Pour la quatrième année consécutive, des quantités records de cocaïne ont été saisies en Europe, comme le révèlent des données publiées le mois dernier par l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT). Au cours de la dernière décennie, les volumes saisis sur le continent ont plus que triplé, passant d’une moyenne d’environ 70 tonnes par an de 2010 à 2016, à 215 tonnes en 2020.
Trois pays, la Belgique (70 tonnes), les Pays-Bas (49 tonnes) et l’Espagne (37 tonnes), ont représenté environ 73 % du stock saisi en Europe en 2020, mais d’importants volumes ont également été interceptés en Italie (13 tonnes), en France (13 tonnes) et en Allemagne (11 tonnes). Les quantités saisies cette année-là en Belgique, aux Pays-Bas, en Italie, en France et en Allemagne sont les plus élevées jamais enregistrées par ces pays.
Parallèlement, de nouveaux records ont été établis ailleurs sur le continent, notamment en Grèce (1,8 tonne) et dans des pays de l’Est qui ne sont pas traditionnellement associés au trafic ou à la consommation de cocaïne, comme la Bulgarie (1 tonne), la Pologne (3,9 tonnes) ou la Turquie (2 tonnes). Cela suggère que les points d’entrée du trafic de cette drogue se diversifient et que sa consommation se développe dans ces régions.
La tendance à la hausse devrait se poursuivre, car des données disponibles dans plusieurs pays de l’UE montrent que des quantités encore plus importantes de cocaïne ont été saisies en 2021 – la Belgique ayant par exemple intercepté près de 92 tonnes, presque exclusivement dans le port d’Anvers.
Après 34 ans de service et 235 000 heures de vol, le célèbre avion à aile delta de Dassault quitte le ciel de Vaucluse.
Emotion et fierté hier sur la base aérienne d’Orange qui avait invité 3 000 personnes, des civils, des militaires, mais aussi 500 enfants des écoles alentour à l’occasion du retrait de service de ces avions de chasse de légende basés dans les hangars depuis 1988.
De tous les combats Le Mirage C (pour chasse) RDi (pour radar doppler à impulsions) a combattu dans le Golfe Persique, pour l’opération « Daguet » dans les années 90 comme pour « Barkhane » au Sahel dans la dernière décennie, il a aussi été la vedette du film de Gérard Pirès avec Benoît Magimel et Clovis Cornillac tourné dans le ciel d’Orange en 2005. Jeudi après-midi, ils étaient tous là, les mécaniciens, les pilotes et les vétérans, leurs amis, leurs familles pour assister aux derniers vols de cet escadron de chasse. Ils se sont remémoré ce qu’était ce fleuron de l’Armée de l’Air, avec un radar embarqué qui permettait de voir et de tirer vers le sol des missiles en volant à Mach 2,2, c’est à dire 2,2 fois la vitesse du son, soit 2 300km/h… Ils étaient tous alignés sur le tarmac de la BA 115, avec des dérives différentes qui arboraient leurs couleurs : le 1er escadron Vendée, l’EC 2/5 Ile de France, l’EC 2/12 Picardie, l’EC 3/5 Comtat Venaissin.
La Paf en invitée vedette Invitée vedette, la Patrouille de France et ses 8 Alfajets, venus en voisins de la Base de Salon de Provence, siège de l’Ecole de l’Air où naissent tous les « poussins », les futurs « Top Gun ». En formation « losange », « diamant », « tonneau », ils ont fait pendant de longues minutes leurs acrobaties réglées au millimètre, dans un ciel nuageux et incertain, suivis par leur panache de fumigènes tricolores reconnus dans le monde entier. Une chorégraphie de prestige et d’excellence qui fait l’admiration de chacun, et tous les spectateurs applaudissaient leurs passages, conquis par autant de virtuosité et de savoir-faire.
