3 mai 2024 |

Ecrit par le 3 mai 2024

Le vide-grenier permanent Broc & Shop débarque à Rochefort-du-Gard

L’enseigne de vide-grenier permanent Broc & Shop, qui était déjà présente à Orange, en Vaucluse, depuis 2019, ouvre une seconde boutique à Rochefort-du-Gard. Le magasin ouvrira officiellement ses portes le mercredi 3 avril.

Un vide-grenier permanent, couvert, avec tout le confort et les services d’un magasin, Broc & Shop propose une alternative aux vides-greniers du week-end, aux sites de vente en ligne, aux dépôts-vente classiques et aux magasins de rachat cash. Idéal pour les chineurs qui trouveront des vêtements, du petit électroménager, de la décoration, de la maroquinerie, de la puériculture, des petits meubles, de l’outillage, des bijoux, ou encore de la vaisselle.

Comme pour un vide-grenier classique, il est possible de réserver un stand qui mesure 2,6 m2, avec 2 penderies de 50 cm, pour 15€ la semaine, 30€ les deux semaines et 39€ les trois semaines. L’enseigne veut que ceux qui exposent se sentent comme chez eux, avec les étiquettes à code barre, les cintres et les antivols fournis et qu’ils puissent réapprovisionner leur stand comme il le souhaite. Le principe est simple, vous apportez les affaires dont vous voulez vous débarrassez, vous fixez vos prix, la part que vous souhaitez prendre et celle qui revient à l’enseigne, et les vendeurs de Broc & Shop s’occupent du reste, dont de la vente.

Le concept se veut aussi écologique en tout point, et prône une économie circulaire dans le but de limiter son empreinte carbone. « La seconde main c’est bien, quand c’est local, c’est mieux », affirme l’enseigne.

Ouverture le lundi de 14h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h.
RN 100. La Bégude. Rochefort-du-Gard. (ouverture officielle le 3 avril)
Zone Commerciale du Coudoulet. 134 rue de Belgique. Orange.


Le vide-grenier permanent Broc & Shop débarque à Rochefort-du-Gard

Selon l’application de référence en France de dons d’objets entre particuliers Geev, les habitants de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur se tournent de plus en plus vers la seconde main pour leurs achats de Noël. De plus en plus de Français ont même l’intention de recourir au don d’objets entre particuliers pour gâter leurs proches pendant les fêtes.

Plus d’un habitant sur deux (52%) de la région Paca a l’intention de passer par le don d’objets entre particuliers pour réaliser des cadeaux de Noël. C’est ce que révèle une enquête menée par Geev auprès de 10 000 utilisateurs en novembre 2023. Parmi les typologies d’objets que les utilisateurs ont l’intention de récupérer afin de les offrir à Noël, on retrouve les jeux et jouets pour 75% des répondants, la décoration et les objets liés à la cuisine pour 51%, et les vêtements et accessoires de mode pour 48%.

En plus de présenter des avantages économiques, indispensables dans un contexte inflationniste et à l’heure où le pouvoir d’achat est en baisse, la seconde main et le don ont également des avantages écologiques. En effet, les cadeaux de Noël comptent comme le premier poste d’émissions de gaz à effet de serre liées aux fêtes de fin d’année. Favoriser l’économie circulaire et l’anti-gaspillage arrive en tête des motivations pour 69% des personnes interrogées, suivi par le souci d’acheter moins cher à 66%. En privilégiant la seconde main, près d’un répondant sur deux (46%) estime pouvoir économiser entre 50 et 100€ sur ses cadeaux de Noël.


Le vide-grenier permanent Broc & Shop débarque à Rochefort-du-Gard

La communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (Cove) dispose désormais de trois zones de réemploi dans ses déchèteries, et répond ainsi à la Loi Anti Gaspillage et Économie Circulaire en permettant à ses habitants de déposer les objets dont ils n’ont plus l’utilité et d’en récupérer gratuitement.

Après avoir installé un premier chalet dédié au réemploi à la déchèterie intercommunale des Lones à Carpentras, la Cove en déploie deux nouveaux au sein des déchèteries de La Petite Palud à Aubignan et de l’Orée du bois à Caromb. Ces trois zones de réemploi permettent aux habitants de l’Agglomération de déposer les objets, en bon état, dont ils n’ont plus l’utilité afin de leur donner une seconde vie. Ainsi, en plus de créer de la solidarité, cela évite le gaspillage et favorise l’économie circulaire.

