5 mai 2024 |

Ecrit par le 5 mai 2024

Une pièce de théâtre pour sensibiliser aux risques de noyade infantile

Ce samedi 2 mars, Mélinda Guery et son équipe ont pu présenter une adaptation théâtrale de son conte ‘La magie de l’eau’ au centre social des oiseaux d’avignon. Une représentation afin de sensibiliser contre les noyades infantiles qui a pu être offerte aux locataires du bailleur social Grand Delta Habitat de manière totalement gratuite. Un don rendu possible grâce à l’aide de nombreux mécènes privés locaux.

Voilà une aventure qui n’est pas prête de prendre l’eau. Engagée depuis plusieurs années contre la noyade infantile et pour la sensibilisation des enfants et de leur famille pour une pratique plus sure de la nage, Mélinda Guery vient d’adapter le tome 1 de son conte ‘La magie de l’eau’ en pièce de théâtre.

1re cause de mortalité chez les moins de 25 ans
Un pas supplémentaire dans la quête de la maitre nageuse de Carpentras afin de démocratiser ses conseils et son expérience au plus grand nombre pour un apprentissage ludique de la nage en toute sécurité « l’objectif c’est de stopper la première cause de mortalité chez les moins de 25 ans, à savoir la noyade, c’est plus possible de continuer à voir autant de drames chaque année » martèle Mélinda Guery.

Une pièce de théâtre éducative et social
Alain Bernard, la princesse Charlène de Monaco. Des noms prestigieux qui ont apporté leur soutien public au projet de ‘La magie de l’eau’ et qui ont décidé d’accompagner la vauclusienne dans son projet pédagogique et social « j’aime fédérer, travailler avec les associations, les acteurs privés et les institutions publics, c’est tous ensemble que nous devons lutter pour faire aimer l’eau aux enfants, qu’ils s’y sentent bien. Mon aventure c’est avant tout une aventure humaine » déclare-t-elle.

Inciter les enfants à adopter les bons gestes
Son livre publiée en décembre 2022 avait été totalement financé grâce à une campagne de financement participative sur Ulule. À la suite du succès rencontré par cet ouvrage auprès des enfants, des familles et des établissements scolaires, la carpentrassienne a pris l’initiative d’adapter son récit pédagogique sous forme théâtrale afin d’inciter de plus en plus d’enfants, d’élèves à adapter les bons gestes dès le plus jeune âge « dans la pièce je reprends l’histoire du conte que j’ai écrit et je fais intervenir des marionnettes pour la raconter, l’idée c’est de leur apprendre à ne plus avoir peur de l’eau en utilisant cla manière la plus ludique possible » ajoute-t-elle.

©Philippe Hanula

Portée par la fibre éducative, culturel et social, Mélinda Guery a souhaité que cette œuvre théâtrale soit ouverte au plus grand nombre « la mortalité infantile touche toutes les classes sociales, toutes les villes. Ce que je veux c’est mon projet soit accessible à tout le monde, dans les quartiers sociaux, dans les centres villes, partout, c’est pour ça que je suis allé voir Grand Delta Habitat et qu’on joue à la croix des oiseaux » appuie la vauclusienne.

Un projet soutenu par plusieurs mécènes privés
Pour ce passage des pages au planches, Mélinda Guery a pu compter sur le soutien de nombreuses institutions privés et publics pour l’aider à financer et monter ce projet ambitieux et permettre sa gratuité « c’était primordial pour moi que cette représentation au centre social croix des oiseaux soit gratuite et accessible. On joue ce samedi pour les locataires du bailleur social Grand Delta Habitat, notre démarche est sociale et solidaire, on le fait pour les enfants et leur famille et heureusement que j’ai été accompagné par ces généreux mécènes sans qui tout cela n’aurait pas été possible ».

Le cabinet Conseil DB associés, la Fondation Pichet, la Fondation de l’aménageur bordelais, l’association sportive philantrophique du Panathlon de Vaucluse. Tous ces acteurs à travers leur participation financière ont permis que les deux prochaines représentations de la pièce puisse avoir lieu, notamment celle du 2 mars à la Croix des oiseaux.

