16 juin 2025 |

Ecrit par le 16 juin 2025

Un muret de sécurité qui résiste même aux chocs des poids-lourds installé à Cavaillon

Suite à un accident sans gravité survenu en début d’année 2024 et au vu de la densité du traffic sur la Route de Robion (RD2) à Cavaillon, le Département de Vaucluse a décidé d’aménager un muret de sécurité innovant et unique en France sur environ 120 mètres.

La RD2 étant en partie longée par un canal, le Département de Vaucluse a souhaité prévenir tout nouvel accident et risque de chute dans le canal en sécurisant une partie de la route sur environ 120 mètres. Ainsi, un muret de sécurité innovant, une glissière ECO H1 développée par la société thoroise Agilis (filiale de NGE), a été installée le long d’un partie de la Route de Robion.

Le Département de Vaucluse est le premier en France à installer ce dispositif de retenue en béton breveté et marqué CE. Résistant aux chocs des poids-lourds, et pas seulement aux véhicules légers, ce muret a été mis en forme sur place. Les travaux ont débuté le 12 février et devraient s’achever ce vendredi 21 février. Le coût prévisionnel de l’opération s’élève à 34 430€, financé entièrement par le Département.

©Département de Vaucluse

Un muret de sécurité qui résiste même aux chocs des poids-lourds installé à Cavaillon

La chaîne de télévision TFX (canal 11) consacre ce soir, lundi 17 février, son magazine ‘Appels d’urgence’ sur la Brigade anti-criminalité (Bac) de la cité des papes. Diffusé à 21h05, ce reportage présenté Hélène Mannarino est intitulé ‘Squat, stups, cambriolages : au cœur du flagrant délit avec la BAC d’Avignon’.

« Réputée pour son célèbre pont, son Palais des papes et son festival, Avignon attire chaque année des milliers de touristes en quête de dépaysement, expliquent les responsables de l’émission. Pourtant, derrière cette image de carte postale, demeure un constat alarmant. Avignon est classée parmi les villes les plus dangereuses de France. Pour faire face à la délinquance, la Brigade anti-criminalité est en première ligne. Pendant trois mois, nous avons partagé le quotidien hors du commun de ces policiers d’élite, surentrainés et spécialistes du flagrant délit. Vous allez ainsi découvrir, le travail acharné des hommes et des femmes de la BAC dans leur traque incessante des dealers. Après un nouveau règlement de compte qui a fait deux morts, ils ont décidé de frapper un grand coup au cœur des cités sensibles. Avec, à la clé, des saisies spectaculaires de cocaïne et de résine de cannabis. L’autre préoccupation de la BAC, c’est l’explosion des cambriolages. Mais difficile d’attraper les voleurs sur le fait. Entre courses-poursuites et interpellations musclées, leurs interventions se révèlent souvent délicates. »


Un muret de sécurité qui résiste même aux chocs des poids-lourds installé à Cavaillon

Thibault de Cacqueray est le nouveau directeur de cabinet de Thierry Suquet, le préfet de Vaucluse. Auparavant en poste à la Cour des comptes à Paris en tant qu’auditeur à la 4e chambre en charge des domaines de la sécurité, de la défense, des affaires étrangères et de la justice, il succède à Vincent Naturel nommé à la préfecture de police de Paris. Rencontre avec celui qui devient aussi sous-préfet du département.

A 31 ans, Thibault de Cacqueray vient de prendre ses fonctions de directeur de cabinet et de sous-préfet du département de Vaucluse. Si ce dernier a fait ses armes dans ‘la préfectorale’ du côté des Alpes-Maritimes dans le cadre de ses stages de l’ENA (promotion Molière 2018-2019), il reconnaît qu’il ne connaît pas particulièrement le Vaucluse même s’il est « très heureux de rejoindre le département ».

