1 mai 2025 |

Ecrit par le 1 mai 2025

Alu Vaison –menuiseries et vérandas- remporte le Trophée du repreneuriat du bâtiment 2025

Alu Vaison, entreprise spécialisée dans la fabrication et la pose de menuiseries extérieures à Vaison-la-Romaine- vient de remporter le Trophée du repreneuriat du bâtiment 2025 décerné par le CRA (Cédants et repreneurs d’affaires). Une distinction pour saluer la vision et l’ambition d’un chef d’entreprise, Freddy Guillet : stratégie, numérisation, modernisation, démarche commerciale, qualité et segmentation du marché.

Valoriser une reprise ambitieuse de l’entreprise
Cette récompense valorise le travail mené depuis la reprise de l’entreprise en 2018 par Freddy Guillet. Durant ces 7 années, Alu Vaison est passée d’une structure artisanale à une entreprise semi-industrielle innovante, performante et engagée dans les champs social et écologique. Cette vision de l’entreprise a permis de doubler son chiffre d’affaires ainsi que ses effectifs, tout en s’engageant dans la responsabilité sociétale.

Devenir patron
À l’aube de ses 50 ans, Freddy Guillet, ingénieur BTP formé à l’ENSI Poitiers –Ecole nationale supérieure d’ingénieurs- et fort d’une expérience significative au sein des grands groupes Bouygues et Vinci, a réalisé son rêve entrepreneurial.

Freddy Guillet, Copyright Laurent Pamato


Une vision de l’entreprise

Dès son arrivée, il entreprend une restructuration majeure en introduisant des méthodes modernes de gestion et d’organisation inspirées de ses expériences dans les grands groupes. Pour cela, il engage des investissements stratégiques conséquents, notamment dans l’informatisation des processus administratifs et commerciaux.

Se donner les moyens
L’atelier de fabrication est devenu semi-industriel grâce à des équipements à commande numérique. De nouvelles activités ont émergé comme le négoce BtoB (business to business) et la fabrication de menuiseries aluminium haut-de-gamme. Un nouveau bâtiment à hautes performances environnementale a été construit en 2023 proposant un showroom, des bureaux modernes et un atelier de production climatisés et chauffés. L’ensemble de ces changements a permis l’obtention du label RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) niveau 1 délivré par UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie), pour l’engagement durable de l’entreprise.

L’ambition de faire toujours mieux
En 7 ans Alu Vaison double son chiffre d’affaires passant de 1,8M€ en 2018 à plus de 4M€ en 2024 grâce à ses équipes passées de 9 à 20 salariés.

Une des équipes d’Alu Vaison Copyright Laurent Pamato

En savoir plus
Le C.R.A (Cédants et Repreneurs d’Affaires) est une association française fondée en 1985, dédiée à l’accompagnement des entrepreneurs souhaitant céder ou reprendre une entreprise. Grâce à un réseau de 240 délégués bénévoles, le C.R.A offre des services de mise en relation, de formation et de conseil, favorisant ainsi la transmission réussie des TPE et PME (Très petites et moyennes entreprises) sur l’ensemble du territoire français.

Un Trophée pour saluer l’intelligence au service du savoir-faire
La remise officielle du prix a eu lieu le 27 mars dernier à Paris, lors des Rencontres du C.R.A, en présence de Véronique Louwagie, Ministre déléguée chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises.

L’Interview
«Petit, j’accompagnais mon père, chef d’entreprise dans le second œuvre, se remémore Freddy Guillet. Ensemble, le samedi, nous faisions la tournée des chantiers. C’est à ce moment-là, je crois, que j’ai pris goût aux chantiers et que j’ai décidé de devenir chef d’entreprise même si je ne me suis permis de réaliser mon rêve qu’un peu tardivement, à presque 50 ans.»

Un dirigeant forgé par les grands groupes
«Devenu ingénieur, j’ai travaillé dans de grands groupes tels que Bouygues et Vinci. C’est là que j’ai appris mon métier. Puis, alors que je travaillais chez Vinci, un nouveau dirigeant est arrivé. Je n’avais pas envie de rester, même si je n’avais pas tout à fait encore un projet en tête. Nous nous sommes quittés dans de bonnes conditions. Un an plus tard je reprenais, via le C.R.A. délégation d’Avignon, Alu Vaison.»

Une des équipes d’Alu Vaison Copyright Laurent Pamato

Une société déjà très implantée
«J’ai toujours connu cette société mais je ne savais pas qu’elle était à vendre. Le C.R.A. m’a mis en relation avec le fondateur de l’entreprise, Thierry Pascal. Nous avions la même vision de l’entreprise et nous étions l’un comme l’autre aussi droits, ça a vite matché entre nous. Il avait monté l’entreprise à un très bon niveau –Alu Vaison réalisait un chiffre d’affaires de 1,5M€ par an- et j’avais les bagages, grâce à mon expérience professionnelle dans de grands groupes, pour la faire monter en puissance.»

Un homme en mode solutions
«Les défis auxquels j’ai dû répondre ? Ils étaient de nature interne et externe. J’ai informatisé tous les services mis en place un ERP (Entreprise ressourcing planning) : un système de gestion globale du commercial jusqu’à la comptabilité. J’ai rassuré les salariés car il est toujours traumatisant pour eux, de changer de dirigeant. J’ai détecté deux pépites qui sont devenues mes adjoints : la secrétaire désormais directrice opérationnelle et un poseur devenu directeur technique.»  