« Être accompagné par tous ces acteurs privés qui s’engagent à nos côtés c’est un signe très fort et c’est très encourageant pour la suite. L’association du Panathon par exemple qui lutte pour associer sport et culture et démocratiser la pratique du sport dans les quartiers populaires, je trouve ça fantastique, ça s’inscrit parfaitement dans notre démarche » se réjouit Mélinda Guery.     

Grand Delta Habitat, comme une évidence
L’idée de collaborer avec l’aménageur et le bailleur social qu’est Grand Delta Habitat vient de la propre expérience personnelle de l’autrice de la pièce « j’ai été locataire chez Grand Delta Habitat pendant plusieurs années et je connais leur politique social forte. J’ai donc trouvé ça pertinent de de leur proposer un programme culturel et sportif de proximité qui plus est en cette année de jeux olympique » glisse Mélinda Guery.

Il faut dire que l’institution vauclusienne s’engage depuis plusieurs années sur un modèle qui place les préoccupations sociales au cœur de sa politique d’action. Ainsi, Grand Delta Habitat a mis en place une fondation visant à favoriser les parcours d’insertion de ses locataires. Cette dernière consacre chaque année plus de 150 000€ pour soutenir des associations qui œuvrent pour promouvoir plusieurs actions d’insertion par le logement, l’emploi et surtout les activités sociales culturelles et sportives.

Un modèle de mécénat pour l’avenir ?
55 000 piscines privés et une trentaine de piscines publics. C’est le nombre de bassins présents dans le département du Vaucluse. Ce qui en fait le département français le mieux équipés par rapport au nombre de logements. Près d’une demi-douzaine de ces piscines publiques se trouvent à Avignon qui est donc la ville la mieux lotie en la matière et donc par ricochet plus exposée par les noyades et les accidents de baignades.

Il était donc essentiel que les institutions publics et politiques s’engagent également dans le projet de Mélinda Guery. La Ville d’Avignon soutient donc la pièce montée par la maitre nageuse de Carpentras « à Avignon, il y a la réhabilitation de 5 piscines publics, lorsque j’ai discuté avec la mairie, les élus m’ont immédiatement soutenu, ils sont pleinement impliqués dans le savoir nager » précise l’autrice de la « magie de l’eau ».
Ce partenariat avec la Ville d’Avignon est également soutenu par la Chambre de Commerce d’Avignon, ce qui est une première pour cette institution et une fierté pour Mélinda Guery qui y voit une opportunité d’attirer de nouveaux collaborateurs « on a le soutien de la chambre de commerce, c’est inédit et ça peut vraiment inciter d’autres mécènes du tissu local à nous rejoindre ».

Cette action de Mélinda Guery (au centre sur la photo) soutenue par Joël Granier (à gauche) représentant du Panathlon Avignon a été rendue possible grâce au partenariat avec Jean Michel Pelissier directeur de l’espace culturel et social de la croix des oiseaux et Jessica Deschamps coordinatrice famille et au parrainage de la CCI Avignon en la personne de son président Gilbert Marcelli et de son directeur général Tomas Redondo (à droite) ainsi qu’au soutien de Daniel Boeuf, Cabinet DB Associés d’Arles. Cabinet de conseil aux entreprises d’aménagements et aux collectivités locales, ainsi que le soutien de Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat , mécènes de l’événement. © Arny Berry

Ce premier mécénat est l’expérimentation d’un modèle qui pourrait être appelé à être dupliquer. Dans un contexte de crise des finances publiques, et de mise ne place des mesures de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) depuis la loi Pacte de 2019, association et entreprises ont décidé de soutenir le projet de ‘Lla Magie de l’eau’.