Un habitué des relations avec les collectivités locales
Originaire d’Agen et ayant grandi à Paris dans le XVIIIe arrondissement, il a travaillé avec Jean Castex lorsque que ce dernier était ‘Monsieur déconfinement’ puis ensuite lorsque ce dernier a été désigné Premier ministre. Thibault de Cacqueray était alors Conseiller territoires en relation tout particulièrement avec les collectivités.
« Lorsqu’il a été nommé Premier ministre, confirme le nouveau directeur de cabinet, il m’a effectivement emmené avec lui comme conseiller pour les relations avec les collectivités territoriales, la décentralisation, la ruralité, la politique de la ville, les sujets de territoires… On suivait des dossiers très locaux, des sujets qui lui étaient remontés lors de déplacements, pour lesquels il pouvait prendre des engagements, des sujets d’infrastructure. »
« A l’échelle de ma courte carrière à Matignon, mais j’ai énormément travaillé avec les élus. J’ai donc l’expérience des projets locaux qu’on doit mener à bien de manière partenariale entre l’État et les collectivités. »
C’est durant cette période, qu’il tissera tout particulièrement des liens avec Jean Castex qui a occupé le poste de secrétaire général de la préfecture de Vaucluse de 1999 à 2001. « Il a été particulièrement touché par le décès d’Eric Masson. Il est resté très attaché au Vaucluse et m’a dit que j’arrivais dans un formidable département. »

« J’avais très envie de repartir dans des fonctions opérationnelles sur le terrain. »

Thibault de Cacqueray, directeur de cabinet du préfet de Vaucluse

Ensuite, Thibault de Cacqueray rejoint la Cour des comptes il a « travaillé essentiellement sur des sujets de sécurité ». A ce titre, cet amateur de sport (il a fait partie des 300 spectateurs à avoir assisté à l’un des derniers matchs d’Arles-Avignon en ligue 2 au parc des sports en 2015 contre Créteil-Lusitanos avant la liquidation du club pro provençal !) a contribué à la rédaction d’un rapport sur les forces de police à Marseille et ‘planchera’ également sur les forces mobiles, les lycées militaires ainsi que plusieurs sujets régaliens.
« J’avais très envie de repartir dans des fonctions opérationnelles sur le terrain et donc de rejoindre une préfecture », précise-t-il pour expliquer son arrivée dans le Vaucluse. J’ai demandé un département qui aurait à la fois des enjeux importants pour un poste de directeur de cabinet et qui offrirait également un cadre agréable. Donc là, j’ai été vraiment servi, puisque quand j’ai appris que je partais dans le Vaucluse, cela a été une très bonne nouvelle. C’est un département très contrasté entre la vallée du Rhône et les zones montagneuses. »

Lutte contre que les narcotrafics et les violences intrafamiliales
Dans la lignée du préfet actuellement en place, le nouveau directeur de cabinet sait à quoi s’attendre en Vaucluse : « En travaillant sur la police à Marseille, on sait que les enjeux liés au narcotrafic et à la délinquance sont importants », reconnait-il.
« Depuis que je suis arrivé, j’ai pu voir l’importance de ce phénomène ainsi que du nombre de points de deal qui demeurent, poursuit-il. J’ai aussi pu constater la mobilisation totale de la police, des services de l’État, mais aussi de la gendarmerie, puisque sur une cinquantaine de points de deal, il y en a près d’un tiers qui sont en zone gendarmerie. »

Dans ce cadre, les actions de police administrative, avec les fermetures d’épiceries qui servent au blanchiment, devraient s’intensifier, tout particulièrement dans le secteur de la rue Thiers à Avignon. « Des épiceries de nuit qui ‘pourrissent’ également la vie des riverains par des troubles à l’ordre public et par des fermetures tardives. »

« J’ai appris en arrivant ici que les violences intrafamiliales étaient aussi extrêmement importantes, confie ce jeune marié sans enfant. Le directeur de cabinet précédent m’a dit que chaque nuit, lorsqu’on lui donnait la synthèse, au petit matin, il y avait 4 à 5 faits de violences intrafamiliales qui lui étaient rapportés. Donc, là aussi, ce sera un axe d’effort. »

« Il suffit de regarder la carte pour voir que c’est un département assez original. »

Concernant les particularités de ce département, avec une enclave dans la Drôme et un chef-lieu unique agglomération française à s’étendre dans 3 départements, 2 régions et 2 zones scolaires, Thibault de Cacqueray reconnaît qu’il suffit de regarder la carte pour voir que c’est un département assez original. Avec toute la population qui est un concentrée sur la partie ouest et la vallée du Rhône. C’est aussi quelque chose que l’on m’a tout de suite décrit avec un bassin de vie qui est à cheval sur 3 départements. C’est quelque chose que je prends en compte et que je vais vite découvrir à mon avis. Et les complexités des grands projets comme ceux de la LEO, j’en avais aussi eu vent à Matignon. »