Le Covid ? Une tuile qui se transforme en booster
«Puis nous sommes passés de 8 à 19 salariés et de 1,5M€ à plus de 4M€ en 2024. Nous avons construit une nouvelle usine de fabrication, puis nous avons été frappés de plein fouet par la pandémie de Covid 19 le 17 mars 2020. Les premières et dernières nuits ont été difficiles parce qu’on ne savait pas où l’on allait. Mais avec le recul, la crise du Covid s’est révélée être un bon booster, nous permettant de nous développer, même si nous devions faire face au problème d’approvisionnement et à la pénurie d’acier.»

Alu Vaison Copyright Laurent Pamato

Etablir son indépendance
«C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons construit notre propre usine et tissé un solide réseau de fournisseurs. Le 17 mars, l’entreprise était mise en sommeil pendant que, de mon bureau et depuis mon domicile, j’établissais les devis, faisais la comptabilité pour m’occuper l’esprit. L’entreprise reprenait peu à peu fin avril, puis tout le monde fin mai. A aujourd’hui, nos carnets de commande sont nourris jusqu’à la fin d’année 2025 avec 8 mois de visibilité.»

Les écueils
«Dans les écueils ? Je placerais les changements de gouvernements, la loi de finances non votée en 2024, gelant les crédits liés aux aides de l’Etat, notamment pour la rénovation énergétique. Ainsi décembre, janvier et février furent compliqués.»

Foncer et ne pas se laisser dominer par le stress
«Je suis un battant et je n’ai pas l’impression d’avoir 57 ans. J’ai acquis avec Bouygues et Vinci un carnet d’adresses assez important comprenant mes anciens collègues, clients, architectes avec lesquels je travaille. Je suis aussi un homme de réseaux : Réseau Entreprendre Rhône-Durance où je suis administrateur, et dont j’ai été lauréat.»

Freddy Guillet aux côtés de la ministre Véronique Louwagie,, déléguée chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises Copyright Alu Vaison

Ma petite entreprise…
«J’ai tendance à dire que ‘Ma petite entreprise connaît pas la crise’ et je pense que ça n’est pas le fruit du hasard, mais le fruit du quotidien et de l’acharnement. Il faut se battre tous les jours avec le couteau entre les dents et avancer. Mais ça n’est pas moi qui fait l’entreprise, mais tous les collaborateurs, une équipe avec laquelle j’ai plaisir à échanger tous les matins en partageant un café.»

Aujourd’hui et demain
«Maintenant que l’entreprise a progressé, il faut la stabiliser pour obtenir un niveau d’activité compris entre 4 et 5M€ ; Assurer la rentabilité de l’entreprise ; Maintenir l’emploi ; Fidéliser les salariés et faire en sorte qu’ils se sentent bien ici et chez eux. Désormais je dois écrire nos process, un manuel mode d’emploi de l’entreprise.»

Entre détresse et grandes joies
«Ces 7 dernières années ont été une superbe expérience avec des moments de détresse, des moments compliqués que l’on oublie vite au profit de tout ce qu’il y a de bon et de la joie que l’on éprouve. Je regrette juste de ne pas avoir été patron plus tôt. Mais peut-être n’étais-je pas prêt ? J’ai appris mon métier et je vais finir ma carrière en entrepreneur heureux, ainsi je travaille à la pérennité de l’entreprise. Alors la boucle sera bouclée puisque mon père, qui est toujours là, est fier de mon parcours et cela est une immense satisfaction.»

Alu Vaison
Zone Artisanale Les écluses 2 à Vaison-la-Romaine.


Alu Vaison –menuiseries et vérandas- remporte le Trophée du repreneuriat du bâtiment 2025

Le jeudi 27 mars, le Club des Entrepreneurs Terre de Provence organise la soirée thématique ‘La RSE : Levier d’un développement économique durable’ au Mas de Baumanière aux Baux-de-Provence.

Le Club des Entrepreneurs Terre de Provence organise un rendez-vous alliant réflexion et prestige lors d’un moment thématique dédié à la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) dans le cadre idyllique du Mas de Baumanière.

L’événement sera scindé en deux moments phares. Un premier temps avec une conférence inspirante qui explorera les enjeux de la RSE et de la transition énergétique, avec notamment le témoignage de Marie-Noelie Charial, responsable RSE de Baumanière, mais aussi celui d’Etienne Laffaire, président de Provence Écotransition, qui présentera son rôle d’accompagnement des entreprises pour la transition écologique et sociale. Loïc Chovelon, président du Comité régional de Tourisme PACA, et Nicolas Guyot, gérant exploitant de l’Hôtel Carré Vieux Port à Marseille, interviendront également lors de cette soirée. Un second temps sera consacré au networking autour de la cuisine de Michel Hulin, chef étoilé du restaurant la Cabro d’Or de Baumanière.

Réservation en ligne (80€ pour les non adhérents, 40€ pour les adhérents) — Fermeture de la billetterie ce vendredi 21 mars.
Jeudi 27 mars. De 16h à 22h30. Mas de Baumanière. Les Baux-de-Provence.


Alu Vaison –menuiseries et vérandas- remporte le Trophée du repreneuriat du bâtiment 2025

Le groupe Bconnex, basé à Saint-Rémy-de-Provence et spécialisé dans les services et solutions IT (Information Technology), fait évoluer son équipe de direction et annonce la nomination d’Adeline Fruneau en tant que responsable RSE (Responsabilité sociétale des entreprises).

