11 septembre 2025 |

Ecrit par le 11 septembre 2025

Covid : le taux d’incidence remonte en flèche en Vaucluse

Alors que le taux d’incidence du Covid-19 était de 40 cas pour 100 000 habitants mi-octobre en Vaucluse, ce chiffre a été multiplié par près de 10 maintenant. En effet, ce taux s’élève désormais à 350 en semaine 47 (du lundi 22 au dimanche 28 novembre) dans le département, soit 149 de plus en 7 jours.
Cette situation est fort disparate selon les secteurs du département (voir carte en illustration). Actuellement, c’est surtout le Sud-Luberon (593 à Pertuis) et les Sorgues du Comtat (504) qui sont affectés. Bien au-dessus des taux d’incidence constaté dans l’Enclave (257) ou la zone du Ventoux-Sud (259).
Sur les 7 derniers jours – voir tableau ci-dessous – c’est dans les Sorgues du Comtat (+162,50%) que l’accélération est la plus nette. Devant le Pays réuni d’Orange (+139,50%) et Luberon Monts de Vaucluse (+90,50%).

Evolution du taux d’incidence durant sur 7 derniers jours

141 personnes hospitalisées
Aujourd’hui, 141 personnes sont hospitalisées dont 3 en réanimation et soins intensifs (moyenne d’âge 78,3 ans – aucun patient vacciné), 89 en hospitalisation conventionnelle et 49 en soins de suite et réadaptation. Pour rappel, le pic du nombre de personnes hospitalisées en Vaucluse pour Covid a eu lieu le 17 novembre 2020, avec 526 personnes hospitalisées.
Au total, depuis le début de la pandémie, 1 177 décès ont été déplorés dans le département : 991 décès à l’hôpital, dont 6 la semaine 47 et 186 en Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).

La vaccination remonte en régime
Côté vaccination, 88% des Vauclusiens (424 639 personnes) ont reçu leur 2e dose dont 1 647 durant les 7 derniers jours. Cependant avec l’arrivée d’une 3e dose, le centre de vaccination du parc des expositions (Hall J) est redimensionné pour réaliser 1 000 injections par jour. Cela sera chose faites à compter du 4 décembre (ouverture 7j/7, de 9h à 20h).
Par ailleurs, le centre de vaccination de Carpentras est désormais situé au centre hospitalier de Carpentras depuis le 29 novembre. Enfin, le centre de la Tour d’Aigues est rouvert pour une période minimale de 4 jours (1 000 injections proposées cette semaine).
En parallèle, le préfet de Vaucluse a également renforcé les mesures concernant le port du masque à l’approche des fêtes.

L.G.


Covid : le taux d’incidence remonte en flèche en Vaucluse

Avec un taux d’incidence par habitant qui s’affiche à 268 pour 100 000 habitants au 25 novembre, le Vaucluse enregistre une progression exponentielle de la propagation du Covid la période hivernale et aux nouveaux variants du virus SARS- Cov-2.
Dans ce contexte de forte résurgence épidémique, marquée par une accélération importante du taux de contamination, les services de la préfecture de Vaucluse et l’ARS (Agence régionale de santé) annoncent un renforcement du respect du port du masque avec une extension du port du masque dans les lieux publics.

Les mesures
1. Le préfet de Vaucluse maintient, jusqu’au 22 décembre inclus, les mesures visant à limiter la propagation du virus CovidD-19. Ainsi le port du masque reste obligatoire pour les personnes de 11 ans et plus en extérieur, dans les situations à forte densité de personnes, lorsque la distance inter-individuelle ne peut être respectée et lorsque les temps de contact prolongé sont probables.
C’est notamment le cas, en raison de la promiscuité et du brassage de population qu’ils génèrent, pour :
• sur les marchés de plein-air alimentaires et non-alimentaires, les brocantes et vide-greniers, foires et fêtes foraines, et les ventes au déballage ;
• pour tout rassemblement public générant un rassemblement important de population,
dont les manifestations sur la voie publique mentionnées à l’article L. 211-1 du code de la sécurité intérieure, les festivals, les concerts en plein-air et les évènements sportifs de plein-air ;
• aux abords des crèches, des établissements scolaires, écoles, collèges, lycées, établissements d’enseignement supérieur, dans un rayon de 50 mètres aux alentours, aux heures de fréquentation liées à l’entrée et à la sortie des élèves et des étudiants ;
• dans les transports publics et dans les espaces d’attente des transports en commun terrestres et aériens (abris bus, aérogares, quais des gares, quais des voies de tramways) ;
• aux abords des centres commerciaux dans un rayon de 50 mètres ;
• aux abords des lieux de culte dans un rayon de 50 mètres aux heures d’entrée et de sortie des offices ;
• au sein des espaces et des files d’attente à l’extérieur des établissements recevant du public.
• dans les rues, les zones piétonnisées et les espaces publics, dès lors que la distanciation physique d’au moins deux mètres entre deux personnes, ne peut être respectée.

