Institut Sainte-Catherine : record battu pour le repas des chefs
« Repas des Chefs » au Palais des Papes au bénéfice de l’Institut Sainte-Catherine : record battu avec plus de 153 000€ de dons.
Sacrée soirée, comme dirait l’autre…Pour cette 4e édition, le docteur Daniel Serin (Vice-président de Sainte-Catherine) a accueilli les 366 invités par ces mots : « Merci d’avoir répondu présents pour partager ce moment joyeux, à la fois caritatif et gastronomique ». Il est vrai qu’il y a 53 chefs qui ont participé à l’élaboration du menu et à sa confection, « Sous la houlette bienveillante et magistrale de Christian Etienne et avec le concours des équipes d’Eric Louis d’Hélen Traiteur, a ajouté Daniel Serin, sans oublier les vins généreusement fournis par Inter-Rhône » (A savoir : un blanc 2022 du « Caillou », un autre blanc de chez Guigal AOC Saint-Joseph 2021, un rouge Crozes-Hermitage 2020 du Domaine Marion Chirouze et enfin un vin doux naturel de Rasteau du Domaine du Grand Nicolet).
Maître Patrick Armengau au marteau et David Bérard au micro Patrick Armengau a rythmé avec son marteau d’ivoire les enchères, en duo avec l’animateur de la soirée, comme d’habitude le très motivé David Bérard, sans oublier, l’ancien préfet de Vaucluse Bertrand Gaume, qui pour encourager l’auditoire, calculait sur son portable, enchère après enchère, la somme qui restait à payer puisque 66% des dons sont défiscalisés.
Maître Patrick Armengau.David Bérard.
1er lot, proposé par les 2 chefs renommés Christian Etienne et Bruno d’Angélis, qui se sont engagés à venir chez le gagnant pour confectionner un repas pour 4. Puis c’est un lot de deux bouteilles du Domaine « Léos », comme Léon et Oscar, les 2 fils de Patrick Bruel. Suivit un tableau de Jan Gulfoss enlevé à 2 000€, puis une bouteille de Pomerol 1982, excusez du peu, offerte par Jean-André Charial, le patron de l’Oustau de Baumanière aux Baux-de-Provence qui a grimpé à 2 500€. Mis à prix 200€, un maillot du joueur de l’OM, Jonathan Clauss a atteint 1 300€.
Serge Chenet, le chef meilleur ouvrier de France installé à Pujaut a une autre passion, la peinture et un tableau qu’il a composé s’est enlevé à 2 000€. Autre lot d’exception, le fauteuil iconique « Bubble » de Roche & Bobois a été acquis à 5 000€. Comme d’habitude Richard Doux, bijoutier qui a pignon sur rue (Saint-Agricol) a offert 2 bijoux, un pendentif acquis contre un chèque de 6 200€ et une montre « Constellation » à 10 000€.
Daniel et Geneviève Serin.L’ancien préfet de Vaucluse, Bertrand Gaume.
La générosité des invités s’est aussi imposée pour un Mathusalem de Champagne de Miraval (Var) signé par Brad Pitt lui-même. Il a grimpé à 5 000€, une veste signée du chef étoilé Pierre Gagnaire à 5000€ aussi. La Fondation Blachère a proposé un tableau du sénégalais Daouda Ba, une oeuvre « Paradoxe urbain » une utopie sur un bidonville qui a été acquise à 10 000€. Enfin, une bouteille hors du commun, une « Romanée-Conti » millésimée 2017 de la Maison Moga à l’Isle-sur-la Sorgue a été offerte par Dominique et s’est enlevée à 8 000€. En tout, les enchères ont remporté 95 175€ (92 000 l’an dernier).
Second temps, avec la tombola qui a proposé pêle-mêle 2 places pour le match du Tournoi des 6 nations le 2 février au Stade Vélodrome à Marseille, un ballon de rugby signé Chabal, 2 places pour les Chorégies d’Orange 2024, un Jéroboam de la Maison Marrenon de la Tour d’Aigues et une caisse de Gigondas du Domaine les Teyssonnières de Franck Alexandre. Rhônéa, Vacqueyras ont offert magnums et lots de bouteilles.
