20 avril 2024 |

Ecrit par le 20 avril 2024

CCI de Vaucluse : Innomoov, le salon autour des mobilités et des énergies

Ces jeudi 11 et vendredi 12 avril, la CCI de Vaucluse organise sur son Campus ‘Innomoov, les Rencontres Sud Mobilités & Énergies’, pour les professionnels, entreprises et collectivités, en partenariat avec le Grand Avignon, la Ville d’Avignon, la Banque des Territoires et le soutien d’Enedis.

La première édition du salon Innomoov, dédié aux solutions de mobilités alternatives et innovantes, aura lieu ces 11 et 12 avril sur le Campus de la CCI de Vaucluse. L’objectif est d’encourager et d’aider les entreprises et les collectivités à trouver des modes de transport alternatifs et progresser sur la voie de la sobriété énergétique et de l’économie décarbonée.

Urgence climatique, hausse des coûts de carburant, restrictions de circulation dans les Zones à Faibles Émissions… De nombreux facteurs incitent les entreprises à réviser leur politique énergétique et de mobilité. Ainsi, le salon Innomoov a été pensé afin de venir en aide aux professionnels, entreprises et collectivités souhaitant accélérer cette transition.

Pour cette première édition, de nombreux exposants proposeront leurs solutions de mobilités et énergies alternatives et innovantes telles que de nouveaux véhicules, une adaptation de flotte, des mobilités douces, l’achat ou la production d’énergie verte pour la mobilité, l’avitaillement pour les flottes de véhicules, le financement de la transition vers de nouvelles formes de mobilité, ou encore l’évolution de la réglementation.

Le programme

Durant toute la durée du salon, ce dernier sera divisé en plusieurs espaces de démonstrations avec des essais de nouveaux véhicules, trottinettes et vélo électriques sur un parcours prévention qui seront également accessibles en extérieur.

Le jeudi 11 avril :
• 9h : inauguration du salon avec les partenaires, officiels et exposants.
• De 10h à 10h30 : quiz sur la mobilité.
• De 10h30 à 11h : la table ronde ‘Transport terrestre : la décarbonation du transport routier’ explorera les solutions et technologies disponibles pour décarboner le transport routier.
• De 13h30 à 15h30 : atelier Fresque de la mobilité (8 personnes maximum).
• De 14h à 15h30 : la table ronde ‘Verdissement du transport fluvial et maritime : vers quel mix énergétique ?’ examinera les défis et les solutions pour verdir le transport fluvial et maritime.
• De 16h30 à 18h : la table ronde ‘Aides et accompagnements pour construire son projet’ autour des mobilités et de l’énergie.
• 18h : cocktail en présence des partenaires, officiels et exposants.

Le vendredi 12 avril :
• De 10h à 10h30 : quiz sur la mobilité.
• De 10h à 12h : la table ronde ‘Nouveaux métiers, nouveaux risques et formations associées’ permettra d’anticiper ces changements et de découvrir les formations disponibles pour s’adapter aux besoins de demain.
• De 10h à 12h : atelier Fresque de la mobilité (8 personnes maximum).
• De 13h30 à 15h : la table ronde ‘Avions, drones : quelles solutions pour le transport aérien de demain ?’ abordera les solutions technologiques innovantes pour le transport aérien de demain.
• De 14h à 16h : atelier Fresque de la mobilité (8 personnes maximum).

Pour vous inscrire aux ateliers et tables rondes, cliquez ici.
Pour obtenir votre badge d’entrée au salon Innomoov, cliquez ici.

Jeudi 11 et vendredi 12 avril. Campus de la CCI de Vaucluse. Allée des Fenaisons. Avignon.


CCI de Vaucluse : Innomoov, le salon autour des mobilités et des énergies

Le Salon Motor Passion, du vendredi 22 mars au dimanche 24 mars à Avignon, fête cette année ses 20 ans. Pour l’occasion, une centaine de clubs de collectionneurs de voitures de prestige, d’associations et 350 exposants vous attendent au Parc des Expositions de Châteaublanc.

