3 juillet 2025 |

Ecrit par le 3 juillet 2025

Grâce à Gisèle Pelicot, 30 femmes victimes de violences conjugales seront accompagnées par Isofaculté

L’association Isofaculté va pouvoir accompagner 30 femmes supplémentaires en situation de violences conjugales. Une initiative rendue possible grâce à Gisèle Pelicot qui a obtenu de Paris Match le versement d’un don de 20 000€ au profit de l’association mazanaise. De quoi doubler le volume d’activité de ce programme de reconstruction ayant déjà permis de soutenir près de 80 femmes depuis 2022.

Le programme de reconstruction par l’équihomologie (à l’aide de chevaux) des femmes victimes de violences de l’association sportive et d’action sociale Isofacultéa démarré à Mazan en septembre 2022. Depuis, il a déjà permis d’accompagner près de 80 femmes à travers des séances individuelles, en groupe et avec les enfants, ainsi que par des formations et des bilans de compétences.
« Apprendre à dire non, renforcer son estime de soi, mieux gérer son stress et ses émotions, améliorer sa condition physique, se re-sociabiliser, reprendre suffisamment confiance pour passer son permis ou retrouver un emploi… les bénéfices constatés pour les femmes accompagnées sont nombreux et très concrets », témoigne Chloé Sarra, nouvelle directrice d’Isofaculté.

Accompagnement de femmes lors d’un atelier d’équihomologie. Crédit : Isofaculté/DR

Une mobilisation comme une évidence
Violée par une cinquantaine d’inconnus après avoir été droguée par son mari, Gisèle Pelicot va refuser que son procès, dit ‘l’affaire des viols de Mazan’, ne soit jugé à huis-clos. Ouvert au public et à la presse du monde entier, ce procès qui s’est tenu pendant plus de 3 mois fin 2024 au tribunal d’Avignon va devenir un symbole de la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes.
Implantée à Mazan et œuvrant déjà dans l’accompagnement des femmes victimes de violences, c’est donc tout naturellement qu’Isofaculté s’est mobilisée durant ce procès. En organisant notamment une marche blanche de soutien à Gisèle Pelicot en octobre dernier ou bien encore en proposant  une rencontre-débat autour des violences faites aux femmes en novembre 2024.
Une mobilisation à laquelle n’a pas été insensible, Gisèle Pelicot qui n’a pas hésité à venir rencontrer les participantes du programme d’Isofaculté lors d’une visite surprise après la marche blanche de solidarité.

« Elle a été une vraie source d’inspiration. »

Chloé Sarra, directrice d’Isofaculté

« Elle a été une vraie source d’inspiration pour certaines d’entre elles et leurs démarches respectives se font pleinement échos : ne pas rester cachée, témoigner des violences que l’on a subie pour mieux les dépasser et pour que la honte change de camp. Cela fait partie intégrante de leur processus de reconstruction », confie Chloé Sarra qui insiste pour dire à quel point le geste de Gisèle Pelicot les a touchées.

Un soutien qui ne s’arrête pas là puisque Gisèle Pelicot vient d’obtenir 40 000€ de dédommagement de la part de Paris Match pour une série de sept clichés volés de cette dernière. Suite à un accord amiable moral avec le magazine pour atteinte à la vie privée, cette somme sera donc répartie équitablement au profit de deux associations accompagnant des victimes de violences : Isofaculté et Womensafe & Children, un réseau français d’associations spécialisé dans la prise en charge et l’accompagnement des femmes, des enfants, des adolescents et des victimes de toute forme de violences.

