Les vacances d’été font de vous la proie idéale des hackers. Évitez cette fâcheuse situation grâce à ces 5 conseils de cybersécurité.
Les voyages d’été approchent et vous planifiez vos vacances bien méritées ? De simples actions telles que l’utilisation du Wi-Fi public dans les aéroports, les hôtels ou les lieux touristiques peuvent rendre vos appareils vulnérables au piratage et compromettre votre cyber-identité. Pour vous aider à protéger votre identité, vos données financières, vos documents sensibles et vos mots de passe, voici 5 bonnes pratiques en matière de cybersécurité à adopter cet été.
1. Limitez les messages sur les réseaux sociaux qui mentionnent votre destination Les posts sur les réseaux sociaux sont devenus l’activité préférée des voyageurs. Cependant, il peut être dangereux de publier des messages pendant que vous voyagez et de divulguer votre position exacte alors que vous êtes encore sur place. Une fois que votre position est exposée publiquement, n’importe quel acteur malveillant peut vous prendre pour cible. Bien que cela puisse sembler improbable en tant que touriste, les locaux qui connaissent mieux votre environnement auront plus de facilité à vous localiser que vous ne le pensez. Si vous êtes toujours tenté de publier, attendez d’avoir déménagé dans une nouvelle destination ou mieux encore, le moment où vous serez rentré chez vous.
2. Évitez les réseaux Wi-Fi publics Bien qu’il puisse être difficile de trouver un réseau Wi-Fi fiable lors d’un voyage, il vaut mieux être en sécurité que dangereusement connecté aux réseaux Wi-Fi publics. Les attaquants peuvent utiliser ce que l’on appelle une attaque de type « man-in-the-middle » (MITM) lorsque votre appareil est connecté à un réseau Wi-Fi public, ce qui permet aux hackers d’accéder à votre navigateur ou à votre application et de récupérer vos données stockées. En règle générale, les réseaux Wi-Fi publics doivent toujours être évités.
3. Envisagez d’utiliser un VPN Lorsque vous voyagez, l’utilisation d’un réseau privé virtuel (VPN) vous permet de rester protégé lorsque vous vous connectez depuis n’importe quel endroit. Non seulement un VPN vous permet d’éviter la limite de bande passante, mais il protège également votre identité en ligne et sécurise votre connexion depuis n’importe quel endroit, même si vous vous trouvez sur un tout autre continent.
4. Téléchargez les documents importants pour les sauvegarder Voyager vers des destinations et des attractions touristiques nouvelles et inconnues peut être chaotique, ce qui augmente le risque de vol ou d’égarement d’effets personnels importants (passeports, visas, dossiers médicaux, etc.). En téléchargeant des copies de ces documents importants contenant des informations très sensibles vers un gestionnaire de mots de passe sécurisé, vous disposerez de copies numériques de sauvegarde en cas de perte ou de vol.
5. Partagez en toute sécurité des informations d’urgence avec une source de confiance Pendant vos vacances, renforcez votre sécurité en partageant des informations importantes avec des membres de votre famille ou des amis de confiance, afin qu’ils puissent y accéder en cas d’urgence. Utilisez un service chiffré pour partager en toute sécurité des informations d’assurance ou des documents d’identité, comme votre passeport, pour une durée limitée. Ainsi, en cas d’urgence médicale ou autre, il pourra vous aider sans que des informations sensibles soient exposées par mail, SMS ou messagerie, même à l’autre bout du monde.
Arnaud De Backer, Channel Sales Manager EMEA, Chez Keeper Security.
5 conseils pour voyager en toute sécurité cet été
Cécile Helle, maire d’Avignon l’avait annoncé il y a quelques semaines lors de son bilan de mi-mandat : la Ville allait notamment moderniser son parc de vidéo-surveillance. Objectif : lutter contre la délinquance et les incivilités mais aussi faciliter la vidéo-verbalisation. Pour cela, outre les caméras fixes de vidéo-surveillance déjà installée ou à venir, la cité des papes vient d’équiper l’un de ses véhicule électrique afin qu’il puisse réaliser des contrôles mobiles comme le font désormais Lyon et Villeurbanne depuis le mois d’avril dernier. Ce dispositif de Lecture automatique de plaques d’immatriculation (Lapi) est embarqué sur une Renault Zoé du service des ASVP (Agents de surveillance de la voie publique) de la commune d’Avignon (voir photo ci-dessus). « Ce système de contrôle de stationnement payant avec émission de forfait de post-stationnement (FPS) en situation embarquée et délocalisée » permettra dorénavant de constater les infractions et de procéder à l’envoi, si nécessaire, d’une contravention au domicile des contrevenants.
Tolérance zéro Ce nouvel outil mobile de contrôle s’inscrit dans la même logique que la pose annoncée de pièges photographiques afin de verbaliser les contrevenants en matière de propreté. « La Ville peut beaucoup, le Grand Avignon peut beaucoup, mais il faut aussi que le citoyen fasse des efforts, expliquait Cécile Helle. Il y a aura une tolérance zéro en ce qui concerne les dépôts sauvages et le non-respect des consignes de ramassages des poubelles. »
Renforcement de la Police municipale Par ailleurs, si la commune s’est félicitée de l’annonce récente de nouveaux renforts de police nationale en Vaucluse dont Avignon va bénéficier, la Ville a aussi annoncé il y a peu qu’elle allait renouveler l’armement de sa police municipale (PM) ainsi qu’une partie de sa flotte de véhicules. « Nous allons aussi procéder à des recrutements afin de pouvoir intervenir la nuit, annonce aussi la maire de la cité des papes. Nous allons également moderniser notre parc de vidéo-surveillance et réorganiser les locaux de la police municipale à Montfavet notamment. Par ailleurs, nous allons créer un poste en commun pour la PM et la police nationale. »
L.G.