Dès qu’on arrive, on tombe sur un 4X4 kaki, militaire, tous terrains, américain et amphibie, l’ancêtre du Hummer, un monstre de 200 CV et c’est un passionné du Thor, Joël Soumille, qui le présente : « Il faut dégonfler les pneus quand on arrive dans l’eau, sinon, il se retourne. »

Se succèdent, une Corvette, une Lotus, une Mercèdes 560 SL tous chromes dehors. Puis, on entre dans l’un des halls et on reconnaît un ancien champion, Bruno Saby, 4 fois champion de France qui est le seul pilote français à avoir enchaîné le Monte-Carlo, le Tour de Corse et le Dakar. Il a porté les couleurs de Renault (R5 Turbo), de Peugeot (205 Turbo 16 groupe B) et de Lancia (Delta groupe A). « Ici, c’est la nostalgie des années 80, on retrouve des copains, une ambiance particulière, c’est super », dit-il en accueillant sur son stand Jean-Christophe Leroy, un Vauclusien qui a organisé, entre 1995 et 2015 la fameuse Montée du Ventoux.

Bruno Saby (à gauche) et Jean-Christophe Leroy (à droite).

On passe ensuite au stand Lancia, invitée d’honneur avec la MG. Nombre de spécimens qui ont couru dans le monde entier et remporté des titres avec la B 20, la 037, la Stratos, la Delta, la Fulvia. Il y a même ‘L’integrale’ du pilote italien Massimo Biasion dédicacée. Panhard-Levassor de 1954, MG de 1936 qui fonçait à 190km/h, Chambord française de 1959, Vedette de 1950 se succèdent le long des allées du Hall A.

Et soudain, on tombe sur 2 SM (la voiture dans laquelle Jacques Chirac avait remonté les Champs Élysées après sa victoire en 1995. L’une, de 1972, a son carburateur. L’autre est électrique. « C’est la 1ʳᵉ du genre, explique le mécano qui depuis trois ans travaille sur cette métamorphose unique au monde, Amédée Lictevout. La règlementation nous impose de conserver la boîte de vitesses, les freins, les suspensions hydrauliques d’origine. Et la batterie aussi, qui permet d’activer les feux, clignotants, le lave-vitre, le klaxon, la ventilation, le chauffage, l’antenne. »

Unique SM Citroën électrique au monde

Parmi les milliers de visiteurs qui ont passé la journée au Salon d’Avignon, ces vendredi et samedi, un certain Dominique Chapatte. Son papa Robert a fait vibrer la France entière avec le Tour de France cycliste. Lui, nous fait chaque dimanche avec ‘Turbo’, partager la passion de la bagnole. « Je viens régulièrement à Avignon, là avec deux cadreurs, un ingénieur du son et Cyril Drevet. On rencontre des gens qui passent des centaines d’heures à retaper une 4 CV ou une Ford Mustang, qui recherchent de pièces détachées ou un sellier qui refait les sièges et banquettes. De R8 à l’identique. C’est de la passion à l’état pur. » L’émission sera diffusée le 30 mars sur M6. 

Dominique Chapatte

Rolls-Royce, Bugatti, Simca 1000, Gordini, Cabriolet Jaguar Type E et son immense capot, Alpine bleue des Gendarmes de Vaucluse… Vous avez jusqu’à la fin de ce week-end pour foncer vers l’Avignon Motor Passion à Châteaublanc et plonger dans le monde rétro de la Super 5 Turbo Renault de votre papa ou la Mini Cooper décapotable de votre mamy !


CCI de Vaucluse : Innomoov, le salon autour des mobilités et des énergies

« C’est le bel âge », lance Camille Bourges, qui a eu l’idée du Salon Avignon Motor Passion avec une poignée de copains autour de l’an 2000. Et pour cet anniversaire, une centaine de clubs de collectionneurs de voitures de prestige, d’associations et 350 exposants sont attendus au Parc des Expositions de Châteaublanc, à Avignon, du vendredi 22 au dimanche 24 mars.

2 000 engins à moteur seront là, sur 1 800 m² du Hall H, pas seulement des voitures et camions (Berliet, Saviem, Volvo) mais aussi des motos (Honda, Suzuki, Yamaha, Norton, Harley-Davidson, India), des scooters, tracteurs, dragsters, des hors-bord, des véhicules utilitaires (camions de pompiers, ambulances) et des engins militaires, comme Dodge, un char Sherman et surtout des Jeep qui ont participé à la Libération d’Avignon il y a 80 ans, en 1944.

A l’honneur, d’abord, les 100 ans d’une légende, la ‘MG’, initialement dérivée de ‘Morris Garage’ en 1924 puis intégrée chez BMC (British Motor Corporation) en 1952. Devenue la voiture de sport anglaise la plus vendue avant d’être reprise par Jaguar, de disparaître dans les années 80 et de renaître de ses cendres en version électrique SUV mais… en Chine.