Qui est exempté de masque ?
En revanche, l’obligation du port du masque ne s’applique pas :
•aux personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation et qui mettent en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus ;
•aux personnes pratiquant une activité sportive ;
•aux usagers de deux roues.

Le masque dans les écoles
2. Le préfet de Vaucluse rend obligatoire à compter du 30 novembre, suite à l’avis favorable du recteur de l’académie d’Aix-Marseille, le port du masque pour toute personne de 6 ans et plus, dans les cours de récréations des écoles élémentaires de l’ensemble du département de Vaucluse.

3. En application du décret 2021-699 du 1er juin 2021 modifié, le port du masque demeure obligatoire pour toute personne de 11 ans et plus dans tous les établissements recevant du public soumis à l’obligation du passe sanitaire.


Covid : le taux d’incidence remonte en flèche en Vaucluse

Ce que nous vivons actuellement avec la cinquième vague épidémique du Covid-19, a comme un air de déjà-vu. Après un été relativement calme sur le plan sanitaire, la situation est de nouveau considérée inquiétante voire très inquitétante dans de nombreux pays européens, parmi eux les Pays-Bas, l’Allemagne et l’Autriche où un confinement pour les non-vaccinés est même entré en vigueur hier.

Mais le phénomène actuel n’est pas nouveau: tout au long de l’histoire, les maladies infectieuses ont accompagné l’homme dans sa découverte du monde et elles ont toujours suivi les déplacements, liés aux échanges commerciaux ou aux guerres.

Comme le met en avant le site Visual Capitalist, les pandémies semblent encore plus fréquentes depuis que les échanges mondiaux se sont généralisés. Mais grâce à l’amélioration des soins de santé, la meilleure compréhension de l’incubation, du fonctionnement des virus et bien entendu la rapidité de la mise en oeuvre de traitements et de vaccins, leur impact a été considérablement atténué et elles sont aussi devenues beaucoup moins meurtrières.

Notre infographie Statista montre une estimation du bilan des victimes d’une sélection de pandémies par rapport à la population mondiale de l’époque en question. On y découvre que la peste noire qui se déclara en 1347 et dura jusqu’en 1351, dévasta plus de 50% de la population mondiale à l’époque, coûtant la vie à plus de 200 millions de personnes. Malgré un taux de mortalité de « seulement » 2,5 % de la population mondiale, la grippe espagnole, qui toucha le monde entier juste après la Première Guerre Mondiale (1918-1919) fit tout de même environ 45 millions de victimes.

A ce jour, le Covid-19, apparu en Chine en décembre 2019, a fait plus de cinq millions de victimes, soit environ 0,06 % de la population mondiale.

De Claire Jenik pour Statista


Covid : le taux d’incidence remonte en flèche en Vaucluse

Alors qu’une troisième dose est désormais recommandée pour une partie de la population dans plusieurs pays, les fabricants de vaccins contre le coronavirus se préparent à répondre à la demande. Pfizer, en particulier, peut se frotter les mains. Associé à la société allemande BioNTech, le laboratoire américain a misé sur la technologie de l’ARN messager, qui est préconisée pour la 3ème dose, et c’est lui qui dispose de la plus grande part de marché des vaccins anti-Covid aux États-Unis comme en Europe.

Comme le montrent leurs derniers résultats, la plupart des laboratoires pharmaceutiques ont vu leurs bénéfices augmenter depuis la commercialisation des vaccins, mais l’impact est variable selon les entreprises. Pour les géants Johnson & Johnson et Pfizer, qui tirent déjà des milliards de dollars de revenus de sources diverses, l’effet de la vente des vaccins n’a pas eu la même ampleur. Pfizer, qui a produit trois fois plus de doses que Johnson & Johnson cette année, a vu ses bénéfices exploser de plus de 120 % de janvier à septembre, ces derniers passant de 8,3 milliards de dollars en 2020 à près de 18,6 milliards en 2021. De son côté, Johnson & Johnson a enregistré un gain plus modeste de 24 % sur cette période.

En leur permettant d’atteindre une très nette rentabilité en 2021, les vaccins ont eu un impact très positif sur les finances de Moderna et BioNTech. Le premier cité, qui a aussi misé sur un vaccin à ARNm, a enregistré un bénéfice net de plus de 7,3 milliards de dollars de janvier à septembre, contre une perte de 470 millions l’année dernière. Le cas est similaire pour le laboratoire allemand allié à Pfizer, qui est passé d’un bilan négatif en 2020 à un profit de plus de 8 milliards de dollars cette année.

