6 mai 2024 |

Ecrit par le 6 mai 2024

Le Pontet : la galerie Artophage investit le Château de Fargues

Peintures, sculptures, céramiques, mobiliers et luminaires prennent place au Château de Fargues au Pontet pour l’exposition ‘La galerie Artophage s’installe au Château’. La galerie d’art basée à Pernes-les-Fontaines investit le Château dès ce jeudi 1ᵉʳ février, et ce, jusqu’au vendredi 1ᵉʳ mars.

Il sera possible de découvrir les œuvres d’artistes émergents mais aussi d’artistes confirmés : Boverli, Efel, Sébastien Klein, Pascale Denis, Ismaël Costa, Hors Cadre création, Laureline, Les pochoirs du Geek, Leeloo, Carl Jaunay, Auguste Clément, Evelyne Truffet, Viviane Coullaud, Patricia Dupont, Thierry Pez, Trëma, ou encore Atelier V. Le travail de l’artiste mosaïste Alain Honoré sera également visible jusqu’au vendredi 16 février.

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 18h. Ouverture exceptionnelle les dimanches 4 et 18 février de 14h à 18h.
Du jeudi 1ᵉʳ février au vendredi 1ᵉʳ mars. Entrée libre & gratuite. Château de Fargues. Avenue Pierre de Coubertin. Le Pontet.

V.A.


Le Pontet : la galerie Artophage investit le Château de Fargues

À partir de ce vendredi 25 août, l’espace d’art François-Auguste Ducros à Grignan accueillera l’exposition ‘Rencontre’. Les chemins entre différentes formes d’art vont se croiser. La peintre Danielle Humbey-Barrière exposera ses œuvres aux côtés de celles de la sculptrice Martine Chevant.

Le vernissage de l’exposition aura lieu ce vendredi 25 août à 18h30. Les œuvres seront en place jusqu’au 15 octobre prochain. Les visiteurs pourront les admirer du mercredi au dimanche de 15h à 19h.

Espace d’art François-Auguste Ducros. 12 place du jeu de ballon. Grignan.

V.A.


Le Pontet : la galerie Artophage investit le Château de Fargues

Jusqu’au 30 septembre prochain, le Musée du cartonnage et de l’imprimerie, situé à Valréas, accueille l’exposition ‘Transparences’. Deux artistes, Angélina Maia et Sarah Barthélémy, joignent leurs forces et, à travers leurs créations en carton et en papier, jouent sur la finesse et la délicatesse de ses matières.

Angélina Maia s’inspire des statues de l’Antiquité grecque et propose des sculptures en dentelles de carton fragmentées. Sensible au cancer du sein, elle offre une ode au corps de la femme. Sarah Barthélémy-Sibi, quant à elle, fait apparaître et disparaître des figures de papier découpé, mouvantes et suspendues, faisant presque penser à de la peau.

Fermé les lundis et dimanches (ouvert le premier dimanche de chaque mois). De 10h à 13h et de 14h30 à 18h. 5€. Musée du cartonnage et de l’imprimerie. 3 Avenue Mal Foch. Valréas.

V.A.


Le Pontet : la galerie Artophage investit le Château de Fargues

Samedi 6 et dimanche 7 août, de 10h à 18h, les œuvres de six artistes retenus pour le parcours de l’Art Secret à Bonnieux sont exposées dans la Chapelle de l’hôtel de ville de Bonnieux. Des visites guidées sont également prévues tous les lundis à 17h au départ de l’Office de Tourisme.

Les artistes exposés
Anne Bothuon : sculpteure
Avec de la ouate et du tissu, Anne Bothuon modèle ses sculptures, ses personnages. A force de points, de nœuds, de brides, de reprises, elle fait apparaître un corps commun à tous avec ses défauts et ses petites imperfections, loin des images médiatiques. Le choix de l’échelle à taille humaine confère aux sculptures un effet de miroir renvoyant le spectateur à lui-même.

Jonathan Hindson : peintre
Né en Afrique du Sud où il a vécu jusqu’à l’âge de 11 ans, Jonathan Hindson arrive en France en 1974. Son travail tourne essentiellement autour de la représentation de la mémoire, des questionnements sur l’appartenance et le rapport au temps. Il utilise la peinture pour jouer sur le décalage entre une possible réalité objective, la perception que nous en avons et comment ce décalage influence notre rapport au monde.

Véronica Mecchia : photographe
Née à Paris de parents italiens, Véronica Mecchia grandit à Milan, en Italie. Sa passion pour la photographie commence à l’école lorsqu’elle découvre un appareil photo reflex. Elle commence alors à prendre des photos avec l’appareil de son père trouvé dans le placard. Inspirée par le travail d’Arno Rafael Minkkinen, elle suit une licence d’histoire de l’art avant de revenir à Paris pour étudier l’art moderne.

© Emma-Louise Prin

Emma-Louise Prin : photographe
Lors de ses études aux Beaux-Arts, Emma-Louis Prin découvre la possibilité de fabriquer un appareil photographique soi-même, en perçant un trou sur la paroi d’une boîte hermétique à la lumière. Après plusieurs essais avec une boîte à thé métallique, elle obtient une image. Fascinée, elle réalise depuis toutes ses photographies de cette manière, mélange de hasard, de surprise et d’erreur. Avec ses photos, elle souhaite raconter des histoires, illustrer les sentiments et la vie émotionnelle.