Une édition sous le signe des hommages

Autre hommage à la ‘Scuderia Lancia’, qui a signé les plus belles heures des championnats du monde de rallye pendant 30 ans. Avec la ‘B 20’ qui s’est illustrée aux 24h du Mans comme au Rallye de Monte-Carlo, la ‘Targa Florio’, l’élégante ‘Fulvia’, la ‘Stratos’, la ‘037’, la ‘Delta’… En tout, elles ont glané 11 titres de championnes du monde sur tous les terrains, en Corse avec ses 10 000 virages, comme en Suède, et en Grèce avec le Rallye de l’Acropole… Et surtout des as du volant inoubliables comme Munari, Andruet, Darniche, Biason, Toivonen, Sainz et Auriol. Sans oublier Bruno Saby qui sera bel et bien présent à Avignon.

Une exposition de photos sera consacrée aux femmes pilotes (Hall A), de Camille Gast en 1901 à la niçoise Michèle Mouton qui a remporté nombre de courses grâce aux 1ères ‘Audi Quattro’ dans les années 80.

Une des photos qui seront exposées à Motor Passion. ©Jean-François Bouzanquet

Cabriolets, coupés, berlines, limousines, voitures de rêve et de légende, Jaguar Type E, Maserati, Lotus,  Rolls-Royce, Traction avant, Mini, 4CV, BMW, Lamborghini, Ferrari, Buick, Citroën SM, Porsche, trôneront au Parc des Expositions. Ainsi que l’Alpine bleue A 110 de l’EDSR (Escadron départemental de la Sécurité Routière de la Gendarmerie de Vaucluse). « Un hommage sera rendu aussi à l’Autodrome d’Istres-Miramas (Bouches-du-Rhône), explique Florent Bourges, commissaire d’exposition. Créé en 1924 où une Simca ‘Ariane 4’ a parcouru 200 000 km à 100km/h en 5 mois, un record du monde d’endurance. Cette Ariane historique sera exposée dans le Hall A. Comme la ‘Djelmo’ qui a battu le record de vitesse de 257km/h sur ce même anneau des bords de l’Etang de Berre il y a 100 ans. » Avignon Motor Passion (22-24 mars), c’est aussi le paradis des pièces détachées, des voitures radiocommandées et des miniatures.

Les voitures de collection continuent de plaire

Il faut savoir qu’une enquête menée par la FIVA (Fédération Internationale des Véhicules Anciens) en 2022 livre quelques chiffres sur ce marché des voitures d’hier et avant-hier. 1 million de véhicules (2,5% du parc roulant français), 1 000 clubs, 24 000 emplois (mécanos, carrossiers) et 4 milliards € de chiffre d’affaires.

Qui sont les collectionneurs? A 97% des hommes, de 58 ans d’âge moyen, (dont 45% de retraités) qui dépensent plus de 3 000€ / an pour le maintien et l’entretien courant de leur 4L, de leur 2CV ou de leur Austin Haley. Quant aux véhicules anciens en question, ils sont à 71% des voitures et 16% des motos, qui sont en état de rouler et qui participent à une douzaine de sorties et salons par an.

Du 22 au 24 mars, au Parc des Expositions d’Avignon Sud, parkings gratuits pour Avignon Motor Passion et tarif d’entrée 13€.


CCI de Vaucluse : Innomoov, le salon autour des mobilités et des énergies

Plus d’un millier de pur-sang participeront à la 38e édition de Cheval passion du mercredi 17 au dimanche 21 janvier prochains.

‘Cheval glaçons’, ‘Cheval frissons’! C’est ainsi qu’Arnaud Pignol, le délégué général d’Avignon Tourisme a ouvert la conférence de présentation, ce mardi matin dans le glacial Hall A du Parc des expositions. Trêve d’humour, Cheval Passion est l’un des deux évènements les plus populaires de la Cité des Papes avec son festival de théâtre en juillet.
On se souvient que c’est une bande de copains (Jean-Claude Jourdan, Charles Ansidéi, Pierre Graugnard, Didier Auzet) qui, en 1985, du fond du bistrot ‘La Civette’, sur la place de l’Horloge, avaient concocté un événement d’envergure pour attirer des touristes et animer Avignon au cœur de l’hiver.