La nomination d’une nouvelle responsable RSE s’inscrit dans le cadre de la transformation du groupe Bconnex et du lancement de son nouveau plan stratégique de croissance. Adeline Fruneau avait intégré Connexing en 2018, racheté depuis par BetooBe devenu Bconnex, où elle a occupé différents postes, dont celui de Chargée de projet marketing.

En tant que responsable RSE, Adeline Fruneau devra définir la gouvernance et la stratégie RSE du groupe en auditant les différentes entités du groupe afin de dresser un bilan carbone exhaustif.  Elle pourra ensuite proposer des pistes d’amélioration visant à tendre vers une approche zéro carbone. En parallèle, elle engagera des démarches de re-certification et certification auprès d’organismes de référence. Dans ce contexte, un processus de re-certification B-Corp est lancé pour l’entité Connexing et une démarche de certification du groupe va être initiée auprès d’Ecovadis, qui donne les moyens aux entreprises d’accélérer leur parcours RSE.

La nouvelle responsable RSE jouera un rôle central pour accompagner le groupe dans sa démarche numérique responsable. « Avoir un impact positif est au cœur de notre stratégie, déclarent Julien Fournier et Sébastien Reverdy, co-fondateurs de Bconnex. Nous souhaitons constituer une équipe dédiée RSE qui devra définir et mettre en œuvre des projets à impacts aussi bien pour notre organisation que chez nos clients en leur permettant de gérer tout le cycle de vie de leurs flottes mobiles : sourcing, recyclage et seconde vie. Adeline a toute notre confiance pour répondre à ce projet et à ce challenge pour notre groupe. »


Alu Vaison –menuiseries et vérandas- remporte le Trophée du repreneuriat du bâtiment 2025

Dans le cadre de l’opération ‘Tour de France – Soutiens ton club engagé’, la Fondation du Sport français s’est arrêtée en Vaucluse pour une soirée dédiée à la promotion et au soutien des clubs sportifs amateurs, coorganisée par le Département de Vaucluse et accueillie par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse à l’Académie Vaucluse Provence à Avignon. L’occasion pour ces derniers d’en apprendre plus sur comment diversifier leurs sources de financement et pour les entreprises et particuliers de s’engager localement à travers des projets sportifs.

Le dispositif ‘Soutiens ton club’, initié par la Fondation du Sport français, est dédié aux clubs sportifs souhaitant financer leurs projets par le mécénat. Dans le cadre de son Tour de France, coorganisé avec France Travail et Les entreprises s’engagent, la Fondation a fait une halte à Avignon le jeudi 24 octobre pour faire découvrir ce dispositif aux représentants des clubs vauclusiens, ainsi qu’aux chefs d’entreprises.

Pour l’occasion, une cinquantaine de clubs sportifs de Vaucluse étaient présents et ont pu prendre connaissance du dispositif, proposé par la Fondation, dont l’objectif est de démocratiser la pratique sportive amateur et d’encourager les clubs à s’impliquer dans des démarches de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

Promouvoir le mécénat

L’objectif de ce Tour de France est de promouvoir le mécénat comme levier de la RSE dans le sport. Pour ce faire, la Fondation du Sport français se base sur trois points :

  • Tiers de confiance, à l’intersection du monde économique et associatif
  • Une méthodologie solide pour recenser les projets sportifs à fort impact social
  • Une banque de projets, avec un impact sociétal à différentes échelles, pour accompagner les mécènes dans leur démarche RSE

« Pouvoir échanger et donner les clés pour développer le mécénat à nos associations sportives était notre leitmotiv. »

Stéphane Garcia, président du club BMX Sarrians

Deux entreprises impliquées en Vaucluse et mécènes de la Fondation du Sport français ont dévoilé leur témoignage. Il s’agit de Nhood, représentée par Jacques Lèze et Anaïs Bourguin, directeur et responsable communication et animations de la zone commerciale Aushopping Avignon Nord, mais aussi NGE, qui possède sa filiale Agilis au Thor, représentée par Pierre Thomasse et Emma Ragasse, chargés de communication.

Un dispositif engageant

En plus de rendre accessible le mécénat aux clubs amateurs dans un cadre sécurisé, et de simplifier et automatiser le don, le dispositif ‘Soutiens ton club’ met en valeur des projets impactants à échelle locale et les actions menées par les clubs sportifs qui répondent aux thématiques RSE phares telles que la mixité et la féminisation des pratiques, le sport santé, le développement durable et la transition énergétique, l’inclusion handicap, l’insertion socio-professionnelle et l’éducation par le sport.

« Cet événement a montré la complémentarité des dispositifs de la Fondation du Sport français, a expliqué Pauline Paganon, déléguée territorial Sud-Est de la Fondation. Les pilotes Romain Mahieu et Camille Maire bénéficient du Pacte de Performance, et leur club, le BMX Sarrians, utilise ‘Soutiens Ton Club’ pour sa stratégie de mécénat. » Le président du club sarriannais, Stéphane Garcia, a témoigné de la réussite du club grâce au dispositif.

