13 septembre 2025 |

Ecrit par le 13 septembre 2025

Journée portes-ouvertes : 40 ans d’engagement contre la précarité avec la Banque alimentaire de Vaucluse

A l’occasion de ses 40 ans d’engagement contre la précarité, la Banque alimentaire de Vaucluse propose, mercredi 16 octobre prochain, une journée portes-ouvertes dans ses locaux d’Avignon situés chemin Saint-Pierre de Fraisse à Montfavet.
Au programme de ce rendez-vous qui débutera à partir de 10h30 pour s’achever à 16h30 : visites guidées des installations, ateliers interactifs pour découvrir les actions de la structure caritative et, bien évidemment échanges avec les équipes regroupant 54 bénévoles permanents ainsi que 11 salariés et 25 stagiaires. Un buffet convivial sera également proposé à partir de 11h30 afin de favoriser les échanges entre les visiteurs, les membres de la BA84 et les partenaires. Objectif : présenter les missions de la Banque alimentaire 84 et mieux comprendre les enjeux de la lutte contre l’insécurité alimentaire.

Dans le détali, plusieurs ateliers ou stands sont ainsi proposés durant cette journée :
– Collecte.
– Dégustations : Préparations végétales le matin, desserts l’après-midi. verrines. Fiches recettes à disposition.
– Projection de films et photos.
– Les 3 sens : Table avec jeux sensoriels (odorat, vue, toucher).
– Le quiz : Plateau de jeu avec questions et mappemonde.
– Sécurité alimentaire et travail en association : Stand sur la gestion des dates de péremption (DLC/DDM), chaîne du froid, hygiène, postures.
– Alimentation en équilibre : Jeux sur la reconnaissance des légumineuses et des fruits et légumes de saison.

Lutter contre le gaspillage alimentaire
Présidée par Stéphanie Sergeant, la Banque alimentaire de Vaucluse a vu le jour en 1995. Elle est affiliée à la Fédération française des banques alimentaires (FFBA) regroupant les 79 Banques alimentaires et les 29 antennes habilitées à distribuer l’aide alimentaire et à gérer les aides de l’Europe et de l’État Français.
S’appuyant principalement sur la lutte contre le gaspillage alimentaire afin de s’approvisionner (75% des approvisionnements proviennent de produits sauvés), la Banque alimentaire organise également des campagnes de don de nourritures dont la prochaine grande collecte nationale se déroulera les 22, 23 et 24 novembre prochains. Cette dernière mobilise chaque année 700 bénévoles vauclusiens.

En soutien de 55 000 Vauclusiens
L’an dernier, La Banque alimentaire vauclusienne a distribué près de 2 100 000 repas en 2023 par le biais des 80 associations partenaires présentes sur tout le territoire départemental. Dans le même temps, elle a collecté et distribué 1 300 tonnes de denrées alimentaires permettant de venir en aide plus de 55 000 personnes dans le besoin.

L.G.

Journée portes-ouvertes de la Banque alimentaire de Vaucluse. Mercredi 16 octobre. De 10h30 à 16h30. 630, chemin Saint-Pierre de Fraisse. Montfavet-Avignon. 04 90 87 81 80. https://ba84.banquealimentaire.org/


Journée portes-ouvertes : 40 ans d’engagement contre la précarité avec la Banque alimentaire de Vaucluse

À l’initiative d’un groupe de femmes victimes de violences et de l’association mazanaise Isofaculté, spécialisée dans la reconstruction personnelle par la médiation des chevaux, une marche blanche solidaire se tiendra ce samedi 5 octobre à Mazan.

Cet événement, organisé par l’association locale, vise à soutenir Gisèle Pélicot, dans le contexte du procès des viols de Mazan, ainsi que toutes les femmes ayant subi des violences ou des abus de pouvoir. Touchées par la souffrance de Gisèle Pélicot, qui résonne avec leur propre parcours, ces femmes, accompagnées par un solide réseau associatif et institutionnel du Vaucluse, prendront la tête du cortège, offrant à chacun l’occasion d’exprimer sa solidarité et son empathie à l’égard de toutes les victimes. Leur démarche incarne une profonde volonté de rendre visibles ces douleurs partagées.