L’excellence de la filière équine
« 38 ans plus tard, commente Michel Bissière qui représente Renaud Muselier, le président de la Région Sud, Cette manifestation représente l’excellence de la filière équine, du monde agricole, du sport équestre. Nous avons 12 hippodromes, 3 200 hommes et femmes qui travaillent dans cette filière, qui suscitent des vocations et qui font la promotion du Vaucluse. Et Cheval Passion, ce sont 6M€ de retombées économiques, sans parler du rayonnement international d’Avignon. »

Dominique Méjean, directrice de l’événement qui l’a vu naître insiste : « 12 halls de Châteaublanc seront dédiés au cheval et aux cavaliers autour des loisirs, des sports et de l’art équestre, 250 exposants pour le matériel (box, vans, selles, ferronnerie), l’alimentation, le bien-être, la phytothérapie, mais aussi les tenues vestimentaires (bottes, gants, chapeaux, casques, vestes). Pour les plus jeunes, Poney Passion le mercredi 17 à 14h, pour les professionnels, le Misec – Marché international du spectacle équestre de création – le 19 à 9h, puisque 80% des spectacles équestres de la planète sont révélés puis achetés lors de Cheval Passion. Et que les programmateurs viennent aussi bien de Suède, Allemagne, Slovénie, Portugal ou Finlande. Et pour les enfants handicapés, le jeudi 18 janvier, 250 élèves des classes ULIS -Unités localisées pour l’inclusion scolaire – de 18 collèges de Vaucluse seront invités sur le site pour une journée pédagogique. »

« Ici s’élabore l’équitation de demain. »

Maurice Galle, créateur et producteur des Crinières d’or, renchérit : « Ici s’élabore l’équitation de demain. A partir de la tradition de la haute école française, de son patrimoine, de son héritage, s’imagine l’art équestre de demain avec des cavaliers créatifs, toujours prêts à repousser les frontières artistiques. Nous faisons pareil avec Graines d’artistes dans les écoles d’Avignon, pour avoir un réservoir de réflexion chez les plus jeunes et essaimer cette tradition qui parie aussi sur l’innovation et nous avons travaillé toute l’année avec 90 élèves de l’école Saint-Jean qui proposeront des chants et un travail pictural. »

Cette année le gala des crinières d’or comprendra 100% de nouvelles créations. ©Stéphane Mathieu

100% de création pour les Crinières d’or 2024
Fabien Galle, son fils évoque à grands traits le programmes 2024 : « 100% de création à l’affiche, du jamais vu avant Avignon, des chevaux islandais, des pur-sang ibériques, le retour de l’emblématique régiment de la Garde Républicaine, les chevaux de Camargue, l’art mexicain des cavaliers aztèques. Mais aussi le ‘Concours d’équitation de travail’, qui pourrait entrer dans le patrimoine immatériel de l’Unesco : « Avec nos gardians, les vaqueros d’Andalousie, les campinos du Portugal, les gauchos d’Argentine, les cowboys US, pour des épreuves de dressage, de maniabilité technique ou de tri de bétail ».
Du mercredi 17 au dimanche 21 janvier, dès 9h, ouverture du salon avec des animations ‘cabaret’ et ‘western’, des concours de pas espagnol, des conférences, des concerts de musique ‘country’, pour petits et grands, et tous les soirs à 20h30, temps fort, avec les fameux galas des Crinières d’or où s’exprimeront l’audace et la créativité des cavaliers qui ne feront qu’un avec leur monture.

Contacts : – www.cheval-passion.com.
Office de Tourisme Avignon : 04 32 74 32 74
Tarifs : – Entrée salon / 12€ (gratuit moins de 3 ans)
Crinières d’or : de 29 à 54€

Cheval passion en chiffres :
1 000 chevaux
800 éleveurs
250 exposants
125 artistes équestres
10 000m2 de stands couverts
80h de spectacle
90 à 100 000 visiteurs attendus


CCI de Vaucluse : Innomoov, le salon autour des mobilités et des énergies

En visite dans l’entreprise avignonnaise GSE, Alain Gargani, président de la CPME Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur a annoncé la tenue du salon Made in PME Sud, le plus grand rassemblement de PME de la région qui se tiendra en avril à Marseille.

Ils étaient plus de 120 chefs d’entreprises à avoir répondu à l’invitation de la Confédération des petites et moyennes entreprises de Vaucluse (CPME 84) pour assister à la visite de l’entreprise avignonnaise GSE. Initialement, cette découverte devait être limitée à 70 personnes, mais devant le succès de cette matinée ce seuil a été largement revu à la hausse. Il faut dire que le siège social de ce spécialiste de l’immobilier d’entreprise située dans la zone d’activité de l’aéroport de la cité des papes, qui passé le cap du milliard d’euros de chiffres affaires cette année, a tout pour séduire avec ses nombreux espaces de détente (tennis, terrain de volley, de pétanque, salle de sieste, de fitness avec coach, vestiaires, douches, foyer, bar, restaurant avec un chef qui concocte des plats bons et bio…).
«C’est un vrai plaisir de découvrir une entreprise avec des valeurs humaines qui correspondent à celles de la CPME, se félicite Alain Gargani, président de la CPME Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le monde a besoin d’entreprises qui donnent du sens à leurs salariés. »
« L’ADN de la CPME, c’est l’humain », confirme Bernard Vergier, le président de la CPME 84.