« Les complexités des grands projets comme ceux de la LEO, j’en avais aussi eu vent à Matignon. »

Etre à l’écoute des revendications agricoles
Avec ses origines Lot-et-Garonnaise, le directeur de cabinet du préfet de Vaucluse avoue être particulièrement à l’écoute des revendications du monde agricole.
« Nous sommes dans un département très agricole et viticole, donc évidemment, nous serons à la fois à l’écoute des revendications tout en faisant en sorte que ces mouvements se passent le plus paisiblement possible. Nous serons là pour faire remonter les revendications et maintenir un dialogue permanent. Le préfet le fait lui-même mais je serai en appui pour aller en première ligne s’il me le demande. »
A peine arrivé, le nouveau directeur de cabinet a aussi dû faire face à la mise en place du plan grand froid en Vaucluse avec l’ouverture d’un centre d’hébergement exceptionnel à Avignon notamment.
Autre dossier brulant : la sécurité routière avec un mauvais bilan en 2024. Il y a ainsi eu 41 morts sur les routes de Vaucluse contre 28 en 2023 (dont 37% de 2 roues motorisés). Là encore, il annonce une mobilisation des services de l’Etat pour lutter contre ce fléau.

Laurent Garcia

Les missions de Thibault de Cacqueray
Collaborateur direct du préfet, le directeur de cabinet assiste ce dernier dans sa responsabilité du maintien de l’ordre public et de la sécurité sur l’ensemble du département. Il a pour missions essentielles : la lutte contre la délinquance, la protection des populations, le suivi des affaires réservées, notamment les relations avec les cabinets ministériels, et le pilotage de la stratégie de communication de l’État dans le département.
Il est l’interlocuteur direct de la police nationale, de la gendarmerie nationale, du SDIS, du SAMU, de l’autorité militaire, de l’autorité judiciaire et des services du ministère de la Justice.
Il s’attache à promouvoir les politiques de l’État dans le département en entretenant d’étroites relations avec les élus, les entreprises, les syndicats et le monde associatif.

Pour exercer ses missions, le directeur de cabinet a sous son autorité :
La direction des sécurités qui suit les questions relatives à l’ordre public, aux polices administratives, à la prévention de la délinquance, à la prévention de la radicalisation, à la sécurité routière, ainsi qu’à la défense du territoire et à la protection des populations.
Le Bureau de la représentation de l’État et de la communication interministérielle (BRECI) qui suit les affaires réservées, les décorations, la vie politique et élabore la stratégie de communication de l’État dans le département.
La déléguée aux droits des femmes.


Un muret de sécurité qui résiste même aux chocs des poids-lourds installé à Cavaillon

Pour cette année 2025, Thierry Suquet, le préfet de Vaucluse, entend que l’action de l’Etat dans le département se focalise tout particulièrement sur 3 axes : la sécurité, la solidarité et la transition écologique.

« Contre la délinquance, contre ceux qui pourrissent la vie des habitants de nos villes, de nos bourgs et de nos villages, nous ne lâcherons rien », a affirmé sans ambages Thierry Suquet, préfet de Vaucluse lors de ses vœux 2025.
Faisant notamment allusion à l’incendie des véhicules de police au commissariat de Cavaillon dans la nuit du 8 au 9 octobre derniers, le plus haut représentant de l’Etat dans le département a rappelé que ce type de menace ne faisait que renforcer la détermination de l’ensemble des services de l’Etat dans sa lutte contre les narcotrafiquants.

Multiplication des fermetures administratives
« Vous pouvez compter sur moi, les services de la préfecture, les services de police et, je le sais, l’ensemble de la justice pour continuer à se mobiliser sur ce sujet, a-t-il poursuivi. A maintenir la pression sur les points de deal et mobiliser l’ensemble des leviers qui sont à notre disposition. C’est dans ce cadre-là que nous avons largement renforcé nos contrôles sur les pseudo-commerces suspectés d’être liés à ces trafics, qui font appel au travail et à l’immigration clandestine, qui permettent, probablement, le blanchiment d’argent. Nous avons multiplié les fermetures administratives et, là aussi, face à des adversaires qui connaissent les lois aussi bien que nous, nous utilisons tous les leviers en parfaite connaissance de cause. Cet enjeu de sécurité ne concerne pas que nos centres-villes. Vous le savez, la violence s’étend aussi dans les villages, elle s’ancre dans le monde rural et le Vaucluse ne fait pas exception. »

