4 septembre 2025 |

Ecrit par le 4 septembre 2025

Covid-19 : les principaux facteurs de comorbidité

Trois catégories de population prioritaires sont déjà identifiées : les professionnels de santé au contact direct des patients et ceux les plus à risque de développer les formes graves de la maladie, comme les personnes âgées et celles atteintes de maladies chroniques. Le graphique de Statista fait le point sur cette dernière catégorie de la population, en présentant les principaux facteurs de comorbidité identifiés chez les personnes décédées depuis le début de l’épidémie. Selon l’analyse réalisée par Santé publique France et l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), 65 % des patients décédés du 1er mars au 15 novembre présentaient au moins une comorbidité, les plus fréquentes étant les pathologies cardiaques (34 %), l’hypertension artérielle (23 %) et le diabète (16 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Covid-19 : les principaux facteurs de comorbidité

La baisse du taux d’incidence se poursuit en Vaucluse. Après un pic observé fin octobre (725 tests positifs pour 100 000 habitants), cet indicateur se situait à 177 la semaine dernière. « Ce taux est en nette baisse même s’il diminue moins fortement que durant ces 3 dernières semaines, explique Caroline Callens-Ageron, déléguée départementale de l’ARS-Paca (Agence régionale de santé- Provence-Alpes-Côte d’Azur). Aujourd’hui, il s’élève à environ 150 même si les tests antigéniques ne sont pas encore pris en compte dans ces résultats. »

Le nombre de tests est aussi en baisse, s’établissant à 1200 par jour avec un taux de positivité des tests en baisse de 13,7%. Ainsi, moins d’une personne testée sur 7 est aujourd’hui positive en Vaucluse. Avec 82 clusters actuellement en cours d’investigation par l’ARS, ce nombre est là-aussi à la baisse. Les zones de la Vallée du Rhône et urbaines (Valréas, Grand Avignon, Sorgues du Comtat, Pays d’Orange, Rhône-Lez-Provence) sont celles les plus exposées.

Enfin, les tests antigéniques peuvent être désormais réalisés dans 14 sites (Camaret-sur-Aygues, Pernes-les-Fontaines, Morières-lès-Avignon, Cavaillon, l’Isle-sur-la-Sorgue, Robion, Le Thor, Velleron, Cheval-Blanc, Pertuis, Vedène, Gargas, Mormoiron et Piolenc) alors que 10 autres centres dédiés sont en cours d’enregistrement (Bédarrides, Entraigues, Malaucène, Saint Saturnin-lès-Avignon, Saint-Didier), Caromb, Avignon, Bollène, Bédoin et Crestet). L’ensemble de ces tests antigéniques peuvent être réalisés dans un cabinet médical, infirmier ou en pharmacie d’officine ainsi que dans un centre de tests dédié, à l’initiative des professionnels libéraux et avec le soutien des collectivités, sous le régime de la déclaration.

 « Le virus circule encore. »

« Le virus circule encore, prévient cependant Bertrand Gaume, le préfet de Vaucluse. N’oublions pas que ce seuil de 150/160 correspondait à celui de ‘Vigilance renforcée’ que l’on a connu à la rentrée dans le département. » « Le virus a eu un impact très fort », confirme la déléguée départementale de l’ARS qui rappelle que « le Vaucluse figurait parmi les 10 départements les plus touchés » lors de cette seconde vague. Par ailleurs, 374 personnes sont actuellement hospitalisées, dont 30 en réanimation et soins intensifs, en raison du Covid en Vaucluse. « Cette diminution permet déjà de reprendre progressivement les autres interventions médicales qui avait été déprogrammée », annonce Caroline Callens-Ageron.

Au bilan, le Vaucluse dénombre 395 décès en tout depuis le début de l’épidémie (soit +22 depuis le début de la semaine), dont 310 à l’hôpital et 85 en Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).


Covid-19 : les principaux facteurs de comorbidité

Le professeur Justin Michel, chef de service, et les docteurs Thomas Radulesco et Djamel Hazbri, du service ORL (Oto-rhino-laryngologie) du département de rhinologie de l’AP-HM (Assistance publique – hôpitaux de Marseille) évoquent concrètement les causes et les possibilités de traitement lors d’une perte de l’odorat liée au Covid-19.

