristique du Vaucluse. Ainsi, l’offre doit être en accord avec la demande des visiteurs. Si le Sentier des ocres semble faire l’unanimité auprès des touristes, mais aussi des locaux, il présente de nombreuses fragilités à cause de l’érosion. L’écomusée Ôkhra, avec ses 26 000 visiteurs annuels, est lui aussi assez fragile, notamment à cause du manque d’équilibre économique. Des vulnérabilités que le Centre de la Couleur de Roussillon vise à renverser.

« Nous sommes la porte d’entrée vers le patrimoine des ocres. »

Alex Berger

Pour ce faire, Nova Consulting a établi un diagnostic complet du potentiel du Centre de la Couleur à travers de nombreux entretiens effectués auprès des acteurs clés du territoire. Le coût de la phase 1 de l’étude s’est élévé à plus de 80 000€. Cela a permis d’établir le contexte du projet, ses cibles, la concurrence et ses contraintes.

Un projet à 4,5M€

Le Centre de la Couleur de Roussillon se veut « un projet prudent et limité en coûts d’investissement, tout en proposant une programmation innovante », explique Alex Berger. Sur les huit prochaines années, 4 580 453€ devraient être investis au total, avec la création imminente d’une Fondation, l’OCCR étant pour le moment une association, qui devrait se faire au premier trimestre de 2026.

En attendant, une campagne de mécénat va être lancée dans les prochains mois. « On va essayer de séduire les entreprises mais aussi les personnes qui souhaitent investir dans ce projet, qu’elles soient en France ou à l’étranger », affirme le porteur du projet. Le dépôt des permis et des différents dossiers réglementaires devrait se faire d’ici la fin de l’année. De nombreux aménagements devraient être effectués dans les prochaines années comme la création d’une voie piétonne et d’une voie cyclable pour relier le village, le site de l’écomusée et le Sentier des ocres, mais aussi la création d’une liaison douce par navettes.

L’écomusée va se transformer d’ici 2027

Le site de l’écomusée Ôkhra devrait fermer au troisième trimestre de 2026 pour que les travaux puissent débuter et laisser place au Centre de la Couleur qui ouvrira ses portes au deuxième trimestre de 2027. Aujourd’hui, l’écomusée compte trois emplois et 26 000 visiteurs annuels, le Centre de la Couleur ambitionne de créer sept emplois supplémentaires, d’augmenter la fréquentation de +39%, soit un objectif de 54 000 visiteurs annuels.

Ce nouveau Centre devrait accueillir une exposition culturelle permanente autour de la couleur, une expérience immersive avec une scénographie interactive, un parcours nocturne avec spectacle lumineux durant la haute saison et la période des fêtes de fin d’année, un parcours extérieur végétalisé, un espace de restauration, une boutique avec des produits thématiques, une œuvre colorée monumentale en vitrail qui servira de passerelle entre les espaces intérieurs et extérieurs, mais aussi un service de visite avec audioguide pour créer un triangle touristique entre le village, le Sentier des ocres et le Centre de la Couleur. Une transformation titanesque qui va projeter les ambitions initiales d’Ôkhra encore plus loin.

Si le Centre de la Couleur va peu à peu prendre la place de l’écomusée, c’est une véritable marque qui va se créer et qui unira les trois sites : le Centre (actuel écomusée), le village et le Sentier des ocres. « Ce projet va voir le jour pour qu’on puisse construire ensemble l’avenir de Roussillon », conclut Alex Berger.

©Vanessa Arnal / L’Echo du Mardi

Le futur Centre de la Couleur de Roussillon devrait voir le jour en 2027

Il y a quelques jours, le magazine Vanity Fair a dévoilé le top 50 des personnalités les plus influentes du cinéma et des plateformes en France. Parmi ces 50 personnes, on trouve des acteurs, réalisateurs, directeurs de photographie, vice-présidents de plateformes de streaming, et bien d’autres. Deux Vauclusiens figurent dans la liste.