Que la honte change de camp

Cette marche symbolise un pas de plus sur le chemin du « mieux vivre ensemble », une main tendue vers toutes les femmes victimes de violences. C’est aussi un geste destiné à faire évoluer les mentalités et à libérer la parole, afin que la honte change enfin de camp.

La volonté d’être écoutées et respectées

Un accompagnement musical sobre, ainsi qu’une lecture de poèmes et des témoignages de participantes, viendront ponctuer cet événement. Ces femmes, en quête de reconnaissance, souhaitent partager leur histoire et exprimer leur volonté d’être enfin écoutées et respectées.

L’association Isofaculté accompagne cette initiative

Isofaculté oeuvre à améliorer l’état de bien-être physique, mental et social du grand public et des publics fragilisés, par  la médiation de l’équihomologie ( du cheval). Cette association basée à Carpentras propose des séances individuelles, des formations pratiques et théoriques, des ateliers en famille et effectuent des permanences santé gratuites tous les jeudis.
Informations auprès d’Isofaculté. Chloé : 07 62 59 61 78.

La marche suivra le parcours historique de la fête du Cari, événement traditionnel mazanais dédié à la solidarité

Le rendez-vous est donné pour 14h30 au feu rouge de Mazan, à l’intersection de la Venue de Carpentras et du chemin d’Aubignan. Le cortège empruntera ensuite le chemin d’Aubignan jusqu’au mémorial symbolique installé pour l’occasion au 1775, dédié à l’amour et à l’empathie. Chaque participant(e) pourra, s’il ou elle le souhaite, déposer une fleur au pied du mémorial, marquant ainsi un geste fort de solidarité en ce 5 octobre, jour de la Sainte Fleur.

Samedi 5 octobre. 14h30 à 17h. Feu rouge de Mazan. 1775 chemin d’Aubignan. Mazan.


Journée portes-ouvertes : 40 ans d’engagement contre la précarité avec la Banque alimentaire de Vaucluse

Le 8 septembre 2023, le Maroc a été touché par un violent séisme d’une magnitude de 6,8. Plus de 6 000 personnes ont été blessées et près de 3 000 ont perdu la vie. Si le Vaucluse s’était déjà mobilisé au moment des faits en organisant des collectes pour venir en aide aux sinistrés, une partie du Maroc doit aujourd’hui se reconstruire. C’est pourquoi un concert est organisé à Saignon au profit du projet de reconstruction.

La pianiste Maha Zahid, originaire de Casablanca au Maroc, donnera un concert de piano au Théâtre de Verdure du Domaine de Regain à Saignon ce jeudi 4 juillet, organisé par le tiers-lieu Résurgence Saignon. Un buffet marocain sera proposé à la fin du concert. Les salades et mezzés à partager seront préparés par les femmes marocaines d’Apt.

Les bénéfices seront reversés au projet de construction au Maroc suite au séisme du 8 septembre 2023. En cas de mauvais temps, le concert sera maintenu et proposé en intérieur. Il faut prendre en compte que l’accès au théâtre est difficile pour les personnes à mobilité réduite.

Réservation par mail à l’adresse : avec.regain@gmail.com ou sur https://www.helloasso.com/associations/avec-regain/evenements/le-jeudi-a-regain-maha-zahid

Jeudi 4 juillet. 19h30. 25€. Théâtre de Verdure du Domaine de Regain. 326 Chemin Le Colombier. Saignon.


Journée portes-ouvertes : 40 ans d’engagement contre la précarité avec la Banque alimentaire de Vaucluse

Ce samedi 25 mai, un concert gospel sera organisé à l’auditorium Jean Moulin au Thor au profit de l’association Les Restos du Cœur, qui lutte contre la pauvreté et l’exclusion depuis sa création en 1985.

La chorale avignonnaise Gospel’Art, dirigée par le lumineux Jua Amir, offrira un spectacle inoubliable aux spectateurs. Les bénéfices du concert seront reversés aux Restos du Cœur. Les bénévoles de l’association proposeront boissons et gâteaux sur place, dont les profits iront également à l’association.

