16 septembre 2025 |

Ecrit par le 16 septembre 2025

Canicule dans les écoles : le syndicat FO demande au préfet des fermetures de classe pour protéger les élèves

Le syndicat FO (Force ouvrière) 84 vient d’adresser un courrier au préfet de Vaucluse afin de l’alerter sur les très fortes chaleurs qui touchent les établissements scolaires du département.

Jusqu’à 38° dans certaines classes
« Depuis 10 jours, notre département fait face à une vague de chaleur », rappelle ainsi la branche SNUDI (Syndicat national unifié des directeurs, instituteurs, professeurs des écoles, psychologues et AESH de l’enseignement du 1er degré public) de FO qui dénonce une situation de canicule « dans des écoles à Orange, à Avignon et au Pontet. Les températures dépassant largement les 30 degrés (jusqu’à 38° dans une école). »

« Malgré nos multiples alertes lors des épisodes caniculaires de 2017 puis de 2019 ainsi qu’en 2022, l’immense majorité des établissements scolaires et des locaux administratifs n’est toujours pas en mesure de garantir aux personnels comme aux élèves des conditions de travail qui préservent leur santé des chaleurs extrêmes, poursuivent les représentants du syndicat vauclusien. Rappelons que l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) considère ‘qu’au-delà de 30° pour une activité sédentaire, et 28° pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur peut constituer un risque pour les salariés’ et donc à plus forte raison pour les enfants et adolescents scolarisés.

Des fermetures demandées
« Aussi, afin d’assurer leur protection, nous vous demandons de prendre la décision de fermer les établissements scolaires et les locaux administratifs qui ne sont pas équipés de systèmes de climatisation à minima l’après-midi tant que les températures dans ces locaux n’ont pas baissé, poursuit FO. Nous avons frôlé des drames dans plusieurs établissements scolaires en raison d’insupportables températures lors des précédentes canicules ; la prudence commande de ne pas courir de risques en fermant les établissements scolaires (à minima l’après-midi) où la santé des personnels et élèves est mise en danger, une décision qui a le mérite de les protéger à coup sûr Il faudra bien entendu prendre enfin des mesures par la suite pour éviter le renouvellement de cette situation. »


Canicule dans les écoles : le syndicat FO demande au préfet des fermetures de classe pour protéger les élèves

En France, on compte actuellement un peu plus de 1,5 million de donneurs annuels (et près de 2,7 millions de dons), mais ces chiffres ne sont malheureusement pas suffisants pour couvrir tous les besoins. En effet, les stocks de sang se retrouvent souvent à un niveau critique dans le pays, et les appels à la mobilisation des donneurs sont fréquents, notamment en période estivale.

Le 13 juin, l’Établissement français du sang (EFS) a déploré une pénurie de dons dans la région Grand Est, où il « manque environ de 2000 à 3000 poches de sang pour être au bon niveau pour l’été », selon un chargé de communication de l’organisation relayé par France Bleu. Outre pour les patients perdant beaucoup de sang (blessure, chirurgie), les besoins en sang ou en plasma sanguin sont également importants pour les personnes atteintes de maladies du sang (cancer, hémophilie, etc.).

Comme le montrent les données de l’EFS compilées dans notre infographie, les collectes de sang connaissent une tendance à la baisse en France depuis un peu plus d’une décennie, et ce, alors même que la population du pays augmente (+2,5 millions de personnes entre 2010 et 2020). Entre 2008 et 2012, on recensait entre 1,6 et 1,7 million de donneurs annuels en France, contre environ 1,5 million l’an dernier, soit 100 000 à 200 000 donneurs en moins. En parallèle, le nombre moyen de dons par donneur n’a que peu évolué sur la période étudiée, fluctuant de 1,6 à 1,8 par an.

Où le don de sang est-il le plus courant en Europe ?
Il y aurait près de 120 millions de dons de sang chaque année dans le monde, selon les données de l’Organisation mondiale de la Santé. En Europe, la propension de la population à faire don de son sang pour sauver des vies varie considérablement d’un pays à l’autre. En chiffres absolus, les pays les plus peuplés enregistrent plusieurs millions de dons par an, comme par exemple l’Italie (autour de 3,0 millions) et la France (près de 2,7 millions).

Mais comme le montre notre carte, en proportion de la population, c’est la Grèce qui arrive en tête de liste des pays couverts par les données de l’European Blood Alliance, avec 52,6 dons de sang annuels recensés pour 1 000 habitants, suivie de l’Italie (50,4 pour 1 000) et de la Belgique (49,5 pour 1 000). En France, le taux de dons se situe à près de 42 pour 1 000 personnes, tandis qu’il descend autour de 25 pour 1 000 au Royaume-Uni, en Lituanie et en Irlande, qui affichent les valeurs les moins élevées des pays étudiés dans la région.

Les différences entre les pays d’Europe sont dues à plusieurs facteurs, tels que nombre de centres de transfusion sanguine présents sur le territoire, permettant au plus grand nombre d’accéder au don, ou encore l’efficacité des campagnes de santé publique. Plus globalement, divers facteurs culturels et sociaux peuvent également jouer un rôle important dans les motivations et les comportements liés au don de sang.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Canicule dans les écoles : le syndicat FO demande au préfet des fermetures de classe pour protéger les élèves

Les militants de la section PCF (Parti communiste français) d’Avignon-Morières-Le Pontet vient de lancer une pétition pour améliorer les conditions de vie des riverains de la Rocade et des quartiers d’Avignon. L’initiative a déjà recueilli près de 1 000 signatures. Dans le même temps, la section locale du parti a adressé un courrier au préfet afin d’évoquer ses enjeux de santé publique.