5 conseils pour voyager en toute sécurité cet été
Le groupe Eurenco, fabricant d’explosifs et d’additifs pour carburants destinés aux marchés civils et de la défense, vient d’inaugurer son nouveau siège social situé à Sorgues. Pour la société, qui dispose déjà d’une unité de production historique implantée à quelques centaines de mètres, cette arrivée marque un ancrage encore plus important dans le Vaucluse. Preuve en est, le leader européen des poudres et explosifs s’associe à la CCI de Vaucluse pour ouvrir prochainement une formation pyrotechnie sur le campus consulaire d’Avignon.
Si le transfert du siège social d’Eurenco depuis Massy en région parisienne avait été décidé en 2020, c’est fin mai que le groupe a officialisé cette arrivée. Pour l’occasion, Emmanuel Chiva, Délégué général de l’armement, était aux côtés de Thierry Francou, PDG d’Eurenco pour inaugurer le nouveau siège sorguais s’étendant sur 2 000m2 avec un potentiel d’extension de 1 000m2 supplémentaires. « Si la décision de s’installer ici a été prise avant le Covid, avec la crise sanitaire il nous a fallu un peu de temps pour nous installer même si nous avons commencé à occuper les locaux depuis 1 an déjà », explique le PDG d’Eurenco.
Priorités aux entreprises locales pour ces travaux de plus de 1M€ Pour cela, l’entreprise a consacré un peu plus de 1M€ afin de réaménager et moderniser pendant 6 mois ces anciens locaux appartenant jusqu’alors à la société Saint-Gobain. « Toutes les entreprises sélectionnées pour les travaux se situent toutes à moins de 30 kilomètres d’ici », insiste Thierry Francou qui a tenu également à saluer l’accompagnement dont a bénéficier ce projet d’installation de la part de la préfecture de Vaucluse, de la commune de Sorgues et de l’intercommunalité, du Département, de la Région ainsi que de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse « alors que le foncier économique manque ».
« Nous sommes dans le territoire depuis un siècle et nous y serons encore dans un siècle. »
Thierry Francou, PDG d’Eurenco et président de la SNPE
Pour Eurenco, ce déménagement permet également de se rapprocher d’un de ses sites de production historique que les Vauclusiens connaissent plutôt sous le nom de ‘poudrerie’ ou de SNPE (Société nationale des poudres et des explosifs) dont Thierry Francou a été nommé président depuis quelques mois sur proposition du ministre de l’économie*. En effet, descendante directe de la ferme des Poudres et Salpêtres créée sous le règne de Louis XIV, la SNPE, dont cette dénomination remonte à 1971, dispose d’une ‘Poudrerie nationale’ implantée à Sorgues depuis 1915 au lieu-dit ‘la Traille’, entre l’ancienne route nationale 7 et le Rhône. « Ce nouvel environnement de travail au cœur de la Région Sud est également une preuve supplémentaire de notre engagement à renforcer notre ancrage territorial, et vient conclure une nouvelle phase de notre transformation pour faire face aux défis d’aujourd’hui et de demain, se félicite le PDG d’Eurenco. Pour nous, notre ancrage local est déterminant. Nous sommes dans le territoire depuis un siècle et nous y serons encore dans un siècle. »
Un pôle de recherche stratégique Actuellement, le nouveau siège accueille déjà près de 120 salariés de la direction générale ainsi que l’ensemble des fonctions ‘support’ du groupe (achat, Ressources humaines, finances…). Le site abrite également un centre recherche et de développement regroupant près d’une trentaine de personnes travaillant en étroite collaboration avec les 4 autres sites du groupe implanté à Bergerac ainsi qu’en Belgique et en Suède. Cette unité de R&D travaille notamment sur des modélisations de simulations ainsi que sur du développement 3D. Ces équipes de recherche (une cinquantaine de personnes pour les 4 sites) élaborent ainsi les meilleures façons d’optimiser la combustion de la poudre. « Ce qui est important c’est la capacité d’allumage de l’ensemble des grains de poudre situés dans les différentes chambres car c’est ce qui permet de maîtriser la montée en pression et propulser un obus à une quarantaine de kilomètres », explique Alain Tronche, directeur technique d’Eurenco.