Le ticket d’entrée est au prix de 12€ (gratuit pour les -12ans). Pour réserver votre place, cliquez ici.

Samedi 25 mai. 20h30 (ouverture des portes à 19h). Auditorium Jean Moulin. 971 Chemin des Estourans. Le Thor.


Journée portes-ouvertes : 40 ans d’engagement contre la précarité avec la Banque alimentaire de Vaucluse

Créée il y a déjà plus de 40 ans, l’association Passerelle poursuit son objectif de venir en aide et proposer des solutions aux différents publics qu’elle reçoit : hébergement d’urgence pour les sans-abris, accueil pour les demandeurs d’asile, insertion professionnelle à travers des chantiers d’intérêt général mais aussi aide à la mobilité à travers la gestion de la plateforme « jebougeenvaucluse.fr » et la création d’un garage social et solidaire. Ce lieu qui se trouve au 59 avenue de la Synagogue, à Avignon, a une double fonction mais un seul objectif : louer des véhicules ou proposer des réparations des véhicules à des personnes en difficulté financière afin de leur offrir un meilleur accès à l’insertion professionnelle.

Si vous êtes d’Avignon, vous êtes forcément passé devant ou à côté. Le garage solidaire de « Passerelle » est situé au fond du parking des italiens, le lieu de stationnement le plus fréquenté de la cité papale, à quelques mètres des nombreuses voitures qui viennent chaque jour se garer à cet emplacement gratuit.
Une caractéristique qui correspond parfaitement aux valeurs de l’association Passerelle qui a installé cet espace pour répondre à toutes les demandes de mobilités liées à l’insertion professionnelle et offrir une aide aux personnes en difficultés, envoyés par les référents socio-professionnels.

L’association Passerelle, une histoire de valeurs avant tout
Fraternité, solidarité et entraide. Ce sont ces maitres mots qui ont accompagné la démarche des prêtres Christian Bezol, André Allemant et Paul Dejardin lorsqu’ils décident d’accueillir des personnes démunis dans leur presbytère de l’île de la Barthelasse en 1980. De cet engagement qu’ils poursuivront tout au long de leurs vies, naitra quatre ans plus tard, en 1984, l’association Passerelle qui compte aujourd’hui plus de 40 salariés permanents, 40 emplois en insertion et plus de 900 personnes accueillies et accompagnées chaque année.

Si la structure a considérablement grandi, l’ADN et les valeurs de « Passerelle » restent exactement les mêmes qu’à sa création. Née pour apporter un accompagnement aux personnes en difficulté l’association n’a cessé au cours de ses quarante dernières années de s’accroitre et de diversifier ses activités. Actuellement, Passerelle ce sont 70 places d’hébergement et 116 places au centre d’accueil des demandeurs d’asile. Un accueil puis un accompagnement vers l’autonomie, c’est là tout le leitmotiv de la structure vauclusienne.

Fondée en 1984, l’association Passerelle compte aujourd’hui plus de 40 salariés permanents, 40 emplois en insertion et plus de 900 personnes accueillies et accompagnées chaque année.

« On s’est développé sur plusieurs axes, on répond aux besoins évolutifs des différents publics. Aujourd’hui Passerelle c’est de l’hébergement avec un service hébergement et logement qui se trouve à Saint-Jean, de la protection internationale avec un centre d’accueil des demandeurs d’asile à Saint-Chamand, de l’aide à l’emploi avec les chantiers d’insertion dans le domaine du bâtiment, des espaces verts etc. et bien sûr de la mobilité avec ce garage solidaire ainsi que notre engagement sur la plateforme jebougenvaucluse.fr » détaille Vincent Dumay, le nouveau directeur de l’association Passerelle.

