3 mai 2024 |

Ecrit par le 3 mai 2024

Un hélicoptère militaire allemand Tigre se crash à Viens

Ce mercredi 8 novembre, un hélicoptère militaire allemand s’est crashé sur la commune de Viens à proximité du croisement de la RD 33 et la RD 155 aux alentours de 15h15. L’appareil, un modèle Tigre, participé à un exercice mené avec la base école du 2e Régiment d’hélicoptère de combat (RHC) du Luc dans le Var.
Selon les premières constations des enquêteurs, l’aéronef aurait percuté une ligne à très haute tension passant sur le territoire de la petite commune vauclusienne située à la frontière avec les Alpes-de-Haute-Provence.
Au final, plus de peur que de mal puisqu’aucune victime n’est à déplorer. Les deux pilotes, seuls personnels à bord, ne sont pas blessés.

Les opérations de secours ont mobilisé près d’une trentaine de gendarmes et de pompiers. © Préfecture de Vaucluse

A la suite de l’accident la RD 155 a été coupée. Par ailleurs, les câbles de la ligne ayant été sectionné, plus d’une vingtaine de foyers ont été privés d’électricité.
« Les services d’Enedis et de RTE sont mobilisés pour rétablir le service », explique la préfecture de Vaucluse qui précise également que les opérations de secours ont mobilisé 10 gendarmes, 17 secouristes du SDIS de Vaucluse avec leurs 5 engins ainsi qu’une dizaine de militaires français et allemands.
Une enquête est ouverte pour préciser les causes de cet accident.

Déjà un Rafale en 2021 et un Mirage en 2014
Dans ce secteur, un avion de chasse Rafale B avait vécu la même mésaventure à quelques kilomètres de Viens en février 2021. Le jet avait sectionné 3 câbles d’une ligne à moyenne tension lors de son passage durant un vol d’entrainement à très basse altitude (entre 80 et 150 mètres du sol) dans les environs du village du Castellet, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Endommagé lors de l’incident, l’appareil de la 4e Escadre de chasse de Saint-Dizier, qui volait en patrouille avec un autre Rafale, avait été alors contraint de se poser en urgence, une dizaine de minutes plus tard, sur la Base aérienne (BA) 115 d’Orange-Caritat.
Par ailleurs, il y a près de 10 ans un Mirage 2000 B s’était écrasé dans les collines de Viens en août 2014. L’appareil biplace avait décollé de la base aérienne d’Orange pour un vol d’entrainement avant de connaître un problème technique. Les deux pilotes, sains et saufs, avaient pu s’éjecter avant le crash.


Un hélicoptère militaire allemand Tigre se crash à Viens

Dans le cadre de la Fête de la nature qui a débuté le 24 mai, le Parc naturel régional du Luberon a renouvelé une convention de partenariat avec RTE, gestionnaire du réseau de transport d’électricité, pour préserver la biodiversité. Le Parc en a également profité pour sensibiliser le public avec une journée de ramassage des déchets.

Le 24 mai dernier, le Parc naturel régional du Luberon a organisé une opération de nettoyage de la rivière Calavon-Coulon dans le secteur de Goult afin de sensibiliser le public à la gestion des déchets. Le Parc avait également organisé deux autres journées de ce type en mars et avril, au cours desquelles 2 tonnes de déchets avaient été ramassées. En ce qui concerne les déchets du 24 mai, ils sont en cours de pesage à la déchèterie d’Apt.

DR

Cette journée a également été l’occasion pour le Parc de renouveler son partenariat avec la société gestionnaire du réseau de transport d’électricité. La convention de partenariat avait été mise en œuvre en 2016 pour préserver la biodiversité de quatre zones humides naturelles qui sont traversées par deux lignes électriques aériennes à 63 000 volts et sont situées dans le périmètre Natura 2000 de la rivière Calavon-Coulon. Elles abritent de nombreuses espèces animales et végétales protégées. Ce partenariat formalise des solutions d’entretien de la végétation adaptées et respectueuses de l’environnement, et prévoit la mise en place d’actions d’expérimentation en faveur de la faune et de la flore, ainsi que des actions de gestion visant à préserver ou restaurer les milieux naturels sous les lignes électriques.