Le vaccin n’a en revanche pas eu d’impact visible dans les résultats d’AstraZeneca, qui a rapporté une baisse de ses bénéfices d’une année sur l’autre, en partie liée à la hausse de ses investissements en R&D. Le fabricant anglo-suédois avait assuré vendre son vaccin à prix coûtant pendant la pandémie et semble effectivement ne pas en avoir tiré profit. Comme le rapporte le Financial Times, AstraZeneca commencerait toutefois à s’éloigner de ce modèle en ayant récemment signé ses premiers contrats à but lucratif. L’entreprise vise désormais que son vaccin atteigne une « rentabilité modeste » au fur et à mesure des nouvelles commandes.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Covid : le taux d’incidence remonte en flèche en Vaucluse

Ces dernières semaines, il est devenu évident que la pandémie de coronavirus était bien loin d’avoir dit son dernier mot. De nombreux pays d’Europe connaissent actuellement une forte augmentation des contaminations et des hospitalisations et l’Organisation mondiale de la santé a averti que le continent était redevenu « l’épicentre de la pandémie ».

Dans certains pays d’Europe centrale où les taux de vaccination sont faibles, le nombre de cas a explosé. C’est le cas notamment en Slovénie et en Croatie, où seulement la moitié de la population est complètement vaccinée et où les taux d’incidence atteignent entre 900 et 1 000 nouveaux cas pour 100 000 habitants. L’Autriche est également particulièrement touchée par la reprise épidémique et a annoncé, dimanche 14 novembre, l’entrée en vigueur d’un confinement pour les personnes non vaccinées, ce qui concernerait actuellement autour de 37 % de sa population.

D’autres pays d’Europe de l’Ouest, plus avancés dans leur campagne de vaccination, comme le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas, connaissent eux aussi une résurgence du virus, ce qui les a amenés à réintroduire des restrictions ou à envisager de le faire prochainement. L’Europe méridionale reste, pour le moment, plutôt préservée. Comme ses voisins espagnols et italiens, la France ne fait pas partie des pays les plus touchés, mais le virus gagne du terrain dans l’Hexagone et le taux d’incidence vient de dépasser le seuil des 100 nouveaux cas pour 100 000 habitants.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Covid : le taux d’incidence remonte en flèche en Vaucluse

Un pourcentage minuscule de la population n’a pas été impacté d’une manière ou d’une autre par la pandémie de Covid-19. Les façons dont la vie des gens a changé sont aussi diverses que la sévérité des effets eux-mêmes. Pour certains, la situation a même eu des conséquences positives.

Un impact négatif qui a été ressenti à des degrés similaires dans le monde entier est celui sur la santé mentale. Les dernières estimations de l’OCDE montrent une hausse significative de la prévalence des symptômes dépressifs dans tous les pays où l’organisation dispose de données. La plus forte augmentation a été enregistrée au Mexique, où le taux de prévalence est passé de 3 % des adultes avant la pandémie à 28 % en 2020. La Suède et l’Australie sont aussi parmi les pays les plus affectés : 1 personne sur 10 y était concernée par la dépression avant la crise sanitaire, c’est désormais 3 sur 10. En France, le taux de prévalence est quant à lui passé de 10 % à 21 % au cours des deux dernières années.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Covid : le taux d’incidence remonte en flèche en Vaucluse

L’opération ‘Mois sans tabac’ vient de débuter ce lundi 1er novembre. Cette 6e édition vise à une prise de conscience pour enrayer ce fléau qui provoque près de 75 000 morts par an.

En France, 57% des fumeurs déclarent vouloir en finir avec cette addiction, pourtant leur nombre progresse, chaque année 200 000 jeunes ‘grillent’ leur première cigarette. Et la crise sanitaire n’a rien arrangé, « Avec le confinement, les privations de sortie, la fermeture des clubs de sports, les gens ont davantage fumé que d’habitude » déplore Jacques Léon, pneumatologue à Avignon et président de Souffle 84, ils sont environ 16 millions en France à se rendre régulièrement dans leur bureau de tabac.

La Ligue contre le cancer demande au gouvernement d’interdire le tabac autour des établissements scolaires. « Il faut ringardiser l’acte de fumer, jeter les cendriers et les briquets, insister sur les bienfaits du sevrage » ajoute Jacques Léon, « Sinon, chaque semaine je vais annoncer à l’un de mes patients qu’il a un cancer du poumon. Sans parler des conséquences sur le système cardio-vasculaire ou l’irritabilité ».