« Tous les membres de l’association sont très reconnaissants à Gisèle Pelicot pour son geste. »

Ludovic Arnaud, président d’Isofaculté

« Tous les membres de l’association sont très reconnaissants à Gisèle Pelicot pour son geste, insiste Ludovic Arnaud, président d’Isofaculté. Nous sommes nous-même pleinement solidaires des valeurs qu’elle défend et du combat qu’elle a tenu à mener au cours des derniers mois au-delà de son épreuve personnelle pour toutes les femmes victimes de violences. »

Cœur en bois hommage à Gisèle Pélicot inauguré à Mazan le 5 octobre 2024 lors de la marche de solidarité. Crédit : Isofaculté/DR

Le nombre de participantes va doubler
Très concrètement le don initié par Gisèle Pelicot permettra d’accueillir 30 femmes supplémentaires dans ce programme de reconstruction par la médiation équine. C’est le double par rapport à l’activité 2024. Isofaculté pourra aussi financer un nouveau service de transport entre le domicile des femmes et le centre d’équihomologie pour celles qui rencontrent un problème de mobilité, ce qui est très fréquent pour des personnes fragilisées dans une zone rurale comme celle de Mazan.

Ce soutien financier s’ajoute à celui de la Fondation de France, mécène du projet depuis son origine qui a de son côté reconduit son engagement jusqu’en juillet 2027. Ces deux soutiens combinés assurent ainsi une pérennité du projet au moins jusqu’à cette date. « Nous restons toutefois toujours à la recherche de nouveaux mécènes car nous avons encore la possibilité d’accueillir et d’aider plus de femmes », précise Chloé Sarra dont l’association intervient aussi dans les domaines du décrochage scolaire ou bien encore du bien-être à l’école.


Grâce à Gisèle Pelicot, 30 femmes victimes de violences conjugales seront accompagnées par Isofaculté

Le groupe Chabas vient de mettre à disposition une remorque frigorifique au bénéfice de la Banque alimentaire de Vaucluse (BA 84). La semaine dernière, l’entreprise créé et installé à Cavaillon depuis 1951 a ainsi prêté cette remorque suite à une panne majeure du système de production de froid du site de stockage de la BA 84 situé dans ses locaux d’Avignon, à Montfavet. Sollicité lundi dernier à 21h30, Chabas avait installé l’équipement frigorifique dès le lendemain matin.

« Sans cela, nous aurions dû cesser notre activité d’aide alimentaire en produits frais -qui constitue l’essentiel de sa distribution au quotidien – pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, le temps de le réparer ou de le remplacer », explique l’équipe de la Banque alimentaire de Vaucluse qui vient désormais en aide à 56 000 bénéficiaires dans le département contre 26 000 il y a 3 ans.

La BA84 salue la spontanéité et la générosité du groupe cavaillonnais
Ce n’est pas la première fois que Chabas vient ‘au secours’ de la BA 84. En décembre dernier, la groupe cavare avait prêté dans l’urgence un poids lourds suite à l’incendie accidentel du véhicule de distribution de l’association.
« A l’avant-veille de Noël 2024 déjà, les Transports Chabas avaient spontanément aidé la Banque alimentaire de Vaucluse à surmonter les effets de l’incendie de son poids lourd, en mettant à disposition gracieusement un poids lourd de remplacement pendant plus d’un mois, le temps de retrouver un nouveau camion de location », insistent avec reconnaissance les responsables de la BA 84.


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Organisée par l’agence Provence Organisation, la course solidaire L’Avignonnaise revient ce dimanche 6 avril pour une 13e édition. 2 500 coureurs se mobiliseront pour soutenir la lutte contre le cancer. Il reste quelques heures pour s’inscrire.

L’année dernière, la participation de 2 100 personnes à la course L’Avignonnaise, devenue un événement incontournable de la région, avait permis à Provence Organisation de remettre deux chèques de 6 000€, l’un au Comité du Vaucluse de la Ligue contre le cancer et l’autre à l’Institut Sainte-Catherine. Les profits générés cette année leur reviendront une nouvelle fois.