Ces modélisations permettent ainsi de comprendre ce qui se passe dans une culasse d’un canon de type Caesar, qui s’illustre actuellement en Ukraine, dont une partie des munitions à charges modulaires sont conditionnées dans l’usine de Sorgues. « Si on fait trop de ‘grains’, le canon explose car la pression est trop haute, complète Thierry Francou. Si on ne brûle pas assez vite, le projectile ne sort pas suffisamment vite et il va moins loin. C’est très fin et la forme du grain est importante. » Le laboratoire travaille aussi sur les allumeurs de charge du missile pour Mica anti-aérien. Les ingénieurs d’Eurenco devant notamment maîtriser des vitesses de propagation de l’ordre de 8 000 mètres/seconde. Les poudres d’Eurenco servent aussi à la confection d’obus de mortier, de munitions de gros calibre, de cartouche de chasse…
Vers une économie de guerre ? « Nous avons la capacité de fabriquer ces matières premières de base, de mettre en forme ces grains et ensuite de les mettre dans des systèmes qui vont aller chez les munitionnaires, complète le PDG d’Eurenco. Nous servons ainsi l’ensemble des munitionnaires européen depuis nos sites. La maitrise d’un produit pyrotechnique en toute sécurité avec une performance donnée c’est une reconnaissance des compétences des équipes d’Eurenco actuellement. » Cette réorganisation des activités intervient alors qu’avec la guerre en Ukraine, la situation internationale a rappelé durement les réalités des enjeux de souveraineté industrielle en matière de défense. Ainsi, l’usine de Sorgues, premier employeur industriel de la commune avec 365 salariés, devrait voir sa production d’explosifs à haute performance largement augmenter dans les années à venir. Une ‘remontée en charge’ déjà entamée depuis plusieurs années avec de nombreux investissements, comme notamment en 2021 avec la réalisation d’une station de traitement actif des rejets du site sorguais, qui vise à doubler les capacités de production de ce groupe employant au total près de 1 200 collaborateurs.
Le groupe Eurenco, qui regroupe près de 1 200 collaborateurs, dispose de 2 sites en France (à Sorgues et Bergerac) ainsi qu’en Belgique et en Suède.
Une ré-industrialisation illustrée également par la récente décision d’augmenter la capacité de production de poudres de gros calibre principalement destinées à l’artillerie de 155mm sur le site de Bergerac. « Aujourd’hui, ces investissements sur l’ensemble des sites nous permettent de monter en capacité, assure Thierry Francou. Mais la problématique ce n’est pas la demande, c’est qu’elle est le bon niveau de réponse et quelles sont les moyens, les compétences et les personnes qu’il faut mettre en place pour atteindre ces objectifs ? » En attendant, le groupe a réalisé une chiffre d’affaires en hausse de +30% en 2022 pour atteindre 300M€. « Nous devrions aussi enregistrer une augmentation de +30% pour l’année 2023 et atteindre le doublement de notre CA en 2025 comme cela avait été prévu par le groupe, poursuit le PDG d’Eurenco. Nous devrions continuer à croître ensuite. Nous avons des produits phares, très demandés avec une visibilité sur nos marchés jusqu’à quasiment 2030. » De quoi envisager la perspective de réaliser 800M€ de chiffre d’affaires à cette horizon.
Eurenco recrute et lance une formation avec la CCI de Vaucluse Afin de faire face à ce développement, le groupe entend aussi se donner les moyens humains pour relever ces défis. Ainsi, après avoir lancé en début d’année sa campagne de recrutement des alternants, le leader européen des poudres et explosifs veut encore embaucher. Actuellement, une trentaine de postes sont à pourvoir au sein du groupe dont 18 à Sorgues (11 CDI et 7 alternants). « Nous avons recruté 300 personnes sur l’ensemble du groupe depuis 2019 et nous allons encore continuer à embaucher, précise Thierry Francou. Nous cherchons des personnes de tous niveaux : opérateurs, techniciens, ingénieurs… »
Afin d’anticiper une partie de ses besoins en personnel, Eurenco, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse et l’association Campus pyrotechnie du futur viennent d’ailleurs de s’associer afin de créer une antenne de cette formation peu répandue au sein du campus de la CCI à Avignon. Avec cette annonce officielle, qui vient d’être faite au salon du Bourget, l’objectif pour la CCI 84 est de développer son campus qu’elle souhaite renommer ‘Académie Vaucluse Provence’. En effet, si la chambre consulaire vauclusienne offre déjà un répertoire important de formations, elle ambitionne de développer son offre dans le secteur industriel dont ont besoin les entreprises locales.
« C’est un des grands projets de notre mandature : la formation ! »
Gilbert Marcelli, président de la CCI de Vaucluse
« C’est un des grands projets de notre mandature : la formation !, insiste Gilbert Marcelli, président de la CCI de Vaucluse. L’Académie Vaucluse Provence accueillera l’ensemble des formations inter-métiers que nous allons construire avec les fédérations professionnelles et les entreprises des territoires de notre Région Sud. C’est un immense honneur de recevoir, en Avignon, au sein de notre campus, les formations dispensées par le Campus pyrotechnie de Bourges. Nous allons travailler main dans la main pour une plus grande réussite de nos entreprises ». « Cette antenne va nous permettre de renforcer et accélérer la formation des nouveaux arrivants au sein du groupe, confirme Thierry Francou. Dans un marché en forte tension, les formations délivrées pour toutes les catégories de personnels permettront de renforcer notre ADN de pyrotechnicien. »
La formation débutera en novembre prochain Créé à Bourges en février 2022, le Campus pyrotechnie du futur est spécialisé dans les formations liées aux métiers de la pyrotechnie en s’appuyant sur les entreprises nationales du domaine. Dans ce cadre, l’association entend déployer certaines de ces formations à proximité de sites industriels pyrotechniques afin de répondre au mieux à leurs besoins. Pour le Campus « la situation géographique d’Avignon répond à cet enjeu compte tenu de la présence d’acteurs majeurs dans la région. » Par ailleurs, « cet accord de partenariat avec un acteur majeur de la pyrotechnie militaire est la traduction du bien fondé de notre démarche, à vocation nationale, pour diffuser la culture pyrotechnique, ses innovations, en assurer son attractivité et développer ses compétences », complète Gérard Frut, président du Campus pyrotechnie du futur. La première formation dispensée par l’association sur le campus de la CCI de Vaucluse, au profit des industriels de la région, dont principalement d’Eurenco, aura lieu à partir de novembre 2023. Elle devrait réunir plus d’une vingtaine de personnes pour débuter.