Une pièce préventive contre les noyades mais pas que …
Si ce spectacle est principalement axé sur la meilleure façon d’appréhender l’apprentissage de la nage et sur la prévention des risques de noyades, il était aussi essentiel pour son autrice d’y ajouter une dimension écologique et sociale.

Dans cette pièce adaptée par Laure Vallès et mise en scène par Arny Berry, plusieurs thématiques sont mêlées pour éveiller les esprits des plus petits et les sensibiliser aux problématiques de notre avenir « dans cette représentation théâtrale, on parle de biodiversité, d’inclusion du handicap et du réchauffement climatique, je voulais une dimension globale qui éveille les consciences » ajoute Mélinda Guery.

Quelle suite pour ce projet ?
Et pour la suite ? la maitre nageuse qui s’improvise actrice pour sa pièce, commercial pour son projet et communicante ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et se prend à rêver « pourquoi pas jouer un jour au théâtre antique d’Orange avec les enfants de toutes les communes et démocratiser partout en France notre projet d’arrêter les noyades ».
Pour cela, la maman de 42 ans aura besoin de nouveaux partenaires et mécènes, prêts à l’accompagner dans son combat de tous les jours. S’associer pour lutter contre ce fléau mortel, obtenir l’implication de toutes les acteurs privés et publics c’est là tout l’essence du projet de Mélinda Guery  « comme le dit l’adage, tout seul on va plus vite, à plusieurs on va plus loin » conclut-elle.


Une pièce de théâtre pour sensibiliser aux risques de noyade infantile

Pour la troisième année consécutive, Florence Guende de la Ferme agroécologique du Rouret, à Mazan, a organisé une plantation de haies fruitières dans le cadre du projet ‘Des enfants et des arbres’ auquel les élèves du collège André Malraux de Mazan ont participé.

L’association Des Enfants et des Arbres, créée par la réalisatrice Marie-France Barrier en 2020, invite les enfants de l’école élémentaire au collège, à planter en moyenne 200 arbres par classe chez un agriculteur afin de contribuer efficacement à l’effort de plantation nécessaire d’arbres champêtres sur les territoires. Le 23 janvier dernier, c’est la Ferme du Rouret, à Mazan, qui a accueilli cette initiative.

Cette journée, organisée autour du thème de l’alimentation durable, a plusieurs objectifs : soutenir le monde agricole, sensibiliser les plus jeunes aux défis de l’agriculture, aux vertus de l’arbre hors la forêt, le rôle des haies, ou de la biodiversité, ou encore susciter des vocations. Plusieurs partenaires étaient présents pour l’occasion, tels que Biocoop l’Auzonne, l’association Anatoth, l’épicerie sociale et solidaire Oxygène, le collectif ‘Les hommes qui plantent des arbres’, le Parc naturel régional du Mont-Ventoux ainsi que la Scop Agroof.

Après que les élèves ont planté 500 mètres de haies, soit 250 arbres de 10 essences différentes, tous les participants ont pu déguster un
repas bio et local, préparé par les chefs Christophe Schuffenecker, de Bédoin, et Adrien Brunet, de Crillon-le-Brave, en partenariat avec l’association Fourniga.

V.A.


Une pièce de théâtre pour sensibiliser aux risques de noyade infantile

Chaque année, la Journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école a lieu le premier jeudi qui suit les vacances scolaires de la Toussaint. La Ville d’Avignon a décidé d’aller plus loin en dédiant une semaine entière à cette cause avec des actions de prévention et des animations du 6 au 12 novembre.

Selon une enquête menée par l’Ifop, un collégien ou lycéen sur cinq est victime de harcèlement scolaire. Ce dernier est reconnu par la loi du 2 mars 2022 comme un délit pénal qui peut être puni jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 € d’amende. Instaurée en 2015, la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire est l’occasion d’organiser diverses manifestations au sein des écoles, des collèges et des lycées. Une lutte à laquelle la Ville d’Avignon a décidé de prendre part.