Plusieurs chefs ont offert des repas chez eux, Xavier Mathieu à Joucas, Mathieu Desmaret à Avignon, comme Florent Pietravalle à La Mirande, Corentin Roustan à l’Arlequin, Julien Gleize à l’Agapè, Benjamin Hiély à La Fourchette, mais aussi Daniel Hébet à l’Isle sur la Sorgue et Eric Sapet à « La petite maison » de Cucuron. En tout, les dons se sont affichés à 19 290€, soit 4 000€ de plus que l’an dernier, sans oublier 13 500€ de dons spontanés de la part d’invités qui ont ouvert leur coeur et leur portefeuille vendredi soir.
« Laissez-vous tenter par cette tombola et ces enchères où des lots prestigieux vont être dispersés. Ne repartez pas les mains vides, laissez exprimer votre générosité pour les malades du cancer soignés à Sainte-Catherine » avait demandé en prologue le docteur Serin. Message reçu 5/5 avec 205 765€ de recettes dont il faut défalquer 52 000€ de dépenses (catalogues, tickets, grand écran, vidéo, son au Grand Tinel du Palais des Papes). Les 153 742€ totalisés serviront au programme « Interception » qui permettra d’identifier au plus tôt les personnes à risque augmenté de cancer pour leur proposer une prévention personnalisée et précoce.
Institut Sainte-Catherine : record battu pour le repas des chefs
Un an avant les Jeux Olympiques 2024, le festival Avignon Vélo Passion revient du vendredi 27 au dimanche 29 octobre pour une 6ᵉ édition à la Cité des papes, qui est labellisée ‘Terre de jeux’. L’occasion de découvrir diverses pratiques et activités en lien avec le vélo.
De la vitesse, des shows freestyle, de l’adresse, des champions, une compétition internationale de BMX dans la spectaculaire aréna du Parc Expo, des projections vidéo de pratiques cyclistes extrêmes, et bien d’autres animations auront lieu du 27 au 29 octobre au festival Avignon Vélo Passion, un événement unique en Europe qui a accueilli 10 800 visiteurs en 2022.
Ce rendez-vous, qui revient pour une 6ᵉ édition, promet aux visiteurs de nombreuses sensations, mais aussi beaucoup de découvertes. Les petits comme les grands y trouveront le bonheur et pourront tout savoir sur le vélo en famille, la réparation, l’autonomie à vélo pour les plus petits, ou encore le vélo à un niveau professionnel.
Des animations en continu
Durant les trois jours, le festival se veut un événement varié et complet, avec une programmation qui change tous les jours, sur une surface de 40 000 m². Mais certaines animations, elles, seront proposées pendant toute la durée d’Avignon Vélo Passion. C’est le cas du village des exposants qui regroupera des marques et accessoires, des collectifs, mais aussi une partie dédiée au tourisme.
Une piste d’essais de vélo et de matériel sera également installée, tout comme le coin de biathlon vélo et tir à la carabine qui est une nouveauté de la 6ᵉ édition, les ateliers de réparation vélo et pour ‘se remettre en selle’. Les visiteurs pourront aussi assister aux entraînements et compétitions et s’initier au Trial.
Le village des exposants. DR
Un programme complet
Le vendredi 27 octobre sera rythmé par plusieurs spectacles de BMX freestyle, la découverte de la draisienne pour les enfants de 2 à 6 ans, un atelier de remise en selle pour les adultes, ou encore l’avant-première sur la légende du Freeride VTT Andreu Lacondeguy et un documentaire inédit du tournage de Fuego au cinéma Pathé Cap Sud. Le Comité Départemental Olympique et Sportif de Vaucluse (CDOS 84) proposera la conférence ‘Partager la route en Vaucluse’ sur la sécurité routière à vélo.
Le samedi 28 octobre, les visiteurs pourront une nouvelle fois assister à plusieurs spectacles de BMX freestyle, à des échanges et rencontre avec les collectifs autour de la pratique du vélo au quotidien, à une séance de dédicaces des champions de nombreux univers cyclistes, ou encore à l’Avignon BMX Racing Indoor UCI. Le festival sera inauguré dans la matinée du samedi. Des rencontres seront organisées dans l’après-midi autour de l’écosystème vélo, de l’écomobilité scolaire pour faire avancer la transition des territoires, des solutions pour pratiquer le vélo au quotidien à moindre coût, et de l’application mobile GéoVélo et du réseau Express Vélo.
