2 mai 2024 |

Ecrit par le 2 mai 2024

70 participants ont montré leur savoir-faire lors du Concours régional de la coiffure

Le concours régional des Jeunes créateurs de la coiffure a fêté ses 20 ans ce dimanche 7 avril à Montfavet. 70 participants se sont affrontés lors de ce concours sur le thème des Jeux Olympiques à travers plusieurs épreuves.

Artisans, salariés, et apprentis de la région ont mis leur savoir-faire à l’épreuve pour le concours régional de la coiffure organisé par l’Union Nationale des Entreprises de Coiffure (UNEC) Vaucluse. Ils étaient en tout 70, et si tous ont montré un talent exceptionnel et une technique résultant de plusieurs années de pratique, 10 ont su se démarquer.

De plus, le concours avait cette année une saveur spéciale puisqu’il célébrait son 20ᵉ anniversaire. Pour l’occasion, Robert Mouttet, président de l’UNEC PACA, a remis à l’ensemble de l’équipe de l’UNEC Vaucluse un trophée pour la féliciter d’avoir chaque année depuis 20 ans organisé un concours de coiffure qui permet de mettre en avant le savoir-faire de ce métier.

Une Roue de la fortune virtuelle avait été installée pour la première fois cette année. Elle a permis de récolter 200€ qui ont été remis à l’association Agir et Vivre l’Autisme.

Les lauréats

L’épreuve ‘Coiffure la Mariée’ sur modèle vivant :
• Catégorie CAP : Julie Paris du CFA d’Avignon
• Catégorie BP : Tara Hugot du CFA de Salon de Provence
• Catégorie BM : Ismérie Ramette du CFA d’Avignon

L’épreuve ‘Coiffure la Mariée’ sur tête malléable :
• Catégorie CAP : Tony Medinelli du Lycée Clovis Hugues d’Aix-en-Provence
• Catégorie BP : Éléa Meyere du Lycée Clovis Hugues d’Aix-en-Provence
• Catégorie BM : Alexia Fedidah, cheffe d’entreprise

L’épreuve ‘Coiffage Tendance Femme’ sur modèle vivant :
• Catégorie CAP : Célie Ney du CFA d’Avignon

L’épreuve ‘Coiffage Tendance Femme’ sur tête malléable :
• Catégorie CAP : Grégory Elbeze du CFA de Digne-les-Bains

L’épreuve ‘Duo de Talent’ sur modèle vivant :
• Alexia Fedidah et Enzo Bail

L’épreuve ‘Coiffure à Thème Jeux Olympiques’ sur modèle vivant :
• Alexia Fedidah, cheffe d’entreprise

©UNEC Vaucluse

70 participants ont montré leur savoir-faire lors du Concours régional de la coiffure

Après la Fashion week, le savoir-faire vauclusien est de nouveau mis en lumière lors d’un événement à la renommée internationale. Les lustres de Mathieu Lustrerie ont été aperçus dans le film d’ouverture de la 76ᵉ édition du Festival de Cannes, qui a débuté ce mardi 16 mai.

‘Jeanne du Barry’, c’est le nouveau film de la réalisatrice et actrice franco-algérienne Maïwenn, dans lequel elle joue aux côtes de Johnny Depp. Why Not Productions a choisi l’excellence de la société gargassienne pour le film. On peut y apercevoir de nombreuses créations de la Lustrerie dans plusieurs scènes.

« Faire des décors de Louis XV, du XVIIIᵉ siècle, en France est un pari osé, et nous sommes très heureux de participer à ce pari-là », affirme Régis Mathieu, fondateur de l’entreprise vauclusienne. Ainsi, le film ‘Jeanne du Barry’, qui raconte le coup de foudre entre Louis XV et Jeanne, a été projeté en tant que film d’ouverture de la 76ᵉ édition du Festival de Cannes, qui a débuté le 16 mai et s’achèvera le 27 mai.

Ce n’est pas la première fois que Mathieu Lustrerie se distingue lors d’un événement de renommée internationale. Au mois de février, l’entreprise avait éclairé le défilé ‘Wowen’s winter 23 show’ de la collection de la maison de haute couture Yves Saint Laurent lors de la Fashion week de Paris.


70 participants ont montré leur savoir-faire lors du Concours régional de la coiffure

Le Salon Provence Prestige réunira les commerçants et artisans de Provence du jeudi 17 au lundi 21 novembre au Palais des Congrès d’Arles, où huit entreprises vauclusiennes exposeront leurs produits. Le salon sera inauguré le 17 novembre à 18h en présence de Stéphane PAGLIA, président de la CCI du Pays d’Arles.