Ce dimanche, 2 500 coureurs sont attendus. Ils auront le choix entre un parcours de 8 km chronométré pour les amateurs de course à pied ou deux circuits de 6 et 8 km en mode marche. Les Avignonnais, et plus largement les Vauclusiens, sont invités à venir applaudir et encourager les participants. L’occasion de faire du sport dans une ambiance conviviale, mais aussi de se sensibiliser à la lutte contre le cancer.

« Si depuis 13 ans, cette course menée au profit de la lutte contre le cancer ne cesse de gagner en popularité, c’est qu’elle combine à la fois sport, solidarité et convivialité, a déclaré Cécile Helle, maire d’Avignon. Un état d’esprit en parfait accord avec les valeurs prônées par la Ville d’Avignon, partenaire privilégié de l’événement. »

Il est encore temps de s’inscrire en ligne ! Les inscriptions seront clôturées ce samedi 5 avril à 18h. Le dossard est à 14€.
Arrivée des participants à 9h sur l’Île de la Barthelasse, suivie d’une flash mob. Départ de la course à 10h. Remise des prix à partir de 11h30.


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La troisième édition de ce projet national a lieu dans le Vaucluse

Ce projet porté par Anne-Marie Lyaudet Borgeais et Alexandra Rousset a vu le jour en 2023 dans le Jura où s’est tenue la 1e édition. Depuis l’idée de rassembler ces musiciennes pour un concert annuel a grandi. La 2e édition de 2024 s’est faite dans le Limousin et 2025 dans le Vaucluse/Gard, la prochaine édition 2026 se tiendra à Haute-Garonne. Il s’agit de soutenir une cause pour soulager la souffrance des femmes qui souffrent d’endométriose.

Une maladie féminine qui rassemble

C’est autour de cette action commune que se réunissent 80 musiciennes venant de toutes la France, 5 régions et pas moins de 17 départements représentés, pour constituer un grand orchestre d’harmonie sous la direction de Sylvie Rogier, cheffe invitée pour cette 3ème édition, qui habituellement dirige l’orchestre l’Union Musicale Sarriannaise.

Un orchestre au féminin

Les samedi 8 et dimanche 9 mars prochains, venez écouter ce grand orchestre au féminin (les hommes sont les bienvenus) au travers d’un programme musical de musiques de film, d’airs d’opéra, de jazz, variétés internationales, pour l’occasion, quatre chanteuses lyriques issues du choeur de l’Opéra Grand Avignon, se joindront à cette grande formation musicale, ainsi qu’un chanteur de jazz.

Les recettes reversées à l’association avignonnaise Manoléta

Pour chaque concert, deux week-ends de répétitions sont programmés 2 mois avant, le travail musical est fait par un chef d’orchestre choisi par l’ambassadrice de la région, ici Claire Puechlong.

Ces 2 concerts sont donnés au profit d’une association qui défend les causes féminines et cette année les recettes iront directement pour l’association avignonnaise Manoléta, qui accompagne les femmes, mais aussi leur partenaire, pour pallier au mieux la souffrance de l’endométriose.

Un projet soutenu par la Ville de Sarrians, la Ville des Angles, le Lions Club Pont d’Avignon et Villeneuve/Les Angles, la Ville de Rognonas et l’École de musique.

Samedi 8 mars. 21h. 12€. Salle Frédéric Mistral. Sarrians.
Dimanche 9 mars. 15h. 12€. Forum des Angles. Les Angles.


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Chaque année depuis environ 10 ans, le Département de Vaucluse organise une collecte de dons auprès de ses agents et de ses élus. En 2024, 2 206,55€ ont été récoltés pour l’association AFM-Téléthon qui œuvre pour la recherche scientifique et qui accompagne les malades et leurs familles.

Le lundi 10 février, Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, a remis un chèque de 2 206,55€ à Martine Décher, coordinatrice de l’association AFM-Téléthon de Vaucluse. Les dons ont été récoltés auprès des agents et élus du Département à l’occasion de divers événements qui ont eu lieu en 2024 et au cours desquels chacun pouvait consommer des boissons et viennoiseries dont les recettes étaient reversées au profit de l’association.