Le dimanche 29 octobre, une balade familiale à vélo sera organisée, ainsi qu’un parcours slalom pour les enfants de 4 à 12 ans, des spectacles de BMX freestyle. ‘Anaïs et Jessica, des Alpilles à l’Himalaya’ sera projeté et suivi d’un partage d’expérience. Pour découvrir le programme dans les détails, cliquez ici.
Le vélo, bien plus qu’une pratique sportive
Si le vélo sous toutes ses formes, notamment sous sa forme de pratique sportive, est la star de l’événement, Avignon Vélo Passion se veut un festival qui contribue au développement des mobilités douces, qui sont un facteur majeur de la transition environnementale.
Non seulement les déplacements à vélo permettent de diminuer son empreinte carbone, mais ils garantissent aussi une meilleure santé. Selon la Fédération des Usagers de la Bicyclette, faire du vélo quotidiennement réduirait de 41% les risques de décès précoces et de 30% les risques de maladies cardiovasculaires.
Se mettre en selle, même à l’âge adulte
Plusieurs ateliers ‘Se remettre en selle’ sont organisés durant l’événement à destination des adultes. Peu d’entre eux osent avouer qu’ils ne savent pas faire de vélo ou qu’ils ont peur d’en faire, particulièrement en ville.
C’est pourquoi l’association Roulons à Vélo encadre des cours pour apprendre à pédaler, trouver son équilibre à vélo ou se sentir à l’aise pour rouler en milieu urbain.
L’écoresponsabilité
En plus de mettre en lumière le vélo comme mobilité douce, le festival se veut également écoresponsable. Avignon Vélo Passion propose depuis sa création des ateliers d’entretien et de réparation pour favoriser l’utilisation durable des équipements. Roulons à vélo et Décathlon proposent donc d’apprendre à réparer une crevaison, poinçonner son vélo pour le retrouver après un vol et recycler son matériel.
Si du matériel et des équipements seront en vente par la fabrique artisanale française Unfoundbikes et Commencal, l’enseigne Décathlon proposera quant à elle un trocathlon, afin que le public puisse vendre ou acheter des vélos, des matériels et des équipements, et ainsi donner une seconde vie à ces derniers.
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Un événement sous le signe de la compétition et de la démonstration
Comment créer un événement sur toutes les disciplines relatives au vélo sans organiser de compétition ? Durant les trois jours, les visiteurs pourront assister à plusieurs compétitions telles que le contest national de Flatland BMX, l’Open de Dual Trial, et l’Avignon BMX Racing Indoor.
De nombreuses démonstrations seront aussi prévues au programme pour en mettre plein la vue aux visiteurs. Champions et amateurs vous feront découvrir leur passion pour les différentes pratiques de vélo.
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Informations pratiques
L’événement sera accessible de 9h à 19h le vendredi 27 octobre, de 9h à 20h le samedi 28 octobre et de 9h à 18h le dimanche 29 octobre. L’entrée du festival est au prix de 8€ pour une journée, et au prix de 26€ pour les trois jours avec accès à l’Indoor BMX. Pour assister à ce dernier, sans avoir pris le pass de trois jours, il faudra débourser 15€. Pour accéder à la billetterie, cliquez ici.
Institut Sainte-Catherine : record battu pour le repas des chefs
Guerre en Ukraine, conflit israélo-palestinien, invasion du Haut-Karabagh par l’Azerbaïdjan, inflation, coût de l’énergie… On en oublierait presque que le Covid est encore là. Petit point de situation en Vaucluse et en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Actuellement, le taux d’incidence du Covid pour 100 000 habitants s’élève 23,09 en Vaucluse. C’est loin de la moyenne nationale des cas positifs qui se monte à 38,25 sur la période du 9 au 15 octobre derniers. C’est en Meurthe-et-Moselle, 93,16 cas pour 100 000 habitants, que l’on trouve le niveau de contaminations le plus élevé au niveau hexagonal. A l’inverse, c’est dans les Pyrénées-Atlantiques que l’on observe le taux de Covid le plus bas en ce moment (15,32).
Plus généralement, c’est dans le Grand Est que les taux d’infections sont les plus importants en France en ce moment. Dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ces taux s’élèvent à 19,14 pour les Hautes-Alpes, 24,76 pour les Alpes-de-Haute-Provence, 29,96 pour les Bouches-du-Rhône, 30,81 pour les Alpes-Maritimes et 40,16 pour le Var. Dans même temps, le taux d’incidence chez nos voisins est de 16,33 pour le Gard, 29,17 pour le Drôme et 35,36 pour l’Ardèche.