Les Rafale prendront la relève en 2024 Pendant 2 ans, les riverains de la BA 115, à jonquières, Camaret ou Violès, vont pouvoir respirer, sans nuisance sonore puisque le successeur du Mirage 2 000, le Rafale n’arrivera qu’en 2024 … En attendant, les hélicoptères Fennec, basés ici depuis 12 ans, assurent la surveillance du territoire, la police du ciel pour les petits avions de tourisme, les planneurs, les ULM. Ils sont capables de les prendre en chasse et de les neutraliser si, par hasard, leur venait la mauvaise idée de survoler des sites sensibles comme les centrales nucléaires par exemple.
L’expansion du trafic de cocaïne en Europe
« Pour avoir fait preuve d’un comportement courageux et d’une grande réactivité dans une situation dangereuse, monsieur le préfet de Vaucluse Bertrand Gaume, par arrêté du 8 mars 2022, a décidé de vous attribuer la médaille de bronze pour dévouement. »
C’est ainsi que le maire du Pontet, Joris Hébrard a remis cette distinction jeudi après-midi au chef de service de la police municipale, Michaël Dolet, au brigadier-chef David Dupas et au gardien-brigadier Gabriel Lernould. Il a rappelé ce qui s’était passé le 24 février dernier et leur a valu cette récompense. Ce jour-là alors qu’ils patrouillaient, les trois hommes remarquent le comportement suspect de deux femmes qui semblent faire des repérages pour un futur cambriolage. Leur intuition se confirme avec la présence d’un véhicule déjà remarqué sur des vols antérieurs. A l’approche des policiers, le conducteur prend la fuite, la course-poursuite le long du Rhône se poursuit jusqu’aux Angles où il est arrêté. Quant aux jeunes femmes elles sont interpellées en possession de leur butin.
C’est quand ils rentrent du Gard rhôdanien que les patrouilleurs sont alertés par des passants qui leur indiquent qu’une dame âgée vient de se jeter du Pont Daladier dans le fleuve. Gabriel Lernould plonge alors dans le Rhône pour lui porter secours mais le courant est trop fort, elle s’éloigne. Ses camarades se procurent alors une embarcation auprès d’un bateau de croisière, ils rament en direction de la victime et la récupèrent saine et sauve. « Cette distinction rejaillit sur l’ensemble de la police municipale du Pontet » a conclu le maire Joris Hébrard.
L’expansion du trafic de cocaïne en Europe
Demain, la municipalité d’Avignon va rendre un hommage citoyen au commandant Eric Masson tué en service le mardi 5 mai 2021 dans les rues d’Avignon. Alors brigadier, le fonctionnaire de police de 37 ans du Groupement départemental d’intervention (GDI) avait été envoyé sur un point de ‘deal’ dans le quartier des Teinturiers après une autre opération menée à Carpentras. Avec son collègue, ils avaient alors surpris une transaction de drogue entre une cliente et deux individus.
Procédant dans un deuxième temps au contrôle de la cliente, les policiers avaient été rejoints par les dealers revenant sur leurs pas. C’est à ce moment-là qu’Eric Masson avait été abattu, sans sommation, de deux balles en plein thorax. Si l’ensemble des protagonistes s’étaient alors enfuis, la femme qui achetait de la drogue avait été arrêtée le surlendemain. Le tireur présumé et son complice avaient, eux, été interpellés le dimanche soir suivant au péage de Remoulins sur l’A9 alors qu’ils tentaient de prendre la fuite. Toujours dans le cadre de cette affaire, un quatrième individu sera arrêté le lendemain.
Un émoi national Le meurtre de ce policier habitant à Bédarrides marié et père de deux enfants avait suscité un très fort émoi au niveau national. Le jour même de son meurtre, Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur, s’était rendu dans la cité des papes pour rendre hommage à Eric Masson et rencontrer ses collègues. Une semaine plus tard, un hommage national était rendu devant la préfecture de Vaucluse en présence de Jean Castex. Lors de cette cérémonie, le premier ministre avait alors nommé le brigadier décédé commandant de Police et chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur, à titre posthume. Le lendemain, c’est la ville d’Avignon qui avait appelé à un moment de recueillement et de communion à la mémoire d’Eric Masson. Un an plus tard, Cécile Helle, maire d’Avignon, renouvelle cet hommage citoyen. Ce dernier, qui se déroulera en présence de Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, se déroulera jeudi 5 mai à 19h devant l’Hôtel de ville.
