12 mai 2025 |

Ecrit par le 12 mai 2025

La course à la vaccination

Depuis la semaine dernière, les vaccinations contre le coronavirus ont été étendues en France à l’ensemble des personnes de plus de 75 ans, ainsi qu’aux individus présentant des pathologies conduisant à une forme grave de la maladie. Au total, plus de 8 millions de Français sont désormais éligibles à la vaccination.

La campagne de vaccination a mis du temps à démarrer dans l’Hexagone, mais un mois après son lancement le 26 décembre 2020, le cap du million de doses administrées vient finalement d’être franchi. Avec 1 026 871 personnes vaccinées selon les derniers chiffres communiqués par le gouvernement, la France se situe désormais juste derrière l’Espagne (1 165 825) et rattrape peu à peu son retard sur ses principaux voisins.

Comme le révèlent les données des autorités sanitaires compilées par Our World in Data, la vaccination contre le Covid-19 est assez hétérogène en Europe. Mobilisé dans un programme massif et inédit, le Royaume-Uni dispose toujours d’une très large avance avec actuellement plus de 6,8 millions de personnes vaccinées, soit déjà un peu plus de 10 % de sa population. Loin derrière, les autres pays les plus peuplés du Vieux Continent progressent en comparaison bien moins vite, avec un total qui s’échelonne toujours entre 1 et 2 millions de doses administrées.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La course à la vaccination

La Confédération des petites et moyennes entreprises de Vaucluse et l’Association interentreprises pour la santé au travail organisent pour leurs adhérents un petit-déjeuner sur le thème : ‘Chefs d’entreprise & Covid-19 : comment garder le cap et le moral face à la crise et éviter le burn-out’. Trouver des solutions pour maintenir l’activité, rassurer ses salariés, assurer leur santé et leur sécurité mais aussi celles de ses clients, gérer la situation financièrement pour éviter le pire…Les sources d’inquiétudes et d’angoisses peuvent être nombreuses. Comment prévenir les risques ? Comment guider ses salariés et les rassurer tout en préservant sa santé mentale ? Comment éviter le burn-out ? Jean-Philippe Matz, psychologue du travail, et Benjamin Galloux, médecin du travail, donneront quelques clés pour garder le cap et le moral face à cette période incertaine.

Jeudi 28 janvier. 8h30 à 10h30. Hôtel Ibis Styles Avignon Sud, 2968 avenue de l’Amandier. Avignon. Inscriptions : contact@cpme84.org. Suite à l’évolution sanitaire, cette rencontre pourra avoir lieu sous forme digitale. Pour plus d’informations : 04 90 14 90 90.


La course à la vaccination

Face à la deuxième vague de la pandémie et à la menace du variant britannique, plusieurs pays européens ont renforcé leurs mesures de restriction ou s’apprêtent à le faire dans les prochains jours. En France, l’hypothèse d’un troisième confinement généralisé fait débat au sein du gouvernement et une décision devrait être prise mercredi 27 janvier à l’issue d’un conseil de défense sanitaire.

Cette carte de Statista propose un tour d’horizon des mesures en vigueur dans les pays européens en date du 24 janvier, tout en gardant bien sûr en tête que les spécificités propres aux confinements et couvre-feux indiqués peuvent varier entre les pays.

Alors que la situation sanitaire continue de se dégrader en Espagne, le gouvernement espagnol maintient pour le moment son système de couvre-feu national renforcé de mesures plus strictes selon les régions (confinements localisés). L’Italie est sous le même régime, avec un couvre-feu de 22 heures à 5 heures qui a été prolongé jusqu’au 15 février, tout en ajoutant à cela une fermeture anticipée des restaurants à 18 heures. Des couvre-feux sur l’ensemble du territoire sont également en vigueur en Belgique, en Hongrie et en Roumanie.