Près de 120 adhérents de la CPME de Vaucluse ont participé à la visite de la société avignonnaise GSE.

5 000 dirigeants attendus pour une première régionale
En parallèle de la visite de GSE, Alain Gargani a annoncé la tenue de la première édition du salon ‘Made in PME Sud’.
« Il s’agira du plus grand rassemblement de PME de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur jamais organisé », précise le président de la CPME Sud.
Près de 5 000 dirigeants sont attendus lors de cet événement regroupant 400 exposants, dont une quarantaine de Vaucluse, répartis sous la forme de village des territoires.

« Le plus grand rassemblement de PME de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur jamais organisé. »

Alain Gargani, président de la CPME Sud

« Ce nouveau rendez-vous phare est un concentré d’échanges, d’idées, de solutions et de contacts, au service de tous les entrepreneurs, sans distinction, poursuit Alain Gargani. Il réunit pour la première fois, les 18 et 19 avril prochains, tous les départements de la région dans un même lieu. Une mobilisation collective pour mettre en lumière la force et la puissance de l’économie régionale. »
L’événement sera aussi marqué par plusieurs temps forts dont une plénière en présence de Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, des Finances.
« Après toutes les crises que nous avons traversé : Covid, Ukraine, flambée des prix de l’énergie, inflation, difficultés de recrutement, remboursement du PGE…, constate le président de la CPME Sud, c’est le moment pour l’économie régional de se réunir et faire du business ensemble. »

Salon Made in PME Sud. Jeudi 18 et vendredi 19 avril 2024.  Palais des Événements. Parc Chanot. Marseille. https://www.madeinpmesud.com/

https://www.youtube.com/watch?v=8AHTtyOvOaQ

CCI de Vaucluse : Innomoov, le salon autour des mobilités et des énergies

55 000 visiteurs d’une soixantaine de nationalités pour le SITEVI, salon international des filières vitivinicole, arboricole et oléicole qui accueille 1 000 exposants venant de 18 pays dont majoritairement l’Espagne, l’Italie, la Suisse, le Portugal, mais aussi la Hongrie, l’Argentine, le Congo et l’Ukraine.

Le mot-maître est « innovation » pour répondre au défi climatique avec des végétaux résistants et économes en eau, une digitalisation qui aide à la gestion des cultures, une robotisation qui fait reculer la pénibilité des taches et pallie le manque de main d’œuvre. En bref, produire plus avec moins en s’adaptant à la crise et à l’évolution obligatoire des pratiques environnementales.

Au fur et à mesure de la visite des stands, l’innovation flirte avec la tradition avec des foudres de vin en chêne de la Forêt de Tronçay, des cuves en inox étincelant, d’autres en béton et en forme de tulipe et celles octogonales venues de Vérone en ‘cocciopesto’, un amalgame 100% naturel de sable, graviers, gruau utilisé par les Phéniciens et les Romains pour les amphores, les thermes et les aqueducs.

Sur 38 matériels nominés, 21 ont reçu les ‘SITEVI Innovation Awards’ dont 3 pour la maison Pellenc, créée en 1973 par Roger Pellenc, l’actuel maire de Pertuis. Depuis 50 ans, le Groupe invente, produit et commercialise des outils et des machines qui permettent aux viticulteurs, arboriculteurs et professionnels de l’entretien d’espaces verts et urbains de faciliter leur travail au quotidien. Cette démarche s’articule autour de la productivité, de la réduction de la pénibilité et du respect de la nature. Avec plus de 1 300 brevets déposés (sécateurs hydrauliques, souffleurs, peignes vibreurs, secoueurs intelligents, enjambeurs…), 1 800 salariés dans le monde dont la moitié en France, 20 filiales industrielles sur les cinq continents, 500 000 clients et 315M€ de chiffre d’affaires. 