Laurent Garcia
*Depuis le 1er janvier 2023, l’État a pris la totalité du capital de la holding SNPE, qui détient 100% d’Eurenco, sa filiale opérationnelle. Eurenco est ainsi l’entité ‘active’ de la SNPE qui n’a pas de personnel et appartenait auparavant au groupe public Giat Industries, propriétaire du fabricant de blindés et de munitions Nexter qui vient d’ailleurs de fusionner ses marques avec l’Allemand KMW sous la nouvelle bannière KNDS.
Production d’additifs : le site de Sorgues renforcé Veryone, société du groupe Eurenco, est le leader mondial de la production et de la vente du Nitrate d’éthyle hexyl (NEH). Cet additif chimique améliorant la combustion et réduisant les émissions du carburant diesel, est produit sur deux lignes de production de Sorgues. Tout récemment, Veryone vient d’acquérir les équipements de l’usine d’EPC groupe, un de ses concurrents basé au Royaume-Uni, après que ce dernier a décidé de se désengager de cette activité. En rapatriant dans le Vaucluse cette partie ‘additifs’, qui représente tout de même un tiers du CA total du groupe, Eurenco va créer 18 emplois (11 CDI et 7 alternants) sur son site de Sorgues qui disposera d’une capacité de production de l’ordre de 80 000 tonnes par an. L’objectif étant, grâce à ses 7 sites de stockage dans le monde (16 000 tonnes de stock au total), de fournir du NEH n’importe où et n’importe quand sur le marché mondial destinés aux grandes compagnies pétrolières et les fabricants de ‘packages’ de performance pour carburants.
5 conseils pour voyager en toute sécurité cet été
La baignade au lac de Monteux est de nouveau surveillée certains jours de la semaine. Les activités nautiques, elles, feront leur grand retour demain. À vos maillots !
L’été arrive à grands pas, et qui dit saison estivale, dit baignade. Depuis le samedi 10 juin, le lac de Monteux est de nouveau surveillé par les maîtres-nageurs de l’Association de formation au secours aquatique (AFSA) de Vaucluse. Désormais, la baignade sera sous surveillance tous les mercredis, samedis et dimanches de 11h à 19h, et tous les jours à partir du 1ᵉʳ juillet.
Dès demain, ce samedi 17 juin, les activités nautiques vont faire leur grand retour. Il sera possible de louer des pédalos, des canoës-kayaks ou encore des paddles. Cette année, il n’y aura pas de structure gonflable sur le lac. En revanche, une grande nouveauté fait son apparition : la location de vélos.
V.A.
5 conseils pour voyager en toute sécurité cet été
Jacques Pitoux, inventeur originaire de Salon-de-Provence, a créé une boule à déclenchement automatique qui éteint les incendies. Après 5 ans de recherches et de travail en collaboration avec le Sdis 13 (Service départemental d’incendie et de secours des Bouches-du-Rhône), le Block’fire sera en vente dès cet été. D’ores et déjà commandé par les forces d’incendie et de secours, il sera très prochainement accessible aux entreprises et particuliers. Le block’fire figurera d’ailleurs début septembre, dans les rayons d’une enseigne de bricolage.
«L’idée du Block’fire est venue lorsque nous travaillions, avec mon associé, sur un drone-pompier, alors que nous collaborions avec le Sdis 13. Nous étions partis sur des drones de ma société ‘Fly control’ qui est devenue ‘Block’fire international’. Ce premier drone avait été présenté au congrès national des sapeurs-pompiers à Ajaccio et avait remporté un vif succès.»
«Car la première difficulté des pompiers est de pouvoir atteindre la zone incendie, afin que le feu se propage le moins possible avant leur intervention. Suite à cette présentation, nous avons participé au Concours Lépine à Paris, où nous avons remporté plusieurs prix, ce qui nous a permis de continuer notre collaboration avec le Sdis 13 et de procéder aux premiers essais officiels à Velaux, le centre de formation des pompiers qui se situe à côté de Marseille.»
«Lors de ces essais, on s’est aperçu que sur 10 petits feux, la boule n’en éteignait que deux. Pourquoi ? Parce qu’il fallait le temps que la mèche se consume pour ouvrir la boule. Ce jour-là, le commandant Eric Rodriguez, du Sids 13 a dit : «Ça a le mérite d’exister, c’est très bien, il faut continuer, mais pourquoi la boule n’éclate-t-elle pas lors de l’impact au sol ? Ce sont les pompiers des Bouches-du-Rhône qui m’ont soufflé l’idée de travailler sur une boule extinctrice qui éclaterait à l’impact, devenant un extincteur autonome.»
La boule extinctrice, Ce sont deux demi-coques en polystyrène. Au centre de la boule ? Une charge pyrotechnique de 2 grammes de poudre noir, soit un pétard. La charge est enveloppée dans de la poudre, du phosphate de monoammonium. C’est une poudre sèche, complètement inoffensive pour les humains comme les animaux et également un fertilisant, fréquemment employée dans les extincteurs.»