Si le Covid-19 interfère uniquement sur l’odorat, le professeur Justin Michel, chef de service du département de rhinologie de l’AP-HM explique que l’impression d’aussi perdre le goût est liée à la perturbation de la flaveur (la sensation provoquée conjointement par le goût et l’odeur d’un aliment). Pour un ‘rhume’ classique on observe une congestion dans la zone de détection des odeurs, en haut du nez à la jonction du cerveau, « pour le Covid-19 nous avons constaté qu’il y avait une atteinte un peu plus loin qui atteint les cellules nerveuses qui détectent les odeurs »

« Autre spécificité du Covid-19, poursuit le professeur Justin Michel, il a été montré qu’il pouvait y avoir des atteintes intra-cérébrales. Cela montre que le nez constitue une porte d’entrée du virus pour atteindre le compartiment cérébral. Donc, soit cette perte de l’odorat est liée à une atteinte périphérique, dans le nez, soit une atteinte mixte, périphérique et centrale, soit une atteinte uniquement dans la zone d’intégration des odeurs au sens neurologique. »

« Entre 40 % et 90 % des patients atteints »

« Selon les études, entre 40 % et 90 % des patients atteints du Covid se plaignent de ce trouble de l’odorat complète le docteur Thomas Radulesco. C’est d’ailleurs un des signes révélateur de la maladie. » Par ailleurs, il semblerait que les formes les plus graves ne sont pas liées à ce symptôme. Au contraire, « on pourrait penser que cette perte d’odorat est plutôt un facteur de pronostic protecteur. » « Dans tous les cas, il est important de consulter son médecin si l’on constate cette perte de l’odorat », insiste le professeur Michel.

Selon le docteur Djamel Hazbri, il existe un traitement simple en cas d’anosmie. « Pour cela, il faut se procurer des essences essentielles et réaliser ensuite des exercices en les sentant 2 à 3 fois par jour pendant 5 minutes. » L’objectif est de permettre au cerveau et à la mémoire de recréer des connexions. « C’est un traitement* qui doit se faire sur une période prolongée d’au moins 12 semaines. »

« Cette perte de l’odorat est normal pendant 15 jours à 3 semaines, complète le professeur Michel. Si cela dure au-delà, il faut aller voir son médecin traitement qui vous orientera vers un oto-rhino pour procéder à une exploration approfondie et proposer des traitements adaptés. »

*Liste des produits à sentir lors de ces exercices : vanille, café, aneth, thym, cannelle, clou de girofle, lavande, coriandre, vinaigre léger, menthe et cumin.

 


Covid-19 : les principaux facteurs de comorbidité

La dégradation de la situation sanitaire et la tension importante en milieu hospitalier ont conduit le préfet de Vaucluse à rendre obligatoire dès aujourd’hui le port du masque sur l’ensemble du département.

Les chiffres communiqués par l’Agence régionale de santé (ARS) PACA montrent, pour la semaine précédente, une progression exponentielle des taux d’incidence (à 664 pour 100 000 habitants, non consolidé sur la semaine 44) et de positivité (25%), qui s’accompagnent d’une très forte hausse du nombre de personnes hospitalisées (372, soit +147 par rapport au bilan communiqué il y a une semaine, le 27/10/2020) et des décès (166 dont 144 en hôpital et 22 en Ehpad), dont 27 ces trois derniers jours. 63 clusters sont actuellement en cours d’investigation par l’ARS PACA (là encore marquant une hausse de 20 en une semaine, 41 de plus sur les deux dernières semaines).


Covid-19 : les principaux facteurs de comorbidité

14 nouveaux projets de maisons de santé pluriprofessionnelles viennent d’être validés en Occitanie dont deux dans le Gard, à Roquemaure et Uzès. Soutenu par l’Agence régionale de santé (ARS), le développement de ces maisons de santé est un enjeu majeur d’aménagement du territoire et d’égalité dans l’accès à des soins de proximité.

Les maisons de santé pluriprofessionnelles reposent sur des équipes de professionnels de santé de proximité partageant un projet de santé commun et qui exercent leurs activités de façon coordonnée et pluriprofessionnelle, au bénéfice des patients d’un même territoire. Ces équipes associent des compétences médicales (médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes) et paramédicales (infirmiers, masseurs, kinésithérapeutes…), des pharmaciens et des biologistes. Cette organisation favorise les prises en charge coordonnées, le développement de la prévention et de la télémédecine, ainsi que la prise en charge des soins non programmés. Les maisons de santé sont notamment soutenues par l’ARS et les services de l’Etat, de la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée et des collectivités locales contribuent activement à leur financement. A ce jour en Occitanie, 233 maisons de santé ont été labellisées dont deux à Remoulins et Pont Saint-Esprit.

 


Covid-19 : les principaux facteurs de comorbidité

La Journée mondiale du lavage des mains, organisée chaque année le 15 octobre, est une campagne qui vise à sensibiliser les populations à travers le monde sur l’importance du lavage des mains dans la prévention de certaines maladies. D’habitude plutôt confidentielle, cette journée de sensibilisation a une résonance particulière cette année.