Ont été primés le ‘RX-20’, un chenillard viticole électrique, léger et compact. Il passe entre les rangs de vignes sans tasser le sol, sans intervention humaine et il est sécurisé par 4 caméras à 360° de vision. Récompensée également : l’armoire ‘Sécurion’ qui permet de stocker et de recharger une quarantaine de batteries au lithium, tout en protégeant les locaux des risques de surchauffe, d’incendie et d’explosion. 3ᵉ médaille pour un convoyeur qui récolte des olives et des amandes sans frottement puisque les fruits sont déplacés par un flux d’air. « Face à la crise du vin, au réchauffement climatique et à la déconsommation du rouge, nous devons proposer des solutions nouvelles dans les parcelles et les chais », affirme Nicolas Bernard, directeur du département vitivinicole du Groupe Pellec à Montpellier.

Autre proposition, celle de Frayssinet, une entreprise née dans le sud-ouest en 1870 qui a mis au point des stimulateurs de croissance racinaire bio et innovants. « Ils permettent une relance du développement racinaire et une meilleure résistance en situation de stress abiotiques », explique Matthieu Grebot, directeur Communication et RSE. L’entreprise Actisol aussi avait son stand d’outils qui labourent le sol superficiellement. « En particulier le ‘Stell’Air Vigne’ qui propose des itinéraires sans herbicide avec des micro-jets entre les ceps, il évite l’évaporation et préserve la biodiversité », explique Freddy Socheleau, le patron. La société Ombrea est venue d’Aix-en-Provence avec ses tonnelles, pergolas, vérandas bio-climatiques, vitrages panoramiques et ombrières intelligentes.

Sun’Agri, le pionnier de l’agri-voltaïsme depuis 2009, est venu de Lyon pour proposer des persiennes solaires placées au-dessus des vignes et des cultures de fruits et légumes. La parcelle bénéficie d’un micro-climat optimal, face aux orages, au gel, à la grêle, à la neige, aux rayons brûlants du soleil, comme c’est la cas sur le vignoble expérimental de Piolenc. Enfin, Isagri est aux côtés des vignerons et paysans depuis 40 ans pour « leur faire gagner du temps dans leur gestion commerciale et comptable, réaliser le bulletin de paie de leurs salariés et saisonniers en un clic, gérer la traçabilité de leurs vins et leur fournir le meilleur service informatique possible, explique Bertille de Naquard. Ce n’est pas leur métier. Nous on est là pour les soulager, leur donner un coup de main. »

Au terme d’une journée passée entre tous ces immenses bâtiments, le laboratoire du futur, les masterclasses et ateliers, un ‘Accord-cadre 2023-2027’ a été co-signé par la Région Occitanie, l’Agence de l’Eau Adour-Garonne et le président de l’Institut Français de la Vigne et du Vin pour préparer l’avenir de la filière vitivinicole. Une filière dont Christophe Riou (ancien patron de l’Institut Rhôdanien à Orange) est directeur. Avec une stratégie incontournable, dit-il : « Innover pour rester. 93% de la production française est sous AOP (appellation d’origine protégée), ou IGP (Indication géographique protégée), ce qui représente 54 000 domaines pour 700 000 hectares de vignes. »

Il faut savoir que la France est la 1ʳᵉ puissance agricole européenne avec une production — hors subventions — de 95,8 milliards d’euros, en hausse de +16% par rapport à 2021.


CCI de Vaucluse : Innomoov, le salon autour des mobilités et des énergies

Charlotte Pelloux est à la tête de la société d’organisation événementielle avignonnaise Ad Mirari. Co-organisatrice du plus grand salon français de terrariophilie ‘Les Reptiliades‘, qui a lieu chaque année au Parc des expositions de Nîmes depuis 25 ans, Charlotte fait naître cette année deux salons aux Parc des expositions d’Avignon : ‘Jeu, jouet, cadeau’ ces samedi 25 et dimanche 26 novembre, et ‘Pap’illes’ les samedi 2 et dimanche 3 décembre.

Les deux prochains week-ends vont être sous le signe de la réunion, du partage et de la rencontre au Parc des expositions d’Avignon. Ces samedi 25 et dimanche 26 novembre, les enfants comme les grands pourront trouver leur bonheur au salon ‘Jeu, jouet, cadeau’. Le week-end suivant, les samedi 2 et dimanche 3 décembre, ce sera au tour de la gastronomie de prendre place au Parc des expositions qui se transformera en véritables halles avec le salon ‘Pap’illes’.

Aux commandes, l’Avignonnaise Charlotte Pelloux. « Il y en aura pour tous les goûts, mais aussi pour tous les budgets, affirme-t-elle. C’était très important pour moi de proposer des événements pour tous, notamment avec l’arrivée des fêtes où le budget est parfois serré. » Si les salons ‘Jeu, jouet, cadeau’ et ‘Pap’illes’ n’en sont qu’à leur première édition cette année, Charlotte Pelloux n’en est pas à son premier salon.