Aucun couvre-feu n’a encore été instauré en Allemagne, mais le pays a décrété un confinement partiel depuis le 16 décembre et étendu jusqu’au 14 février. Les magasins jugés non-essentiels ainsi que les écoles sont fermées et les résidents sont exhortés à rester chez eux, mais il reste possible de se déplacer sans remplir d’attestation spécifique. Le Royaume-Uni et une grande partie de l’Europe centrale ont également imposé un nouveau verrouillage à l’échelle nationale. La Suisse expérimente depuis la semaine dernière un confinement allégé, en maintenant notamment ses écoles ouvertes, comme au Portugal. La Suisse, qui a la réputation de pratiquer un confinement sélectif, autorise également l’exploitation de ses stations de ski, alors que la plupart de ses voisins ont maintenu leurs domaines fermés cet hiver.

Comme lors de la première vague, les modalités et l’application des règles diffèrent d’un pays à l’autre, certains se contentant de demander à la population de rester à la maison, tandis que des contrôles plus stricts sur les déplacements peuvent être d’usage ailleurs, comme c’est le cas en Espagne et en France.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La course à la vaccination

Le 14 janvier dernier, 9 cas positifs ont été identifiés parmi les personnels et les élèves de l’école Simone Veil d’Avignon (3 professeurs, 4 ATSEM et 2 élèves). 3 autres élèves sont identifiés comme symptomatiques, mais non encore testés positifs. Aussi, afin de limiter la propagation du virus et de garantir la sécurité sanitaire des élèves et des personnels, la préfecture de Vaucluse, en coordination avec les services de l’inspection académique, de l’ARS et de la ville d’Avignon, a décidé de suspendre temporairement l’accueil du public et des élèves au sein de l’école pour une durée de 7 jours à compter du vendredi 15 janvier et jusqu’au 24 janvier inclus.


La course à la vaccination

Un centre de vaccination vient d’être mis en place au centre hospitalier d’Avignon. Ce dernier est destiné en priorité aux professionnels de santé âgés de plus de 50 ans et présentant des comorbidités ainsi qu’aux médecins libéraux et aux soignants du bassin avignonnais sur rendez-vous. Deux autres centres de vaccination ont également ouvert leurs portes au pôle santé de Carpentras et à l’hôpital de Cavaillon.


La course à la vaccination

Alors que le déploiement de la stratégie vaccinale s’accélère dans le département de Vaucluse afin de vacciner prioritairement les résidents des EHPAD, les personnels de santé et les aides à domiciles présentant des facteurs de risque, une campagne de vaccination a été organisée ce vendredi 8 janvier auprès de 31 sapeurs-pompiers du Service départemental d’incendie et de secours de Vaucluse (SDIS 84). Au regard du nombre des vaccins la règle était d’être sapeur-pompier actif et âgé de plus de 50 ans.


La course à la vaccination

Même si les indicateurs sanitaires tendent à se stabiliser sur un plateau relativement haut, le nombre de décès reste toujours élevé dans le département de Vaucluse cette semaine.

Actuellement, le nombre de personnes hospitalisées ne parvient pas à diminuer sensiblement : 327 personnes sont hospitalisées dont 12 en réanimation et soins intensifs, 187 en hospitalisation conventionnelle et 128 en soins de suite et réadaptation. Le pic du nombre de personnes hospitalisées pour Covid a eu lieu le 17 novembre, avec 526 personnes hospitalisées. En tout, 575 décès sont à déplorer depuis le tout début de l’épidémie, dont 449 (+14) en hôpital et 126 (+21) en Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Cela représente 35 décès de plus en une seule semaine.

Dans le département, 60 ‘clusters’ sont toujours actuellement en cours d’investigation par l’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il apparaît que le taux d’incidence non consolidé, connaît un léger rebond et s’affiche pour la dernière semaine de l’année à 173 pour 100 000 habitants (ce chiffre n’intègre pas les résultats des tests antigéniques réalisés par les pharmacies et professionnels de santé). Dans le même temps, le taux de positivité augmente de 0,4 points, passant de 6,6% à 6,2% en semaine 52. Les cas positifs se répartissent toujours sur tout le département et leur nombre reste relativement stable après 4 semaines consécutives de forte hausse. « La vigilance doit rester de mise et les efforts ne doivent pas être relâchés pour consolider la situation, le couvre-feu est toujours en vigueur entre 20h et 6h00 », expliquent les services de la préfecture de Vaucluse.