Avec ‘Le mois sans tabac’, un numéro dédié, (3989) permet aux fumeurs de parler à un tabacologue ou de demander conseil à un psy pour être soutenu dans son initiative.
« Les patches sont remboursés, pourquoi pas les cigarettes qui permettent de vapoter puisqu’elles sont nettement moins nocives ? » demande le médecin.
En 2021, les taxes sur le tabac rapporteront 15,3 Mds d’euros à l’Etat grâce au confinement et à la hausse du prix du paquet, sans parler du lobbying insidieux des industriels de la cigarette pour minimiser les risques liés à l’oxyde de carbone. On est, hélas, loin de voir le nombre des 200 morts quotidiens en France baisser…


Covid : le taux d’incidence remonte en flèche en Vaucluse

CBA a invité une centaine d’infirmiers libéraux, à la présentation de sa nouvelle appli ‘Agathe you’ au Grenier à Sel à Avignon. La promesse ? Plus aucun travail administratif arrivé à la maison. Le rêve ! Et tout ça grâce à la facturation et à télétransmission depuis son smart-phone, pendant sa tournée. Et pour parachever cette entrée dans le monde du futur, les convives étaient invités à découvrir l’exposition numérique, spécialité du Grenier à sel.

Soirée démo

Sur place ? Une centaine d’infirmiers libéraux, des responsables de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) et les équipes de CBA Informatique libérale (éditeur Avignonnais de logiciels pour les professionnels de santé et en particuliers les infirmiers libéraux).

Agathe you

En clair ? L’infirmier procède au soin puis, celui-ci terminé, renseigne l’appli avant de quitter son patient, tenant à jour tous les paramètres de sa tournée et en particulier le volet administratif.

L’appli en détail

Agathe you permet la création d’ordonnance, la création et le suivi du dossier de soin, la facturation et la télétransmission en direct de l’appli ainsi que la gestion de la comptabilité simplifiée. Les IDEL (infirmiers libéraux) n’ont plus besoin de décharger leurs factures sur l’ordinateur en rentrant chez eux, tout est transmis directement aux caisses et aux mutuelles pour qu’ils soient payés immédiatement. Fin de la tournée rime avec fin de journée !

Manon Maza, manager produit (avec le micro) a présenté l’appli Agathe you en présence de Caroline Birling, présidente et directrice générale de CBA, entreprise avignonnaise située à Agroparc employant 170 salariés.

Et aussi

Ce que propose l’appli ? Une facturation et une télétransmission en mobilité ; Ted, le nouveau lecteur connecté à l’appli –en règle avec les exigences de la CPAM- et l’accès à une comptabilité complète avec Agathe emotion –ancienne solution de CBA- permettant la facturation et la télétransmission depuis son cabinet pour, également, une fluidité de l’information inter-cabinet. Vidéo ici.

Tour de France

CBA présentera sa nouvelle appli à Bordeaux le jeudi 21 octobre sur le rooftop du Mama Shelter puis à Paris, Marseille, Nice, Montpellier, Lyon, Toulouse, Nancy, Pau, la Réunion, Lille, Nantes, Normandie et Bastia.

De plus en plus sollicités

L’activité des infirmiers libéraux s’est accrue, accusant +50% entre janvier 2020 et janvier 2021 avec la crise sanitaire de la Covid-19. Il a fallu s’adapter, réinventer le métier pour répondre à de nouveaux besoins : tests, vaccins, suivi en plus des soins habituels.

Spécificité

Cette innovation propose également un véritable défi technologique, car c’est une des rares applications asynchrones – utilisée partout en mode hors ligne, même sans réseau-. Dossier de soins, planning, patients, tout est intégré dans l’appli et modifiable en temps réel. En plus d’être intuitive, c’est la première application intelligente qui détecte les erreurs de facturation en consultant les droits des patients pour assurer aux Idel (infirmiers libéraux) d’être payés à 100% pour leurs soins.

Une appli qui gère le quotidien, exactement comme un assistant personnel

Anticiper

L’application est née de l’observation des infirmiers sur le terrain. Ainsi, 90% utilisent leur smartphone pendant leur tournée, effectuant en moyenne 50 rendez-vous par jour. Également CBA a pris en compte le fait que le TLA -Terminal Lecteur Applicatif, Terminal Lecteur Ambulatoire ou encore Terminal Lecteur Autonome : il s’agit de lecteurs portatifs de cartes Sésam-Vitale permettant la création et la signature de Feuilles de Soins Electroniques (F.S.E.)- ne sera plus utilisé en 2023, CBA anticipe et créé un nouveau lecteur : Ted. CBA accompagne 30 000 Idel (1 infirmier sur 2) depuis 30 ans. Enfin, Agathe You propose 3 offres commerciales.