Le bleu. C’est la couleur qui représente la lutte contre le harcèlement scolaire. Toute la semaine, le Pont d’Avignon et les Remparts de la Ligne et Limbert se parent de bleu. À cela s’ajoutent de nombreuses animations et actions de prévention pour dire « non » au harcèlement à l’école.

De la prévention dans les établissements scolaires…

C’est dans les écoles, collèges, et lycées que commence la prévention. Toute la semaine, les élèves des différents établissements scolaires avignonnais assistent et participent à des prises de parole sur le harcèlement avec la Maison des adolescents et le Point d’accueil Écoute Jeunes, ou encore à des jeux de sensibilisation ‘Non au harcèlement’ avec la Ligue de l’enseignement 84.

Dans toutes les écoles élémentaires, les enfants ont réalisé un arbre avec des mots ou des phrases sur la thématique du harcèlement. Le film Colère, Tristesse et Solitude, réalisé par les élèves de l’école de Massillargues, qui a reçu le Prix académique 2023 ‘Non au harcèlement’, est également diffusé dans les établissements, mais aussi en avant-première de chaque film des cinémas Utopia, Pathé Gaumont et Le Vox. La prévention ne s’arrête donc pas aux murs des écoles, collèges et lycées.

… et en dehors

Les établissements scolaires ne sont pas les seuls à bénéficier d’actions de prévention et d’animations, le reste de la Ville, lui aussi, est concerné par la lutte contre le harcèlement à l’école.

Sur la place de l’Horloge, les passants peuvent découvrir une exposition de phrases ‘choc’ sur le harcèlement écrites par le Conseil municipal des enfants. Ils peuvent y lire « PAS DE HONTE À ÊTRE HARCELÉ, il faut en parler », « Je t’ai envoyé ma photo… POURQUOI L’AS-TU FAIT TOURNER SUR LES RÉSEAUX ? », ou encore « Je l’ai harcelé, c’était juste pour rire… LUI, IL EST MORT C’EST PIRE. »

Il y a également une exposition à l’Hôtel de Ville, où on trouve des dessins et bancs de l’amitié réalisés par les enfants de l’école Massillargues dans le cadre de la lutte contre le harcèlement scolaire.

©Ville d’Avignon

V.A.


Une pièce de théâtre pour sensibiliser aux risques de noyade infantile

Le 8 septembre dernier, la MSA Alpes-Vaucluse, le Centre régional de coordination des dépistages des cancers Sud Paca et la mairie d’Uchaux ont présenté l’exposition Sein’Art #2. Celle-ci sera accessible au public ce samedi 7 octobre à l’occasion d’une journée d’action pour Octobre Rose.

Cette exposition, mêlant l’art photographique de Julien Bernard et le body painting réalisé par Nathalie Barthes, est composée de 14 photos de bustes mis en scène et agrémentés de messages de prévention. En plus de découvrir ses photos, le public pourra participer à des marches solidaires, profiter de food trucks avec notamment la meilleure pizza du monde primée à Naples en 2018, participer à un concours de pétanque, ou encore profiter de démonstrations de VTT, de danses, et bien d’autres animations à Uchaux.

Samedi 7 octobre. Salle des jardins. Rue des Jardins. Uchaux.

V.A.


Une pièce de théâtre pour sensibiliser aux risques de noyade infantile

Septembre va bientôt laisser place à octobre, le mois dédié à la sensibilisation au cancer du sein. Pour l’occasion, les soignants vauclusiens ont décidé de tomber la blouse pour une série de shooting photo. À l’origine du projet, Laura Jill Lepvrier, infirmière au centre hospitalier Louis Giorgi à Orange.

En début d’année 2023, Laura Jill Lepvrier apprend qu’une de ses amies a un cancer du sein. C’est un choc pour l’infirmière de 31 ans. « On ne se sent pas forcément impliqué dans la cause, jusqu’au jour où ça nous touche directement ou ça touche l’un de nos proches, explique-t-elle. Je me suis rendu compte que ça pourrait très bien m’arriver aussi. »

De là naît l’idée d’organiser un projet pour Octobre Rose. Pour l’infirmière, qui a aussi fait son mémoire de fin d’étude sur la transformation physique après une mastectomie, participer à la sensibilisation autour de ce cancer avait du sens. Laura commence donc à en parler autour d’elle et à mobiliser des soignants en mars 2023.