Étalés sur plus de 3000m² de surface, ce sont 150 exposants qui feront découvrir au public la Provence sous toutes ses coutures pour cette 29ème édition. Parmi eux, huit seront vauclusiens : l’entreprise pertuisiennes de mode DAMC Créations, le laboratoire culinaire du Pontet Madiy’Apéro, la Truffière de Marcel de Montfavet, les Gourmandises de Jero de Montfavet, les Escargots de Roussillon en Provence, la créatrice de bijoux du Thor Gaïette, le Domaine de la Présidente à Sainte-Cécile-les-Vignes, la créatrice de sous-vêtements Les Péchés de Sarah de Valréas.

Créé en 1994 par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Pays d’Arles, ce salon constitue le rendez-vous incontournable des Bouches-du-Rhône pour préparer ses fêtes de fin d’année. Gastronomie, mode, décoration, culture et loisirs, il y en aura pour tous les goûts. Des animations et ateliers gratuits seront également proposés par les exposants pendant les cinq jours. En parallèle, il y aura également le fameux marché de Noël des commerçants les 18, 19 & 20 novembre à la Chapelle Sainte-Anne, sur la place de la République.

Informations pratiques

Le salon sera ouvert le jeudi de 12h à 20h, le vendredi de 10h à 23h, le samedi et le dimanche de 10h à 20h, le lundi de 10h à 17h. Les préventes sont disponibles jusqu’au jeudi 17 novembre à 12h, elles sont au prix de 5€ par adulte, 3€ par jeune (entre 12 et 18 ans). Les groupes de 20 personnes bénéficieront d’un tarif à 3€ par personne. Il est également possible d’acheter son ticket d’entrée directement au salon le jour-J pour 7€ par adulte et 5€ par jeune. L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 12 ans.

Il y a un parking de 200 places à proximité du Palais des Congrès d’Arles, et il y a également des navettes Hippomobiles, qui sont gratuites le week-end, de 13h30 à 18h30 pour relier le centre-ville (place de la République) au Palais des Congrès.

Du jeudi 17 au lundi 21 novembre. Palais des Congrès. Avenue de la 1re Division France Libre. Arles.

V.A.


70 participants ont montré leur savoir-faire lors du Concours régional de la coiffure

Wecandoo ? C’est une start-up enthousiaste à l’idée de faire se rencontrer artisans et entreprises ou particuliers lors d’ateliers immersifs d’initiation. Objectif ? Renouer avec le made in France, apporter un complément de revenus aux artisans et apprendre à faire soi-même.

Le concept ?Faire entrer le grand public dans le quotidien hors-norme des artisans par le biais d’ateliers immersifs d’initiation. L’objectif ? Faire découvrir aux clients la beauté du geste et la patience nécessaires pour fabriquer du made in France, tout en offrant un complément de revenus aux artisans. Après cinq années d’activité, Wecandoo réunit déjà plus de 1800 artisans, des centaines de savoir-faire et ce sont déjà plus de 250 000 clients qui ont déjà vécu un atelier immersif en France et en Belgique.

Avignon-Arles-Nîmes
Ce que l’on peut faire dans les environs ? A la vérité, 1 000 choses ! Comme souffler du verre à l’Isle-sur-la-Sorgue où l’on pourra même créer 5 pièces. On commence avec le cueillage du verre au moment où il est en fusion pour ensuite réaliser une goutte de verre, puis à incruster la couleur et, enfin, apprendre les gestes du souffleur pour donner forme aux pièces de verre. Les ateliers de 6h réunissent 2 à 4 personnes. On peut y participer à partir de 15 ans. Le coût de l’atelier est de 260€ par personnes. On peut offrir cet atelier et même le privatiser. Ça se passe à l’Isle-sur-la-Sorgue.

Avec plus belle la vigne on assemble son vin
Là, on plonge dans le métier de vigneron. Au départ ? On visite le domaine où l’on nous explique les caractéristiques des cépages, l’importance du choix de la vinification et de l’élevage dans la création du vin. Progressivement, Odile la vigneronne vous guide dans la réalisation de votre cuvée personnalisée et dès que l’assemblage est prêt, on met en bouteille sa propre cuvée. L’atelier de 2h est de 75€ par personne et se situe à Violès.