« Avoir un titre de séjour, ce n’est pas un passe-droit pour commettre des délits. »

Thierry Suquet, préfet de Vaucluse

« Enfin, en matière de sécurité, nous devons être intransigeants vis-à-vis des personnes étrangères qui viennent troubler l’ordre et la sécurité publique, prévient le préfet de Vaucluse. Nous sommes engagés, en lien avec les forces de l’ordre, dans un travail méticuleux qui nous permet de systématiquement étudier les infractions commises par des personnes étrangères et, quand elles sont en situation irrégulière sur notre territoire, de les raccompagner aux frontières et de rendre effectives les mesures d’éloignement prises à leur encontre. De la même façon, les étrangers en situation irrégulière mais délinquant ne peuvent pas se soustraire aux lois de la République. Avoir un titre de séjour, ce n’est pas un passe-droit pour commettre des délits. »

De l’affaire Pelicot aux questions des violences intrafamiliales
Avec l’affaire Pelicot, le Vaucluse a également était pendant 4 mois sous les feux de l’actualité avec la présence des médias du monde entier.
« Au-delà du défi médiatique et sécuritaire que cet événement historique a représenté, il nous a fallu être à la hauteur du retentissement social qui l’a engendré. Cela nous rappelle que même chez soi, chacun et chacune doit se sentir protégé, et que l’intégrité physique et morale de tous est un droit qui doit être absolument respecté, insiste Thierry Suquet. Je souhaite que nous soyons ensemble tous mobilisés sur la question des violences intrafamiliales ainsi que la défense des victimes. Je salue l’accompagnement des victimes aujourd’hui par les services de police et de gendarmerie. »

« Ce qui fait la dignité humaine, c’est de pouvoir vivre de son travail. »

La solidarité pour autre priorité
Outre la sécurité, Thierry Suquet a souhait aussi rappelé que la solidarité constituait un des autres axes fort de l’action de l’Etat dans le Vaucluse.
« Cette année, la loi pour le plein emploi a enclenché des transformations importantes et une réorganisation profonde des politiques de l’emploi, explique-t-il. Nous nous sommes profondément mobilisés sur les six derniers mois de l’année pour mettre en œuvre cet objectif de plein emploi en installant le comité départemental pour l’emploi, en le déclinant avec les comités locaux. Cette nouvelle dynamique, nous souhaitons qu’elle soit forte parce que nous pensons vraiment que l’emploi est un levier d’émancipation puissant, probablement le premier. Il n’est pas le seul, mais ce qui fait la dignité humaine, c’est de pouvoir vivre de son travail. »

Le défi de la transition écologique
Evoquant les enjeux environnementaux, le préfet de Vaucluse a tenu également à rappeler qu’il fallait veiller « à ce que la transition écologique et énergétique n’exclue pas les plus faibles de notre société. Cette transition écologique représente un défi majeur qui nous contraint à une action globale, commune et de long terme qui nous impose de voir un peu plus loin que nos échéances et nos annualités budgétaires. La transformation inéluctable de notre territoire doit être accompagnée et anticipée pour limiter les risques. »

L’agriculture vauclusienne en première ligne
L’adaptation de l’agriculture locale à ces problématiques constitue d’ailleurs un des axes majeurs de ces enjeux. Pour cela, la région Paca et le département ont été intégré dans un plan du ministère de l’Agriculture afin d’être accompagné dans la mise en place de logique de filière.
« Nous avons un premier projet purement Vauclusien qui sera labellisé en aires agricoles de résilience climatique dans les prochains jours, annonce Thierry Suquet. Cela permettra aux filières impliquées d’accéder à certaines aides pour rendre plus résiliente notre agriculture dans une logique d’atténuation du choc climatique et d’adaptation. Pour atteindre cet objectif nous devons aussi préserver notre ressource en eau, améliorer notre réseau d’irrigation et garantir la qualité de l’eau tant dans nos réseaux que dans nos rivières. »
La bonne gestion de l’espace de lutte contre l’artificialisation des terres s’inscrit aussi dans ces réflexions environnementales. « Au-delà des interrogations légitimes sur zéro artificialisation des terres, le vrai sujet que nous avons c’est la reconquête de nos centres vides, la reconquête de nos centres gourds et ça nous n’y couperons pas à l’avenir. »