Recul plus important dans le Vaucluse Si le niveau d’infection était plus haut en Vaucluse qu’au niveau national de fin jusqu’à mi-septembre (jusqu’à 44,23 en Vaucluse contre 40,40 en France), le département est passé sous la moyenne hexagonale à partir du 9 septembre (voir graphique ci-dessus). Depuis, malgré une hausse à la fin du mois dernier, le Vaucluse est resté sous les chiffres français. Fort heureusement, on reste très loin des niveaux d’incidence de la fin du mois de janvier 2022 où les niveaux de contamination s’était envolé en Vaucluse (3 624).
L.G.
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Selon une enquête Ipsos réalisée en 2023, si le cancer reste la principale préoccupation des Français en matière de santé, plus d’un tiers des personnes interrogées ont désigné la santé mentale ou le stress comme problème de santé le plus important en France. Si cela représente un niveau relativement constant pour le stress, le nombre de personne ayant désigné la santé mentale comme préoccupation principale a fortement augmenté ces dernières années, passant de 10 % en 2018-2020, à 12 % en 2021, puis 20 % en 2022.
Comme le montre notre graphique, 57 % des personnes interrogées en France cette année ont déclaré qu’elles pensaient que le cancer était le principal problème de santé auquel les habitants du pays étaient confrontés, contre 46 % en 2022, dépassant maintenant très largement le coronavirus. Alors que ce dernier était considéré comme le principal problème de santé par près de trois quarts des personnes interrogées en France lors des deux premières années de la pandémie, la perception du danger que représente le virus a aujourd’hui dramatiquement diminué : seulement 10 % des personnes interrogées considèrent qu’il s’agit du problème de santé le plus important, loin derrière l’obésité (30 %).
Selon les données de l’enquête, les préoccupations par rapport à la santé mentale sont actuellement plutôt élevées dans le monde. Dans les 31 pays interrogés par Ipsos dans le cadre du Global Health Service Monitor, 44 % des personnes en moyenne ont déclaré que la santé mentale était le principal problème de santé dans leur pays. Viennent ensuite le cancer (40 %), le stress (30 %), l’obésité (25 %) et la toxicomanie (22 %).
La Suède et le Chili se distinguent par des niveaux d’inquiétude particulièrement élevés en matière de santé mentale en 2023 (respectivement 67 % et 66 %). Par ailleurs, le cancer est le problème de santé le plus cité en Inde (59 %), l’obésité au Mexique (62 %) et le stress en Corée du Sud (44 %).
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Le 10 octobre était célébrée la Journée mondiale de la santé mentale, qui a pour but de sensibiliser l’opinion publique aux questions de santé mentale, afin que celles-ci soient mieux comprises et mieux traitées. D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une personne sur huit dans le monde a des problèmes de santé mentale, qui sont susceptibles d’impacter la santé physique, le bien-être, les rapports avec autrui et les moyens de subsistance. Les problèmes de santé mentale touchent aussi de plus en plus d’adolescents et de jeunes adultes. À cette occasion, Statista s’est penché sur la prévalence du stress, de l’anxiété et de la dépression dans une sélection de pays.
D’après une étude menée dans le cadre des Consumer Insights, plus d’un quart des Français (26 %) disent avoir souffert de stress, d’anxiété ou de dépression lors des douze derniers mois. Si ce chiffre est élevé, il reste moins inquiétant que chez nos voisins allemands, chez qui 36 % disaient avoir été atteints d’au moins un de ces troubles, ou bien que chez nos voisins anglais, chez qui ils étaient 39 %, soit près de deux personnes sur cinq.
Institut Sainte-Catherine : record battu pour le repas des chefs
Le 27 septembre dernier, le Parc du Luberon et ses partenaires ont officiellement lancé le projet ‘L’alimentation méditerranéenne au cœur des transitions agroécologiques’, qui est lauréat du Programme national pour l’alimentation.
Le projet ‘L’alimentation méditerranéenne au cœur des transitions agroécologiques’ devrait permettre de renforcer et d’initier de nombreuses actions pendant les deux prochaines années. Le Parc et ses partenaires s’engagent dans un changement de paradigme indispensable pour assurer une transition agricole et alimentaire qui, selon eux, ne peut plus attendre. « Modifier son alimentation permet d’agir directement sur sa santé, mais aussi sur celle des écosystèmes en soutenant une agriculture locale de qualité et agroécologique, qui engendre une économie circulaire », a expliqué Gaëlle Letteron, déléguée au Parc naturel régional du Luberon de la ville d’Apt.