Se re’truffer entre amis
ici l’on visite une truffière de 200 chênes et on déguste des mets truffés avec Yolaine trufficultrice. Ce qu’on y apprend ? Les secrets de a culture de la truffe, la plantation d’une truffière ou de plants à la récolte avec les chiens et on dégustera même des truffes d’été. L’atelier de 1h30 est de 65€. Ça se passe au Garn, dans le Gard.

Eclat de nature
Initiez-vous à la taille de pierre précieuse et réalisez un pendentif avec Corinne, artisan lapidaire. Bienvenue dans l’univers des pierres précieuses, en partant d’une pierre brute, vous apprendrez à la tailler et lui révéler toute sa splendeur ! L’atelier commencera par une introduction sur les minéraux et une découverte de la gemmologie. Vous aurez le choix entre plusieurs pierres parmi les trésors de Corinne : jaspe, agate ou labradorite. Après avoir choisi la forme de votre pendentif, vous apprendrez à tailler une pierre au caubauchon, comme il se doit ! Puis, le polissage permettra de donner de la brillance à la pierre. Ça se passe dans le centre-ville de Nîmes. L’atelier accueille une personne durant 4h et il faut avoir au minimum 15 ans pour y participer. 180€.

Et si on créait nos propres santons ?
Tout commence par une visite de l’atelier ainsi qu’une présentation de tous les petits outils de travail qui seront utilisés lors de cette session. Puis, vous découvrirez l’ensemble des étapes de réalisation des santons en suivant les conseils de Christine qui vous aidera à choisir parmi les modèles de santons disponibles pour réaliser votre saynète de 3 à 4 sujets : personnages, animaux et décors. Pour les étapes de fabrication, vous travaillerez la terre avant de l’introduire dans un moule. Puis, vous démoulerez votre pièce en toute délicatesse et vous enlèverez « la couture », la marque du moulage pour obtenir un modèle parfait !Christine se chargera de cuire vos pièces après leur séchage. Vous pourrez donc revenir chercher vos pièces directement à l’atelier ou alors par colis postal (en supplément). L’atelier se déroule sur 2h30 et coûte 70€. Ça se passe à Barbentane.

Distillez votre Gin
L’atelier débutera par une présentation du gin et des bases de la distillation. Puis, vous choisirez vos propres plantes aromatiques et créerez votre recette unique et originale. Ensuite, vous distillerez vous-même votre gin dans un alambic en cuivre. Enfin, vous vous amuserez à lui donner un nom et à créer votre étiquette. Il ne vous restera plus qu’à mettre votre précieux breuvage en bouteille que vous embarquerez avec vous, après avoir siroté un cocktail maison à base de gin, préparé passionnément par Théo.
L’atelier se déroule à Sault, s’étend sur 2h et coûte 80€. L’atelier peut comprendre jusqu’à 8 personnes, s’étend sur 2h et pour y participer il faut avoir plus de 15 ans.

Game of Cônes
Là on apprend à faire des glaces et sorbet végétaux. Au programme : glaces, sorbets et même esquimau ! Vous découvrirez toutes les étapes de fabrication, depuis la transformation des matières premières (fruits, laits végétaux) jusqu’à l’utilisation des outils du glacier (réfractomètre, turbine…), le conditionnement puis l’étiquetage. L’atelier se terminera par une dégustation et vous pourrez repartir avec vos créations. Ça se passe à Avignon, à la Rocade, où l’atelier peut accueillir jusqu’à 6 personnes durant 2h30 et c’est 69€ par personne.

Forgez votre couteau en acier intégral
Après un petit café de bienvenue. Vous étudierez en compagnie de Loïc votre projet de couteau. Puis, après quelques consignes de sécurité et de bon fonctionnement, vous procéderez à l’usinage de votre lame sur back stand et procéderez vous-même aux traitements thermiques. La trempe de votre lame est un instant magique que vous n’oublierez pas de sitôt ! Le polissage et l’affûtage viendront finaliser votre œuvre d’art. À la fin du stage, vous repartez avec de très bons souvenirs, une expérience enrichissante et surtout le fruit de votre travail, un couteau en acier, de type celte ! 
Ps : le midi, vous ferez une pause gourmande autour d’un repas traiteur compris dans le prix de l’atelier. 
L’atelier Forge se déroule sur 8h et pour 1 à 2 personnes. Ça se passe à Grambois et l’atelier coûte 320€.