Comment bénéficier du garage solidaire ?
Pour pouvoir profiter de tous les avantages que propose un garage solidaire comme celui de Passerelle, il faut pouvoir remplir certains critères. Avant tout, il faut être un résident du Vaucluse disposant de faibles ressources financières (déterminé par un référent social) et surtout il faut être en parcours d’insertion socio-professionnelle afin de justifier cette aide à la mobilité.
Une démarche qui a donc une portée territoriale et qui est soutenu financièrement par plusieurs aides extérieures comme l’explique le directeur Vincent Dumay « au niveau des aides financières, on a des financements d’Etat, des financements de la Région Sud et puis une implication assez importante du Département du Vaucluse qui nous soutient dans plusieurs de nos démarches ».

« Une implication assez importante du Département du Vaucluse qui nous soutient dans plusieurs de nos démarches ».

Vincent Dumay, directeur de Passerelle

Pour pouvoir guider au mieux le flux et l’accompagnement du public accueilli, le travail des salariés de Passerelle est guidé par un mot clé : l’orientation. Les personnes qui bénéficient  de l’aide à la mobilité et du garage solidaire sont ainsi guidés via un référent social et doivent adhérer à l’association pour pouvoir accéder aux avantages du garage.
Ces référents sociaux sont en majorité des acteurs institutionnels du territoire mais aussi des conseillers France Travail, des conseillers de la Mission Locale ou les instances sociales du département. Ils sont informés régulièrement des services et des offres que propose Passerelle ainsi que les nouveautés mises en place via un abonnement à une newsletter de la Plateforme Mobilité « Je Bouge En Vaucluse ».
Une fourniture d’informations indispensables dont est responsable Dimitri Schaller, coordinateur de la plateforme « jebougeenvaucluse.fr » qui détaille sa mission : « Notre première mission est d’informer toutes les personnes en parcours emploi, en parcours formation départementale afin de les orienter vers une mobilité autonome en leur proposant des solutions concrètes via notre garage solidaire et Mobil’ins, notre service mobilité ».

« On est une sorte de guichet unique. »

Dimitri Schaller, coordinateur de la plateforme « jebougeenvaucluse.fr »

A chaque problème, une solution
Chez Passerelle, chaque problème a sa solution. C’est bien d’ailleurs parce que chaque personne a un profil différent que l’orientation est primordiale comme le précise Dimitri : « On reçoit les orientations des référents socio professionnels et en fonction des soucis de mobilité, on propose des solutions : la personne qui n’a pas de moyen de locomotion pour l’emploi, on l’oriente vers la mise à disposition de véhicules, celle qui a un véhicule en panne, on la dirige vers le garage solidaire, celle qui a un souci de permis, on la guide vers le conseiller en mobilité, c’est comme ça qu’on fonctionne, on est une sorte de guichet unique. »

De gauche à droite : Karim Haouache, responsable du service Mobil’ins et du garage Passerelle, Vincent Dumay, directeur de l’association Passerelle, et Dimitri Schaller, coordinateur de la plateforme « jebougeenvaucluse.fr ».

« Jebougeenvaucluse » la plateforme clé de l’orientation en mobilité
Pour mener à bien la mission d’offrir une chance de mobilité à chaque vauclusien et lever les freins de l’accès à l’emploi et à la formation, le Conseil Départemental de Vaucluse s’est associé aux 2 acteurs de la mobilité sur le territoire : Passerelle et Roulez Mob’ilité.
De cette collaboration est né la création de la plateforme « jebougeenvaucluse.fr ». Un site d’accueil, de conseil et d’accompagnement sur les solutions de mobilités sur le département qui est régulièrement alimenté par de nouvelles informations, dispositifs et mises à jour sur ce qui est possible, notamment chez Passerelle.
Cet outil est la véritable clé de voute du travail d’orientation qu’effectue l’association et le canal de communication principal entre elle et les référents socio-professionnels. « Sur le site internet de la plateforme, on a créé un espace dédié pour les prescripteurs (les professionnels, les conseillers pour l’emploi et les assistants sociaux) » argumente Dimitri Schaller avant de préciser « en 2023, via jebougeenvaucluse.fr on a eu plus de 3800 visites avec au final 1259 orientations vers un outil de mobilité solidaire et 1537 personnes qui ont bénéficié d’une solution de mobilité sur le département. Le travail de cette plateforme est donc essentiel pour beaucoup ».