10 clubs vauclusiens récompensés pour leur engagement

Durant la soirée, huit clubs vauclusiens, un gardois et un bucco-rhôdanien, ont été félicités pour leur engagement RSE et ont pu remporter 500€ chacun :

  • Le club de rugby Étoile Sportive à Saint-Saturnin-lès-Avignon
    Le club de football US Une Autre Provence à Puyméras
    L’AS Bédarrides Tennis
    La société nautique à Caderousse
    L’entente Gymnique à Avignon
    Le Motoball Club à Robion
    L’US Pontet Natation
    Le No age boxing club à Courthézon
    Le BMX Club d’Avignon – Les Angles
    Le Tennis club de Graveson

Alu Vaison –menuiseries et vérandas- remporte le Trophée du repreneuriat du bâtiment 2025

Le LAB RSE innovation organise la 20ᵉ édition de ses Trophées des Transitions et de la RSE Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les entreprises ont jusqu’au mercredi 31 juillet pour envoyer leur candidature.

Les entreprises ayant au moins deux ans d’ancienneté et un salarié (cela peut être le créateur de l’entreprise) qui ont la responsabilité sociétale au cœur de leur stratégie peuvent candidater aux Trophées des Transitions et de la RSE PACA et aux Trophées des Transitions et de la RSE départementaux.

Ces Trophées sont l’occasion pour les entreprises de faire le point sur leur démarche RSE en bénéficiant d’un pré-diagnostic mettant en lumière les points forts et les points faibles de leurs actions. Les entreprises pourront également bénéficier d’un label engagé RSE et responsability europe en économisant jusqu’à 50% du coût du label. L’obtention d’un trophée permet la valorisation de la qualité de travail, le gain de reconnaissance et de fierté des salariés, la valorisation des parties prenantes (salariés, fournisseurs, clients, actionnaires, collectivités), le gain de notoriété, une reconnaissance comme étant une structure leader de la Responsabilité Sociétale en région PACA, ou encore l’appartenance à une communauté d’une centaine de lauréats.

Pour envoyer sa candidature, il suffit de créer un compte sur le site d’Acesia et de remplir le questionnaire en ligne, avant le mercredi 31 juillet, qui est axé sur la vision et la gouvernance, les ressources humaines et les aspects sociaux, l’environnement, la réalisation-fabrication des produits/services, ainsi que l’ancrage territorial.

Pour plus d’informations, cliquez ici.


Alu Vaison –menuiseries et vérandas- remporte le Trophée du repreneuriat du bâtiment 2025

Le Groupe Fert Recyclage, basé à Visan, est spécialisé dans le recyclage et la valorisation des véhicules, mais aussi des matières. L’entreprise, qui a fêté ses 40 ans en 2023, a fait des enjeux environnementaux son cœur de métier. Elle a récemment reçu un prix pour sa démarche RSE, qui témoigne de ses efforts pour l’environnement comme pour ses collaborateurs.

Si le recyclage est une affaire qui date de plusieurs siècles en France, le recyclage des métaux, lui, n’est arrivé qu’à la Première Guerre mondiale. Dans les années 70, le tri des déchets devient obligatoire en France. Les centres de recyclage s’adaptent pour pouvoir traiter des millions de tonnes de déchets comme les plastiques, le papier, les métaux, ou encore les déchets radioactifs).

Ainsi, lorsque l’entreprise Fert Recyclage voit le jour en 1983 à Nyons, dans le Sud de la Drôme, le projet est assez ambitieux, voire avant-gardiste, puisque ce n’est que dans les années 2000 que l’Union Européenne commence à réglementer le recyclage des véhicules hors d’usage. Fondée par Olivier Fert il y a 41 ans, l’entreprise est aujourd’hui présidée par son fils Attilio Fert, qui l’a intégrée dès son plus jeune âge et qui a décidé d’installer le siège à Visan, dans le Nord du Vaucluse, lorsque son père et lui engagent le processus transmission en 2018 et qu’Attilio en devient officiellement le PDG en 2023.

Attilio Fert, président de Fert Recyclage. ©Fert Recyclage

Le développement des activités

Lorsque l’entreprise naît, elle se spécialise dans le recyclage et la valorisation des véhicules hors d’usage. De la collecte à la destruction, en passant par le traitement, la déconstruction, le recyclage, et la valorisation, la société vauclusienne traite tous les types de véhicules, qui sont composés généralement à 75% de fer et de métaux.

Ce n’est que plus tard, après s’être développée par croissance externe, que l’entreprise Fert Recyclage élargie son spectre de compétences et devient un groupe, sous lequel sont aujourd’hui regroupées les marques Fert Recyclage, RE/Fert et Fert Métal. Ces deux dernières concernent la distribution des pièces de réemploi pour tous les véhicules auprès des professionnels comme des particuliers, mais aussi la collecte et le négoce de fer et de métaux. Le groupe a également créé une activité dédiée à la moto pour compléter le paysage métier de ses centres de traitement automobile.

Une stratégie de croissance forte

Par sa croissance externe et le développement de ses activités, le Groupe a affirmé sa stratégie de croissance forte. En 2023, Fert Recyclage a enregistré un chiffre d’affaires de 37 millions d’euros et vise les 50 millions d’ici 2027. Le Groupe a 200 collaborateurs, mais ne compte pas s’arrêter là puisqu’il est en constant recrutement, notamment en Vaucluse (Visan, Valréas, Avignon, Cavaillon et Apt). Fert Recyclage fait d’ailleurs partie des entreprises ayant rejoint la 6ᵉ promotion de SUD Accélérateur, le programme d’accompagnement sur mesure au service des ETI (entreprises de taille intermédiaire) de demain mis en place par la Région Sud et risingSUD.