Poignet d’amour
Réalisez votre bracelet en argent. Lors de cet atelier, Amandine vous apprendra les gestes du bijoutier pour réaliser un bracelet unique en argent. Dans un premier temps, vous définirez la forme de votre bracelet avant de vous lancer dans la découpe d’une plaque d’argent. Une fois les formes découpées, Amandine vous enseignera la technique du martelage pour donner de la texture à l’argent. Puis, vous suivrez votre poignet pour obtenir un fil d’argent à votre taille. Vous apprendrez à manier l’art de la soudure grâce au chalumeau pour souder vos pièces au fil formé. Vous repartirez de cet atelier avec un bracelet unique. De plus, vous pourrez également le personnaliser avec un petit mot doux pour 15€ de plus ou demander à Amandine de le plaquer or. L’atelier s’étend sur 3h30 et accueille une personne. Il coûte 150€ et a lieu en centre-ville d’Arles.

Tu te brosses les dents et olives !
Récoltez et transformez vos olives.Pendant une journée complète, vous vivrez le quotidien de Rose et son mari pendant la saison de récolte des olives. De la récolte à la bouche, il y en a des étapes ! Le moulin, la transformation en huile, les préparations, etc. Vous verrez l’olive dans tous ses états ! Rose vous apprendra les gestes pour récolter vos olives directement sur les oliviers. Puis vous vous dirigerez au moulin pour que la magie de l’huile opère. Puis vous apprendrez à composer tout un repas tout autour de l’olive, pompe à l’huile d’olive, tapenade, cake aux olives, olives marinés à déguster.
L’atelier se déroule à Sarrians, s’étend sur 7h et coûte 75€.

Décorez votre vaisselle en céramique
Lors de cet atelier, Anne vous enseignera les bases de la décoration sur céramique. Dans son atelier en plein cœur d’Avignon, vous pourrez décorer une à deux pièces déjà cuites, au choix parmi des bols, mugs, assiettes. Vous pourrez utiliser les nombreux outils disponibles pour décorer vos pièces en suivant ses conseils pour appliquer de multiples techniques telles que la peinture au pinceau, le pochoir, la gravure, la décoration à l’éponge, l’effet bullé avec des pailles, l’effet marbré avec de la mousse à raser ou encore les scotchs spéciaux ! Vous repartirez avec votre pièce décorée et l’envie d’en décorer pleins d’autres avec toutes les techniques que vous aurez apprises.
L’atelier a lieu en plein cœur d’Avignon, se déroule durant 2h avec 4 personnes maximum. 2h. 30€.

 

Ils ont eu cette idée géniale
Wecandoo est une initiative d’Edouard Eyglunent diplômé de l’EDHEC à Lille, Grégoire Hugon diplômé de EDHEC et Arnaud Tiret diplômé de CPE à Lyon qui lancent Wecandoo en juin 2017.

De gauche à droite Edouard Eyglunent, Arnaud Tiret et Grégoire Hugon, les fondateurs de Wecandoo

“En permettant au grand public d’entrer dans l’atelier d’un artisan pour quelques heures, nous créons un moment de partage unique où les savoir-faire sont mis en lumière et les humains qui les pratiquent aussi. Les clients sont transcendés par le plaisir de façonner de leurs mains un objet avec lequel ils repartent fièrement. »

« Près de 2000 artisans ouvrent leurs portes au grand public pour faire découvrir leur savoir-faire. Chaque mois, 1 million d’euros est ainsi reversé aux artisans par le biais de ces rencontres. En plus de dépoussiérer des métiers parfois oubliés et méconnus, la plateforme de mise en relation permet aux artisans de percevoir un complément de revenus (750€ en moyenne) qui leur permet de soutenir leur activité́ de création.

« Consommer moins, mais consommer mieux c’est ce que découvrent les clients qui partagent ce moment de création avec un artisan : choix des matériaux, temps de création, complexité́ du geste, faire par soi-même, reste le meilleur moyen d’appréhender le quotidien de l’artisan et de comprendre le coût d’une pièce artisanale, » relatent les trois fondateurs de Wecandoo.


70 participants ont montré leur savoir-faire lors du Concours régional de la coiffure

A Apt, Blachère illumination fait briller le savoir-faire français dans le monde entier. Johan Hugues, co-directeur général, nous éclaire sur l’histoire de cette PME familiale aux plus de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires.