Elle a été à l’affiche d’un des films français ayant reçu le plus de succès au cours de l’année 2024. L’Avignonnaise Alice Belaïdi, qui a fait sensation auprès d’Artus dans Un p’tit truc en plus, qui a enregistré près de 11M d’entrées au cinéma, fait partie des 50 personnalités les plus influentes du cinéma et des plateformes en France selon Vanity Fair.

« Tout réussit à l’actrice la plus lumineuse du septième art hexagonal, indique le magazine. Mais ce triomphe n’a rien d’un miracle. Il est le fruit de 15 années passées à peaufiner sa gamme comique chez Canal+, puis à alterner les genres et univers. » L’actrice a fait ses débuts sur les planches du théâtre du Chêne noir à Avignon et a enchaîné les rôles jusqu’à obtenir le Molière de la révélation féminine en 2010, avant de se lancer dans le cinéma. Aujourd’hui, elle est l’une des actrices les plus influentes du cinéma français.

À ses côtés parmi les personnalités les plus influentes du cinéma et des plateformes en France, il y a le Vauclusien d’adoption Alex Berger. Celui qui préside l’écomusée Ôkhra à Roussillon et qui est très attaché au département « est le plus américain des producteurs en France et le plus français des producteurs sur la scène internationale », selon Vanity Fair. Le producteur franco-américain est notamment connu pour Le Bureau des Légendes, qui est la série française la plus exportée dans le monde.

Depuis plusieurs années, Alex Berger affirme son amour pour le Vaucluse, et son envie d’y voir se développer bon nombre de créations audiovisuelles. « Quel paradoxe de vouloir construire des studios fermés quand on a des décors extérieurs aussi incroyables », avait-il confié à L’Echo du Mardi en 2021. Depuis, de nombreux organismes vauclusiens se démènent pour faire du département une terre de cinéma et attirer les producteurs. Ainsi, si Alice Belaïdi et Alex Berger font la fierté du Vaucluse, le département devrait voir émerger de nouveaux talents et projets made in Vaucluse dans les prochaines années.

Pour accéder à la liste des 50 personnalités, cliquez ici.


Le futur Centre de la Couleur de Roussillon devrait voir le jour en 2027

Avec Les Pépites du Sud, visitez les vignes à vélo, 2CV, en quad ou trottinette, et faites des dégustations et des rencontres avec des passionnés. Cette agence unique en son genre, propose des séjours sur mesure selon vos envies. Tout est organisé, en fonction de la durée que vous souhaitez, le circuit, les vignobles, les caveaux, les restaurants et hôtels de charme qui ponctueront votre voyage.

C’est Jérôme Villaret qui a créé ce concept. Il est connu dans le monde de la viticulture, puisque ce Cévenol né à Alès, dans un domaine familial de 80 hectares, a fait des études d’ingénieur agronome à Toulouse, puis de commerce à l’ESSEC Paris. Et il a déboulé à Avignon en 1995, à la Maison des Vins. Il y était en charge du service économique et de l’observatoire des Côtes du Rhône. Pendant 15 ans, il a scruté le marché intérieur et l’exportation de Côte-Rôtie, Saint-Joseph, Cairanne, Gigondas, Lirac, Ventoux, Luberon et Costières de Nîmes.

En 2010, il quitte le Vaucluse et s’occupe de l’interprofession des vignerons, mais cette fois dans le Languedoc-Roussillon. À ce titre, pendant des années, il quadrille le vignoble, rencontre des milliers de producteurs et visite une à une les 350 caves du terroir. Il participe à la valorisation de ces vins, à leur montée en gamme et continue d’enrichir son carnet d’adresses.