« Ce que l’on fait ici, c’est de permettre aux personnes en situation précaire d’avoir à disposition un moyen de mobilité pour aller au travail. »

Karim Haouache, responsable du service Mobil’ins de Passerelle

Un garage presque comme les autres
Engagée sur la partie service d’aide à la mobilité des personnes vulnérables depuis 1997, l’association Passerelle a installé ce garage solidaire afin d’offrir des moyens et des solutions de mobilités aux publics précaires notamment en vue de faciliter leur insertion professionnelle. D’apparence, ce lieu a tout d’un garage conventionnel. Equipements complets et mécaniciens professionnels qui travaillent toute la journée sur l’entretien et la réparation de véhicules, rien ne peut laisser présager le caractère singulier de cet espace.

Ce qui diverge d’un garage habituel, ce sont les profils des bénéficiaires et les tarifs proposés : « Ce que l’on fait ici, c’est de permettre aux personnes en situation précaire recensées notamment à travers notre plateforme d’avoir à disposition un moyen de mobilité pour aller au travail. Cette offre passe par la réparation ou l’entretien de leurs véhicules s’ils en possèdent un ou bien à travers la location d’un véhicule ou d’un deux roues, le tout à des tarifs adaptés » explique Karim Haouache, responsable du service Mobil’ins de Passerelle, qui comprend le garage solidaire, la mise à disposition de véhicules mais aussi le dispositif ‘Seniors Mobiles’ qui est le transport de personnes de plus de 60 ans à faibles revenus.

Des offres de réparations et de locations adaptés au public
Pour cet ancien responsable d’un service après-vente en concession automobile, il est toujours apparu comme primordial de garantir un service de qualité en ce qui concerne les réparations des véhicules tout en respectant les budgets limités des bénéficiaires. « Ici au garage solidaire, on fait un devis de réparation et on estime dans un premier temps si le véhicule est réparable ou pas car souvent ce sont des vieilles voitures qui sont à la limite. Suite au devis, on demande 30% d’acompte si la réparation est possible. Nous proposons aussi des facilités de paiement jusqu’à 10 fois 100€, la main d’œuvre est à 35€/heure et les pièces sont à prix coûtant » ajoute Karim Haouache.

Ces tarifs adaptés au public que Passerelle accueille sont l’essence même des valeurs défendues par l’association et permettent surtout aux bénéficiaires de retrouver un accès au monde professionnel sans se mettre en difficultés financières. Une aide qui offre un renouveau à des véhicules anciens et un nouveau départ à leurs propriétaires « en passant par le garage solidaire, les véhicules qui ont jusqu’à 10, 15 ou même 20 ans vont être remis en état petit à petit et cela permet aux personnes d’éviter de racheter une voiture. L’année dernière on a pu effectuer plus de 216 réparations bénéficiaires » conclut le responsable du garage.

« Retrouver un accès au monde professionnel sans se mettre en difficultés financières. »

La partie réparations n’est cependant pas la seule offre que propose le garage solidaire de Passerelle. La structure a également mis en place un service de location de véhicules qui permet à toutes les personnes accueillies de pouvoir se rendre sur leurs lieux de travail. Une mise à disposition qui s’accompagne de tarifs particulièrement attractifs qui séduit de plus en plus de bénéficiaires de Passerelle : « en 2023 on a eu 85 bénéficiaires de la mise à disposition de véhicules » annonce fièrement Karim Haouache « C’est un système locatif donc on calcule les kilomètres que la personne doit faire dans la journée, une information que l’on a grâce à la plateforme d’orientation et ensuite on détermine les modalités d’utilisation et de paiement selon le profil de la personne ».

Aujourd’hui, le garage solidaire de Passerelle met à disposition 17 véhicules, 14 scooters, 2 vélos électriques et 6 vélos traditionnels disponibles. Un panel très varié qui s’adapte à tous les besoins et à tous les publics, toujours dans un souci de garantir un accès économique abordable à ceux qui en bénéficient « le système tarifaire c’est 5€ d’adhésion pour l’association, 5€ par jour pour la location des voitures, 2,50€ par jour pour les scooters et 1,50€ pour les vélos. Le tout est régi par des contrats de 14 jours renouvelables sur une durée de trois mois maximum » précise Vincent Dumay, le président de l’association.