« Les Vauclusiens sont généreux et ils se sont fortement mobilisés, s’est enthousiasmé Martin Décher. Oui, on peut changer le monde en vendant des ballons et des bonbons, la preuve avec le Téléthon qui a déjà fait avancer la recherche scientifique. » Quant à Dominique Santoni, elle a tenu à remercier les agents et les élus qui se sont mobilisés ainsi que les organisateurs. « La solidarité est l’une de nos compétences majeures », a-t-elle conclu.


Grâce à Gisèle Pelicot, 30 femmes victimes de violences conjugales seront accompagnées par Isofaculté

« On est passé de 26 000 à 56 000 bénéficiaires en 3 ans, un chiffre multiplié par 3, c’est dire le degré de misère, explique Patrick Munsch, le directeur de la Banque Alimentaire de Vaucluse. Mais, heureusement, la générosité s’est maintenue malgré l’inflation, avec en face des dons et une collecte qui ont grimpé de +40% ».

Même discours du côté de la présidente, Stéphanie Sergeant, à l’Hôtel Ibis Styles d’Avignon-Sud: « Ici, nous sommes dans un salon chauffé, spacieux, ce n’est pas comme dans notre entrepôt de Montfavet. En 2024, on a rompu avec la baisse continue des dons. Nous avons ramassé davantage de denrées grâce à notre plateforme agroalimentaire et nos liens avec la grande distribution, aux acteurs économiques du département et aux institutions. » Du coup, jeunes, étudiants, séniors, travailleurs précaires, mères de familles monoparentales, chômeurs ont pu manger à leur faim. Elle poursuit : « Nous avons changé de modèle économique, notre équilibre avait été fragilisé par l’inflation, nous avons subi un déficit structurel. Alors, grâce à un courtier en électricité, nous avons réduit notre facture énergétique. Le 22 décembre, notre seul camion frigorifique a pris feu accidentellement. Et par miracle, le transporteur Chabas nous a gentiment prêté un véhicule de courtoisie, la Région Sud, à travers son président Renaud Muselier et le Conseil Départemental grâce à Dominique Santoni, nous ont permis de traverser ce moment difficile sans interrompre un seul jour de tournée. C’est ça la force de l’entraide et de la solidarité. Un vrai conte de Noël. »

Elle poursuit : « La précarité nécessite des actions énergiques, comme développer notre capacité de collecte et de redistribution à 58 associations solidaires à travers l’ensemble du territoire vauclusien. Mais aussi aller à la rencontre d’acteurs de l’agro-alimentaire que nous ne connaissons pas encore pour récupérer des denrées au lieu de les laisser pourrir et être gaspillées. »

« Nous devons absolument faire reculer la faim, l’isolement et la précarité. »

Stéphanie Sergeant

Stéphanie Sergeant a aussi remercié la Ville d’Avignon, représentée par Claude Nahum, la CCI 84 et Tomas Redondo ainsi que tous les bénévoles de la Banque Alimentaire, les chauffeurs-livreurs en gilets orange fluo, les manutentionnaires qui donnent de leur temps sans compter. Et elle a annoncé que le grand projet de 2025 sera de trouver un autre entrepôt plus grand, plus fonctionnel, moins enclavé pour stocker davantage de nourriture pour Les Restos du Cœur, Le Secours Populaire, Le Secours catholique, les épiceries sociales et les CCAS (Centres communaux d’action sociale).