Un projet artistique

Une fois le projet en route, vient une interrogation : quelle direction prendre ? Aussitôt, cela surgit comme une évidence, Laura Jill Lepvrier souhaite proposer un projet artistique. « Je voulais faire de l’élégant, du beau », affirme-t-elle. La jeune femme a toujours eu une fibre artistique. En parallèle de sa vie d’infirmière, elle a été dans une troupe de cabaret, puis danseuse pour un magicien, ce qui l’a amenée à poser pour des photographes il y a de cela deux ans.

De fil en aiguille, elle a collaboré avec plusieurs photographes, dont Frédéric Sicard à qui elle a proposé de faire partie du projet. « Il a été partant tout de suite pour créer un projet qui nous ressemble, c’est-à-dire un projet artistique pour une cause importante », développe Laura.

Des soignants vauclusiens de tous les horizons

Afin de mobiliser les soignants, l’infirmière a parlé du projet autour d’elle, mais a aussi créé une page Facebook et un compte Instagram dédiés ‘Tomber le haut pour octobre rose’. Au fur et à mesure, plusieurs dizaines de soignants se sont ralliés à la cause. Ainsi, depuis mars 2023, les shooting photo se sont enchaînés.

Une soixantaine de soignants vauclusiens sont passés devant l’objectif, dont la majorité travaille à l’Hôpital d’Orange. Si la plupart sont des femmes, quelques hommes ont également pris part au projet, car il ne faut pas oublier que le cancer du sein touche également les hommes. Les soignants, devenus modèles photo pour le projet, viennent de plusieurs branches du milieu médical tels que la psychiatrie, l’aide à l’enfance, ou encore les soins palliatifs.

Un projet pour sensibiliser et récolter des dons

Qui dit sensibilisation au cancer du sein dit aussi récolte de dons. Laura a décidé de créer ce projet pour appeler à la solidarité de chacun et pour récolter des dons pour le Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur pour lequel il est également possible de faire des dons via la plateforme Hello Asso.

Pour ce qui est des photos des soignants prises par Frédéric Sicard, elles seront prochainement à la vente sur une plateforme dédiée. Les photos devraient même faire l’objet d’une exposition dans les prochaines semaines.

Le cancer du sein (source : la Ligue contre le cancer)

– Avec environ 61 214 nouveaux cas en 2023 et plus de 900 000 personnes atteintes en France, le cancer du sein est le plus répandu des cancers chez la femme
– 12 100 décès annuels
– Près de 80% des cancers du sein se développent après 50 ans
– L’âge médian du diagnostic est de 64 ans
– Les hommes représentent moins 1% du nombre total de cancers du sein et sont plus fréquemment diagnostiqués après 60 ans


Une pièce de théâtre pour sensibiliser aux risques de noyade infantile

Si Nausicaá endosse le statut de plus grand aquarium d’Europe depuis 2018, son directeur général Christophe Sirugue, préfère lui insister sur le rôle d’aquarium à mission. Mastodonte de l’attractivité du littoral boulonnais, Nausicaá veut continuer avant tout de sensibiliser à la préservation des océans et des espèces.

La saison estivale 2023 démarre tambour battant pour Nausicaá. « Les 15 premiers jours de juillet suivent une très bonne tendance. On compte entre 5 000 à 6000 visiteurs de plus qu’en 2022 à la même période » indique Christophe Sirugue à la tête du navire depuis 2021. L’année 2023 avait déjà démarré sur les chapeaux de roue avec une fréquentation « en très forte hausse en février et mai ». Le Centre de la Mer accueille 850 000 visiteurs en moyenne par an – dont 110 000 scolaires – ce qui représente 97% des ressources de Nausicaà. « Une bonne fréquentation est synonyme d’une bonne incidence sur notre chiffre d’affaires (25,5 M€ en 2022, ndlr) » glisse le directeur. Parmi les clients, on compte 70% de Français et 30% d’internationaux. On retrouve en tête les Belges (70%), suivis des Allemands, des Néerlandais et des Anglais qui reviennent progressivement (6% contre 13% avant le Brexit).