Où en sommes-nous concernant les vaccins ?
La phase 1 de la stratégie vaccinale a démarré à la fin du mois de décembre et son déploiement s’accélère dans le département depuis quelques jours. Depuis hier, plus de 4 800 doses de vaccin qui été mises à disposition du Centre hospitalier d’Avignon. Ces doses sont destinées à vacciner prioritairement les résidents des EHPAD et les personnels de santé de plus de 50 ans ou considérés à risque. La vaccination est également élargie aux sapeurs-pompiers et aides à domicile de 50 ans et plus et/ou présentant des facteurs de risque. Dès cette semaine, un premier centre de vaccination sera mis en place au centre hospitalier d’Avignon, tandis que d’autres centres de vaccination devront être mis en place très prochainement. « L’objectif est de permettre l’ouverture de nouveaux centres de vaccination en coordination avec les collectivités et les professionnels de santé et de la médecine de ville du département, afin d’aboutir à un maillage équilibré du territoire », annonce la préfecture.


La course à la vaccination

Sous le feu des critiques, la campagne française de vaccination anti-Covid-19 pourrait bien accélérer dans les prochaines semaines. Alors qu’elle reste pour le moment réservée aux résidents des Ehpad et aux soignants d’au moins 50 ans, la possibilité de se faire vacciner sera étendue à un public plus large au cours du mois. Au 4 janvier 2021, seulement 516 doses de vaccins avaient officiellement été administrées en France. Le ministre de la Santé a cependant affirmé hier que « plusieurs milliers de personnes » ont été vaccinées dans la journée, mais sans pour autant communiquer de chiffres précis. Même en tenant compte de cette annonce, le total reste pour le moment dérisoire comparé aux centaines de milliers de doses administrées chez nos voisins (266 000 en Allemagne et 945 000 au Royaume-Uni).

Les données compilées par Our World in Data permettent de comparer les efforts déployés par les pays en se basant sur le nombre de vaccins administrés rapporté à la taille de leur population. Ces dernières révèlent que c’est Israël qui mène actuellement la course à la vaccination, avec un peu plus de 14 doses administrées pour 100 de ses citoyens. Pour rappel, les experts estiment qu’au moins environ 60 % de la population doit être vaccinée pour stopper la transmission de la maladie. En deuxième position, on retrouve un petit État du Golfe persique, le Bahreïn, avec un total de 3,6 doses pour 100 habitants. Parmi les pays les plus peuplés de la planète, ce sont pour le moment les États-Unis qui s’en sortent le mieux, avec environ 1,4 doses administrées pour 100 habitants, soit le même ratio qu’au Royaume-Uni.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


La course à la vaccination

Si la plupart des annonces concernant les futurs vaccins anti-Covid se sont focalisées à juste titre sur leur efficacité, les contraintes de distribution et de stockage ainsi que leur coût sont d’autres facteurs clés pour leur déploiement à grande échelle dans le monde. Certains vaccins nécessitent par exemple d’être conservés à basse température, comme celui de Moderna (-20 °C) et Pfizer-BioNTech (-70°C), alors que d’autres peuvent être stockés à des températures normales de réfrigération, soit entre 2 et 8°C, comme celui développé par l’université d’Oxford et AstraZeneca.

Le prix est bien sûr un autre facteur important. Une dose du vaccin de Moderna devrait coûter autour de 31 euros (37 dollars), tandis que Pfizer et BioNTech ont annoncé un prix avoisinant 17 euros la dose (20 dollars). Mais le plus abordable des candidats-vaccins est sans nul doute celui d’Oxford-AstraZeneca, dont le prix d’une dose se situe à environ 3 euros (4 dollars). Ce dernier a été testé avec une efficacité de 70 %, certes inférieure aux autres candidats cités, mais qui peut être portée à 90 % selon le dosage. Son coût et sa facilité de distribution en font un candidat sur lequel sont fondés de grands espoirs.

Car si plusieurs gouvernements ont annoncé l’intention de distribuer gratuitement les vaccins anti-Covid à leurs citoyens, comme la Belgique et le Japon, cette option est loin d’être envisageable pour toutes les économies du globe. Des vaccins moins chers et qui restent stables à des températures plus élevées devraient donc jouer un rôle crucial pour mettre fin à la pandémie dans certaines régions du monde.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  

https://www.echodumardi.com/tag/sante/page/27/   1/1