La Présidente du Département a pris le micro : « Nous savons combien votre engagement est essentiel, précieux. Vous êtes la preuve vivante de la solidarité au quotidien. Vous vous levez chaque matin pour aider ceux qui en ont le plus besoin. L’incendie du 23 décembre a engendré un formidable élan de générosité pendant les fêtes. Mais vous, vous êtes là chaque jour de l’année, au service des plus vulnérables et nous, malgré les contraintes budgétaires, nous serons là à vos côtés. Merci pour ce que vous faites, pour ce que vous êtes. »

Enfin, Thierry Suquet, le préfet de Vaucluse, a rappelé que « la lutte contre la précarité est une assignation pour les services publics, les institutions, les collectivités locales. Les hommes et les femmes sont des relais et ils ont un cœur. Les fonctionnaires de l’État participent, eux aussi, à leur façon à la collecte, en donnant de leur temps, de leur énergie, de leur effort pour cette solidarité. Et ils le font avec humilité, chaleur et générosité. C’est un effet levier, quand 1€ est donné, ce sont 10€ qui sont fournis pour l’aide alimentaire, mais aussi pour l’accès au droit des personnes. Une façon de lutter contre les inégalités, la grande exclusion. Il faut absolument épargner les plus pauvres, les plus défavorisés et réaffirmer ces priorités de lutte en faveur de l’insertion et de l’inclusion de tous. »

À titre d’information, la BA 84, créée il y a 30 ans en 1995, est animée par 73 bénévoles et 7 salariés. Elle collecte 1 540 tonnes de denrées alimentaires et accompagne une soixantaine d’associations humanitaires. « Bénéficient » de la Banque Alimentaire, celles et ceux qui sont en grande difficulté financière avec des revenus inférieurs à … 667€ par mois.

Contact : 04 90 87 81 80


Grâce à Gisèle Pelicot, 30 femmes victimes de violences conjugales seront accompagnées par Isofaculté

Pour cette année 2025, Thierry Suquet, le préfet de Vaucluse, entend que l’action de l’Etat dans le département se focalise tout particulièrement sur 3 axes : la sécurité, la solidarité et la transition écologique.

« Contre la délinquance, contre ceux qui pourrissent la vie des habitants de nos villes, de nos bourgs et de nos villages, nous ne lâcherons rien », a affirmé sans ambages Thierry Suquet, préfet de Vaucluse lors de ses vœux 2025.
Faisant notamment allusion à l’incendie des véhicules de police au commissariat de Cavaillon dans la nuit du 8 au 9 octobre derniers, le plus haut représentant de l’Etat dans le département a rappelé que ce type de menace ne faisait que renforcer la détermination de l’ensemble des services de l’Etat dans sa lutte contre les narcotrafiquants.

Multiplication des fermetures administratives
« Vous pouvez compter sur moi, les services de la préfecture, les services de police et, je le sais, l’ensemble de la justice pour continuer à se mobiliser sur ce sujet, a-t-il poursuivi. A maintenir la pression sur les points de deal et mobiliser l’ensemble des leviers qui sont à notre disposition. C’est dans ce cadre-là que nous avons largement renforcé nos contrôles sur les pseudo-commerces suspectés d’être liés à ces trafics, qui font appel au travail et à l’immigration clandestine, qui permettent, probablement, le blanchiment d’argent. Nous avons multiplié les fermetures administratives et, là aussi, face à des adversaires qui connaissent les lois aussi bien que nous, nous utilisons tous les leviers en parfaite connaissance de cause. Cet enjeu de sécurité ne concerne pas que nos centres-villes. Vous le savez, la violence s’étend aussi dans les villages, elle s’ancre dans le monde rural et le Vaucluse ne fait pas exception. »

« Avoir un titre de séjour, ce n’est pas un passe-droit pour commettre des délits. »

Thierry Suquet, préfet de Vaucluse

« Enfin, en matière de sécurité, nous devons être intransigeants vis-à-vis des personnes étrangères qui viennent troubler l’ordre et la sécurité publique, prévient le préfet de Vaucluse. Nous sommes engagés, en lien avec les forces de l’ordre, dans un travail méticuleux qui nous permet de systématiquement étudier les infractions commises par des personnes étrangères et, quand elles sont en situation irrégulière sur notre territoire, de les raccompagner aux frontières et de rendre effectives les mesures d’éloignement prises à leur encontre. De la même façon, les étrangers en situation irrégulière mais délinquant ne peuvent pas se soustraire aux lois de la République. Avoir un titre de séjour, ce n’est pas un passe-droit pour commettre des délits. »