Les objectifs du projet sont de promouvoir la diète méditerranéenne et les liens alimentation / santé auprès des convives de la restauration collective et du grand public, ainsi que d’engager les collectivités vers une transition agricole et alimentaire afin de favoriser les productions nourricières biologiques. Ainsi, plusieurs actions sont prévues telles que l’accompagnement de plusieurs établissements (écoles, centres médico-sociaux, etc), ou encore la sensibilisation des publics à travers des conférences, des débats ou des ateliers.
Durant la journée de lancement du projet le 27 septembre, plusieurs intervenants ont pris la parole pour le présenter, dont Denis Lairon, nutritionniste, directeur de recherche à l’Inserm. « La consommation d’une alimentation de type méditerranéen est associée à une forte réduction de la mortalité totale, du surpoids et de l’obésité, des accidents et de la mortalité cardiovasculaires, de certains cancers, des maladies de Parkinson et Alzheimer, du déclin cognitif et des dépressions », a-t-il affirmé. Les échanges se sont poursuivis au restaurant scolaire de Lauris où les participants ont pu se délecter d’un repas local et bio selon la diète méditerranéenne, préparé par Gilles Muel.
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Qu’est-ce que la diète méditerranéenne ?
L’alimentation méditerranéenne est composée majoritairement de produits végétaux comme les céréales peu raffinées, les légumes secs, les légumes et fruits frais, les noix, les amandes, ou encore l’huile d’olive, de plantes aromatiques comme l’ail ou le thym, mais aussi de poissons. Les produits laitiers et la volaille sont consommés en quantités raisonnables. La charcuterie et la viande rouge, ainsi que les produits sucrés, quant à eux, sont en faible quantité.
Selon les scientifiques, les alimentations basées sur des végétaux sont plus bénéfiques pour la santé humaine, mais aussi pour la planète puisqu’elles requièrent moins de produits d’origine animale et de produits transformés, ce qui signifie pour leur production moins de surface de terres à cultiver (-70%), d’énergie (-80%) et de consommation de ressources naturelles comme l’eau douce (-60%), et nettement moins d’émissions de gaz à effet de serre (-70%).
V.A.
Institut Sainte-Catherine : record battu pour le repas des chefs
Le gouvernement a lancé, lundi 2 octobre dernier, une nouvelle campagne vaccinale contre le Covid-19 pour les populations les plus à risque : plus de 65 ans, personnes fragiles, atteintes de comorbidités, femmes enceintes, résidents d’Ehpad ou personnes au contact de personnes fragiles. Prévue à l’origine à partir du 17 octobre en même temps que celle contre la grippe, cette campagne de vaccination a finalement été lancée plus tôt que prévu pour faire face à la reprise de l’épidémie. Cependant, d’après une étude menée par Statista dans le cadre des Consumer Insights, 25 % des Français doutent de la sûreté des vaccinations. C’est 2 % de plus qu’en 2022. Ce chiffre est légèrement plus élevé que chez la majorité de nos voisins européens : seulement 21 % des personnes interrogées en Belgique et en Allemagne disaient partager ce sentiment vis-à-vis des vaccins, 20 % en Italie, et 12 % au Portugal. En Pologne, cependant, leur part est de presque une personne sur trois (30 %).
Institut Sainte-Catherine : record battu pour le repas des chefs
Selon une étude de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la quasi-totalité de la population mondiale (99 %) respire un air qui dépasse la limite recommandée pour la santé en matière de polluant, fixée pour les particules fines (PM2,5) à 5 μg/m3 pour une exposition à long terme. Plus de 6 000 villes dans 117 pays surveillent désormais la qualité de l’air, mais leurs habitants y respirent toujours des niveaux dangereux de particules fines et de dioxyde d’azote. Comme le montre notre carte, les populations vivant dans des pays à revenu faible ou intermédiaire sont de loin les plus exposées.
Seuls quelques pays nordiques et de l’hémisphère sud affichaient un niveau moyen d’exposition des populations proche du seuil maximal recommandé en 2019 (dernières données disponibles) : la Finlande (5,6), la Suède (5,7), l’Estonie (6,0), la Nouvelle-Zélande (6,1) et l’Islande (6,4). Ailleurs en Europe, les taux moyens étaient globalement 2 à 5 fois supérieurs à cette limite, comme en Suisse (10), en France (11), en Allemagne (12), en Italie (16), en Bulgarie (20) et en Pologne (23).