Le Groupe compte désormais 11 centres de valorisation de véhicules, 4 centres de négoce de fer et métaux, 22 dépôts de collecte et 10 sites de déconstruction dans le Sud de la France. Pour l’avenir, l’entreprise voit plus loin. « Nous sommes persuadés que l’optimisation d’un maillage territorial, national, sera porteur pour ce secteur au cœur des enjeux environnementaux et économiques », affirme Attilio Fert.

Les enjeux environnementaux au cœur de l’activité

Depuis qu’elle a été fondée, l’entreprise visanaise a développé une activité liée directement et indirectement à l’environnement. « Nos métiers contribuent à la préservation des ressources, tant par le recyclage des véhicules que par celui des fer et métaux », développe le président. Ainsi, les activités du Groupe favorisent l’économie circulaire, à travers la production de pièces détachées d’occasion issues de la déconstruction des véhicules hors d’usage, qui profitent au secteur de la réparabilité des autos, motos, machines agricoles, poids lourds et engins de travaux public.

« Les enjeux environnementaux sont au cœur de notre activité, ce n’est pas une posture qu’on adopte. »

Attilio Fert

En collectant le fer et les métaux, le Groupe contribue à réduire l’impact carbone de l’extraction, de la fabrication et de l’importation de nouveaux métaux. Ainsi, l’entreprise répond parfaitement aux préoccupations majeures qui encadrent l’environnement de nos jours.

©Fert Recyclage

Un engagement environnemental et humain

Ambition, engagement et bienveillance. Ce sont les trois mots d’ordre qui définissent l’entreprise, en plus de ses engagements environnementaux. « Ces valeurs servent chacune des décisions prises, à chaque niveau de l’entreprise », ajoute Attilio Fert. Le Groupe a entamé une démarche RSE dès 2021, accompagné par le cabinet parisien Greenflex, spécialisé dans la transformation énergétique, environnementale et sociétale des entreprises. Ensemble, ils ont établi un bilan et une trajectoire pour Fert Recyclage.

L’entreprise s’engage donc pour l’environnement en essayant au quotidien de réduire son empreinte carbone, ses consommations énergétiques et ses émissions de gaz à effet de serre, et en favorisant l’achat responsable en priorisant les fournisseurs locaux et les produits écoresponsables. Le Groupe s’engage également pour l’Humain en privilégiant la sécurité et la santé de ses collaborateurs, la promotion du dialogue et de l’échange, l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle, l’égalité des salaires, la transparence des processus de recrutement, la diversité et l’intégration des minorités, ou encore l’évolution des compétences grâce aux formations professionnelles.

Cet engagement RSE a d’ailleurs été récompensé par la Compagnie nationale des commissaires aux comptes dans le cadre de la 3ᵉ édition des Challenges Durabilité – Responsabilité Sociale dont les lauréats ont été annoncés ce mercredi 3 juillet. Le Groupe Fert Recyclage a obtenu le Prix de la Démarche RSE. Une belle reconnaissance pour l’entreprise quarantenaire, mais aussi pour le Vaucluse, qui recèle d’entreprises ambitieuses et conscientes des principaux enjeux qui vont contribuer au monde de demain.


Alu Vaison –menuiseries et vérandas- remporte le Trophée du repreneuriat du bâtiment 2025

Tous les acteurs des entreprises agro-alimentaires de la Région Sud se sont réunis en congrès annuel à Montfavet pour échanger sur les enjeux de cette filière d’excellence. Le réseau « Food’in » qui regroupe 230 entreprises de Provence-Alpes-Côte d’Azur est une véritable force de frappe entre l’ARIA (Association Régionale des industries Alimentaires), le CRITT (Centre Régional d’Innovation et de Transfert de Technologie) et l’IFRIA (Institut de Formation Régional de l’Industrie Alimentaire).

Cette offre commune de services est là pour aider les entreprises de cette filière (produits sucrés, salés, en grains, carnés, transformés, boissons, épicerie) à être encore plus performantes, innovantes dans un monde de concurrence toujours plus âpre. Preuve de cette synergie, le futur bâtiment « Food’in », lieu « Totem » au coeur d’Agroparc qui accueillera sur 1 100m2 les équipes de ses 3 composantes avec des bureaux partagés, un laboratoires de recherche et développement, des ateliers de logistique et un magasin de vente virtuel. D’un coût de 2M€, labellisé « Bâtiment Durable Méditerranéen », il est en cours de construction avec des matériaux bio-sourcés et il offrira à la fois un faible impact carbone et une forte inertie thermique. Il devrait être opérationnel début 2025 avec, pour l’architecte d’intérieur qui l’a conçu, une prise en compte maximale de la qualité de vie au travail.

Le président du Grand Avignon, Joël Guin a inisité sur la spécificité de l’éco-système avignonnais avec l’INRAE, l’Université, l’ISEMA, l’ISARA, le Pôle d’Excellence de la Naturalité et de l’Alimentation, la Chambre d’Agriculture, le lycée agricole François Pétrarque, la présence d’ entreprises agro-alimentaires et bientôt « Vitamin’A » un pool de formations de l’infra Bac Bac+5 pour plus de 5 700 étudiants d’ici 2030 avec 26 cursus tous’azimuts, « De la production au consommateur » (près de 10M€ subventionnés à 70% par l’Etat). De son côté Bénédicte Martin, vice-présidente de la Région Sud a rappelé que la filière agro-alimentaire ce sont 30 000 emplois, 9Mds€ de retombées économiques, des produits alimentaires sains, de la qualité, de la traçabilité et de l’exportation.