De l’affaire Pelicot aux questions des violences intrafamiliales
Avec l’affaire Pelicot, le Vaucluse a également était pendant 4 mois sous les feux de l’actualité avec la présence des médias du monde entier.
« Au-delà du défi médiatique et sécuritaire que cet événement historique a représenté, il nous a fallu être à la hauteur du retentissement social qui l’a engendré. Cela nous rappelle que même chez soi, chacun et chacune doit se sentir protégé, et que l’intégrité physique et morale de tous est un droit qui doit être absolument respecté, insiste Thierry Suquet. Je souhaite que nous soyons ensemble tous mobilisés sur la question des violences intrafamiliales ainsi que la défense des victimes. Je salue l’accompagnement des victimes aujourd’hui par les services de police et de gendarmerie. »

« Ce qui fait la dignité humaine, c’est de pouvoir vivre de son travail. »

La solidarité pour autre priorité
Outre la sécurité, Thierry Suquet a souhait aussi rappelé que la solidarité constituait un des autres axes fort de l’action de l’Etat dans le Vaucluse.
« Cette année, la loi pour le plein emploi a enclenché des transformations importantes et une réorganisation profonde des politiques de l’emploi, explique-t-il. Nous nous sommes profondément mobilisés sur les six derniers mois de l’année pour mettre en œuvre cet objectif de plein emploi en installant le comité départemental pour l’emploi, en le déclinant avec les comités locaux. Cette nouvelle dynamique, nous souhaitons qu’elle soit forte parce que nous pensons vraiment que l’emploi est un levier d’émancipation puissant, probablement le premier. Il n’est pas le seul, mais ce qui fait la dignité humaine, c’est de pouvoir vivre de son travail. »

Le défi de la transition écologique
Evoquant les enjeux environnementaux, le préfet de Vaucluse a tenu également à rappeler qu’il fallait veiller « à ce que la transition écologique et énergétique n’exclue pas les plus faibles de notre société. Cette transition écologique représente un défi majeur qui nous contraint à une action globale, commune et de long terme qui nous impose de voir un peu plus loin que nos échéances et nos annualités budgétaires. La transformation inéluctable de notre territoire doit être accompagnée et anticipée pour limiter les risques. »

L’agriculture vauclusienne en première ligne
L’adaptation de l’agriculture locale à ces problématiques constitue d’ailleurs un des axes majeurs de ces enjeux. Pour cela, la région Paca et le département ont été intégré dans un plan du ministère de l’Agriculture afin d’être accompagné dans la mise en place de logique de filière.
« Nous avons un premier projet purement Vauclusien qui sera labellisé en aires agricoles de résilience climatique dans les prochains jours, annonce Thierry Suquet. Cela permettra aux filières impliquées d’accéder à certaines aides pour rendre plus résiliente notre agriculture dans une logique d’atténuation du choc climatique et d’adaptation. Pour atteindre cet objectif nous devons aussi préserver notre ressource en eau, améliorer notre réseau d’irrigation et garantir la qualité de l’eau tant dans nos réseaux que dans nos rivières. »
La bonne gestion de l’espace de lutte contre l’artificialisation des terres s’inscrit aussi dans ces réflexions environnementales. « Au-delà des interrogations légitimes sur zéro artificialisation des terres, le vrai sujet que nous avons c’est la reconquête de nos centres vides, la reconquête de nos centres gourds et ça nous n’y couperons pas à l’avenir. »