Parce qu’elles se baladent à longueur de journée sur une multitude d’objets et de surfaces, nos mains sont les premières vectrices de germes infectieux. Leur lavage régulier et efficace représente ainsi l’un des principaux gestes barrières pour lutter contre une épidémie. Une étude publiée début octobre souligne même l’importance de cette habitude dans le cas du Covid-19, puisque que le SRAS-CoV-2 serait capable de survivre 9 heures sur la peau, contre environ 2 heures pour le virus de la grippe.

Comme le montre une étude WIN/Gallup relayée par Jakub Marian, le lavage des mains ne semble pas être une habitude systématique pour tous les Européens. Les Français ont la réputation d’être sales et ce cliché n’a pas fini de leur coller à la peau. En effet, seulement 62 % de la population déclarait se laver automatiquement les mains avec de l’eau et du savon après avoir été aux toilettes. Les Français ne sont pourtant pas les pires élèves de la classe : les Belges, les Italiens et les Néerlandais font encore moins bien que nous, puisque cette habitude ne concernait respectivement que 60 %, 57 % et 50 % d’entre eux.

De Claire Jenik pour Statista


Covid-19 : les principaux facteurs de comorbidité

Les rectorats de l’académie d’Aix-Marseille et de Nice, en partenariat avec l’Agence Régionale de Santé Paca, lancent un appel à candidatures pour identifier les collèges volontaires pour participer à la campagne de prévention des risques auditifs et extra-auditifs chez les collégiens.

Portée en Vaucluse par le Comité départemental d’éducation pour la santé (Codes 84) et l’Agence locale de la transition énergétique (ALTE), la campagne comprend :

  • Une formation de deux jours à la thématique « Bruit et Santé » (inscrite au plan académique de formation) pour l’infirmier scolaire de l’établissement et un professeur référent. Elle sera animée par le Centre d’Information sur le Bruit (CidB) les 3 et 4 décembre 2020 à Marseille ou les 17 et 18 décembre 2020 à Aix-en-Provence ou les 14 et 15 décembre 2020 à Nice.
  • L’intervention d’un éducateur à la santé environnementale dans les classes de 6ème de l’établissement (2 séances de 2 heures par classe)
  • Un temps dédié à l’accompagnement pédagogique est proposé en septembre/octobre de l’année N+1 pour favoriser la mise en place et la pérennisation d’actions au sein du collège les années suivantes.

 

Pour candidater, cliquez ici


Covid-19 : les principaux facteurs de comorbidité

La Ville de Carpentras organise à la Maison du citoyen une journée à destination des jeunes de 15 à 30 ans durant laquelle seront proposés gratuitement des dépistages santé et divers stands de prévention.

Afin de remplacer le ‘Check Up santé Jeunes’, initialement prévu en avril dernier, l’atelier Santé de la Ville de Carpentras et le Point information jeunesse mettent en place un forum Santé jeunes. Gratuite et dédiée aux jeunes de 15 à 30 ans sur inscription, la journée se donne pour objectif de permettre à tous d’accéder à la prévention et au dépistage de santé. Chaque jeune présent pourra repartir avec un annuaire d’adresses et de liens de partenaires santé à connaître sur le territoire pour mieux s’orienter et s’informer.

Mercredi 30 septembre. 9h30 à 16h. Maison du citoyen. 35, rue du Collège. Carpentras. Inscriptions : asv@lacove.fr


Covid-19 : les principaux facteurs de comorbidité

Alors que de nombreux étudiants renoncent à se soigner pour raisons financières, la Région Sud lance le ‘Pass Mutuelle’ qui offre 100 € à tous les étudiants boursiers souscrivant une mutuelle étudiante, dès septembre 2020.

En janvier dernier, la Région Sud et l’Agence Régionale de la Santé ont lancé une enquête sur la santé des étudiants menée par l’Observatoire régional de la santé. Les sujets abordés tels que les soins, la nutrition, l’alimentation et l’hygiène de vie ainsi que les conditions de vie ont révélé l’importance du coût de l’accès aux soins pour les étudiants. Parmi les raisons d’un renoncement aux soins, les étudiants enquêtés évoquent le manque d’argent, l’absence de couverture sociale ou l’éloignement géographique du médecin traitant.

En lançant ce mois-ci son ‘Pass Mutuelle’, la Région Sud apporte une aide de 100 € à tous les étudiants boursiers qui souscriront une mutuelle étudiante à compter de septembre 2020. Organisme conventionné, la mutuelle Heyme s’engage de son côté à prendre en charge les 18,80 € restants, permettant aux étudiants de bénéficier d’une complémentaire santé sans reste à charge. Ainsi, sans avoir à engager de frais supplémentaires, les étudiants pourront être couverts gratuitement à 100 % pour tous les soins courants et tous les frais relatifs à une hospitalisation ainsi qu’aux services de téléconsultation médicale.

Informations sur : www.maregionsud.fr/pass-mutuelles

https://www.echodumardi.com/tag/sante/page/31/   1/1