Bénédicte Martin, vice-présidente de la Région Sud

Plusieurs tables rondes se sont succédé pour valoriser le fruit du travail des entreprises agroalimentaires, vendre au meilleur prix, tester et se former aux pratiques de la mise en valeur des produits en rayon, aux techniques de vente, améliorer les flux logistiques entre l’entrepôt et le magasin. Un des participants a parlé des logiciels capables d’informatiser des informations complexes et qui font gagner du temps et d’experts-partenaires qui rédigent, à peu de frais, un cahier des charges selon un processus standard qui aide ceux qui aident les entrepreneurs. Une révolution 4.0 en somme.

Le président de l’IFRIA, Michel Dollé

La Recherche et le Développement aussi ont été abordés. La nouvelle présidente du CRITT, Charlotte Trossat qui dirige la conserverie « Local en bocal » a évoqué ses 1ers tests de recettes en cuisine, puis son évolution, sa montée en compétence, étude des barêmes de stérilisation, apport de protéines, goût des aliments, taille des portions, emballage, marketing et l’innovation qui font qu’un produit séduit et que l’ entreprise réussit à grandir. D’ailleurs, Caroline Rouveyrol experte en RD a insisté « Proposer de nouveaux produits n’est pas une option, c’est une nécessité absolue. Le consommateur change, nous devons évoluer avec lui et proposer autre chose tout en nous adaptant aux normes comme aux coûts de production ».

La nouvelle présidente du CRITT, Charlotte Trossat

Le directeur du CTCPA (Centre technique agro-alimentaire) basé près de l’aéroport dAvignon, Jean-Claude Dussaud a parlé de l’expertise de ses collaborateurs « Avec une centaine de professionnels et 6M€ de matériel, nous pouvons apporter, à moindre coût, au patron d’une petite entreprise qui n’a pas forcément beaucoup de moyens pour la développer, des solutions 100% sur-mesure pour son futur produit, le process de fabrication et de mise sur le marché. Tout en préservant la qualité gustative, l’apport nutritionnel et la sécurité alimentaire ».

Une autre table ronde s’est concentrée sur la réalité virtuelle. Loïc Lextrait, directeur général d’Evaveo à Lyon propose de former des équipes de façon ludique, en innovant sans manipuler les produits, sans gâcher la viande ou les légumes grâce à des simulateurs techniques. « L’apprenant est isolé dans une bulle avec son casque image & son et il mémorise très vite son apprentissage ». Sabrina Juillan (IFRIA) évoque des visites virtuelles en entreprise, comme chez « Charles & Alice », dans les ateliers de production et de maintenance, avec leurs règles de sécurité et d’hygiène drastiques qui dérangent moins en numérique qu’in situ.

Le président de l’ARIA, Sud, Martin Guinchard

De son côté, Sandrine Facon de la Conserverie provençale « Davin » à Carpentras, a expliqué comment, depuis 1988, l’entreprise a su élargir sa compétence et sa clientèle en misant sur les circuits courts et surtout en innovant. « Depuis 2016, elle s’est lancée dans la production de produits pour bébés. Pour sécuriser totalement cette Baby Food, ces purées de légumes, de viande et de fruits, nous avons acquis une machine à rayons X venue du Japon et qui détecte plastique, métal, éclats de verre, os, cartilage, bref tout corps étranger. Certes, à l’époque, elle nous avait coûté 75 000€ mais elle nous a permis de gagner nombre de parts de marchés à l’étranger. »

Une cérémonie de remise des « Prix Alim’Acteurs » a suivi avec 4 distinctions en matière de RH (ces Relations que l’on dit Humaines).

Pour la Santé et la Sécurité, c’est l’entreprise « Actimeat » (Manosque)spécialisée dans la découpe de carcasses de viande qui propose à ses salariés un « ergo-squelette » qui soulage leurs dos et fait notablement baisser les fameux TMS (troubles musculo-squelettiques). Les accidents du travail ont réduit de 80% et le taux d’absentésime de 20%.

« Terre d’Oc“, dans les Alpes-de-Haute Provence également, qui conçoit des produits pour le corps et le bien-être se préoccupe aussi du bien-être de ses salariés a reçu le Prix « Marque Employeur ». Laure Vincent, présidente de cette entreprise éco-responsable, éthique et solidaire précise « Nous avons très peu de turn-over, nous écoutons chacun de nos collaborateurs, nous prenons en compte ses suggestions, comme par exemple accorder 3 jours au parent d’un enfant malade ». Cette empathie, c’est notre colonne vertébrale ».

« Le Beau Geste« , biscuiterie du Thor créé et dirigé par Fleur Masson, a été distingué dans la catégorie « Formation » pour son aide à des personnes en insertion.

Enfin le 4ème prix et Coup de Coeur a été décerné à « Lökki » (sur le MIN de Cavaillon), qui se dit « éleveur de bulles » et qui fabrique depuis 10 ans des boissons fermentées et pétillantes. Avec une gamme originale de parfums (rose, hibiscus, gingembre, fraise-basilic, bergamotte). Et surtout, les jeunes patrons, Nina Lausecker et Sebastian Landaeus sont très impliqués dans la RSE (responsabilité sociale et environnementale) avec leur vingtaine de salariés. Ambiance solidaire et bienveillante lors de leurs séances de brain-storming, les « agoras », deux fois par an. C’est une forme de management collaboratif, horizontal, pas vertical à la Jupiter… Toute initiative est soumise à co-construction, en gouvernance partagée. Certains feraient bien de s’en inspirer!