L.G.
Hommage citoyen à Eric Masson. Jeudi 5 mai 2022. 19h. Parvis de l’Hôtel de ville. Place de l’Horloge. Avignon
L’expansion du trafic de cocaïne en Europe
Vendredi dernier, le lycée Alphonse-Benoît de l’Isle-sur-la-Sorgue a été le théâtre d’un exercice de sécurité civile grandeur nature simulant une tuerie de masse dans un établissement scolaire. Organisé à l’initiative de la préfecture de Vaucluse il a mobilisé les acteurs de la sécurité intérieure (gendarmerie, police judiciaire), des services de secours (Sdis, Samu, Cump-Cellules d’urgence médico-psychologique), du parquet du Tribunal judiciaire d’Avignon, des services de l’État (Dasen-Directeur académique des services de l’Éducation nationale-, ARS-Agence régionale de santé) ainsi que des agents de la municipalité de l’Isle-sur-la-Sorgue, de la région Sud ainsi que des personnels et élèves majeurs volontaires de la section des métiers de la sécurité du lycée Alphonse Benoît.
Près de 200 participants En tout, près de 200 personnes et plus d’une cinquantaine de véhicules ont participé à cet entrainement à grande échelle dont le scénario se basait sur une attaque de l’établissement scolaire par un ou plusieurs assaillants occasionnant plusieurs victimes, à l’arme blanche et par arme de poing. La simulation prévoyait aussi un retranchement du terroriste avec un ou plusieurs otages. « Cet exercice répond à la nécessité de maintenir en conditions opérationnelles les différents acteurs de la sécurité et du secours, tout en associant la participation de la population à la gestion d’un évènement de sécurité civile », expliquent les services de la préfecture qui pour l’occasion ont pu tester les dispositions du plan Orsec (Organisation de la réponse de sécurité civile) NOVI-Attentat (Nombreuses victimes). L’objectif de cet exercice étant maintenir les différents services en conditions opérationnelles.
L.G.
A gauche, les pompiers de Vaucluse, à droite, Bertrand Gaume, le préfet du département à la manœuvre.
L’expansion du trafic de cocaïne en Europe
La section départementale de Vaucluse du Syndicat des directeurs généraux des collectivités territoriales (SNDGCT) vient d’organiser une rencontre sur le thème de la cybersécurité. L’occasion pour Kevin Heydon, délégué à la sécurité numérique de l’Anssi en Paca et en Corse, ainsi que Karine Icard, présidente du SNDGCT 84*, de sensibiliser sur les risques de cyberattaque sur le secteur public.
Paralysie des services, pertes de données essentielles : le secteur public est aujourd’hui de plus en plus la cible des cyberattaquants. En 2020, en France, 30% des collectivités territoriales ont été victimes d’une attaque de type rançongiciel (envoi d’un logiciel malveillant de chiffrage des données de quelqu’un dans le but de lui extorquer de l’argent). Un chiffre en hausse de 50 % par rapport à 2019 selon une étude du Clusif. Pour autant, il y encore peu de temps la cybersécurité ne semblait pas encore être une préoccupation centrale des collectivités territoriales. Ainsi, selon un sondage Ifop pour l’Observatoire des politiques publiques réalisé en janvier 2020, seuls 33 % des fonctionnaires territoriaux interrogés déclaraient que leur organisation avait mis en place un programme de cybersécurité.
Depuis, la mobilisation des associations d’élus et structure d’agents territoriaux comme le SNDGCT notamment a permis une certaine prise de conscience des collectivités territoriales. Ces dernières tâchent donc maintenant de se prémunir au mieux face à ce phénomène expansionniste avec des pratiques numériques réinterrogées, des actions de sensibilisation, un risque numérique intégré au plan de continuité d’activité, etc.