Il est possible de laisser des petits meubles, des vélos, des articles de jardinage, de la vaisselle, des luminaires, des jouets, ou encore livres, dans ces zones de réemploi. Il n’est pas possible d’y déposer de l’électroménager en revanche. Pour ce faire, il suffit de se rendre à l’une des déchèteries disposant d’une zone de réemploi et de s’adresser à un agent sur place pour préciser le type d’objets que vous souhaitez mettre à disposition.

©Cove

Le vide-grenier permanent Broc & Shop débarque à Rochefort-du-Gard

Il était un jouet‘ est une boutique de jouets d’occasion née à Gargas en février dernier. Géré par Marjorie Merriaux, le magasin propose des jouets pour les enfants, de leur naissance à environ 12 ans. Barbies, Legos, livres, ou encore jeux de société, tout le monde y trouve son bonheur.

Devant l’entrée de la boutique Il était un jouet, minitractopelles et tricyles sont exposés près de la porte. À l’intérieur, une première pièce où les clients sont accueillis par la maîtresse des lieux. Derrière le mur de droite, la caverne d’Ali Baba, ou plutôt la caverne de Marjorie Merriaux, la gérante de la boutique.

Des centaines de jouets sont disposés sur des étagères et sur des tables. Peluches, petits instruments de musique, figurines des dessins animés préférés des enfants, ou encore petites voitures, cette pièce représente le rêve de tout enfant. Dans les 27m² de la boutique, près de 1500 jouets sont en vente, et c’est sans compter ceux que stocke Marjorie à son domicile, où tout a commencé.

©Vanessa Arnal

Un changement soudain de vie

Après sept ans en tant qu’hôtesse d’accueil dans une entreprise aptésienne, Marjorie Merriaux souhaite changer de vie en décembre 2020, sans vraiment savoir où se diriger. « Un soir, je suis tombée sur un reportage télévisé dans lequel un homme parcourait les vide-greniers pour acheter des jouets afin de les revendre dans sa boutique », explique-t-elle. Là, c’est le déclic.

Après avoir laissé l’idée mûrir dans sa tête, Marjorie commence à chercher des lots de jouets sur les sites de ventes de particulier à particulier tels que Vinted, Leboncoin, Facebook Marketplace, mais aussi dans les vide-greniers. Pendant plus d’un an, une partie de son domicile se transforme en un véritable magasin de jouets, mais elle vend principalement sur internet. En février 2022, son activité prend un nouveau tournant.

Les prémices de la boutique

Après avoir présenté son activité à la mairie de Gargas dans l’optique de trouver un local pour tous ses jouets, Il était un jouet voit enfin le jour en février dernier. Même si elle possède désormais une boutique physique au 462 Avenue des Cordiers à Gargas, Marjorie poursuit en parallèle ses ventes sur internet. Entre nettoyage et petites réparations, c’est une réelle seconde vie que prennent les jouets dans les mains de l’entrepreneuse. À sa grande surprise, elle découvre que la boutique et les ventes sur internet fonctionnent toute l’année et pas seulement pendant la période des fêtes fin d’année.

« Il y a toujours des anniversaires toute l’année, Pâques, les naissances, les enfants qui ont fait leur vaccin, les enfants qui passent en classe supérieure, ou autre, ce ne sont pas les occasions qui manquent pour faire plaisir. »

Marjorie Merriaux

Avec l’arrivée du Covid-19, beaucoup se sont tournés vers les commerces locaux, mais également vers la seconde main. Il y avait donc un marché à prendre. « Il n’y a pas ou que très peu de magasins d’occasion réservés aux jouets dans les alentours, donc c’était vraiment une opportunité que je devais saisir », développe Marjorie Merriaux.

Un commerce en accord avec son mode de vie

Si Marjorie ne se dit pas ‘écolo’, elle est tout de même une très grande consommatrice de site de revente. « Ça m’arrive très régulièrement d’acheter des choses personnelles sur vinted comme des vêtements ou des accessoires. J’aime beaucoup faire de la récupération pour ma maison aussi », explique-t-elle.

Si la seconde main a explosé ces dernières années grâce à sa dimension économique, son côté écologique plaît également. C’est dans cette démarche que s’inscrit Il était un jouet, qui a reçu le label ‘Éco-défis des commerçants et artisans‘ qui valorise les actions menées par les entreprises locales en matière d’environnement, énergie, transport, déchets, éco-produits, gestion de l’eau, emballages, responsabilité sociétale.

©Vanessa Arnal

https://www.echodumardi.com/tag/seconde-main/   1/1