Le congrès annuel a duré près de 4 heures avec, au programme de cette riche matinée, les Assemblées Générales ordinaires et extraordinaires des 3 composantes (ARIA, CRITT et IFRIA). Pour la prochaine fois et grâce aux votes des AGE, cette étape statutaire et donc obligatoire, le vote se déroulera en amont du congrès pour laisser encore plus de temps aux échanges.

Contact : www.foodinpaca.com


Alu Vaison –menuiseries et vérandas- remporte le Trophée du repreneuriat du bâtiment 2025

La Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes (CNCC) organise la 3ème édition des Challenges Durabilité.Ce concours national valorise l’engagement des commissaires aux comptes, de leurs clients et de leurs parties prenantes en faveur d’une performance plus durable. Il met à l’honneur la Responsabilité sociétale des entreprises, mais pas seulement. Il est ouvert à toutes les organisations : entreprises, associations, cabinets d’audit, mémorialistes de la profession et étudiants en Master. Les candidats ont jusqu’au mardi 30 avril pour déposer leur dossier dans une ou plusieurs des catégories proposées.

Durabilité et responsabilité sociétale : une question de confiance portée par les commissaires aux comptes
Le commissaire aux comptes, professionnel indépendant spécialiste de l’audit, est l’allié des entreprises dans leur transformation sociétale et environnementale. Son intervention participe à améliorer la qualité de l’information extra-financière et les process qui amène à sa production. Sa mission, reconnu d’intérêt public, assure la fiabilité et la sincérité des données, créant les conditions de confiance nécessaires au bon fonctionnement de l’économie et à la lutte contre le greenwashing et le social washing.

Longtemps considérée comme une fonction annexe de la performance ou un levier de communication, la démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) est devenue incontournable pour toutes les organisations. Prendre en compte les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (critères ESG) permet aux entreprises d’inscrire leurs activités dans la durée.

La CSRD, un champ de responsabilités élargi pour la profession
Le rôle des commissaires aux comptes en matière de RSE a récemment été renforcé par l’adoption de la directive sur le reporting de durabilité des entreprises (Corporate Sustainability Reporting Directive), entrée en vigueur au 1er janvier 2024.

Élément constitutif de l’institution du « Green deal » européen, elle vise à normaliser le reporting extra financière, et ainsi à mieux orienter les décisions économiques et les investissements en faveur d’une transition vers une économie plus durable à l’échelle européenne. Les grandes entreprises devront désormais publier, à compter de 2025, des informations détaillées en matière sociale, environnementale et de gouvernance au sein d’une section dédiée dans leur rapport de gestion, qui fera l’objet d’une vérification par un auditeur habilité. La CSRD place les commissaires aux comptes au centre de ce dispositif.
En multipliant les initiatives, la CNCC dessine l’avenir de la profession en étant pleinement partie prenante de la transition de la société en faveur d’une économie plus durable.

Une nouvelle édition des Challenges et de nouveaux prix
Pour cette nouvelle édition, la CNCC inaugure une catégorie réservée aux cabinets d’audit et d’expertise comptable, afin de mieux valoriser l’engagement de la profession et des entreprises qui porteront la mission créée par la directive CSRD. La mémoires « mémoire » est quant à elle scindée en deux catégories, pour distinguerles stagiaires de la profession et des étudiants en Master (toutes filières confondues).

Six lauréats seront récompensés dans les catégories suivantes :

  • Démarche RSE : un prix réservé aux organisations qui ont pris l’élaboration et le déploiement de leur stratégie RSE à bras le corps.
  • Reporting de durabilité (DPEF) : pour les organisations qui valorisent leurs performances extra-financières au moyen d’un reporting structuré, obligatoire ou volontaire, vérifiée par un commissaire aux comptes OTI
  • Cabinet engagé : une catégorie réservée aux cabinets d’audit et d’expertise comptable, parce que la profession elle aussi se doit d’être exemplaire pour convaincre ses clients. 
  • Société à Mission : un prix qui s’adresse aux sociétés qui ont rejoint ou souhaitent rejoindre, avec ambition et détermination, le club des sociétés à mission.
  • Mémoire DEC : pour les mémorialistes de la profession qui ont déposé et soutenu un mémoire traitant des enjeux de durabilité et de responsabilité sociétale.
  • Mémoire RSE – Etudiants en master : une catégorie qui vise à refléter la diversité des profils d’auditeurs en devenir, au niveau Bac+5, autour d’un sujet transversal à toutes les filières. 

Un prix du jury, toutes catégories confondues, sera également remis à la fin de la cérémonie.