Le Block’fire face à la concurrence « Le Block’Fire représente en efficacité l’équivalent d’un extincteur de 2,5 kilos, alors que la boule ne pèse qu’1,3kg pour 15cm de diamètre. La boule extinctrice est munie d’une languette de sécurité que l’on retire et que l’on lance à proximité ou dans le feu, où elle éclatera à l’impact et éteindra le feu. Elle ne nécessite pas d’entretien ni de vérification comme c’est le cas pour les autres extincteurs. Au terme de 5-6 ans, alors que la durée de vie des extincteurs est de deux ans, vous ouvrez votre boule et vous fertilisez votre jardin, votre potager ou vos bacs de jardinerie avec son contenu.»
Le Block’Fire en situation réelle.
«Où la boule extinctrice est-elle fabriquée ? Nous visons, avec mon associé, une fabrication 100% française mais pour y arriver le chemin est long et complexe. Alors pour des raisons règlementaires et administratives -utilisation de poudre pyrotechnique, sécurisation du lieu de stockage, personnel dument formé et certifié- nous avons choisi de faire fabriquer la partie électronique dans une usine à côté de Hong Kong, tandis que la conception et la fabrication de la boule sont faites en Turquie. Nous allons prendre le temps pour entamer les démarches qui sont longues et rigoureuses pour, comme je vous l’ai dit, fabriquer en France.»
Autre chose dans les cartons ? «Nous venons de finaliser un nouveau drone, de grande dimension, avec une nacelle permettant de transporter le nouveau Block’fire équipé d’un système de télémétrie et de radar, qui pourra éclater à une altitude précise comme, par exemple, à la cime des arbres, où à mi-parcours entre la cime et le sol ou, encore, plus proche du sol, sur les indications de l’opérateur de largage.»
Les outils recherchés par les pompiers ? «Ils ont actuellement besoin de deux outils : un drone à caméra thermique pour surveiller la zone incendie après l’extinction des feux et préciser les coordonnées GPS afin de vérifier et d’intervenir sur les points chauds, car cette problématique requiert beaucoup de personnel pour arpenter le terrain et intervenir sur les possibles reprises de feux. L’autre outil est de fabriquer des Block’fire de dimensions plus importantes pour travailler sur les zones incendie inaccessibles.»
Pourquoi les feux prennent-ils autant de proportion ? «Lorsque la zone de feu est accessible, les pompiers peuvent intervenir rapidement mais lorsque, justement, les zones sont inaccessibles aux pompiers, alors ceux-ci sont obligés de traiter le feu lorsqu’il arrive à eux, même si bien évidemment, les canadairs ont démontré leur efficacité. Les block’Fire interviendront désormais dans ce cadre, à distance, en surveillance, délivrant des informations précises et également en larguant leur système d’extinction.»
Un extincteur nouvelle génération qui s’adresse aussi aux particuliers «Pourquoi ? Depuis 2015 -les statistiques ne bougent pas- la France compte 300 000 cas d’incendies de maisons ce qui équivaut à une intervention de pompier toutes les deux minutes en moyenne. Ils sont la cause de 10 000 blessés et brûlés victime des flammes et de 460 décès. Un français sur trois est victime d’un incendie au cours de sa vie. Depuis 2008, l’installation de détecteurs de fumée est obligatoire dans les logements mais pas les extincteurs. Or, plus de la moitié de ces incendies n’auraient pas lieu si les gens en étaient équipés, comme cela se fait au Canada où ils ont divisé par deux les interventions des pompiers pour des incendies domestiques.»
Un modèle économique différent «Nous avons choisi un nouveau modèle économique qui ne vise pas que les professionnels –avec le drone- mais aussi le marché du particulier qui est mondial et donc colossal. Nous proposerons là, dès le 1er juillet sur notre site Internet, le Block’fire à 99€, dans sa nacelle, à fixer au-dessus du tableau ou compteur électrique, dans une cuisine, partout où le risque incendie peut se déclencher dans la maison. Que l’on soit au domicile ou pas, la boule se déclenchera qu’il s’agisse d’un feu ou d’une étincelle électrique et éteindra le feu.» Retrouvez toutes les informations ici.
La Block’Fire devrait être présentée prochainement en présence du maire de Salon-de-Provence, du député Jean-Marc Zulesi, des représentatns du SDIS 13 et du préfet des Bouches-du-Rhône. La date, qui devrait avoir lieu fin juin, et le lieu restent à confirmer.
Hier, mercredi 31 mai 2023, des individus encagoulés et armés ont été aperçus en milieu d’après-midi sur le toit d’un immeuble du quartier des Amandiers à Carpentras et se sont ensuite introduits dans un appartement. Immédiatement alertées, les forces de police ont rapidement évacué et sécurisé le secteur, tout en organisant, dans le même temps, l’intervention du Raid (Recherche, assistance, intervention, dissuasion).
5 arrestations ainsi que de la drogue et des armes saisies Conscients d’avoir été repérés et d’être encerclés, les individus ont jeté par la fenêtre plusieurs armes et sacs contenant des stupéfiants. Aux côtés des policiers nationaux de Vaucluse, l’unité d’intervention de la police du RAID a pu accéder à l’appartement dans lequel les individus étaient retranchés. Cette opération a donné lieu à l’interpellation de 5 personnes immédiatement placées en garde à vue. A cette occasion plusieurs armes ont été saisies (1 pistolet automatique, 1 revolver et 2 fusils à pompe) ainsi que des stupéfiants (1 sac contenant 2 recharges de stupéfiants, 11 capsules et 5 tubes de résine de cannabis et 2 tubes de cocaïne), une balance de pesée, plusieurs téléphones et 1100€ en numéraire.