Plus de 40 000 trajets par jour dont des milliers de poids-lourds
Dans cette lettre au représentant de l’Etat en Vaucluse, le PCF Avignon-Morières-Le Pontet rappelle que « la situation des populations et plus particulièrement des nombreux enfants sur l’avenue Général de Gaulle est particulièrement inquiétante ».
Les militants communistes locaux précisent également que « cette avenue concentre plus de 40 000 trajets par jour. Des milliers de poids-lourds y génèrent des moyennes annuelles de dioxyde d’azote dépassant la valeur de 40 μg/m3. Selon un rapport de l’institut de politique énergétique de l’université de Chicago, la pollution aux particules représente la plus grande menace pour la santé publique. Par ailleurs, la pollution aux particules fines augmente le risque de développement de maladies pulmonaires, cardiaques, d’AVC et de cancers. Les particules et le NO 2 provenant des moteurs diesels et surtout des poids lourds sont les principaux tueurs par atteinte cardio-vasculaire et pulmonaire. Les nuisances sonores et olfactives devenant insupportables, les habitantes et les habitants de la Rocade n’ouvrent plus leurs fenêtres. Ce manque d’aération contraint a pour conséquence une accumulation des polluants. Cette pollution interne a des effets sur la santé : allergies, irritations des voies respiratoires, maux de tête voire intoxications. »

Demande d’une étude d’impact et urgence de solutions alternatives
Citant en exemple la ville d’Atlanta, où la stratégie alternative des transports a eu pour effet une réduction de circulation ayant entraîné une réduction de 48% des crises d’asthme chez les enfants et la diminution des concentrations d’ozone de 28% (sources : JAMA 2001 ; 285: 897-905), le PCF demande une véritable étude d’impact sur la santé des familles de la Rocade dans des conditions réelles.
« Vu les insuffisances de prospective sur les transports, on ne peut que prévoir une augmentation de la mortalité et des hospitalisations si un plan global de diminution de la circulation motorisée et d’un plan pour développer toutes les solutions alternatives n’est pas mise en œuvre en urgence. »

« Seule, la réponse sécuritaire ne répondra pas aux immenses attentes. »

« A ce jour, cette lettre est restée sans réponse, regrette le PCF Avignon-Morières-Le Pontet. Pour ajouter à cet abandon, il faut faire face à une montée alarmante de la violence liée aux trafics de drogue. Les drames récents et de plus en plus réguliers nous obligent à affronter le vécu et les conséquences subies par la population et en particulier les enfants. Nous portons, par l’appel de Marseille, des propositions visant à rétablir la justice sociale et la tranquillité publique dans les territoires touchés par les trafics et les violences : soutien et accompagnement des familles des victimes, mesures visant à endiguer les flux de drogue et à garantir la sécurité des habitants. Les habitants de la périphérie n’ont-ils pas le droit de vivre en Paix, dans des quartiers vivables et apaisés ? Nous demandons des réponses concrètes et urgentes, que l’Etat doit mettre en œuvre. Seule, la réponse sécuritaire ne répondra pas aux immenses attentes. Le silence du Préfet ne peut être une réponse à cette question ! »


Canicule dans les écoles : le syndicat FO demande au préfet des fermetures de classe pour protéger les élèves

L’Hexagone est exposé à « un risque assez élevé » d’épidémies liées au moustique tigre (Aedes albopictus) dans les cinq prochaines années, a alerté l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, dans un communiqué publié vendredi 13 septembre. Parmi les maladies concernées : principalement la dengue, mais aussi le chikungunya et le Zika, des infections virales qui se transmettent à l’être humain par les piqûres des moustiques du genre Aedes.

Originaire d’Asie du Sud-Est, le moustique tigre s’est implanté en France métropolitaine en 2004, dans le département des Alpes-Maritimes. Cantonné dans un premier temps au sud-est du pays, l’insecte s’est ensuite rapidement propagé sur l’ensemble du territoire. Comme le montre notre carte, basée sur les données du ministère de la Santé et de la Prévention, en 2014, le moustique tigre n’était installé que dans 20 départements situés dans la moitié sud du pays. Dix ans plus tard, sa présence est désormais avérée dans au moins 78 départements (sur les 96 départements métropolitains). Selon les données les plus récentes disponibles cette année, la pointe de la Bretagne, une partie de la Normandie, le nord des Hauts-de-France et la région Champagne-Ardenne faisaient partie des rares zones encore épargnées par le moustique tigre.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Canicule dans les écoles : le syndicat FO demande au préfet des fermetures de classe pour protéger les élèves

L’alerte est levée à partir d’aujourd’hui 16 heures.

Hier, les services de Météo-France ont anticipé une légère baisse des températures maximales, désormais comprises entre 32 et 35°C. Cette légère baisse, s’est poursuivie aujourd’hui, vendredi 21 juillet, avec 20 à 22°C pour les minimales, et 32 à 34°C pour les maximales.
Cette baisse des températures conduit à la fin de la vigilance orange émise par Météo-France dès ce jour 16h et à un retour à une vigilance de niveau jaune, amenant la préfète de Vaucluse à décider la levée de l’alerte canicule activée depuis mardi 18 juillet dernier.
La vigilance des services reste activée afin de détecter et prendre en charge d’éventuelles conséquences sanitaires tardives de la vague de chaleur.

Numéro utile :
Une plate-forme téléphonique nationale 0 800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe),
activée de 9h00 à 19h00, donne conseils et recommandations, et traite les demandes
d’informations générales.

Pour toute information complémentaire :
www.sante.gouv.fr / www.paca.ars.sante.fr / www.santepubliquefrance.fr

https://www.echodumardi.com/tag/sante-publique/   1/1