Les Reptiliades à Nîmes

Après avoir obtenu son master en gestion de biens culturels, au cours duquel elle a notamment été formée à l’organisation d’expositions en structures muséales, Charlotte Pelloux a intégré l’association qui organisait les ‘Reptiliades’ il y a dix ans. « De la petite main qui aide, je suis devenue co-organisatrice de l’événement au fil des années », déclare-t-elle. Cette ascention a fait émerger l’envie de Charlotte de faire de l’organisation de ce genre d’événement son métier. Elle a donc créé sa société Ad Mirari.

En commençant par les ‘Reptiliades’, Charlotte n’a pas choisi la facilité. « Puisque c’est du vivant, il y a toute une réglementation très particulière et très pointilleuse, explique-t-elle. Donc à partir de là, on s’est dit que si on est capable de gérer ça, avec ceux avec qui je travaille, on est capable de créer des événements sur plein d’autres thématiques. » Ainsi sont nées les idées de ‘Pap’illes’ et ‘Jeu, jouet, cadeau’.

Des jeux, des jouets, et plein de cadeaux

Ce week-end des 25 et 26 novembre, une quarantaine d’exposants investiront le Parc des expositions d’Avignon. Il y en aura pour tous les âges, du cadeau de naissance au jeu de société pour adulte, mais aussi pour tous les goûts, de la toute petite société vauclusienne au gros distributeur de jeux. « Il y aura aussi des animations en direct sur le salon pour s’initier à la spéléologie, au lancer de hache, ou encore faire une partie de pétanque », ajoute Charlotte Pelloux.

L’événement aura également une dimension solidaire puisque le Secours Populaire sera présent, ainsi que les United Riders, pour récupérer des jouets et des peluches que les enfants ne souhaitent pas garder, pour ensuite les distribuer à des familles dans le besoin.

25 et 26 novembre. De 10h à 18h. 8€ tarif adulte, 4€ tarif enfant.
Hall B – Parc des Expositions. Chemin des Felons. Avignon.

De la gastronomie pour éveiller les papilles

Le Parc des expositions d’Avignon aura seulement une semaine pour troquer les jeux contre des produits qui mettront l’eau à la bouche des visiteurs. La 1ʳᵉ édition du salon ‘Pap’illes’ se tiendra le week-end des 2 et 3 décembre, où une soixantaine d’exposants proposeront des produits locaux, mais aussi des produits d’un peu plus loin comme la Corse ou la Bretagne.

Bière, chocolat, dessert glacé, champagne ou encore miel, ce salon sera l’occasion idéale de faire des cadeaux gourmands pour Noël, ou bien d’élaborer son menu pour les fêtes de fin d’année. Les disciples d’Escoffier seront présents pour faire des démonstrations culinaires. À la façon des halles, le salon disposera de plusieurs coins où les visiteurs pourront s’assoir afin de manger et déguster les différents produits proposés.

2 décembre de 10h à 21h. 8€ tarif adulte, 4€ tarif enfant de 10h à 18h. 4€ tarif adulte, gratuit enfant de 18h à 20h. Gratuit pour tous de 20h à 21h.
3 décembre de 10h à 18h. 8€ tarif adulte, 4€ tarif enfant.
Hall B – Parc des Expositions. Chemin des Felons. Avignon.

La pérennisation des événements

Même si elle se concentre sur les deux salons qui auront lieu ces deux prochains week-ends, Charlotte Pelloux réfléchit déjà à d’autres événements qui pourraient avoir lieu dans les prochaines années, qu’elle garde pour le moment secrets.

Pour l’instant, l’objectif premier est de veiller au bon déroulé de ces deux nouveaux salons avignonnais et de satisfaire leurs visiteurs afin de pérenniser ces deux événements et d’en faire des rendez-vous annuels. Des équivalents de ‘Jeu, jouet, cadeaux’ et de ‘Pap’illes’ devraient voir le jour à Nîmes sous des noms différents. Un salon qui s’appellerait ‘À table’, qui serait dans les mêmes codes que ‘Pap’illes’ devrait être organisé en mai 2024 au Parc des exposition de Nîmes.