Arrive le Covid-19 et le confinement, la fermeture des caves, des restaurants, des bars. Jérôme Villaret réfléchit à donner une nouvelle tournure à sa vie professionnelle déjà riche de rencontres, connaissances et amitiés de vignerons. Il découvre le label ‘Vignobles & Découvertes’ créé par Atout France qui recommande des produits œnotouristiques qui facilitent la vie de clients qui veulent bénéficier de prestations fiables et de qualité au milieu des vignes.

C’est à ce moment qu’il crée Les Pépites du Sud, une agence de tour opérateur. « L’important est de proposer un séjour clés en main, sans que le client se complique la vie. On lui propose un package global selon ses souhaits, son budget, la saison, il n’a qu’à se laisser guider, faire confiance. Et je rémunère le vigneron qui donne de son temps pour faire visiter son domaine, sa cave, qui ouvre des bouteilles et qui ne sait pas si les visiteurs vont acheter des cartons avant de partir. »

Jérôme Villaret poursuit : « Nous rayonnons dans un territoire assez large, du Pic Saint-Loup au Luberon, de Tain l’Hermitage à Uzès, de Châteauneuf-du-Pape au Ventoux. » Et son activité progresse depuis 4 ans. « Le bouche-à-oreille, bien sûr, mais aussi les salons auxquels je participe pour rencontrer des tour-opérateurs internationaux qui étoffent mes réservations. Au début, j’avais surtout des clients français, maintenant j’ai aussi des œnotouristes en provenance des USA, du Canada, du Danemark, des Pays-Bas. Pour 2025, je vais essayer de faire venir des Japonais et des Coréens du Sud. J’ai déjà des commandes de Canadiens pour 15 jours en mai, des croisiéristes qui vont débarquer à Marseille et qui veulent passer du temps à Châteauneuf-du-Pape, à la découverte de ses 13 cépages. Certains m’ont demandé un circuit en quad en Camargue. »

À l’approche de Noël, existent aussi des chèques-cadeaux. « À partir de 50€ pour un après-midi dans les vignes, pour un anniversaire, un week-end. Un jour, des amateurs m’ont demandé une dégustation verticale de millésimes qui a coûté 1000€, ils étaient d’accord sur le devis et ravis de la dégustation. Pareil pour la cuvée ‘La Mouline’ de chez Guigal, une parcelle iconique de Côte-Rôtie à 350€ la bouteille. »

Ces séjours œnotouristiques couronnés par les ‘THA’ (Travels & Hospitality Awards) proposent à tous les prix, des expériences sur le terrain au cœur des terroirs, des dégustations et des rencontres avec des vignerons passionnés. 

Jérôme Villaret, fondateur des Pépites du Sud. ©Jérôme Villaret

Contact : jerome.villaret@lespepitesdusud.wine


Le futur Centre de la Couleur de Roussillon devrait voir le jour en 2027

Élaboré par l’agence de communication avignonnaise Devisocom, le jeu d’énigmes ‘Intrigue dans la ville‘ débarque à Roussillon dès ce lundi 5 août. L’occasion de passer un moment complice en famille ou entre amis et de (re)découvrir de manière ludique et pédagogique l’un des villages les plus colorés du Vaucluse.

L’agence de communication Devisocom vient de lancer sa 32ᵉ ‘Intrigue dans la ville’ à Roussillon. Et quoi de mieux qu’une enquête autour du patrimoine et de l’histoire de l’ocre pour découvrir ce village aux tons jaunes, oranges, rouges autrement ?

« Le 15 décembre dernier, une explosion a endommagé l’un des moteurs qui fait fonctionner nos machines pour concasser et broyer l’ocre, entraînant un incendie […] Rendez-vous sur place pour enquêter discrètement et trouver qui est responsable de cette explosion […]. » Tel est le synopsis de cette nouvelle intrigue qui se déroule en 1900 et qui devrait plaire aux petits comme aux grands. Le kit contenant tout le nécessaire pour mener l’enquête composé d’un carnet, d’un plan du village, des cartes des suspects, d’un filtre rouge, d’un crayon, ou encore d’un puzzle, est vendu aux bureaux d’Apt et de Roussillon de l’office de tourisme Pays d’Apt Luberon, mais aussi à l’écomusée Ôkhra au tarif de 12€.