« L’illumination la plus emblématique ? Je dirais que c’est le scintillement de la tour Eiffel pour le passage à l’an 2000 », se remémore Johan Hugues, des étoiles plein les yeux. Le neveu du fondateur Jean-Paul Blachère nous reçoit dans son chef-lieu au côté de Julie Taton, directrice de la marque. Le tandem refait alors l’histoire de cette société aptésienne qui révèle ses secrets de longévité depuis 1973. « Des opportunités de marché qui ont permis d’asseoir l’entreprise, l’innovation qui a apporté un fort développement et des paris que monsieur Blachère a su relever », liste le co-directeur.

A la manette, aucun fonds d’investissement mais quatre actionnaires : Jean-Paul Blachère, sa fille Christine Blachère, son gendre Romain Allain-Launay et son neveu, Johan Hugues. A son arrivée dans la société en 2010, ce dernier prend les rênes du volet exportation pour porter le projet au-delà des frontières. L’export qui se limite alors aux pays limitrophes s’aventure au-delà. Voilà que le négociateur parfaitement bilingue met le grappin sur l’Amérique du nord, du sud, l’Afrique, la Russie…

Posons le décor de Blachère illumination aujourd’hui : 28 filiales dans le monde, 150 pays illuminés, 60% des villes de France, 400 employés (dont 120 en France), 6000 décors sur-mesure sortent chaque année des ateliers à Apt. A un mois des festivités de Noël, c’est l’effervescence pour finaliser les projets scintillants du globe. « Nous sommes presque une entreprise artisanale avant d’être une PME », souligne le co-directeur. Ce qui fait la différence ? La créativité, la technique et la capacité à inventer des décors toujours plus innovants et responsables.

Blachère illumination en Russie.

Nous voilà donc en plein cœur des ateliers jalonnant le site de 7 hectares. Exercice de slalom entre le célèbre bonhomme rouge, l’emblématique peluche Teddy présentée au salon des maires, des guirlandes et autres flocons géants. Clou du spectacle : le showroom. Même le plus acariâtre des personnages s’attendrit face à cette échappée onirique. Chaque décoration est propice à l’expérience, suscite l’émotion. Mélodie féerique, explosion de couleurs, aller simple pour la Laponie. « Nos décors sont toujours plus vivants et interactifs, tout est fait pour que le visiteur devienne acteur à part entière », explique Julie Taton. Le spot à selfie ? Formidable levier pour multiplier la viralité de ses moments partagés ensembles.

Le coup d’envoi des illuminations de Noël a été donné ce dimanche 21 novembre sur l’avenue des Champs Elysées. Pour déclencher la vague de lumière, la chanteuse Clara Luciani a été choisie. Des illuminations flamboyantes rouge carmin conçues par quelle enseigne ? On vous le donne en mille…

Un exécutif à deux têtes

« Mon oncle a toujours été un gros travailleur avec une vision assez forte basée sur l’innovation. Blachère illumination est sa bouée de sauvetage, c’est un projet viscéral pour lui, son bébé. » Johan Hugues a été éduqué ainsi, avec la passion et le travail en guise de boussole. Bambin, le voilà déjà en quête de lumière. Le jeune Johan construit alors des cabanes de fortune en récupérant des ampoules grillées. La pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. « C’est un métier plaisant qui fait rêver les grands comme les petits » reconnait Johan Hugues qui commence sa carrière en tant que designer, puis devient chef de projet en charge de l’innovation et du sourcing. « J’ai expérimenté tous les métiers. Avant, il y avait beaucoup plus de travail, il fallait tout faire soi-même, produire, livrer, installer… », se remémore-t-il.

Blachère illumination au Mexique. Crédit photo: Blachere illumination

Place aujourd’hui à une toute autre organisation qui laisse peu de place à l’aléatoire. « Nous codirigeons la société avec Romain. Nous avons des fonctions distinctes mais complémentaires », explique-t-il. Pour autant, aucune querelle d’égo : « on ne se marche absolument pas sur les pieds et notre complémentarité est efficace. » Johan Hugues excelle dans le développement, la création, l’innovation et le marketing terrain. Romain Allain-Launay s’illustre dans l’achat, la production, la gestion et le service support. « Nous avons un modèle atypique, un métier atypique dans un lieu atypique. On se devait de créer une façon de travailler atypique », ironise-t-il.

90 pays, 28 filiales, 400 collaborateurs

« Nous sommes capable de penser ici les illuminations de Noël sur la Cinquième avenue à New York par exemple. Finalement, les gens ne se doutent pas qu’il y a une vraie PME dynamique derrière, qui exporte 50% de sa production, présente dans 90 pays », abonde le codirecteur. Un décalage vertigineux entre cette bulle familiale aptésienne et son rayonnement international tentaculaire. Concernant les marchés, ils sont publics via les collectivités locales, privés via les grandes sociétés immobilières qui possèdent des centres commerciaux.