De grands moments à venir
Enfin après avoir évoqué le 80e anniversaire de la Libération en août dernier ainsi que le passage de la flamme olympique le 19 juin en Vaucluse, le préfet annonce d’autres grands moments à venir pour le département.
« Il y aura Avignon Terre de Culture 2025 et le passage du Tour de France au Ventoux en juillet sans oublier bien sûr les Festival d’Avignon ou bien encore les Chorégies d’Orange. Autant d’événements qui donnent à notre territoire son dynamisme culturel, sa typicité et sa visibilité importante, se réjouit Thierry Suquet. Cela génère des moments de célébration et de convivialité dont nous avons tous besoin. »

La base aérienne d’Orange doit être une fierté pour le Vaucluse
« L’année 2025 sera marquée aussi par un événement d’ampleur, annonce le préfet. C’est l’ouverture au public de la base aérienne 115 d’Orange les 28 et 29 juin prochains. C’est la grande journée de l’aviation avec véritablement la possibilité de présenter au public les missions et les métiers de l’armée de l’air et de l’espace mais aussi pour mettre en évidence les enjeux autour de l’arrivée des rafales sur la base aérienne et le lien qui peut exister entre cette arrivée, le développement économique et l’aménagement du territoire. L’accueil de nos militaires et des nouveaux escadrons doivent devenir une fierté pour notre département. »


Grâce à Gisèle Pelicot, 30 femmes victimes de violences conjugales seront accompagnées par Isofaculté

L’agglomération des Sorgues du Comtat vient de reprendre la gestion des maisons France services situées à Sorgues et à Monteux.
Cette mesure a pris effet depuis le 1er janvier dernier et vise à permettre à l’agglomération de simplifier les démarches administratives en aidant ses habitants à accéder à leurs droits, quel que soit leur niveau de maîtrise des outils numériques.

« Chaque citoyen de nos communes doit pouvoir accéder à des informations précises sur ses droits et sur les aides auxquelles il a droit, rappelle Christian Gros, président des Sorgues du Comtat. C’est le rôle des points justices et des maisons France services que nous allons développer. »


Grâce à Gisèle Pelicot, 30 femmes victimes de violences conjugales seront accompagnées par Isofaculté

Le samedi 14 décembre dernier, le cyclone tropical intense Chido a frappé de plein fouet l’ensemble de l’île de Mayotte où des rafales à plus de 220 km/h ont été enregistrées. Le cyclone Chido est le plus intense qu’ait connu Mayotte depuis 90 ans. Après le soutien financier de l’association des maires de Vaucluse et de la Ville d’Avignon, c’est au tour du groupe de télécommunications Orange de se mobiliser. Des techniciens du Pontet prennent l’avion pour aider les équipes techniques sur place.

Ce lundi 6 janvier, Célia Devide et Paul Grimaldi, techniciens Orange au Pontet, se sont envolés pour Mayotte afin d’aider les équipes techniques sur place suite au cyclone Chido qui a fait des dégâts humains et matériels considérables. Les réseaux de télécommunications étant vitaux pour aider
la population et soutenir l’ensemble des pouvoirs publics et associations sur place, Orange s’est mobilisé depuis le 18 décembre pour rétablir des moyens de communication de base dans certaines zones afin de faciliter l’effort de gestion de crise et de permettre aux habitants de rester en contact avec leurs proches.

« Bien que notre réseau ait été très fortement touché, nous avons aujourd’hui rendu opérationnelles 29 de nos 54 antennes, atteignant un taux de couverture de la population de 84%, affirme le groupe. Cette situation reste fragile avec les aléas liés aux travaux et aux coupures d’électricité, mais il est évident que le rétablissement pérenne du réseau mobile doit être une priorité pour que la population puisse avancer collectivement sur le vaste chantier de reconstruction à venir. »

Ainsi, Célia et Paul se sont portés volontaires pour aider les équipes locales à reconstruire le réseau structurant. Ils sont partis ce lundi 6 janvier pour minimum 3 semaines à Mayotte.

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