« 40% sont des revisiteurs »

Si Nausicaà attire chaque année de nouveaux touristes, l’aquarium parvient surtout à fidéliser sa clientèle. « 40% des visiteurs sont des revisiteurs, ce qui est énorme » affiche fièrement Christophe Sirugue. Pour y parvenir, Nausicaá mise énormément sur les nouveautés. Lancée en 2022, l’expérience « Grand Large » en réalité augmentée, a été un véritable succès. « Il fallait trouver quelque chose suffisamment original et puissant pour maintenir notre attractivité, Grand Large nous a offert une surface médiatique extraordinaire ainsi qu’une belle fréquentation ». Cet été, le dernier programme « Dans les pas d’un soigneur » offre la possibilité aux visiteurs d’assister un soigneur pendant 4h. Si Nausicaá apporte chaque année des nouveautés, cela s’explique par la mise en place du programme pluriannuel d’investissement à hauteur d’1M€ en moyenne par an. « Nous investissons chaque année pour amplifier le message qui est le nôtre : Nous sommes un aquarium à missions qui a l’ambition de mobiliser, d’informer, de sensibiliser l’ensemble de nos visiteurs à la préservation des océans, des espèces et aux conséquences du réchauffement climatique ».

Christophe Sirugue, directeur général de Nausicaá © Lena Heleta – La Gazette Nord Pas-de-Calais

En octobre prochain est prévue l’ouverture d’un espace spécifique de 700 m² dédié au jeune public et aux parents. L’espace Abysse sera également amélioré avec l’introduction de vivants pour permettre d’expliquer quelles sont les espèces des grandes profondeurs. L’espace tropical, qui a fait l’objet d’une lourde rénovation, ouvrira de nouveau en 2025. La première réception des travaux d’extension côté plage pour le bassin des lions de mer est prévue pour 2026 avant la grande extension de 8 000 m² (30 000€ d’investissement) qui portera Nausicaá à 40 000 m² de visites (4h30 contre 3h30 actuellement). Cette extension, portée par la Communauté d’Agglomération, prévoit la présentation d’un nouvel écosystème du grand nord avec une colonie de manchots et une salle d’exposition temporaire.

« Le bien-être des animaux dans l’ADN »

On retrouve à Nausicaá 1 600 espèces confondues soit entre 50 000 et 60 000 animaux. « Le bien-être des animaux est fondamental pour nous c’est vrai depuis 32 ans et c’est de plus en plus vrai. Notre ambition est de faire de nos visiteurs des ambassadeurs. Si sur 850 000 visiteurs, 20% voire 30% ont compris à la sortie que les gestes de chacun, la connaissance, la sensibilisation, modifiait leur comportement, on ferait déjà beaucoup de progrès sur la protection des océans » insiste Christophe Sirugue.

© Lena Heleta – La Gazette Nord Pas-de-Calais

Quant aux animations prévues, trois en moyenne par jour, encore une fois, le message est clair : « on ne parle surtout pas de spectacle, on présente ce qu’on fait avec nos lions de mer, le nourrissage mais aussi les actes médicaux qu’on est capable de faire : prise de sang, échographie, intubation. Nos otaries ont par exemple des séances d’ostéopathie et certaines d’acupuncture. Cette notion de bien-être animal est inscrite dans l’ADN d’entreprise ». Nausicaá est également engagée dans des programmes – à dimension européenne – d’alimentation, de conservation, et de reproduction : « On s’efforce à choisir des espèces qu’on est capable de trouver sans aller prélever dans le milieu naturel, soit que des collègues ont, soit qu’on sait reproduire, soit des espèces invasives, dans leur milieu naturel, qui sont capturées pour être tuées » conclut le directeur général.