De grands moments à venir
Enfin après avoir évoqué le 80e anniversaire de la Libération en août dernier ainsi que le passage de la flamme olympique le 19 juin en Vaucluse, le préfet annonce d’autres grands moments à venir pour le département.
« Il y aura Avignon Terre de Culture 2025 et le passage du Tour de France au Ventoux en juillet sans oublier bien sûr les Festival d’Avignon ou bien encore les Chorégies d’Orange. Autant d’événements qui donnent à notre territoire son dynamisme culturel, sa typicité et sa visibilité importante, se réjouit Thierry Suquet. Cela génère des moments de célébration et de convivialité dont nous avons tous besoin. »

La base aérienne d’Orange doit être une fierté pour le Vaucluse
« L’année 2025 sera marquée aussi par un événement d’ampleur, annonce le préfet. C’est l’ouverture au public de la base aérienne 115 d’Orange les 28 et 29 juin prochains. C’est la grande journée de l’aviation avec véritablement la possibilité de présenter au public les missions et les métiers de l’armée de l’air et de l’espace mais aussi pour mettre en évidence les enjeux autour de l’arrivée des rafales sur la base aérienne et le lien qui peut exister entre cette arrivée, le développement économique et l’aménagement du territoire. L’accueil de nos militaires et des nouveaux escadrons doivent devenir une fierté pour notre département. »


Un muret de sécurité qui résiste même aux chocs des poids-lourds installé à Cavaillon

Les pilotes de Rafale et d’hélicoptères Fennec de la Base aérienne 115 (BA 115) d’Orange en mission en Corse ce week-end pour assurer la sécurité du Pape.

Il s’agit d’une bulle (papale) pour protéger le Souverain Pontife lors de son déplacement historique ce dimanche 15 décembre à Ajaccio. La Base Aérienne 115 d’Orange a organisé une rencontre avec les pilotes avant leur envol pour Ajaccio. Pour le commandant Vincent M. chef de l’escadron d’hélicoptères Fennec Alpilles, « Nous serons l’un des maillons du soutien technique du dispositif interarmées de sûreté avec un pilote et un tireur embarqué à bord de chaque hélicoptère. En plus de nos yeux, nous avons une caméra thermique qui détecte toute intrusion étrangère dans le ciel. Qu’il s’agisse d’un petit avion de tourisme égaré, d’un parapente, d’un ULM en perdition qui demande assistance ou d’un aéronef de terroristes. Dans un premier temps, nous prévenons, dans un second temps nous tirons à titre de semonce. Et dans un troisième, nous pouvons être amenés à tirer à balles réelles et à détruire l’intrus. »

Le colonel Vincent M commandant de l’escadron ‘Alpilles’ d’hélicoptères Fennec à Orange.

« Dans un premier temps, nous prévenons, dans un second temps nous tirons à titre de semonce. »

Vincent M. chef de l’escadron d’hélicoptères Fennec Alpilles

En plus des hélicoptères, il y a aussi des détecteurs de drones qui peuvent brouiller les messages et les neutraliser. Et évidemment l’avion de chasse de prestige de l’Armée de l’Air et de l’espace, le Rafale qui, depuis le 18 juillet, a remplacé le Mirage 2000 sur la BA 115. Il est en charge de la sécurité aérienne intérieure pour le quart Sud-Est de la France et peut décoller en quelques minutes pour jouer le rôle de police du ciel 24h sur 24 en cas d’intrusion ennemie du ciel français.

Nous rencontrons le commandant de l’escadre de chasse 1/5 Vendée, le colonel Pierre C qui dirigera la mission de protection du Pape ce week-end. La sécurité sera assurée dans un rayon de 15km sur l’Île de Beauté et sur mer, autour d’Ajaccio pour le Pape François, comme pour les milliers de fidèles attendus dimanche.

« Il s’agit d’une mobilisation hors norme pour parer à toute éventualité, explique le colonel-pilote de chasse. Nous travaillerons en liaison inter-armée avec les hélicoptères Fennec d’Orange, mais aussi de la Base 126 de Solenzara, des hélicoptères Caracal, des avions radars Awacs, un ravitailleur si nécessaire et également des marins et plongeurs de la base d’Aspretto. »

Le colonel Pierre C., pilote de chasse et ‘patron’ de l’escadron de Rafale de la BA115.