Nadine Vergues : sculpteure
Nadine Vergues réalise des sculptures contemporaines, uniques et originales à base de feutre industriel. Elle utilise tous les outils d’atelier du bois, du métal jusqu’au fer à souder pour transformer, triturer, donner une nouvelle identité à sa matière. A la vue, le spectateur pourrait croire qu’il s’agit de céramique mais au toucher il se rend compte qu’il s’agit de textile.

Visite guidée
Tous les lundis, depuis le 25 juillet et jusqu’au 12 septembre, des visites guidées au départ de l’Office de Tourisme sont organisées à 17h. Le parcours suit le trajet ci-dessous.

© DR

Du samedi 6 au dimanche 7 août de 10h à 18h à la Chapelle de l’Hôtel de ville, 7 rue Jean Baptiste Aurard, Bonnieux.

J.R.


Le Pontet : la galerie Artophage investit le Château de Fargues

L’artiste sculpteur Yann-Eric Eichenberger s’est lancé un challenge artistique à partir du 10 mai prochain : réaliser en cinq jours deux sculptures monumentales de 7m de haut, en bois de Séquoia. Elles seront entreposées à la sortie de Crestet, en direction de Malaucène.

Yann-Eric Eichenberger, sculpteur contemporain à Vaison-la-Romaine, a déjà réalisé en 2019 une première sculpture monumentale de plus de 5m de hauteur en bois de Pin Douglas. Il projette aujourd’hui de dépasser une nouvelle fois les dimensions classiques en réalisant un couple de 7m de hauteur.

C’est dans un tronc de Séquoia de plus de 120 ans et 2m de diamètre à la base, que les sujets de Yann-Eric Eichenberger prendront forme en partenariat avec la galerie Déclicart. L’arbre de 30m de haut est issue d’un village de la Drôme. Suite à la foudre Il était devenu menaçant pour les riverains. L’élagueur Gabriel Auber (Buis-les-Baronnies) est à l’origine de la délicate coupe du géant, qui fut ensuite transporté jusque sur la commune du Crestet.

Place à la tronçonneuse 

Après quelques jours de préparation, l’ébauche des sculptures commencera le 10 mai prochain, au sol tout d’abord. Les deux pièces seront dressées le mardi 11 mai à l’aide d’une pelle mécanique de 24 tonnes, entre autre matériels imposants nécessaires à la manipulation délicate de l’ensemble (9 tonnes et 7m de long pour le tronc principal.) Vient ensuite la sculpture à la tronçonneuse et réalisation de l’ensemble du couple depuis une nacelle élévatrice.

Le bois, matière enivrante

« Celui que j’aurai croisé dans la nature, cet arbre mort encore debout qui me laisse son témoignage de matière, sa mémoire de vie. Bien plus qu’un matériau, ce bois récupéré devient mon médium et reçoit les traits de ma tronçonneuse, comme la feuille blanche accueillerait le crayon. » De son amour pour les arbres découle une passion pour le bois, ce matériau noble et authentique, maîtrisant le temps. L’artiste met alors en relief la rencontre entre l’Homme et l’arbre, de laquelle naîtrait une forme de sagesse.

Courbes féminines

« Mes personnages féminins sont un support, une excuse à cette recherche de lignes et de courbes. C’est un long chemin d’extraire l’essence d’une ligne ou d’un mouvement et de n’en garder que l’essentiel. »  Yann-Eric Eichenberger s’y atèle minutieusement. La tête d’abord, les épaules, le dos et la cambrure, la découpe dorsale et son creux au dessus des fesses. Les jambes sont longues, élancées, lignes droites qui appellent le regard de l’homme irrésistiblement vers le haut.  « Enfin, quand elle tiendra debout, je la nommerai, lui donnerai un prénom. »  

Les courbes et le creux de dos, les cambrures et le déhanché aident l’artiste à comprendre les élans fragiles qui nous permettent de vivre dans le ciel. « Car seuls nos pieds touchent le sol. Le reste de notre être est en élévation. » L’artiste tient à le préciser, les pièces ne sont pas des copies de la femme, mais empreintes de féminité. Pour nous rappeler à vivre pleinement notre monde d’humains en harmonie avec l’arbre et la nature.

Irrésistible volonté de s’élever

Passionné de sculpture, de taille directe et de recherche des lignes, c’est tout naturellement que Yann-Eric recherche l’élévation. « Mes sujets sont directement issus de ces arbres et comme eux, c’est toujours plus haut dans le ciel que je désire  les voir diriger leurs regards. Comme un besoin d’ascension en attente d’étoiles. » précise l’artiste exerçant face au Mont Ventoux.

L’image ainsi donnée du corps féminin traduit ainsi notre volonté intérieur de nous élever, de regarder vers le ciel. Démarche quelque fois pénible et douloureuse lorsque l’homme est empêtré dans la tourmente et la difficulté des aléas de la vie.  Il plaît à penser à l’artiste qu’il faut être attentif aux formes harmonieuses qui nous entourent et au bien-être qu’elles nous procurent.  « Qui sera cet être nouveau mi-Arbre mi-Homme? Une rencontre du temps et de l’espace ? Une réconciliation, c’est certain. En tout cas je l’espère. »

Yann-Eric Eichenberger : contact@sculpture-attitude.com. Site internet : https://www.sculpture-attitude.com/

https://www.echodumardi.com/tag/sculpture/   1/1