©Intrigue dans la ville

Durant environ deux heures, touristes et locaux pourront en apprendre davantage sur l’activité ocrière de l’époque tout en s’amusant. Les propriétaires de l’exploitation des Mines d’Ocres de Vaucluse comptent sur vous pour démasquer l’auteur de cet acte malveillant ! 


Le futur Centre de la Couleur de Roussillon devrait voir le jour en 2027

L’écomusée Ôkhra, ancienne usine d’ocre, situé à Roussillon, fête cette année ses 30 ans. Un anniversaire qui sera célébré du vendredi 21 au dimanche 23 juin, à l’occasion des Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins (JPPM). Au programme : des expositions, des randonnées à vélo, et de nombreux ateliers.

L’usine d’ocre Camille Mathieu, située à Roussillon, a été laissée à l’abandon dans les années 1950. Le Pays d’Apt ayant une forte histoire avec l’industrie de l’ocre, il n’était pas question de détruire ce bijou historique et culturelle. Ainsi, après de nombreuses années de réflexions sur l’avenir de ce bâtiment, en 1994 est née l’association Ôkhra, qui est par la suite devenue une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) et qui avait pour objectif la rédaction du projet, sa vocation et son lien entre économie et culture.

L’usine Camille Mathieu est donc devenue le Conservatoire des ocres et de la couleur. « Quand on est arrivé à 30 ans, il n’y avait pas vraiment de structuration autour l’ocre naturelle », explique Mathieu Barrois, directeur général d’Ôkhra. Ce n’est qu’en 2020 que le lieu est devenu l’écomusée de l’ocre qu’on connait aujourd’hui, un lieu d’histoire et de découvertes, qui est aujourd’hui complémentaire des Mines de Bruoux à Gargas, du sentier des ocres à Roussillon, et du Colorado provençal à Rustrel.

©Ôkhra

Un écomusée qui traite des sujets contemporains

Aujourd’hui, si l’écomusée reste centré sur l’ocre et son histoire, il aborde également des sujets plus contemporains tels que le réchauffement climatique, ses conséquences sur la faune, la flore, et les écosystèmes, et bien d’autres. « Ce qui nous anime, c’est de voir comment à partir d’un petit sujet qu’est l’ocre, on peut ouvrir largement à d’autres thématiques qui sont davantage contemporaines », ajoute Mathieu.

Ainsi, pour ses 30 ans, Ôkhra a décidé de s’intéresser plutôt à l’eau. La SCIC célèbrera cet anniversaire sur trois jours lors des Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins qui auront lieu du 21 au 23 juin et qui seront sur le thème ‘L’eau, utile à tous’. « Quand on pense moulins, on pense soit aux moulins à vent, soit aux moulins à eau, mais nous, on a des moulins à couleur, on a quatre moulins à ocre, ce pourquoi il était intéressant d’organiser l’anniversaire pendant les JPPM », développe Mathieu Barrois.

Le programme pour les 30 ans

Durant les trois jours, de 10h à 13h et de 14h à 18h, le public pourra profiter de deux expositions du Parc naturel régional du Luberon sur le thème de l’eau : l’enquête photographique ‘Regards et Paroles sur le Calavon-Coulon’ et le stand interactif ‘Économisons l’eau, chaque goutte compte’. Une troisième exposition photographique, ‘Couleur-lumière-chaleur’, sera présentée par le Club Photo de Saignon.

Le samedi 22 juin, une randonnée à vélo VTC ‘De l’eau en vélo de Roussillon à Gargas’ sera organisée de 9h30 à 12h. Pour 5€, les participants pourront partir, avec la guide Corinne Mangeot, à la recherche des norias, qui permettaient d’alimenter en eau les lavages d’ocres.