« La question n’est plus de savoir ‘si’ les collectivités seront la cible d’une cybermalveillance, mais plutôt ‘quand’. »
« L’objectif des cyberattaquants est de capter de la donnée, de la bloquer et ce, à des fins lucratives. Aujourd’hui, la question n’est plus de savoir ‘si’ les collectivités seront la cible d’une cybermalveillance, mais plutôt ‘quand’ », expliquent Karine Icard, présidente du SNDGCT 84 et directrice générale des services de la Communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse, ainsi que Kevin Heydon, délégué à la sécurité numérique de l’Anssi en Paca et en Corse, lors de la rencontre de sensibilisation ‘Cybersécurité : les collectivités territoriales du Vaucluse en parlent…’ qui vient de se tenir dans les locaux du syndicat des eaux Durance Ventoux à Cheval-Blanc.
Un nouveau fléau « Ce nouveau fléau peut entraîner une paralysie des services publics, entacher lourdement l’image même de ces derniers et engendrer des dépenses élevées », poursuivent les organisateurs de ce rendez-vous auquel a participé une trentaine de dirigeants provenant de communes, d’intercommunalités ou de syndicats du territoire de Vaucluse.
Localisation des collectivités territoriales françaises ayant été victime d’une attaque au rançongiciel en 2020.
Au travers des témoignages des directeurs généraux des services, Emmanuel Bohn de la Communauté de communes du Pays d’Apt et Vincent Rey de la ville de Morières-lès-Avignon, dont les collectivités ont été victime « de perte totale de leurs données nécessitant une reconstruction longue de leur système d’information », les participants ont pu ensuite travailler autour de la notion du risque numérique en s’interrogeant sur les moyens pour s’en prémunir, les bonnes pratiques à déployer, les leviers à activer ou bien encore les bons réflexes à avoir en cas de cyberattaque ?
La piste d’une protection collective ? Bien souvent, le manque de budget et de personnes qualifiées justifie en partie les difficultés des collectivités territoriales en matière de cyberprotection de leurs outils et données numériques. « Faute de temps mais également de compétences et de ressources humaines qualifiées, les petites communes se contentent parfois d’installer ponctuellement un anti-virus, alors que la cybersécurité doit être mise à jour en permanence, constatent les travaux du sénat. Or, la pénurie de compétences est telle que l’Anssi a lancé un ‘observatoire des métiers de la cybersécurité’ afin d’aider les acteurs concernés dans leur politique de recrutement et de formation. Dans ce contexte, la mutualisation au plus près des collectivités concernées s’avère être un choix judicieux pour mettre en commun les efforts, affronter les pénuries de professionnels qualifiés et ainsi mettre en place une protection collective. » Pour cela, les responsables et DGS des collectivités de Vaucluse peuvent ainsi compter sur le l’accompagnement de l’Anssi et du SNDGCT 84 des acteurs territoriaux dans la sécurisation de leur développement numérique.
Le SNDGCT 84 et l’Anssi lors de la rencontre de sensibilisation sur le thème ‘Cybersécurité : les collectivités territoriales du Vaucluse en parlent…’ qui s’est tenue dans les locaux du syndicat des eaux Durance Ventoux à Cheval-Blanc.
*Le SNDGCT a été créé en 1948. L’organisation professionnelle compte aujourd’hui près de 4 000 adhérents au niveau national. Elle se compose d’Unions régionales, elles-mêmes divisées en Sections départementales. Karine Icard est présidente de la section départementale de Vaucluse depuis septembre 2020. Autour d’elle, un bureau avec 3 membres, Gilles Meunier, directeur général adjoint de la Communauté de communes de Pays des Sorgues Monts de Vaucluse, Johanna Quijoux, directrice générale des services de Piolenc et Emmanuelle Licitri, directrice générale adjointe mutualisée Ville de Cavaillon et Luberon Monts de Vaucluse Agglomération.