Marie Boullenger – La Gazette Nord Pas-de-Calais pour Réso hebdo éco.


Une pièce de théâtre pour sensibiliser aux risques de noyade infantile

Jusqu’à mi-septembre, 23 écogardes vont sillonner le Parc naturel régional du Mont-Ventoux, et 26 couvriront le Parc naturel régional du Luberon pour faire de la prévention mais aussi de la sensibilisation auprès des visiteurs, ou encore pour alerter en cas de départ de feu ou en cas d’infraction.

Chaque année, plus de 200 jeunes entre 18 et 25 ans de la Région Sud sont formés par des professionnels de la protection contre l’incendie pour faire de la prévention et de la sensibilisation au sein des parcs naturels régionaux dans le cadre du programme ‘Guerre du feu’.

Ensemble, les deux parcs naturels régionaux du département de Vaucluse comptabilisent 49 écogardes. Leur mission consiste à expliquer aux usagers des espaces naturels les dispositifs qui règlementent l’accès aux massifs forestiers l’été sur les territoires des Parcs, relayer l’alerte sur un éventuel départ de feu, participer activement à la sensibilisation sur le bon comportement des visiteurs en milieu naturel, ainsi qu’informer les estivants sur l’offre touristique locale et les possibilités de balade. Ils sont également amenés à faire des opérations de destruction de foyers de feu, de barrages en site de rivière, à réaliser des enquêtes de fréquentation et à aider des personnes en difficultés puisqu’ils sont formés aux premiers secours.

©PNR Luberon

Les secteurs des écogardes

Identifiables à leurs blasons ‘Garde régionale Forestière’ et ‘Parc naturel régional du Mont-Ventoux’ ou ‘Parc naturel régional du Luberon’, les écogardes sont déployés par binômes sur les sites naturels les plus fréquentés et les plus sensibles au risque incendie des deux territoires.

Ainsi, sur le territoire du Ventoux ils couvrent les Gorges du Toulourenc (Malaucène, Mollans-sur-Ouvèze et St Léger-du-Ventoux), le Lac du Paty (Caromb), le Lac des Salettes et le secteur des Ocres (Mormoiron), les Gorges de la Nesque Est (Monieux), les Gorges de la Nesque Ouest et la Combe de l’Ermitage (Méthamis/Villes-sur-Auzon), les Dentelles de Montmirail (Beaumes-de-Venise, Gigondas, Suzette), Pérégrine (Venasque), le sommet du Ventoux (Bédoin, Saint-Léger-du-Ventoux, Brantes), et le Pont d’Entrechaux.

Sur le territoire du Luberon, les écogardes sont déployés sur la Colline Saint-Jacques (Cavaillon), les Gorges de Régalon, les Gorges de Véroncle, la Forêt des Cèdres du Petit Luberon, le Vallon de l’Aiguebrun, le Colorado provençal (Rustrel), les Gorges d’Oppedette (Alpes-de-Haute-Provence), le Sud Luberon, les Mines de Bruoux (Gargas), ainsi qu’Ôkhra (Roussillon).

Les jeunes sont aussi présents sur différents marchés du territoire, tels que Bédoin, Vaison-la-Romaine, Carpentras, Beaumes-de-Venise, Lourmarin, Apt, Coustellet, et bien d’autres afin de faire de la prévention.

Ce qui est autorisé ou non durant l’été

Chaque année, pendant l’été, l’accès à certains massifs forestiers est règlementé en fonction des conditions météorologiques et du risque incendie. Pour connaître le niveau de risque incendie en direct, cliquez ici ou appelez le 04 28 31 77 11. L’accès à certains sites peut être interdit selon la situation.