Les samedi 22 et dimanche 23 juin, de nombreux ateliers seront proposés au public pour 5€ chacun. Une visite guidée ‘L’eau à l’usine Mathieu’ aura lieu à 11h, 14h30 et 16h, pour apprendre les usages de l’eau dans l’ancienne usine. De 10h30 à 12h30, le public pourra laver les sables ocreux et fabriquer de l’ocre, puis broyer dans le moulin à couleur afin d’en fabriquer un échantillon. De 14h30 à 16h, Ôkhra proposera l’atelier ‘De l’eau à la peinture et pourquoi la peinture à l’eau, ça n’existe pas ?’ avec fabrication d’aquarelle, broyage de pigments à l’eau et réalisation de peinture avec la plasticienne Muriel Harlaut. De 16h15 à 17h45, l’atelier ‘De l’eau à l’encre’ permettra la fabrication d’encre végétale à partir de noix de galle, bois de campêche, gaude, etc.

Le dimanche 23 juin, un grand pique-nique ‘De l’eau à la bouche’ sera organisé à partir de 13h. L’occasion idéale de déguster des produits du terroir, d’échanger de recettes et des souvenirs culinaires.

Informations et réservation au 04 90 05 66 69 ou par mail à l’adresse info@okhra.com
Du vendredi 21 au dimanche 23 juin. Écomusée de l’ocre. 570 Route d’Apt. Roussillon.


Le futur Centre de la Couleur de Roussillon devrait voir le jour en 2027

Le 24 novembre, une quarantaine d’architectes s’est retrouvée à Apt puis à Roussillon dans le cadre du cycle de visites « Architecture et Bois » avec Fibois Sud.

Le 24 novembre, une quarantaine d’architectes s’est retrouvée à Apt pour découvrir l’Espace Départemental des Solidarités, réalisation remarquable réalisée par l’architecte Frédéric Nicolas (Apache Architectes) et l’architecte associé Philippe Mathieu (PHM Architectes), un projet qui a été récompensé par le Prix National de la Construction Bois 2023. Ils se sont ensuite rendus à Roussillon pour découvrir le sentier des Ocres, réalisé par Hélène Bensoam (Alep Paysages). Ces visites ont été organisées dans le cadre du cycle  » Visites Architecture et Bois » grâce au partenariat entre l’Ordre des Architecte Paca et Fibois Sud.

Présentation de la filière forêt-bois
Florent Bigo, directeur de Fibois Sud, a ainsi présenté la filière forêt-bois régionale et ses enjeux. Cette journée était l’occasion de comprendre l’importance d’intégrer le bois aux projets architecturaux mais aussi d’identifier les points de vigilance et les spécificités d’un tel projet dans sa conception et dans son développement. Les discussions qui ont suivi la présentation ont alimenté la réflexion sur la manière d’inclure des matériaux bio sourcés dans des projets architecturaux de grande envergure.

En savoir plus
Espace des solidarités à Apt. Architectes :  Frédéric Nicolas (APACHE Architectes), Philippe Mathieu (PHM Architectes)
Lauréat de la catégorie « Bâtiment tertiaire » au Prix National de la Construction Bois 2023.

Sentier des Ocres à Roussillon. Architecte : Hélène Bensoam (ALEP Paysages)
Lauréat de la catégorie « Aménager l’extérieur » au Prix Régional de la Construction Bois 2023.

Aménagement du sentier des ocres de Roussillon Copyright Maggy Duceau

Salon des maires de Paris, les archis de Paca y étaient aussi

L’Ordre des Architectes PACA était présent au Salon des Maires 2023 –les 22 et 23 novembre derniers- à l’occasion d’une table ronde sur la construction régionale bois. Les professionnels ont ainsi pu rencontrer élus locaux, personnalités et experts engagés dans la vision des territoires.