V.A.


Un hélicoptère militaire allemand Tigre se crash à Viens

Cette année a été marquée par plusieurs événements qui créent des difficultés pour produire de l’électricité. Afin de conserver l’intégrité du système électrique national, la préfecture de Vaucluse encourage les usagers à réduire leur consommation au quotidien, mais aussi à se préparer à d’éventuelles opérations de délestage électrique.

Un délestage électrique consiste en une coupure maîtrisée, tournante, ponctuelle et de courte durée. Dans un contexte où la sobriété énergétique s’impose pour passer l’hiver dans les meilleures conditions, les particuliers, les administrations et les entreprises sont invités à se mobiliser.

De son côté, le Gouvernement a mené des travaux en coordination avec le Réseau de transport d’électricité (RTE) et les distributeurs d’éléctricité afin d’anticiper et de préparer l’éventuel recours à ces coupures d’électricité organisées.

Comment savoir quand le système électrique est sous tension ?

Le système de production électrique peut ne pas toujours répondre à tous les besoins, surtout aux heures de pointe, lorsque tout le monde consomme en même temps, généralement entre 8h et 13h et 18h et 20h. Pour savoir lorsque le système est sous tension, RTE et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (Ademe) ont élaboré un outil simple d’utilisation et gratuit : EcoWatt.

Sur le service EcoWatt, il y a trois signaux distincts. Le signal vert indique qu’il n’y a pas d’alerte, le signal orange indique que le système électrique est tendu et que les gestes d’économie d’électricité sont les bienvenus, et le rouge signifie que le système électrique est très tendu et que les gestes d’économie d’électricité sont indispensables.

Lorsqu’une alerte orange ou rouge est signalée, les entreprises, les collectivités et les citoyens sont appelés à réduire Ieur consommation d’électricité. Si cette réduction est suffisante, le risque de coupure est écarté, si ses effets sont insuffisants, RTE peut demander aux distributeurs d’électricité d’effectuer des coupures localisées et temporaires de 2h. Le délestage sera d’abord annoncé par RTE trois jours avant. Les communes seront informées et invitées à relayer l’information auprès de leur population. Elles mettront en place une cellule de crise pour suivre les impacts du délestage.

Que faire en cas d’alerte orange ou rouge ?

Les usagers sont d’abord invités à réduire leur consommation aux heures de pointe. Au bureau, il est recommandé de baisser la température et limiter l’éclairage, et de décaler la recharge des appareils électriques.

À la maison, il est recommandé de démarrer son lave-linge, son sèche-linge et ses plaques de cuisson et son four après 20h, de veiller au respect de la température du logement à 19°c et baisser la température du logement à 16°c ou 17°c en cas d’absence, en journée ou la nuit, de limiter la consommation d’eau chaude, d’éteindre tous les appareils en marche ou en veille quand ils ne sont pas utilisés, de limiter le nombre de lumières allumées et d’éteindre dans toutes les pièces inoccupées, mais aussi de limiter le visionnage de vidéos en streaming pendant les heures de pointe.

Que faire en cas de délestage d’éléctricité ?

Les coupures organisées pourraient entraîner la coupure des antennes dans les zones concernées et donc une interruption des communications téléphoniques. Les forces de l’ordre et les sapeurs-pompiers renforceront leur présence dans ces secteurs délestés pour maintenir un contact avec les populations.

Cependant, la possibilité de joindre les services d’urgence est une priorité. Le 112 est un numéro d’appel d’urgence multi-opérateur. Il peut être composé quel que soit le réseau de couverture, y compris si le nom de votre opérateur ne s’affiche pas. Dans les cas où le 112 ne fonctionnerait pas, il est possible de se rendre dans les bâtiments communaux, commissariats de police, brigades de gendarmerie et centres d’incendie et de secours (SDIS), où la présence humaine est renforcée et où il y a des postes de radio-télécommunication.