La cérémonie de remise des prix se tiendra, comme les deux années précédentes, à La Serre (Paris, Porte de Versailles), le 3 juillet prochain, et sera précédée d’une conférence ouverte à tous sur le thème « De la conformité à la sincérité des informations en matière de durabilité »

Pour en savoir plus et déposer un dossier de candidature rendez-vous sur https://challenges-durabilite.cncc.fr

A propos de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes (CNCC)
La CNCC est l’instance représentative des commissaires aux comptes en France, profession d’intérêt général créatrice des conditions de transparence et de sécurité de la sphère économique, sociale et environnementale. Les commissaires aux comptes sont des alliés de toutes les typologies de structures, de leurs dirigeants et de leurs parties prenantes. Ils placent les valeurs d’indépendance, de compétence, d’engagement et d’écoute au cœur de leurs missions, au service d’une société de confiance. La CNCC représente près de 11 500 commissaires aux comptes qui certifient les comptes de plus de 240 000 entités chaque année, dont plus de 150 000 PME. Le chiffre d’affaires audité par les commissaires aux comptes, toutes entités confondues, est d’environ 6 245 milliards d’euros (clôture des comptes 2020).


Alu Vaison –menuiseries et vérandas- remporte le Trophée du repreneuriat du bâtiment 2025

La société Charles & Alice, historiquement implantée à Monteux, vient de devenir la première entreprise à mission du secteur du dessert aux fruits. L’aboutissement d’un travail de plusieurs années qui se traduit par de nouveaux objectifs sociaux et environnementaux.

C’est dans le cadre majestueux du Complot, bar de la maison d’hôte d’exception La Divine Comédie, au cœur d’Avignon, que Thierry Goubault, président de la société Charles & Alice, a révélé que cette dernière vient de devenir une entreprise à mission. La première de son secteur d’activité, qui plus est.

La notion de « société à mission » est une qualité reconnue aux sociétés garantissant le respect d’engagements sociaux et environnementaux. Dans le cadre de la loi du 22 mai 2019, aussi appelée la loi PACTE, l’entreprise Charles & Alice, dont le siège se situe à Allex dans la Drôme, a défini des objectifs sociaux et environnementaux, des objectifs statutaires qui sont contrôlés. « C’est l’aboutissement d’un travail effectué depuis de nombreuses années », affirme Thierry Goubault. Ainsi, à travers ces nouveaux objectifs, Charles & Alice met en pratique sa raison d’être : « Ensemble, nous créons avec responsabilité et enthousiasme des produits savoureux, pour donner du goût à l’avenir. »

Travailler localement

Le premier objectif fixé par l’entreprise se définit par le partage de la passion du goût autour de l’élaboration de bons produits, tout en privilégiant le local. « On est un des plus grands vergers de France », explique le président. Hors de question donc pour Charles & Alice de travailler avec des pommes non françaises. L’entreprise se fournit dans un rayon de 190 km. 70% des recettes sans sucres ajoutés sont 100% françaises. Le Vaucluse et les Alpes-de-Haute-Provence sont les plus gros fournisseurs de pommes. L’entreprise essaye de s’associer au plus avec des producteurs ayant des démarches écoresponsables, agroresponsables, et HVE (Haute Valeur Environnementale).

L’entreprise travaille aussi sur le développement des filières fruitières françaises et participe à la refruitalisation des vergers français. 10 hectares de poires william ont été récemment plantés dans les Alpes-de-Haute-Provence. La société drômoise a également signé un nouveau partenariat avec une coopérative du Gard afin de développer une filière de pêches françaises. Il sera d’ailleurs possible de découvrir la nouvelle compote pomme-pêche 100% française dès ce mois d’avril.

Réduire l’impact environnemental

Le deuxième objectif établi par Charles & Alice est la meilleure maîtrise de ses impacts pour préserver au mieux l’environnement et les territoires. L’entreprise s’est donc fixée plusieurs buts à atteindre d’ici à 2027 tels que :
•Réduction de la consommation en eau de 80% (une consommation déjà réduite d’un quart en 20 ans)
•40% d’énergie renouvelable grâce à des panneaux solaires notamment
•98% de déchets valorisés par la méthanisation (Charles & Alice travaille avec une entreprise de l’Isle-sur-la-Sorgue) et par l’alimentation animale
•100% de recyclage

L’entreprise travaille déjà avec application sur tous ces objectifs, et depuis quelques années, elle essaye aussi d’optimiser le taux de remplissage de camion afin de réduire son impact sur les routes. Pour un client de la grande distribution, l’entreprise a déjà réussi à diminuer de 600 camions sa flotte totale sur une année, ce qui représente environ 50% de flux routier en moins. De plus, pour ses trajets entre les sites drômois et vauclusiens, Charles & Alice privilégie le biocarburant.

Bien vivre ensemble

Le troisième et dernier objectif fixé par l’entreprise œuvre pour le bien-vivre ensemble, avec les collaborateurs, les partenaires et les clients. Cet objectif se traduit dans un premier temps par l’action ‘Les joyeux mots’ qui a pour but de créer du lien entre les générations. Créée en 2019, cette opération est aujourd’hui devenue nationale. Les écoliers écrivent un message ou font un dessin qui sont ensuite apposés sur les pots de compote envoyés aux maisons de retraite. L’année 2023 a comptabilisé 95 000 envois de ces attentions. Désormais, les collaborateurs de Charles & Alice sont impliqués. Neuf animations salariés/séniors ont été organisées depuis le début de l’année.

Ces objectifs sociaux et environnementaux sont aussi un bon moyen de mobiliser les collaborateurs. C’est pour cela que derrière le statut de société à mission, Charles & Alice a développé le slogan « Bonjour demain » en interne. « Demain, on pourra faire mieux qu’aujourd’hui, conclut Thierry Goubault. On souhaite regarder l’avenir avec enthousiasme. »

©Vanessa Arnal

https://www.echodumardi.com/tag/rse/   1/1