Pour l’occasion,
l’Ordre des Architectes PACA a organisé une table ronde sur la construction bois régionale avec la participation de Fibois Sud et de Mathieu Pietri, 1er adjoint au maire de Bouc Bel Air. Ce salon fût également l’occasion de rencontrer de nombreux maires de notre région.

Rencontre avec des maires de Provence-Alpes-Côte d’Azur
«Mercredi 22, nous avons pu rencontrer de nombreux maires et adjoints de notre région et assister à un programme d’intervention riche, comme Monsieur David Lisnard, maire de Cannes, Monsieur Jérôme Viaud, maire de Grasse, Monsieur Yves Juhel, maire de Menton, ou encore Monsieur Pierre-Marie Ganozzi, adjoint au maire de Marseille

Moment de table ronde sur la construction bois régionale avec la participation de Fisbois Sud


Le futur Centre de la Couleur de Roussillon devrait voir le jour en 2027

Cette année, le nombre de nuitées proposées en Vaucluse dans le cadre d’échange de maisons devrait s’élever à 24 500 nuitées. Selon la plateforme Home exchange, leader mondial du secteur*, ce chiffre est en augmentation de 50% dans le département. Rien que pour l’été, 13 700 nuitées sont prévues du 1er juillet au 31 août, soit 28% de plus que l’année dernière. Cet été, 1 600 ‘échangeurs de maisons’ vont ainsi passer des vacances dans le Vaucluse. Principalement sur Avignon (1 500 nuitées prévues), Orange (1 180 nuitées prévues) et Carpentras (980 nuitées prévues). En Vaucluse, 1 530 logements sont inscrits sur la plateforme Home exchange. Environ 58% d’entre eux sont des résidences principales, et le reste des résidences secondaires.

« Un mode d’hébergement économique qui se démocratise dans toute la France. »

« Malgré la période de forte inflation que nous vivons, les Français ont envie et besoin de partir en vacances, explique Charles-Édouard Girard, cofondateur de Home exchange. Si une grande partie d’entre eux a l’intention de partir en vacances cet été, les locations saisonnières sont coûteuses et ne conviennent pas à tous les budgets. L’échange de maisons est une réelle solution, plus économique, mais aussi plus responsable. »

Une région très demandée
Le Vaucluse n’est pas la seule destination privilégiée par les personnes pratiquant l’échange de maison. Ainsi, l’ensemble de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est la 3e région préférée des Français sur la période estivale avec plus de 64 300 nuitées. Un chiffre constant par rapport à l’été dernier.
Dans le détail, la région Sud se situe derrière la Bretagne et l’Auvergne-Rhône-Alpes. Ce sont les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes qui séduisent le plus avec respectivement 23 000 et 14 400 nuitées enregistrées. Marseille, Nice, Aix-en-Provence, Avignon et Antibes sont les cinq villes les plus demandées en ce moment.

Des touristes venant de Bretagne, d’Auvergne-Rhône-Alpes et d’Île-de-France
Ce sont principalement les Bretons, les Auvergnats et les Franciliens qui se rendent dans la région cet été. À l’inverse, les Provençaux se laissent davantage séduire par le centre et l’ouest de la France, puisque la Bretagne, l’Auvergne-Rhône-Alpes et la Nouvelle-Aquitaine sont leurs destinations favorites. Depuis le début de l’année, la région a déjà enregistré près de 46 900 nuitées sur Home exchange.
Au total, la plateforme devrait enregistrer 469 300 nuitées pour cet été sur toute la France avec près de 50 000 personnes qui ont prévu d’échanger leur maison.

*Leader mondial de l’échange de maisons, HomeExchange.com est un service qui permet aux voyageurs du monde entier d’échanger leur maison ou leur appartement, en toute sécurité et sans transaction financière entre eux. Le site compte plus de 120 000 membres dans plus de 130 pays.