Pendant les coupures, il est recommandé de limiter ses déplacements, appeler en priorité le 112 (appel gratuit) pour toute urgence s’il n’y a pas d’accès au réseau téléphonique, de venir en aide aux personnes fragiles ou isolées, d’anticiper la non-disponibilité de certains services du quotidien tels que les distributeurs d’argent, les portes de garage ou l’accès aux immeubles, d’éviter d’emprunter l’ascenseur quelques minutes avant l’heure de la coupure et pendant toute l’opération de délestage, mais aussi d’être vigilant au risque d’incendie en cas de recours aux bougies et aux cheminées.

V.A.


Un hélicoptère militaire allemand Tigre se crash à Viens

La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse vient de signer la charte d’engagement EcoWatt de RTE, le gestionnaire de réseau de transport d’électricité. Cette signature démontre de l’implication de la CCI en faveur d’une meilleure consommation d’électricité pour limiter limiter les risques de sécurité d’alimentation en électricité dans le pays.

EcoWatt est un dispositif porté par RTE et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) qui permet aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités du territoire français d’adopter une consommation d’énergie responsable afin d’assurer le bon approvisionnement de tous en électricité. En temps réel, les consommateurs peuvent consulter le niveau d’électricité disponible et ils ont à leur disposition des conseils afin d’adopter les bons gestes au quotidien et d’adapter leur consommation.

En signant la charte EcoWatt, la CCI de Vaucluse s’engage elle aussi à surveiller sa consommation d’électricité. L’organisme a également décidé de sensibiliser ses collaborateurs, mais aussi les entreprises qu’elle accompagne, aux écogestes dans une volonté de mettre en place plusieurs actions de sobriété énergétique.

V.A.


Un hélicoptère militaire allemand Tigre se crash à Viens

Christophe Marcellino, président de la fédération de pêche du Vaucluse, Sébastien Quiminal, directeur Enedis Vaucluse et Fabien Merpillat, directeur adjoint réseau de transport d’électricité (RTE) du groupe maintenance réseau cévennes, ont renouvelé leur partenariat pour la prévention des risques électriques liés à l’activité de la pêche, jeudi 27 octobre, dans la continuité de la convention resignée en 2019.

La fédération de pêche du Vaucluse, Enedis et RTE renouvellent leur partenariat pour sensibiliser les pêcheurs aux risques électriques. Dans le cadre d’une convention qui s’applique pour une durée de 3 ans, ces derniers prévoient de mettre en œuvre les actions suivantes :

  • Sensibiliser le monde de la pêche et les associations adhérentes à la fédération au risque électrique lié à la pratique de la pêche en eau douce à proximité des lignes aériennes.
  • Etudier et prioriser les zones qu’elles considèrent potentiellement à risque afin de permettre à RTE et Enedis de procéder à une signalisation adaptée.
  • Sensibiliser le public des jeunes pêcheurs au risque électrique, dans le cadre des formations organisées par les associations.

Au-delà de ce partenariat, la campagne d’information « Tension, Attention » permet à RTE et Enedis de sensibiliser le grand public et les professionnels sur les mesures de prudence à respecter lorsqu’ils exercent des activités aux abords des lignes électriques. Même sans contact direct avec une ligne, en cas de non-respect des distances de sécurité, un arc électrique peut se former, il y a alors danger d’électrocution.

Des conseils de prévention aux pêcheurs

Parce qu’elles sont longues et souvent conductrices de l’électricité, les cannes à pêche manipulées près des lignes électriques peuvent présenter des risques. Pour pêcher en toute sécurité, il suffit de rester à distance des lignes et de suivre quelques mesures simples de prévention :

  • Eviter de pêcher près des lignes électriques. En cas de présence d’une ligne électrique aux abords du plan d’eau, il est nécessaire de la repérer et de se tenir à distance pour éviter tout risque d’amorçage, y compris si on pêche en bateau.
  • Respecter impérativement la distance de 5 mètres, le risque existe à la fois au contact de la ligne électrique, mais surtout à l’approche.
  • Ne jamais toucher un objet en contact avec une ligne électrique.
  • En passant sous une ligne électrique, tenir la canne en position horizontale.