L’expansion du trafic de cocaïne en Europe
Ce matin, aux alentours de 10h40, un Mirage 2000 de l’Armée de l’air a décollé en urgence de la Base aérienne (BA) 115 d’Orange afin d’intercepter un avion de tourisme qui prenait la direction de la rade de Toulon. L’aéronef, qui aurait dérobé en Italie juste auparavant, a été rejoint par l’appareil militaire alors qu’il venait de survoler la base aérienne navale, port d’attache de plusieurs bâtiments à propulsion nucléaire de la Marine nationale. Le Mirage 2000 l’a contraint à se dérouter vers l’aérodrome d’Aix-Les Milles où un hélicoptère Fennec appartenant à la permanence opérationnelle de l’Armée de l’air avait aussi été déployé pour mener cette opération d’interception. L’incident a entraîné la fermeture temporaire de l’espace aérien de Nice pendant une trentaine de minute.
N’ayant opposé aucune résistance l’homme, sans papiers d’identité sur lui et en chaussettes, a déclaré être un ressortissants Slovaque de 33 ans.
Selon les informations de nos confrères d’Europe 1 « après l’atterrissage de l’avion de tourisme, les militaires de l’Armée de l’air ont remis le pilote à la police (…). Il a été immédiatement placé en garde à vue. Il s’exprime en anglais et a remis aux policiers une lettre écrite en anglais. »
Régulièrement sollicités pour assurer des missions de police du ciel, les Mirage 2000 de la BA 115 sont tout particulièrement en alerte depuis l’éclatement de la guerre en Ukraine. Une vigilance qu’il entretienne en permanence comme le rappelle l’exercice mené le 23 février dernier avec l’interception à faible altitude dans le secteur de Pierrelatte d’un avion de tourisme parti de l’aéroport de Lyon-Bron.
La municipalité de Vaison-la-Romaine vient de procéder à la mise en service de nouvelles caméras de vidéoprotection. Ces nouveaux équipements de surveillance se situent sur l’avenue de Gaulle ainsi qu’au carrefour des rues Renan et Mistral.
Cela porte à 48 le nombre de caméras mises en service sur la commune.
« Cela permet un maillage efficace, qui aide précieusement les forces de l’ordre quant à l’élucidation de leurs enquêtes », explique la Ville. Une information confirmée par l’adjudant Lanzon, gendarme à la brigade de Vaison-la-Romaine, qui a rappelé que deux fois sur trois, les enregistrements vidéo permettaient de retrouver les auteurs de délits.
L’expansion du trafic de cocaïne en Europe
« Les engagements pris à Cavaillon le 16 août dernier par Gerald Darmanin, ministère de l’Intérieur sont tenus », indique le préfet de Vaucluse qui a salué la création du GSP : groupe de sécurité publique de nuit. Composée de 10 fonctionnaires, la brigade prend le relais des CRS dans la sécurisation nocturne de Cavaillon et renforce les effectifs de la Police nationale du Vaucluse, dont les résultats dans la lutte contre la drogue sont « remarquables » de l’avis du préfet.
La préfecture fait état de « plus de 80 kg de drogues saisis, plus de 80.000 euros d’avoirs criminels et 211 interpellations » observées. Une décision prise dans un contexte de rivalités récurrentes entre trafiquants de drogue au cœur de la cité du Dr Ayme. Mercredi 11 août dernier, cinq individus armés avaient encore été interpellés à la suite d’un énième épisode de guerre de territoire. Une brigade qui, comme nous confiait le député et ancien maire de Cavaillon, Jean-Claude Bouchet, aura besoin de temps pour connaître le territoire.
« Le 22 juillet dernier, j’interpellais, au Sénat, M. le ministre de l’Intérieur pour lui demander des moyens et des effectifs suffisants pour lutter efficacement contre le trafic de drogues à Cavaillon et notamment, la création d’un groupe de sécurité de proximité. Sept mois plus tard, je suis venu les accueillir au commissariat, a commenté le sénateur LR Jean-Baptiste Blanc. Leur arrivée est un acte fort qui nous l’espérons tous permettra le retour de l’ordre républicain à Cavaillon. »
Le préfet de Vaucluse salue les fonctionnaires du groupe de sécurité de nuit à Cavaillon. Crédit photo: Préfecture de Vaucluse