CCI de Vaucluse : Innomoov, le salon autour des mobilités et des énergies

Le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Mazan organise un événement autour du bien-être ces samedi 7 et dimanche 8 octobre à la Boiserie. De nombreux stands permettront aux visiteurs de se renseigner sur diverses thématiques telles que : le magnétisme, le CBD, le yoga, le massage ancestral chinois, la naturopathie, l’hypnose, le shiatsu traditionnel, et bien d’autres.

Aussi, le week-end sera rythmé par des conférences sur les différentes thématiques représentées lors de l’événement. L’objectif de cette manifestation est de véhiculer des valeurs positives auprès de tout type de public, afin d’aider chacun à trouver une sérénité et une harmonie avec soi-même et les autres.

Samedi 7 et dimanche 8 octobre. De 10h à 18h. Entrée libre et gratuite. La Boiserie. 150 Chemin de Modène. Mazan.

V.A.


CCI de Vaucluse : Innomoov, le salon autour des mobilités et des énergies

« Il y a très peu de salons dédiés aux distillateurs, parfois on se retrouve sur des strapontins au milieu des vignerons, c’est la raison pour laquelle j’ai eu l’idée de cette rencontre entre copains et entre Grignan et Donzère » explique Philippe Froment l’organisateur.

En fait, ils étaient 22, ce samedi au milieu de nulle part, dans un champ avec leurs stands. Venus du Var, de Marseille, Aubagne, Arles, Fontvieille, l’Aveyron ou Lyon pour proposer des dégustations de leur absinthe, rhum, vodka, eau-de-vie, marc, pastis, bière, vermouth, gin, bourbon, alcool de poire ou de prune.

Philippe Froment, organisateur devant son alambic centenaire © Andrée Brunetti

Dans les années 90, en dehors des grands classiques de la distillation, Cognac et Armagnac, il n’y avait que 150 distillateurs artisanaux en France, aujourd’hui, on en recense plus de 2 000. A cause de la sècheresse et des risques d’incendies, les alambics centenaires n’ont pas pu être mis en marche, mais ils trônaient là.

Guillaume Ferroni, de la maison éponyme a fait le déplacement d’Aubagne. « D’habitude, on est tout seul dans les salons, là on rencontre d’autres distillateurs, qui font le même métier que nous, qui ont les mêmes préoccupations, on peut échanger avec eux ». Avec son pastis des Creissauds (18 composants naturels), son rhum fumé, sa vodka à la clémentine corse ou au citron de Menton, il parle de son bilan : « Après le Covid, on a connu une croissance exponentielle, +80% en 2019-20, +30% en 2021, mais l’an dernier, -10%. Il est vrai qu’on est de plus en plus nombreux à partager ce gâteau des alcools et spiritueux, mais le nombre de consommateurs reste le même. »

Guillaume Ferroni, distillateur à Aubagne © Andrée Brunetti

A côté, un autre stand, « Domaine de la Terre ronde » de Lorraine Charrance. Avec son mari Jérémie, ils sont paysans-distillateurs sur 300 hectares et proposent des huiles essentielles et de l’eau-de-vie de raisin. Lolita, elle, est installée à Correns dans le Var « Il n’y a pas que Brad Pitt, Angelina Joly ou George Clooney à côté de Brignoles. Ma Distillerie Sentema (ce qui veut dire « sensible » en Espéranto) propose des gins bio avec des baies de genévrier. »

Plus loin, un libraire d’Arles a étalé nombre de livres comme « Faire sa bière maison », « Manuel du brasseur » ou « Le goût de l’ivresse ». Julien Ducruet est installé à Entraigues, il propose sur ce site de Valaurie de « La fine de Viognier » et 3 types de whiskies, au malt, tourné-fumé et un Bourbon au maïs doux. « Ce qui importe, c’est l’esprit distillation. »

Lolita venue de Correns © Andrée Brunetti

Patrice Bauthéac est distillateur à Lussas en Ardèche. « C’est une exploitation familiale depuis 4 générations. Notre alambic en cuivre date de 1925 et mon papa Gérard, qui est né en 1929, le couve du regard quand nous distillons… Nous proposons des eaux-de-vie à partir de nos 7 hectares de fruits, il n’y a pas plus naturel et local. »

En ce moment, la mode est au gin dont la consommation a progressé de +9% en valeur et +3% en volume. Des amateurs sont prêts à débourser plus de 20€ pour les premiums, plus de 30€ pour les super-premiums, les plus haut de gamme. Donc les distillateurs peuvent envisager l’avenir avec sérénité pour ces spiritueux aromatisés à consommer avec modération.

Patrice Boutheac, distillateur en Ardèche © Andrée Brunetti

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