« Nous nous entraînons toute l’année pour avoir les bons réflexes. »

Colonel Pierre C. commandant de l’escadre de chasse 1/5 Vendée

Ce DPSA (Dispositif particulier de sûreté aérienne) est une posture permanente de l’Armée de l’air et de l’espace. La France est l’un des pays le plus survolés au monde : chaque jour 12 000 appareils quadrillent l’hexagone dont 1 500 simultanément aux heures de pointe. Plus de 3 000 aviateurs participent à notre souveraineté et notre protection. Et 70 radars civils et militaires sont mobilisés en permanence. Ceux d’Orange-Caritat surveillent notamment les centrales nucléaires et les sites industriels dangereux classés ‘Seveso’. Parmi les chiffres-clés, de l’Armée de l’air on peut citer pour 2021 : 288 missions de surveillance sensibles, 228 violations d’espaces aériens, 170 interventions d’un avion de chasse ou d’un hélicoptère.

Les Rafale de la BA 115 d’Orange assurent de nombreuses missions de police du ciel, dont notamment l’interception d’aéronefs civils. Crédit : P. Merket/Armée de l’air et de l’espace

A la veille de l’arrivée du Pape François, le colonel C. reste mesuré mais confiant : « Nous nous entraînons toute l’année pour avoir les bons réflexes. Nous avons déjà participé, pour les sécuriser, à nombre de G7, aux défilés du 14 juillet sur les Champs-Elysées, à l’arrivée de la flamme Olympique dans le Vieux-Port, aux cérémonies des JO à Paris et à Marseille, entre La Corniche et le Château d’If pour les épreuves la voile, pour les 80 ans du Débarquement allié en Provence. Tout s’est bien passé. »


Un muret de sécurité qui résiste même aux chocs des poids-lourds installé à Cavaillon

Le jeudi 2 janvier, Caroline Boutin entamera une nouvelle étape de sa riche vie. Elle franchira la porte d’Interpol, 200 Quai Charles de Gaulle à Lyon, où est implanté le siège de cette organisation internationale.

« Je serai affectée à une nouvelle unité, le Service Sécurité », explique-t-elle modestement. Alors que pour en arriver là, elle a dû en franchi des obstacles. Aujourd’hui brigadier-chef en poste au Commissariat Saint-Roch sur les remparts, elle a débuté en 1999 dans le Val-de-Marne. Major de sa promotion en 2014, elle est ‘Référent Sécurité’ et la seule femme de la Police Nationale en France à avoir réalisé plusieurs missions concrètes comme ‘Team Leader’ au pèlerinage des JMJ au Portugal aux côtés du Pape François, pour le festival Untold qui a rassemblé 400 000 spectateurs pendant quatre jours en Roumanie, pour l’un des méga-concerts du DJ David Guetta, pour sécuriser la venue des gaillards de l’Équipe de Rugby d’Uruguay dans leur camp de base d’Avignon l’an dernier, lors de la Coupe du Monde. Sans oublier les Grands Prix de Moto auxquels participe le vauclusien Johann Zarco, notamment à Valence en Espagne.

Cette maman de cinq enfants, trois garçons et deux jumelles, qui a vécu son divorce comme une « libération totale après des années d’enfer », ce qui lui a permis, dit-elle, « de se réaliser professionnellement tout en s’occupant toute seule de ses petits », ce qui n’est pas facile quand on travaille dans la police. Son aîné, Gaël, a aujourd’hui 30 ans et est chef cuisinier dans un 5 étoiles d’Arcachon, le 2ᵉ, Guillaume, community-manager à Bordeaux, le 3ᵉ, Aloïs, commercial à Paris, Lola en BTS – Alternance à Marseille et Anna n’a pas encore décidé de son avenir. Et une chose est sûre : ils tous les cinq très fiers de leur maman.

En janvier, Caroline Boutin va se retrouver au cœur de la plus emblématique des polices du monde, Interpol, dont les domaines d’activité sont immenses : terrorisme, corruption, crimes contre les enfants, trafic d’êtres humains, d’œuvres d’art, de médicaments, d’armes à feu, piraterie maritime, cybercriminalité, enquêtes sur les fugitifs. Mais aussi, si nécessaire, séisme, attentat. D’ailleurs, lors de la 92ᵉ Assemblée Générale d’Interpol qui vient de se tenir à Glasgow (entre le 4 et le 7 novembre derniers), il a été aussi question de biométrie et d’intelligence artificielle dans l’avenir de la police.