Les félicitations du ministre de l’Intérieur Suite à cette opération, où aucun blessé n’a été à déplorer, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, et la préfète de Vaucluse, Violaine Démaret, ont salué « l’action rapide et sans faille des forces de police et du Raid ayant mené cette opération » et ont rappelé « leur fermeté absolue à lutter contre le narcotrafic. » « Garantir la sécurité, prévenir la délinquance, lutter contre le trafic de stupéfiants, sont des objectifs centraux de l’action de l’État, en Vaucluse comme sur l’ensemble du territoire », ont insisté les représentants de l’Etat.
« Avec 2153 cambriolages constatés en zone gendarmerie en 2022 et 600 au cours des 4 premiers mois de l’année, le Vaucluse demeure l’un des départements les plus impactés par ce phénomène », rappellent les gendarmes de Vaucluse. Pour mieux se prémunir de ce type de désagrément, ces derniers conseillent d’appliquer l’EFFRAC (Eclairage, Fermeture, Film, Renforcement, Alarme, Cache). Ainsi, pour davantage se protéger, la gendarmerie conseille d’installer des spots à détection autour de l’habitation, si possible à bonne hauteur pour éviter qu’ils ne soient réorientés ou cassés. En période hivernale, utiliser un programmateur qui allumera automatiquement une lumière à l’intérieur à l’heure choisie. Autre conseil de basse qui résonne comme une évidence : ne pas quitter son domicile sans s’être assuré que tous les ouvrants sont bien fermés, même en été.
« La vidéo-protection est un moyen dissuasif et utile pour décourager et identifier les cambrioleurs, explique également la maréchaussée vauclusienne. Les caméras wifi ou d’autres dispositifs plus complets sont nombreux sur le marché. Leur mise en œuvre ne nécessite aucune autorisation particulière à condition de ne filmer que sa propre emprise (pas la voie publique, pas les voisins,…). L’apposition de signalétique est préconisée pour dissuader les cambrioleurs. » Par ailleurs, les fenêtres et les baies vitrées sont les ouvrants les plus fragiles. Il faut donc les renforcer au moyen de barres de renforts positionnées dans les rails. Idem pour les volets lors des départs en vacances. Privilégier des serrures et des verrous sur plusieurs points de la porte.
Installer une alarme reliée à des capteurs d’ouverture ou de mouvement constitue aussi un bon moyen de dissuasion. « Il existe des systèmes simples à installer soi-même mais un professionnel vous assurera une installation judicieuse et optimale », précise la gendarmerie nationale. Enfin, pour les caches, privilégier les cachettes originales et éviter les piles de linges ou le dessous du matelas. De même, ne pas laisser de clés de voitures sur le meuble qui se trouve juste à l’entrée de l’habitation.
Les gendarmes du département conseillent également de souscrire à ‘l’opération tranquillité vacances’ afin que la gendarmerie intègre dans la programmation de ses patrouilles le domicile des particuliers partis en vacances (même pour une courte durée). « C’est gratuit ! », insistent-ils. « En cas de cambriolage, ne touchez à rien et composez le 17. En cas d’observation d’un individu au comportement ou aux agissements suspects (rôdeur, démarchage sans autorisation, individu ganté ou essayant de se dissimuler,…), composez le 17 même dans le doute », termine la gendarmerie.
5 conseils pour voyager en toute sécurité cet été
Réélue maire d’Avignon en juin 2020, Cécile Helle vient de dresser le bilan de ses 3 années d’actions de son second mandat. L’occasion pour l’élue socialiste de revenir sur une période particulièrement agitée pour les collectivités avec une succession de crises majeures tout en partant à la rencontre des avignonnais lors de plusieurs réunions thématiques qui se dérouleront jusqu’à la fin du mois de mai. Et si la maire de la cité des papes veut en profiter pour rappeler sa volonté de poursuivre la transformation d’Avignon, elle entend désormais aussi mettre l’accent sur la propreté et la sécurité.
‘Trois ans ensemble’, c’est le nom que la municipalité de la cité des papes a donné à la série de 9 rencontres de terrain qui se déroulent durant tout le mois afin de dresser le bilan de mi-mandat de l’équipe de Cécile Helle. Trois années qui ont été marquée par un contexte de crise qui a particulièrement impacté les marges de manœuvres des collectivités locales. « D’abord, il y a eu la crise sanitaire, puis il y a eu la crise internationale avec l’Ukraine qui a débouché sur une crise énergétique puis une crise inflationniste, énumère celle qui a été réélue maire d’Avignon en 2020. Cela a touché toutes les collectivités. Et à cela s’ajoute la crise climatique qui était déjà sous-jacente lors de notre premier mandat. Si on nous avait dit tout cela il y a 3 ans, je crois que l’on aurait eu du mal à le croire. »
« Ces crises ont renforcé le rôle de ‘maire-protecteur’. »
« Cependant, il faut aussi prendre conscience que ces crises ont renforcé le rôle de ‘maire-protecteur’, insiste Cécile Helle. Les communes ont ainsi été en première ligne en termes de solidarité et d’accompagnement, notamment des plus fragiles, qui sont les premiers touchés lors de ces épisodes de crise. Des périodes où la Commune a su être en réactivité avec une Ville solidaire, humaine, bienveillante… » Ainsi, rien qu’entre son plan d’urgence en 2020 et son programme ‘Avignon rebond’ en 2021 la Ville a engagé près de 50M€. « Nous avons lancé des programmes comme les corbeilles solidaires ou bien encore les légumes solidaires, dont certains, qui ont besoin de ces produits de première nécessité, bénéficient encore aujourd’hui. Nous avons aussi renforcé l’accompagnement du CCAS (Centre communal d’action sociale) en portant son budget de 7,5M€ à 8M€. » Même satisfaction au niveau des cantines, où la commune a initié une baisse des tarifs depuis septembre 2022. « D’ici 2024, 3 enfants sur 5 pourront manger pour moins de 1€ par repas et avec des produits locaux. C’est d’ailleurs, ce qui explique la hausse de la fréquentation des cantines, notamment dans les quartiers populaires d’Avignon », se félicite la maire.