À l’opposé de l’échelle, l’Inde, qui abrite parmi les villes les plus polluées du monde, présentait le niveau moyen d’exposition des populations aux particules fines le plus élevé : 83 μg/m3 (PM2,5) – soit plus de 16 fois le seuil maximal recommandé. Le Népal, le Niger et le Qatar étaient les trois autres pays de la planète où le niveau moyen d’exposition avoisinait les 80 μg/m3.
Ces conclusions ont incité l’OMS à mettre en évidence l’importance de la poursuite de la réduction de l’utilisation des combustibles fossiles et l’adoption d’autres mesures (développement des mobilités durables), pour faire baisser les niveaux de pollution de l’air dans les zones urbaines, où vit la majeure partie de la population. Selon l’OMS, la pollution atmosphérique serait la cause de plus de 6 millions de décès prématurés par an à l’échelle mondiale.
Institut Sainte-Catherine : record battu pour le repas des chefs
C’est une tradition initiée par ses prédécesseurs, qu’ils soient de droites comme de gauches, chaque rentrée, la présidente du Conseil départemental de Vaucluse convie la presse pour une présentation afin d’évoquer les grands dossiers du Département. Mais cette fois-ci, exit les pierres historiques et l’atmosphère feutrées de l’hôtel de Sade puisque Dominique Santoni avait choisi le restaurant d’entreprise du nouveau siège de l’avignonnais GSE pour détailler son action, et celle de sa majorité, placée notamment sous le signe de l’attractivité du territoire et de la poursuite des investissements.
« Nous faisons face à une rentrée difficile », reconnaît sans ambages Dominique Santoni, la présidente du Conseil départemental de Vaucluse. Inflation, fiscalité, baisse des dotations, crise de l’immobilier, hausse des taux d’intérêts, le Département n’échappe pas à la morosité ambiante liée au contexte national et international. C’est d’ailleurs le ralentissement du marché immobilier qui impacte le plus directement les finances départementales avec la baisse de la DMTO (Droits de mutation à titre onéreux). Cette taxe à l’achat au profit des collectivités lors des transactions immobilières constitue en effet l’une des ressources majeures du Conseil départemental. Sa diminution entraîne forcément des conséquences sur les recettes de l’institution vauclusienne puisque cette DMTO était montée exceptionnellement au-delà des 160M€ ces deux dernières années avant de revenir aux alentours des 140M€ en 2023. Une diminution de l’ordre d’une vingtaine de millions d’euros que le Département a su toutefois anticiper.
« Nous sommes dans une bonne santé financière. »
« Par chance, nous sommes dans une bonne santé financière », se félicite la présidente du Conseil départemental qui affiche également un endettement équivalent à moins de 2 ans de son budget d’investissement. « Cela nous permet de pouvoir continuer à investir, poursuit Dominique Santoni. Nous allons donc garder le cap de tout ce que nous avions décidé de faire en début de mandat. » Une volonté qui se traduit par un soutien à la commande publique de l’ordre de 120M€ d’investissements par an. Autant de chantiers du Département que la Fédération du BTP 84 considère comme une bouffée d’oxygène pour l’ensemble des professionnels du secteur en ce moment.
Le point sur les différents chantiers Pour les grands chantiers du département en cours ou à venir, la présidente a rappelé que la suppression du passage à niveau N°15 de Petit Palais sera bientôt achevée. Outre la sécurisation de cette zone, cet aménagement va aussi permettre d’uniformiser la vitesse à 80km entre Bonpas et Coustellet. Autre travaux : la passerelle rejoignant l’île de le l’Oiselay à l’île de la Barthelasse (et donc Avignon) sur le tracé de la ViaRhôna qui doit être officiellement inaugurée le mercredi 4 octobre prochain.
La suppression du PN15 va permettre de sécuriser les routes de Vaucluse.
Les chantiers engagés sur Avignon : Memento, les futures archives départementales, dans la zone d’Agroparc, ainsi que de la nouvelle MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) dont la livraison est prévue route de Montfavet début 2025. « Pour la déviation d’Orange, nous serons dans les temps c’est-à-dire avant la fin de la mandature en 2028, complète la présidente. Par ailleurs, concernant le réaménagement de Bonpas les premiers coups de pioche devraient débuter en 2025 pour une livraison fin 2027. » Le coût du chantier a été cependant revu à la hausse (35M€) en raison des conséquences de la conjoncture actuelle.