« LigneAlerte » la nouvelle application développée par Enedis et RTE

Avec des réseaux électriques aériens parfois présents à proximité de chantier du BTP, sur des parcelles agricoles ou des zones de pêche, nombre de professionnels et d’amateurs de loisirs en plein air sont confrontés au risque électrique. Ainsi, dans le domaine agricole, près de 70% des accidents d’origine électrique surviennent au contact d’une ligne électrique. Enedis et RTE ont donc développé l’application « LigneAlerte » pour prévenir en temps réel de la proximité d’une ligne électrique aérienne et réduire au maximum les accidents.

© Enedis

Rendez-vous sur www.Tension-Attention.fr pour retrouver tous les conseils de prudence et les mesures de sécurité pour prévenir le risque électrique.

J.R.


Un hélicoptère militaire allemand Tigre se crash à Viens

Depuis trois mois  RTE (Réseau de transport électricité) réalise des travaux d’aménagement en faveur de la biodiversité sur le site d’espace naturel sensible de l’Île Vieille, à Mondragon.

Une première en région
Ce chantier est une première dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et marque la concrétisation du projet ‘Belive’ (BiodiversitE sous les LIgnes par la Valorisation des Emprises). Lancé en 2018, ce dispositif national vise à expérimenter des méthodes de gestion alternatives de la végétation sous les lignes électriques, afin de les intensifier dans les années à venir.

Des zones refuges pour la faune et la flore
Les espaces ouverts situés sous les emprises des ouvrages de RTE constituent des zones de refuge pour la faune et la flore. En lien avec les acteurs des territoires et dans le cadre du projet RTE expérimente des modes de gestion innovants pour faire de ses infrastructures des espaces de biodiversité.

En partenariat
Propriété de la Communauté de Communes Rhône Lez Provence (CCRLP) et de la commune de Mondragon, le site d’espace naturel sensible de l’Île Vieille est géré par le Conservatoire des espaces naturels Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il a été choisi pour accueillir les premiers travaux du projet Belive en raison de la densité de la végétation, en particulier d’arbustes.

Concrètement
RTE y intervient tous les 6 ans pour élaguer et maintenir une distance de sécurité suffisante entre la végétation et les lignes électriques qui la surplombent en partenariat avec la CCRLP, la Commune de Mondragon et le Cen Paca (Conservatoire d’espaces naturels de Provence-Alpes-Côte d’Azur) via la signature d’une convention.

3,6 hectares aménagés
Au total, 3,6 hectares vont être aménagés et transformés en un milieu ouvert avec végétation prairiale : prairie de fauche et zone de pâture. L’entretien de ce milieu sera ensuite réalisé par pâturage et géré par les propriétaires et gestionnaires dans le cadre du schéma pastoral global du site. RTE n’interviendra plus qu’exceptionnellement sous la ligne avec des engins mécanisés d’élagage.

Avec une entreprise locale
Pour ces travaux, RTE travaille avec la Société Vauclusienne de Traitement (SVT), basée à Mondragon qui a d’ailleurs réalisé, cet hiver le débroussaillage et de préparation du sol pour le semis du printemps.

Le projet Belive s’étend
Le projet Belive a été lancé dans trois régions : Méditerranée, Ouest et Nord-Est. En Méditerranée, 80 hectares seront, cette année, valorisés. Cette expérimentation en faveur de la biodiversité permettra d’avoir un retour d’expérience sur les meilleures solutions à déployer sous les lignes électriques dans les prochaines années.

RTE
Réseau de Transport d’Électricité qui exploite, maintient et développe le réseau à haute et très haute tension. Sa mission ? Assurer à ses clients l’accès à une alimentation électrique économique, sûre et propre.

Un réseau Français et Européen
La société achemine l’électricité entre les fournisseurs d’électricité (français et européens) et les consommateurs, qu’ils soient distributeurs d’électricité ou industriels directement raccordés au réseau de transport. 105 000 km de lignes comprises entre 63 000 et 400 000 volts et 50 lignes transfrontalières connectent le réseau français à 33 pays européens, proposant des échanges d’électricité pour l’optimisation économique du système électrique.

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