Continuer à transformer Avignon « Pour ce nouveau mandat, nous avons axé notre action autour de 2 piliers majeurs : agir dans la proximité et porter une vision à l’horizon 2030-2050. Le tout sans augmenter les impôts des avignonnais. » « Nous allons continuer à transformer Avignon comme nous le faisons depuis 2014 », insiste Cécile Helle qui rappelle que son premier mandat « a surtout servi à remettre à niveau les équipements de la Ville, notamment dans le domaine énergétique. Car il faut rappeler, que lorsque nous sommes arrivés nous avons dû faire face à un double endettement : celui qui apparaissait dans les comptes mais aussi l’endettement ‘caché’ en raison des équipements non-entretenus. » Pour réaliser ces objectifs, la Ville entend réaliser des investissements conséquents pour un montant de 40M€ dont 9M€ de subventions (contre 3M€ en moyenne avant l’arrivée de la nouvelle municipalité).
« La transformation d’une ville prend du temps. »
Mais « la transformation d’une ville prend du temps, » tempère cependant l’élue avignonnaise pour qui la bibliothèque Jean-Louis Barrault sera l’un des grands équipements de ce 2e mandat. « Il y aura aussi la nouvelle école Joly-jean qui sera opérationnelle pour la rentrée de septembre 2024. Un investissement de 12M€ au cœur d’un nouveau quartier. » Et Cécile Helle de citer pêle-mêle les autres projets de la Ville : le futur quartier de Bel air, la gare de Montfavet, Avignon-Confluence en Courtine, « co-piloté » avec Joël Guin, le président du Grand Avignon, dont l’attribution du premier des 16 macro-lots est en cours, l’aménagement des bains Pommer annoncé pour 2025, le développement de la géothermie et des réseaux de chaleur pour répondre aux besoins énergétiques des logements des avignonnais… Le tout sans oublier l’Anru et le NPNRU permettant la rénovation urbaine dans les quartiers d’Avignon qui viennent notamment d’obtenir la qualification Quartiers résilients. « Ce deuxième mandat est un projet au long cours et cela ne va jamais assez vite », regrette toutefois la maire.
Une ville plus verte « Nous croyons à la ville nature, car il y a une réelle nécessité de nous adapter au changement climatique et d’en atténuer les conséquences, » rappelle Cécile Helle. « Il faut participer à une ville plus fraîche, continuer à produire des parcs et des jardins, généraliser l’installation de plateforme de jeux d’eau généralisée dans les parcs, développer les ‘rues jardin’ comme nous l’avons fait rue des écoles par exemple. » Dans cette logique, le parc de Champfleury sera requalifié en 2024 alors que les 7 ha de la plaine des sports à Saint-Chamand, inauguré en 2019, continueront d’être aménagés. Chaque année, la Ville s’engage aussi à enlever le bitume d’au moins 3 cours d’école afin de les re-végétaliser dans le cadre de projets menés en concertation avec les élèves.
Un ‘verdissement’ de la cité qui est aussi passé par la végétalisation des aménagements de l’avenue du moulin de Notre-Dame, le parc de laïcité et sa ferme urbaine ‘le Tipi’, l’aménagement, en partenariat avec le Conseil département de Vaucluse, du chemin des canaux jusqu’à Réalpanier et qui se poursuivra avec l’inauguration, le 3 juin prochain, de la maison du parc des îles Piot et de la Barthelasse lors d’une fête qui se déroulera sur les bords du Rhône. « Cet événement coïncide avec l’arrivée de la Via Rhôna qui rejoindra ensuite le chemin de la confluence jusqu’en Courtine et permettra de se connecter à la ‘Via Durancia’, annonce Cécile Helle. Cela permettra de jouer la carte d’un tourisme durable en développant le cyclotourisme et, au-delà, de réintroduire les mobilités douces – piétonne et vélo – à leur juste place dans la ville. » Une ville ‘apaisé’ qui va ainsi bénéficier de 8km de pistes cyclables supplémentaires.