Memento à Agroparc.
Le pari de l’attractivité par le cinéma Outre les aménagements structurants, Dominique Santoni rappelle qu’elle a aussi placé son mandat sous le signe de l’attractivité économique. Ce n’est donc pas un hasard si elle a choisi le self de l’entreprise avignonnaise GSE comme cadre de sa présentation à la presse. « C’est un champion de l’économie vauclusienne qui vient de franchir le milliard d’euros de chiffre d’affaires. C’est aussi une entreprise née à l’Isle-sur-la-Sorgue, membre de notre Team Vaucluse, qui reste attachée à son enracinement local dans notre département. »
Le Vaucluse veut allier cinéma et attractivité.
« Nous avons VPA (Vaucluse Provence attractivité) qui fait déjà un formidable travail », souligne la présidente qui souhaite poursuivre l’accueil d’entreprises, d’écoles ou bien d’organismes de formation dans le secteur de l’audiovisuel comme les studios d’animation Circus à Avignon ou bien encore ceux de Duetto à Carpentras. L’objectif étant notamment de développer toute une filière cinéma et audiovisuelle sur le territoire. « Nous participons à hauteur de 200 000€ au fond Cinéma de la Région Sud. L’idée est d’attirer des tournages de longs métrages, de séries ou de streaming dans le cadre de notre plan cinéma. » Ce plan prévoit l’implantation de studios de cinéma et d’espaces de formations sur Courtine (cette zone ayant la préférence du Département) ou sur Agroparc, vers le parc des expositions (plutôt le choix de la municipalité).
Santé et solidarité Dominique Santoni est aussi revenue sur le succès du recrutement de médecins, directement par le Département afin de permettre de lutter contre la désertification médicale. « Après les ouvertures d’Avignon et Cadenet, ce sera bientôt Valréas et Apt qui accueilleront ces médecins. En tout, nous en avons embauché une dizaine et nous sommes en phase de recrutement d’un médecin ayant le permis pour conduire le bus itinérant que nous voulons déployer sur le plateau de Sault. Nous avons déjà permis à 5 000 Vauclusiens de retrouver un médecin traitant alors que cela n’est pas une de nos compétences. Pourtant, il y a une vraie demande. » Par ailleurs, le département poursuit son soutien financier à la création de MPS (Maison pluridisciplinaire de santé). Comme à Mornas, où le département contribue à hauteur de 300 000€ à la construction de la 25e MPS en Vaucluse.
« Nous avons déjà permis à 5 000 Vauclusiens de retrouver un médecin traitant. »
Concernant le grand âge, la présidente estime aujourd’hui que « les Vauclusiens ont envie de vieillir chez eux. C’est pour cela que le Département sera toujours dans les Ephad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) mais que nous travaillons pour un habitat inclusif afin de permettre de rester le plus longtemps à son domicile. » Côté Social, la mise en place de contrôle plus réguliers ainsi qu’un suivi plus actif des bénéficiaires a permis de réduire leur nombre de 17 000 en 2020 à 15 700 aujourd’hui. De quoi réaliser une économie de 10M€ pour le conseil départemental.
Inauguration de la maison de santé à Avignon en février dernier.