Le futur Centre de la Couleur de Roussillon devrait voir le jour en 2027

Depuis plus de 30 ans, Class’EuRock est le tremplin musical réservé aux étudiants de la région Sud Paca, qui propose un accompagnement d’un an pour huit groupes lauréats. Après une période d’inscription en ligne, les auditions live des groupes présélectionnés auront lieu cette semaine.

Après une période d’inscription et d’écoute, le jury de la 33e édition du tremplin Class’EuRock a présélectionné 25 groupes pour participer aux auditions live qui se dérouleront, dans toute la région Sud Paca, devant des professionnels du secteur et devant un public. Les groupes auditionnés bénéficieront d’un module d’accompagnement lors de l’après-midi précédant la journée de leurs auditions afin de leur offrir les meilleures conditions et informations techniques possibles. Chaque groupe présélectionné bénéficiera également d’un retour personnalisé à la suite de son audition live. Ce retour comprendra des conseils et des pistes de travail à explorer pour les jeunes musiciens et musiciennes en herbe. Ce n’est qu’au terme de ces auditions que les huit lauréats Class’EuRock 2023 seront dévoilés ! Ainsi, après deux premières dates, les 11 et 12 février à Aix-en-Provence, la suite des auditions continue avec trois dates à venir.

Lire également : « La tournée Class’EuRock s’arrête à Châteauneuf-de-Gadagne »

Le 17 février à Roussillon Centre social Lou Pasquié.
Les groupes présents : Anemoia, Agartha, The Yellow Stone et MDSfils.

Le 18 février à CannesMJC Picaud.
Les groupes présents : The Nixxal, Midnight Midnight, The Soulflowers, Shitnoise et Renaissance Absurde.

Le 25 février à ForcalquierLe K’fé quoi ?
Les groupes présents : Pao x Colin, The Stack Shelters, Black Pocket, Mira Deepfall et Les Ki-Wi.

Informations et billetterie à retrouver ici.

J.R.


Le futur Centre de la Couleur de Roussillon devrait voir le jour en 2027

La ville d’Avignon vient de recevoir la victoire d’or lors des Victoires du Paysage 2022 pour l’aménagement des Jardins du Palais des papes et le Verger Urbain V. La cité des papes a été distinguée dans la catégorie ‘Patrimoine’ de la 8e édition de cet événement organisé depuis 2008 par Valhor, l’Interprofession française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage. Dans le même temps, ce projet conçu par le paysagiste concepteur Tout Se Transforme, l’entreprise du paysage Solev avec les pépiniéristes  Filippi-Rouy et Didier Repellin, mandataire du projet et architecte en Chef des Monuments Historiques (ACMH), a reçu le grand prix du public.

« Sans cette équipe – avec notre directeur du patrimoine, avec le fournisseur de végétaux, avec les entreprises, avec les concepteurs – c’est cette diversité-là, de savoir-faire, de compétence grâce à laquelle on peut faire une œuvre de ce type-là », s’est félicité Sébastien Giorgis, adjoint au maire d’Avignon et Délégué à l’attractivité territoriale et touristique, au patrimoine historique et aux grands événements lors de la remise du prix.

https://youtu.be/GSVnCcF5VIQ?t=11154
Retrouvez-ici la vidéo de la remise de la Victoire d’Or et du Grand prix du public à la Ville d’Avignon pour l’aménagement des jardins du Palais des papes et du Verger Urbain V.

Le Jardin AB à Roussillon mis aussi à l’honneur
Parmi les lauréats de cette édition 2022 des Victoires du Paysage, le Jardin AB à Roussillon a également obtenu la Victoire du Paysage dans la catégorie ‘Particuliers’. Un projet réalisé par Antoine Brun avec Karin Adenauer (paysagiste concepteur), Le Jardin du Buis (entrepreneurs du paysage) et les pépiniéristes : Les Senteurs du Quercy, Pépinières Appy et Pépinières Filippi.

https://www.echodumardi.com/tag/roussillon/   1/1