Le siège d’Interpol à Lyon. ©Interpol

Interpol, cette police internationale d’élite, dispose d’une base de données tous azimuts de 12 millions de photos, vidéo, empreintes digitales et numériques, échantillons d’ADN et ses agents d’un réseau mondial d’informations cryptées qui leur permet d’échanger en toute sécurité 24h/24 pour la protection et la sécurité de tous.

Bon vent à Caroline Boutin qui entre dans le saint des saints de la police, Interpol, début janvier, à la Direction des Services Généraux et de la Sécurité. Elle qui se définit comme « une boulimique de la vie, en savoure chaque seconde », qui se bat pour un idéal et surtout, même dans les moments difficiles, qui a toujours cru en sa bonne étoile et en ses rêves !


Un muret de sécurité qui résiste même aux chocs des poids-lourds installé à Cavaillon

Les gendarmes de Vaucluse viennent de réaliser un exercice de grande ampleur au multiplexe Capitole My Cinewest situé dans la zone commerciale du Pontet. Mené sur le thème d’une tuerie de masse avec prise d’otage, cet exercice grandeur nature s’est tenu ce jeudi 17 octobre en début de matinée avant l’ouverture du cinéma.

L’opération a mobilisé une centaine d’hommes, dont notamment ceux du PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie) d’Avignon ainsi que ceux de l’antenne du GIGN (Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale) d’Orange.

« Les missions travaillées lors de cet exercice étaient multiples, explique la gendarmerie de Vaucluse : la réaction des militaires primo-arrivants, la montée en puissance du dispositif, l’articulation entre les forces d’intervention, la réaction face à une prise d’otages et la coordination avec les secours notamment lors de la phase d’évacuation des victimes. »

Crédit : Gendarmerie de Vaucluse/DR

Un muret de sécurité qui résiste même aux chocs des poids-lourds installé à Cavaillon

Les sirènes des communes de Carpentras et Caderousse viennent d’être raccordées au SAIP (Système d’alerte et d’information des populations). A ce titre, les services de la préfecture de Vaucluse préviennent que les deux communes vont faire l’objet d’essais sonores ce mardi 15 octobre à partir de 9h et de 10h30.

Pour rappel, il existe 3 signaux distincts :
1/ Le signal national d’alerte :
3 cycles successifs de sonnerie montante et descendante d’une durée de 1 minutes et 41 secondes, chacun séparé par un intervalle de 5 secondes.

2/ Signal national de fin d’alerte :
Un son continu de 30 secondes, sans changement de tonalité.

3/ Signal national d’essai :
1 seule cycle de sonnerie de 1 minute et 41 secondes

Les gestes à savoir et ce qu’il ne faut pas faire
À compter du mois de novembre 2024, ces 2 communes seront concernées par les essais mensuels réalisés tous les 1er mercredi du mois à 12h15.

Rappel sur les consignes générales de comportement en cas d’alerte :

Au signal, il faut :

– Rejoindre sans délai un local clos, de préférence sans fenêtre, en bouchant si possible soigneusement les ouvertures (fentes, portes, aérations, cheminées, etc.) ;
– Arrêter climatisation, chauffage et ventilation ;
– Se mettre à l’écoute de la radio.

Ce qu’il ne faut pas faire :

– Rester dans son véhicule ;
– Aller chercher les enfants à l’école (les enseignants sont formés pour assurer leur sécurité) ;
– Téléphoner (les réseaux doivent rester disponibles pour les secours) ;
– Rester près des vitres ;
– Ouvrir les fenêtres pour savoir ce qui se passe dehors ;
– Allumer une quelconque flamme (risque d’explosion) ;
– Quitter votre abri sans consigne des autorités.

25 communes en Vaucluse
Pour rappel, le SAIP (Système d’alerte et d’information des populations) est un outil permettant d’avertir la population d’une zone donnée d’un danger imminent par le déclenchement d’une alerte sonore. Il est non-exclusif de l’utilisation d’autres moyens d’alerte adaptés pour diffuser de l’information en cas de survenance d’un évènement.
Le déploiement du SAIP est défini selon une priorisation nationale des zones d’alerte, déterminées à l’issue d’un recensement effectué sur le terrain pour identifier les secteurs les plus à risque. Le Vaucluse compte 25 communes raccordées au SAIP.