« Les Vauclusiens ont envie de vieillir chez eux. »
« Il est important d’accompagner et de suivre les bénéficiaires du RSA, insiste Dominique Santoni, car il est vital de redonner du travail à ces Vauclusiens. Et ces efforts semblent payer puisqu’avec 35% nous affichons désormais un des meilleurs taux de retour à l’emploi de la région. Avant, le Vaucluse était le dernier département de Provence-Alpes-Côte d’Azur dans ce domaine. Aujourd’hui, il est le deuxième, juste derrière les Alpes-Maritimes. Notre objectif est d’atteindre 50% ». Le Département, qui vient de lancer le recrutement de 100 assistants familiaux, regrette cependant que l’Etat lui demande de prendre en charge des dépenses sans lui donner les moyens équivalents : « nous aurons 218M€ de dépenses sociales cette année alors que nous n’avons jamais dépassé les 200M€ auparavant. »
Fusion Grand delta habitat-Vallis habitat : « Le présent nous donne raison. »
Par ailleurs, la présidente du Conseil départemental s’est félicitée d’avoir pu mener à bien la fusion des bailleurs sociaux Grand delta habitat-Vallis habitat. « Loin des positions dogmatiques, nous avons cherché la meilleure solution. Au vu de la situation actuelle, je ne sais pas GDH (Grand delta habitat) l’aurais repris, s’interroge en toute franchise Dominique Santoni. Aujourd’hui, le présent nous donne raison car GDH tient ses engagements et cela fonctionne pour des locataires qui attendaient des travaux depuis longtemps et qui vont être les premiers à bénéficier de la baisse des charges. »
Vaucluse ingénierie : la boîte à outils des petites communes vauclusiennes Autre priorité de la présidente : le soutien aux communes de Vaucluse. « Nous constatons également que les communes, notamment les plus petites, ont du mal à porter leur projet car elles ne disposent pas toujours des ressources internes pour mener à bien ces dossiers qui sont bien souvent assez complexe, poursuit la présidence. C’est pour cela que nous avons créé Vaucluse ingénierie afin de leur apporter une aide technique. »
« Si les communes de Vaucluse se portent bien, c’est tout Vaucluse qui se porte bien. »
Suite à son lancement officiel en mars dernier, la structure regroupant une vingtaine de partenaires, accompagne maintenant 66 projets, dont 73% proviennent de communes vauclusiennes de moins de 2 000 habitants. Sorte de guichet unique, Vaucluse ingénierie constitue aussi une porte d’entrée pour la recherche de solutions de financement que ce soit dans le cadre des dispositifs d’aide de l’Etat, de la Région Sud ou bien encore de l’Europe. « Pour nous, cet accompagnement des maires est un vrai enjeu. Il faut que les communes soient soutenus par le Département, car si en les aidant les communes de Vaucluse se portent bien, au final c’est aussi le département de Vaucluse qui se porte bien »
Pas de mise en concurrence grâce à la SPL Territoire 84 Et pour mieux accompagner les communes, le Département dispose d’autres outils comme la SPL Territoire 84 créé en 2014. Là aussi, il s’agit d’aider les municipalités à réaliser leurs projets d’urbanisme, d’aménagement ou de construction. Mais pour cela, et contrairement à Vaucluse ingénierie, les communes doivent rentrer dans le capital de la SPL (Société publique locale) pour bénéficier de ses conseils. Depuis le début de l’année, une trentaine de communes ont rejoint les 40 villes vauclusiennes qui font déjà appel à SPL Territoire 84. L’avantage pour ces dernières est que ce statut juridique permet d’utiliser un outil d’aménagement et de gestion sans mise en concurrence.
Ça bouge chez Citadis Enfin, dernier outil d’aménagement du Département : la SEM Citadis. Figurant parmi les plus anciennes SEM (Société d’économie mixte), Citadis a vu le jour en 1960 à l’initiative du Département de Vaucluse et de la Ville d’Avignon. Au fil du temps, la structure qui assure principalement l’étude et la réalisation d’opérations d’aménagement a vu son actionnariat s’étoffer avec le temps. Cependant, avec le désengagement de la Ville d’Avignon, le Département va voir son poids augmenter dans le capital de Citadis à partir du 1er janvier 2024. Un rééquilibrage qui va aussi profiter à la Banques des territoires ainsi que, dans une moindre mesure, au Grand Avignon, à Grand delta habitat ou bien encore la CCI de Vaucluse (voir détail de la répartition du capital ci-dessous). « Nous avons entamé une réflexion afin d’orienter davantage Citadis vers la réalisation de projet culturel, et notamment audiovisuel, ainsi que de santé », précise Dominique Santoni.
La répartition du capital de Citadis devrait être modifiée à partir du 1er janvier prochain.
Uniforme à l’école et limitation à 80km/h Enfin, en marge de cette rencontre, Dominique Santoni est revenue sur deux dossiers avec la même logique. Le premier : l’uniforme à l’école : « A titre personnel je suis pour. Mais il faut savoir ce que veut l’Etat concrètement, notamment en termes de prise en charge financière. Une fois précisé on peut envisager une expérimentation ». Même cas de figure pour la limitation de vitesse sur les routes : ‘L’Etat nous a imposé le passage à 80km/h. S’il veut revenir en arrière, à lui d’être clair sur le sujet et à financer les panneaux que nous avons déjà dû payer. »