La crise sanitaire n’a pas ébranlé la firme. En tout, 50 000 décors de série sont fabriqués chaque année au sein des sites de production. « La période de novembre et décembre était un peu compliquée en matière d’approvisionnement et de transport. Je pense notamment à l’encombrement du trafic maritime et à la rareté des conteneurs qui ont fait exploser le prix de la boite », explique-t-il. Une baisse de chiffre maitrisée qui n’a pas affecté la rentabilité de l’entreprise outre mesure.

En contrepartie, les déplacements pour les salons internationaux ont été annulés, bon nombre de charges ont été évaporées. Pour faire face à la hausse du prix des composants, la société achète en 2021 les produits pour l’année 2022. « C’est un risque financier que l’on peut prendre, mais qui nous permet de faire face lorsque la matière première augmente de 15% », précise Yohan Hugues. Un procédé qui justifie la performance du groupe : « on continue malgré les tempêtes, on passe à travers l’orage. »

A l’atelier câblage, les décorations prennent vie en Recyprint. Credit photo : Linda Mansouri

Malgré sa position de leader européen, la philosophie managériale reste celle des prémices. « Nous résonnons en bon père de famille, nous ne sommes pas des financiers, nous travaillons pour la pérennité de l’entreprise avec une vision sur le long terme, explique la patron. Pas d’objectif boursier, ni de revente de l’entreprise. Mon oncle m’a toujours dit : que tu gagnes le double ou le triple, de toute manière tu mangeras trois fois par jour ». A bon entendeur.

S’adapter à la culture du pays

Pour certains pays, pas d’illumination de Noël, mais des festivités de fin d’année. Charge à Blachère illumination de s’adapter aux spécificités culturelles de chaque continent pour répondre aux besoins de ses marchés. « En Angleterre, ils mettent leurs décorations de Noël mi-octobre, en France c’est fin novembre, en Russie, ils éclairent le 15 décembre mais vont jusqu’au nouvel an. A Dubaï, ils éclairent en fin d’année. Nous avons de la chance, car la fin d’année reste une période prospère en matière de consommation. Les illuminations viennent doper ce phénomène universel », poursuit Johan Hugues. La dizaine d’unités de production joue un rôle prépondérant. La proximité avec les marchés locaux favorise les circuits courts, simplifie la logistique et renforce la réactivité du service.

Bienvenue dans le calendrier millimétré de Blachère illumination : « on commence en janvier dans les gros salons professionnels où l’on expose nos nouvelles gammes, nos dernières innovations. De janvier à juin, tout un travail commercial terrain démarre. On répond à des appels d’offre, on visite les clients. A partir de juillet, la première commande tombe. Pendant les mois de juillet, août et septembre, on rentre dans la partie production. Le pic de production arrive en septembre, octobre et novembre. Enfin, on livre les produits et on les installe pour que toutes les décorations soient prêtes fin novembre. »

Blachère illumination éclaire Hudson Yards à Ney Work. Photo: DR

Quel marché domine ?

Au niveau du groupe, sur le dernier chiffre consolidé : « la moitié provient des villes, l’autre moitié des centres commerciaux. Tout dépend des pays, pour certains, nous sommes plus présents en centre-ville comme en Europe, pour d’autres comme le Moyen-Orient, nous serons plus présents dans les centres commerciaux. Certains marchés ont peu de commerces en centre-ville mais souvent de gros mall (centre commercial. Ndlr.) » Comment cultiver la fidélité avec les clients historiques ? La satisfaction client, la confiance et l’expertise de la maison Blachère sont les éléments clefs. « Cela est déjà arrivé de perdre des clients pendant quatre ans, mais ils finissent par revenir lorsqu’il se rendent compte que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs », tranche-t-il.

Le sur-mesure : marque de fabrique

6000 pièces sur mesure sortent chaque année de l’atelier, en plus des nombreux produits du catalogue. « On ne dit jamais non à un client, on trouve toujours des solutions. En 30 ans, je n’ai pas connu un seul client que l’on a laissé tomber », poursuit Johan Hugues. Certaines mairies, centres commerciaux optent pour des décors classiques, d’autres demandent du sur-mesure, et très souvent, c’est un mix. « A Monaco, dans les grandes rues de Londres ou sur la Cinquième avenue, c’est du sur-mesure. Sur cette dernière, il n’y avait pas d’illumination à portée du public, les américains s’étaient cantonnés à illuminer les arbres à la New Yorkaise. C’est très joli, mais long à installer. Quand nous sommes arrivés avec nos décors 3D, c’était nouveau, ils n’avaient pas l’habitude », se remémore-t-il.