Bon à savoir 

Avec la prime à la modernisation et à l’informatisation de 490€ par an et l’aide financière à l’équipement de vidéotransmission de 350€ par an, les frais engagés pour les équipements de télétransmission et de télémédecine pèsent moins dans le porte-monnaie des professionnels de santé car elles sont toutes accessibles aux infirmiers. Par ailleurs, les dépenses en matériel pour la gestion de l’activité font partie des frais déductibles des impôts à condition de les déduire de la prochaine déclaration.


Covid : le taux d’incidence remonte en flèche en Vaucluse

Agir pour le cœur des Femmes, en partenariat avec la ville d’Avignon, organise le dépistage des maladies cardio-vasculaires des femmes en situation de précarité les mercredi 13, jeudi 14 et vendredi 15 octobre dans le bus du cœur, à Avignon.

Le bus

Celui-ci accueille quatre professionnels de santé et un médiateur qui procèderont au dépistage via une prise de pression artérielle, le questionnement sur des symptômes d’alerte cardio-vasculaire, les mesures de poids et périmètre abdominal, le dosage de la glycémie et des lipides, un questionnaire d’addictologie –alcool, tabagisme-, un entretien avec un gynécologue, le renseignement du carnet de dépistage avec la proposition d’un parcours de soin si nécessaire et, enfin, la remise d’un tote-bag garni de fiches de santé et d’un autotensiomètre au bras.

Le village bien-être et santé

Des professionnels de santé animeront également 11 stands et ateliers où seront présents le Planning familial ; le CIDFF (Information des droits de la femme) ; Manoletta (sensibilisation à l’endométriose) ; la Ligue contre le cancer ; Les pompiers pour une formation aux gestes de premiers secours ; le dépistage du cancer, la Croix rouge, les Médecins vasculaires, le stand nutrition avec Aprifel (Agence de recherche et d’information sur les fruits et légumes) ; des activités physiques avec les équipes de Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives) ; le Souffle 84 (Prévention des maladies respiratoires).

Les infos pratiques

Bus du cœur et Village bien-être et santé. De mercredi 13 à vendredi 15 octobre 2021. Ouverture de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h. Plaine des Sports, 185 avenue Pierre Sémard à Avignon. Modalités d’accès : le Bus du cœur est accessible sur inscription, le village Bien-Être et Santé est en accès libre pour l’ensemble du public sur présentation d’un pass-sanitaire.

Dans le détail

Le Bus du Cœur est une initiative du fonds de dotation Agir pour le Cœur des Femmes créé par le Pr Claire Mounier-Vehier (cardiologue) et Thierry Drilhon (chef d’entreprises) pour lutter contre les maladies cardio-vasculaires des femmes. Ils ont réuni leurs expertises respectives pour agir sur la première cause de mortalité chez les femmes -200 en meurent chaque jour en France-, un phénomène qui s’accentue avec la crise du Covid : les femmes prennent de moins en moins soin de leur santé. Pour enrayer cette pandémie, Agir pour le Coeur des Femmes a lancé fin septembre une grande campagne de sensibilisation nationale et l’opération le Bus du Cœur, qui sillonne les villes de France pour proposer des dépistages gratuits aux femmes en situation de précarité, les plus touchées par la maladie (5 villes cette année, 20 l’année prochaine, 40 la suivante).

Agir pour le Cœur des femmes

Le Professeur Claire Mounier-Véhier, cardiologue et médecin vasculaire, et Thierry Drilhon, administrateur et dirigeant d’Entreprises, co-fondateurs du fonds de dotation Agir pour le Coeur des Femmes / Women’s cardiovascular health care foundation, ont uni leurs expertises médicales, scientifiques, sociétales et économiques, en faisant des maladies cardio-vasculaires chez les femmes, une priorité de santé face à cette urgence épidémiologique. Parce que les maladies cardio-vasculaires tuent encore chaque jour 200 femmes en France et 25 000 femmes dans le monde, Agir pour le cœur des Femmes veut mobiliser sur l’urgence de cette crise médicale et sociétale en faisant reculer la mortalité cardio-vasculaire des femmes. Objectif ? Sauver la vie de 10 000 femmes à 5 ans. Le Bus du cœur bénéficie du soutien de la Fondation Marc Ladreit de Lacharrière, membre fondateur de l’opération.
MH

https://www.echodumardi.com/tag/sante/page/19/   1/1