Un muret de sécurité qui résiste même aux chocs des poids-lourds installé à Cavaillon

Avec la construction de son nouveau poste de police municipale, la commune d’Orange entend renforcer sa lutte contre la délinquance.

« 4,7M€ pour le nouveau poste de police, c’est un budget important pour montrer que la sécurité est une priorité pour nous » insiste Yann Bompard, le maire d’Orange lors de la pose de la première pierre du futur bâtiment.
Les chiffres en attestent, la PM de la cité des princes ne chôme pas : 15 731 appels téléphoniques à la Police Municipale l’an dernier, 5 560 interventions (soit + 40% par rapport à 2022), 584 procédures ouvertes, 3 174 mains courantes déposées, 200 000 km parcourues par les patrouilles qui ont fait l’objet de nombreux reportages sur M6, W9 et NRJ12.
Comme l’a déclaré Yann Bompard, le maire d’Orange, lors de son intervention, après avoir manié la truelle et posé un parpaing sur le chantier : « Cette cérémonie est totalement symbolique puisque les fondations ont déjà été posées et que le bâtiment s’apprête à sortir de terre. Elle prouve que c’est une absolue nécessité pour nous de doter notre police municipale de locaux plus fonctionnels et plus spacieux pour être en mesure d’absorber les évolutions à venir ».

Le chantier du futur poste de la police municipale d’Orange. DR

Rendre service
Le maire d’Orange a énuméré la liste de toutes les missions des 38 agents de la PM : « Intervenir en pleine nuit pour mettre fin à un tapage, faire des contrôles routiers pour retirer de la circulation les automobilistes qui roulent à des allures folles sous l’emprise d’alcool (ou de substances). Ramener chez elle une mamie désorientée qui ne retrouve plus le chemin de sa maison, intervenir pour protéger une femme prise à partie par son ex-compagnon violent, sécuriser les entrées et sorties des écoles, aider un touriste victime d’un pickpocket à retrouver son portefeuille, assurer la tranquillité publique lors des soirs de concerts. Bref, ne pas céder un pouce de terrain aux trafiquants de drogue. En deux mots : ‘Rendre service’. »

Renforts de police nationale : Orange, la grande oubliée ?
« Les chiffres parlent d’eux-mêmes, ils démontrent l’impérieux besoin d’une présence massive de nos policiers sur le terrain, au plus près des habitants et je crains que cela n’aille pas en s’allégeant. Et je le dis avec toute l’amitié que j’ai pour les forces de sécurité déployées jour et nuit. L’an dernier, l’ancien ministre de l’intérieur a attribué des effectifs supplémentaires à Avignon, Cavaillon et Carpentras, rien pour Orange alors que nous sommes la deuxième ville la plus peuplée de Vaucluse. Je viens donc officiellement de saisir le nouveau locataire de la place Beauvau, Bruno Retailleau, au nom de l’équité de traitement. »

En tou,t, la PM d’Orange compte 36 policiers, 4 auxiliaires de sécurité sur la voie publique et 10 opérateurs video. DR

De 36 à 80 agents ?
Yann Bompard poursuit : « C’est l’objectif de ce nouveau bâtiment qui va tripler de superficie, passant de 250m2 à 750m2 de permettre d’accueillir à terme, jusqu’à 80 personnels alors que notre police municipale compte 36 policiers, 4 auxiliaires de sécurité sur la voie publique et 10 opérateurs video. Un centre de supervision urbain sera d’ailleurs aménagé pour pouvoir recevoir les images de 350 caméras au lieu de 80 aujourd’hui. »
Le maire de la Cité des Princes conclut en présence des représentants de la PM, de la PN, de la gendarmerie, de la caserne de pompiers, de la gendarmerie de l’Air de la BA 115 et du chien renifleur ‘Olygan’ de la police municipale : « Certes, c’est un budget pour notre ville. Mais la sécurité des Orangeois est une priorité absolue, voilà pourquoi nous mettons le paquet, » La sécurité n’a pas de prix, mais elle a un coût : 4,7M€.

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