Les échanges se font également avec les Bid (Business improvement district), des associations de commerçants qui souhaitent dynamiser leur quartier. A Dubaï, Blachere illumination travaille en collaboration avec le ministère du Tourisme, la municipalité, Dubaï Mall. Pour chaque projet sur-mesure, les équipes partent d’une feuille blanche et créent des motifs et design en fonction des envies.

Blachère illuminations à Monaco. Crédit photo: Blachere illumination

Créativité et technique

La créativité de la maison est maître-mot. Sur 120 personnes, 10% de l’effectif travaille de façon directe ou indirecte sur l’esthétique et le design. « Notre concept est très léché, on y attache beaucoup d’importance, souligne le directeur. La partie sécurité technique est aussi fondamentale. Nos leds par exemple ont une qualité de lumière stable, avec différentes teintes et des cohérences en terme de couleur. » Une démarche coûteuse en matière de contrôle qualité mais qui positionne la société à la pointe de son art.

En innovant et en modernisant les tâches répétitives et à faible valeur ajoutée grâce au parc de robots imprimante 3D, la société valorise son savoir-faire sur les pièces uniques ‘sur-mesure’, fabriquées à la main dans les ateliers de ferronnerie et de câblage. L’innovation industrielle permet de pérenniser le savoir-faire, dont le travail est valorisé et reconnu par le label ‘Entreprise du patrimoine vivant’ depuis 2016. Du côté de la concurrence, un ou deux concurrents multi-pays, et quelques concurrents locaux. « Il y a finalement peu de sociétés développées comme nous en terme de rayonnement international », abonde-t-il.

Toutes les compétences sur un site

D’un atelier à un autre, d’un service au suivant, les collaborateurs nous content leur métier. Tout commence au service design. Une trentaine de designers (5 à Apt), 10 au Portugal et le reste au Royaume-Uni, Autriche, Emirats, Amérique latine, créent les décors pour les clients, les imaginent, réalisent les tracés de production et les simulations graphiques. « On part d’une photo de jour de la ville, on la met en nuit sur photoshop et on incruste les décors de Noël », explique Julie Taton. Au bureau étude, 7 personnes chiffrent les décors proposés par les designers selon les composants électriques ou structurels qui les constituent. Ils étudient également leur faisabilité et leur résistance aux conditions climatiques diverses. C’est l’étape avant la production.

Bienvenue au service design. Crédit photo: Linda Mansouri

Place ensuite aux magiciens : les ferronniers. Ces artistes cintrent et soudent les différents profilés d’aluminium recyclé pour venir créer en volume les structures des décors : sapins de plus de 20m, tunnel de 50m, père Noël de 10m, et bien d’autres. En haute saison de production l’équipe passe de 10 à 40 personnes. Enfin à l’atelier câblage, les techniciens viennent ajouter tous les composants lumineux (lucioles et fil lumière Led) mais aussi non lumineux pour habiller la structure en aluminium et la rendre esthétique, notamment avec du Bioprint ou Recyprint coloré.

10 fois moins de CO2 avec Bioprint

La société a racheté une technologie il y a 5 ans : les fameux robots impression 3D. « Nos équipes R&D ont mis au point une matière bio plastique adaptée, une formule bien particulière, secret de production gardé à côté du coca cola », explique Johan Hugues. Après avoir été le premier à généraliser la Led, Blachère révolutionne aujourd’hui la conception des structures d’illuminations en inventant Bioprint, un matériau biodégradable. Ces structures qui constituent les décors sont ensuite recyclées, comme les guirlandes et les composants électriques. Bioprint est issu d’une canne à sucre biosourcée sans OGM, qui est ensuite transformée en bioéthanol déshydraté dans un laboratoire français.

Bienvenue à l atelier ferronnerie. Crédit photo: Linda Mansouri

Lorsque les granules arrivent dans les ateliers, à Apt, ils sont teints avec des colorants propres et cette matière est ensuite injectée dans les imprimantes 3D, afin de produire des structures biodégradables, recyclables et colorées. Procédé qui ne génère aucun rebut à la fabrication et permet une recyclabilité totale en circuit court grâce au broyage de la structure sous forme de granulés.