« Je ne suis pas le maire de Villeneuve ou de Morières. Je suis le maire d’Avignon. »
Plan Faubourgs, mobilité et qualité de vie Avec la mise en place du Faubourgs, question mobilité il est certain que la Ville n’a pas fait l’unanimité. Pour autant, la commune estime que cette mise en place était indispensable pour améliorer la qualité de vie des riverains subissant jusqu’alors une circulation de transit : « Avec le Plan faubourgs aujourd’hui ce que je vois c’est qu’il y une indéniable meilleure qualité de vie pour les habitants. Ce que cela gêne le plus ce sont certainement les communes résidentiels autour d’Avignon. Chaque fois que je dois prendre une décision, je privilégie toujours les habitants. Je privilégie toujours les Avignonnais martèle l’élue. Je ne suis pas la maire de Villeneuve ou de Morières. » Pour faciliter les transports sur Avignon, Cécile Helle fonde beaucoup d’espoirs sur la mise en service des parkings relais en périphérie de la cité des papes. « Cela avance bien du côté du Vaucluse, observe-t-elle. Il y a eu tout récemment la mise en service de celui de Saint-Chamand et nous allons inaugurer celui d’Agroparc et320 places ce vendredi. Pour l’avenir, j’attends beaucoup des parkings relais gardois dès qu’ils pourront être mis en service. » Même optimisme avec un éventuel projet de téléphérique urbain comme à Toulouse, « le Grand Avignon y réfléchit », ainsi qu’avec la desserte ferroviaire où la Ville s’est positionnée auprès du Gouvernement afin d’être un territoire test pour l’extension du plan RER France aux villes intermédiaires. « Notre candidature a reçu un accueil favorable de la part du ministère des transports ainsi que des régions Sud et Occitanie », révèle la maire d’Avignon qui disposera bientôt d’un nouvel écrin pour accueillir ce projet avec la rénovation du parvis de la gare-centre qui s’achève.
S’attaquer au chantier de la propreté et de la sécurité « Il n’y a pas d’attractivité sans propreté et sans sécurité », a également insisté la maire d’Avignon. C’est pour la cela que la Ville veut mettre davantage l’accent sur ces deux chantiers. Concernant la propreté, cette dernière rappelle que « la Ville peut beaucoup, le Grand Avignon peut beaucoup, mais il faut aussi que le citoyen fasse des efforts. Il y a aura une tolérance zéro en ce qui concerne les dépôts sauvages et le non-respect des consignes de ramassages des poubelles. » Des pièges photographiques et la vidéo-verbalisation, qui permet déjà de traiter les infractions routières, seront donc mis en place pour verbaliser les contrevenants en matière de propreté.
« Il y a une vraie nécessité à harceler les trafiquants de drogue. »
Pour la sécurité, « un enjeu partagé avec l’Etat » précise Cécile Helle, « il faut notamment faire particulièrement face aux trafics de stupéfiant. On ne peut pas être en première ligne de la rénovation de nos quartiers sans s’engager à offrir une pleine sécurité à leurs habitants. Il y a une vraie nécessité à harceler les trafiquants de drogue. »
Si la commune se félicite de l’annonce récente de nouveaux renforts de police nationale en Vaucluse dont Avignon va bénéficier, la Ville renouveler l’armement de sa police municipale (PM) ainsi qu’une partie de sa flotte de véhicules. « Nous allons aussi procéder à des recrutements afin de pouvoir intervenir la nuit, annonce aussi la maire de la cité des papes. Nous allons également moderniser notre parc de vidéo-surveillance et réorganiser les locaux de la police municipale à Montfavet notamment. Par ailleurs, nous allons créer un poste en commun pour la PM et la police nationale. »
5 conseils pour voyager en toute sécurité cet été
Le 16 mai dernier, la police nationale de Vaucluse a su que trois jeunes armés étaient entrés dans un bâtiment du quartier du Pous du Plan à Carpentras. Un dispositif a été alors mis en place immédiatement : la Bac (Brigade anti-criminalité) d’Avignon était sollicitée en renfort du GSP (Groupe de sécurité de proximité), de police secours et des gendarmes présents sur la circonscription, tandis que la police municipale sécurisait l’entrée du quartier. « Une partie de la cité sensible, en proie au trafic de drogue, était bouclée pour deux heures, précise la police nationale de Vaucluse. La Bac d’Avignon, appuyée par le GSP de Carpentras, pénétrait dans les lieux qui étaient vide de tout occupant. » La perquisition permettait cependant de découvrir 1,6kg de résine de cannabis, 42,5g d’herbe de cannabis et 243g de cocaïne. De plus, des armes étaient découvertes : deux fusils à pompe, un pistolet 7.65 dont le chargeur était approvisionné à 5 cartouches, un pistolet 9 mm approvisionné à 2 cartouches. En outre 48 cartouches ont été découvertes (35 de calibre 12 et 13 de calibre 9.72, équivalent du 7.62).
Descente des stups dans la cité Louis-Gros Par ailleurs, quasiment dans le même temps, les policiers du département a procédé à une autre intervention dans la cité des papes. Dans le contexte de règlements de compte sur Avignon ces derniers mois, la brigade des stupéfiants de la Sûreté Départementale surveillait ainsi depuis plusieurs semaines le quartier Louis-Gros pouvant servir de base arrière pour le stockage de stupéfiants et d’armes.
Un couple soupçonné de servir de nourrice était interpellé, le 16 mai dernier également, par les ‘stups’ assistés de la Bac et placés en garde à vue. La perquisition à leur domicile avec l’assistance des unités cynophiles d’Avignon et de Nîmes entraînait la saisie de 13kg de cannabis, de matériel de conditionnement, d’un chargeur de pistolet automatique, d’une crosse de kalachnikov, d’un gilet pare-balle, et d’un grand nombre de munitions notamment kalachnikov. Lors des auditions, la femme reconnaissait stocker les stupéfiants depuis un an contre rémunération et sans aucune contrainte ni menace. Plus de 150kg de résine de cannabis auraient transité dans l’appartement sur la période. « Le couple a été déféré le 17 mai pour y être jugé en comparution immédiate, précise la DDSP 84 (Direction départementale de la sécurité publique) de Vaucluse. Il était décidé du maintien en détention du couple jusqu’à la date du jugement fixée au 5 juin prochain. »