Du 15 juin au 15 septembre, le bivouac et le camping sont interdits, sauf si vous êtes accompagnés par un professionnel détenant l’autorisation « Sécurité – Environnement » délivrée par le Département. Tout objet susceptible d’allumer un feu est interdit dans les massifs, et la circulation hors pistes revêtues est interdite, sauf pour rejoindre un domicile ou un gîte.

Les infractions aux conditions d’accès aux massifs forestiers sont passibles de 750€. Le fait de provoquer involontairement l’incendie des bois et forêts est sanctionné par 30 000 à 45 000€ d’amende et 2 à 3 ans de prison.

Durant l’été 2022, au sein du Parc naturel régional du Mont-Ventoux :

-8 337 heures de patrouille
-25 921 personnes sensibilisées
-29 988 véhicules comptabilisés dont 6 089 en stationnement sauvage
-36 alertes feux données
-93 foyers de feux détruits
-842 barrages en rivières détruits
-1026 empilements de pierres détruits
-1 694 litres de déchets ramassés

V.A.


Une pièce de théâtre pour sensibiliser aux risques de noyade infantile

Chaque année le Vaucluse propose aux collèges du département l’opération Campus sécurité routière.

Depuis 1996, ces journées de prévention et d’éducation offrent aux élèves une sensibilisation aux règles de bonne conduite. En 27 ans, ce sont plus de 128 000 jeunes vauclusiens qui en ont bénéficié, dont 3 055 en 2022-2023.

Des perspectives pour l’année scolaire 2023-2024

  • 8 campus prévus à partir de novembre 2023.
  • Un nouvel atelier de l’association France Handicap intègre l’équipe de partenaires campus à la rentrée prochaine pour sensibiliser les élèves au quotidien des personnes en situation de handicap.
  • Un fil conducteur : la sécurité des déplacements pour les personnes en situation de handicap.

En 2022-2023, l’opération a été menée dans 6 établissements : Jean-Henri Fabre à Carpentras, Alphonse Daudet à Carpentras, Voltaire à Sorgues, Joseph d’Arbaud à Vaison-la-Romaine, André Malraux à Mazan, Jean Garcin à l’Isle-sur-la-Sorgue © DR
Au total, 31 partenaires ont mené des interventions ou ateliers auprès des élèves © DR

Une pièce de théâtre pour sensibiliser aux risques de noyade infantile

Ce samedi 24 juin, la boutique Lush, située dans la rue de la République, organise un événement ‘Charity Pot’ afin de récolter des fonds pour l’association la Ferme Blue Soil, dont les missions principales sont l’expérimentation et la sensibilisation à l’environnement. Ainsi, toute la journée, les ventes de la gamme Charity Pot effectuées dans la boutique seront reversées à cette association. 

La Ferme Blue Soil est à la recherche de fonds pour l’achat de petit matériel et le travail de recherche et d’analyse sur le rôle du microbiote du sol. L’association vise à élaborer des méthodes de régénération des services écosystémiques naturels, régénérer les cycles de l’eau et des nutriments et élaborer des outils de transition agricole, alimentaire et de dépollution, basés sur les savoirs pratiques des paysans, les savoirs scientifiques et les savoirs ancestraux internationaux. Elle organise régulièrement des sessions de sensibilisation auprès du public sur le rôle du sol dans le cycle de l’eau, les cycles du vivant, la résilience alimentaire d’un territoire, la protection de l’environnement et la biodiversité, ou encore la lutte contre le changement climatique.

« Nous avons choisi cette association pour aller avec la campagne mondiale que Lush va mener concernant le réensauvagement », a expliqué Marie Lanfranchi, manager de la boutique avignonnaise. Ce n’est pas la première fois que cette dernière s’allie à l’association la Ferme Blue Soil. « Grâce au fond Charity Pot de 2021, nous avons pu l’année dernière mener une campagne de sensibilisation aux sciences du sol dans toute la France auprès du tout public et continuer nos expérimentations qui sont toujours en cours (2021-2025) », a ajouté Céline Basset, présidente de l’association.

V.A.

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