Ce nouveau matériau permet de supprimer plus de 80% d’aluminium sur les décors 2D, ce qui a un impact considérable sur le bilan carbone. En effet, le processus de fabrication Bioprint émet 10 fois moins de CO2 que celui de l’aluminium. Au-delà du respect de l’environnement, cette innovation permet de concevoir des structures très créatives et colorées qui seront aussi belles de nuit que de jour.

100 bouteilles de plastique : un décor

« On nous disait au départ que nous n’y arriverons pas, que ça n’existait pas. L’année dernière, tout est parti d’un petit accident, un peu comme la tarte tatin. Nous avons finalement eu une idée, pourquoi ne pas faire des décors avec des bouteilles en plastique ? Nous travaillons avec beaucoup de communes qui apportent une importance fondamentale à leur système de tri des déchets », compte Johan Hugue. Ainsi est né Recyprint. Pour chaque décor lumineux, 100 bouteilles en pastique sont utilisées. Un travail de longue haleine engagé par le service R&D, dont 50% du budget est affecté aux innovations bio et écoresponsables.

« Cela nous a permis d’avoir une quinzaine de brevets autour de ce procédé. Nous en sommes encore qu’au début, nous avons hâte de le diffuser de manière internationale », confie le co-directeur. Une illustration parfaite d’économie circulaire. Les bouteilles récupérées sont triées par couleur, de l’incolore au bleu, puis broyées en flocons pour être mises en forme pour l’extrusion. Les granulés issus de cette transformation sont ensuite injectés dans les imprimantes 3D pour produire des décors d’un bleu unique. Cette méthode concourt à limiter les émissions de gaz à effet de serre et contribue à éliminer le maximum de bouteilles plastiques de la nature.

Voilà en quelques mots la patte Blachère. « Monsieur Blachère m’a toujours dit, il y a le but à atteindre, mais la manière est plus importante. Nous venons de remporter la ville d’Abidjan alors que nous perdions ce marché chaque année. Nous allons montrer ce dont nous sommes capables », ponctue brillamment Johan Hugues.

L’entreprise ouvre ses portes les 3, 4 et 5 décembre prochains. Visites des ateliers, ouverture de la boutique, présentation de l’exposition « Re création » (notre article à lire ici), restauration sur place.


70 participants ont montré leur savoir-faire lors du Concours régional de la coiffure

Après Nicolas Soubeyrand, boulanger d’Aubignan qualifié pour la finale nationale de la meilleure baguette, c’est au tour d’Antoine Piquet de mettre en lumière le Centre de formation d’apprentis d’Avignon (CFA). Il y a quelques jours se déroulait le concours du meilleur croissant au beurre d’Isigny A.O.P. Une compétition qui a projeté le jeune apprenti parmi les deux finalistes qui représenteront la Provence-Alpes-Côte d’Azur, les 18 et 19 mai 2021 en Normandie.

Voilà un concours qui met à l’honneur une viennoiserie emblématique du savoir-faire français. Le concours du meilleur croissant au beurre d’Isigny A.O.P est un rendez-vous qui favorise le partage entre les jeunes, les formateurs et les professionnels. 12 élèves apprentis boulangers, âgés de moins de 20 ans devaient réaliser 24 croissants parfaits, aussi bien visuellement que gustativement. Parmi eux, deux candidats ont été sélectionnés pour concourir à la finale nationale : Antoine Piquet (CFA d’Avignon) et Benjamin Regnier (CFA de Carros). Ils auront ainsi l’honneur de représenter la région Provence-Alpes-Côte d’Azur au cours de la finale qui aura lieu dans la commune d’Ifs située en Normandie.

Convaincues par « la nécessité de perpétuer le savoir-faire et la transmission du patrimoine boulangers français », la coopérative laitière Isigny Sainte-Mère et l’Association nationale des professeurs de boulangerie (AAINB) ont ainsi créé ce concours en 2006. Chaque année, des futurs boulangers de toute la France prennent part aux sélections. Pour certains, le concours s’avère être un véritable tremplin permettant de se démarquer dans la profession. Pour les vauclusiens, il s’agit là de perpétuer la tradition boulangère, et contribuer au rayonnement du savoir-faire local. Rappelons que le Centre de formation d’apprentis d’Avignon (CFA) forme chaque année 1 200 apprentis et compte au bas mot 1 000 entreprises partenaires.

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