Le garage Passerelle, un lieu de vie, de travail et de formation
Si le garage solidaire de Passerelle est là pour venir en aide et apporter une plus-value associative, il n’en reste pas moins un lieu de vie et de formation pour le personnel et les bénévoles de Passerelle. Mustapha Dahmani est le chef d’atelier du garage Passerelle. Dans la mécanique depuis ses 16 ans, il a travaillé et dirigé des garages dans de groupes comme Midas, Mass Auto Pneu ou Best Drive où il a fait ses armes.

C’est après un licenciement économique que ce vauclusien qui souhaitait rester dans le même circuit s’oriente vers Passerelle « ils cherchaient quelqu’un pour diriger l’atelier et il se trouve qu’à ce moment de ma vie, je voulais m’engager dans une cause sociale, me sentir plus utile donc j’ai fait d’une pierre deux coups » sourit-il.

Je voulais m’engager dans une cause sociale, me sentir plus utile. »

Mustapha Dahmani, chef d’atelier du garage Passerelle

Garant de la qualité des réparations du garage Passerelle, Mustapha s’implique sur chaque véhicule avec minutie. Un souci du détail d’autant plus important pour lui qu’il connait l’importance pour les bénéficiaires d’avoir un véhicule sécuritaire pour se rendre au travail « C’est une approche totalement différente pour moi, je travaille pour que les gens subviennent à leurs besoins, ils ont besoin de nous, on n’est pas là pour faire de l’argent c’est vraiment de l’humain » ajoute-t-il fièrement.

Pour œuvrer sur tous ces véhicules qui abondent chaque jour, Mustapha Dahmani n’est pas seul. Il dirige un groupe constitué de plusieurs personnes en formation et de jeunes en voie d’insertion professionnelle, une approche éducative qu’a déjà expérimenté celui qui manage la section depuis novembre 2022 « j’ai eu plusieurs alternants dans mes anciens ateliers je suis habitué. Les garçons qui viennent apprendre ici sont adorables, à l’écoute, il suffit juste de les orienter, de leur donner de la confiance et des responsabilités, ce sont des jeunes volontaires qui sont loin des clichés que l’on peut imaginer. »

Un véritable lieu de formation

Le garage Passerelle n’est donc plus seulement un lieu de travail et de vie mais bien un véritable centre de formation. Un aspect fondamental qui colle parfaitement avec ce que souhaite développer l’association à savoir créer du lien social et offrir une chance à tous les habitants du territoire vauclusien « c’est un double travail pour moi mais chaque matin je me lève heureux et je suis content de venir travailler ici avec toutes les personnes qui œuvrent pour Passerelle, vous aidez quelqu’un à aller au travail, vous aidez un jeune qui demain trouvera un travail qui lui plait, j’ai l’impression de servir à quelque chose, de défendre des valeurs et c’est ce qui résume le mieux la mentalité de des hommes et femmes qui sont engagés ici » conclut Mustapha Dahmani.


Journée portes-ouvertes : 40 ans d’engagement contre la précarité avec la Banque alimentaire de Vaucluse

La Fondation Frédéric Gaillanne qui œuvre depuis 2008 pour offrir des chiens guides à des enfants déficients visuels organise ce dimanche 7 avril à la salle des fêtes de l’Isle-sur-la-Sorgue un loto géant dont les bénéfices seront reversés à l’association.

Cet évènement qui sera animé par le journaliste sportif vauclusien, Laurent Paganelli, très engagé sur le plan associatif et parrain de la fondation, offrira de nombreux lots pour les gagnants. On pourra notamment retrouver un week-end pour deux personnes à Nice à l’hôtel Le Negresco, deux places VIP pour le mondial Marseillaise à Pétanque ou bien encore les traditionnels paniers garnis.

5€ le carton, 12€ les trois cartons ou 20€ les six, la Fondation a souhaité mettre en place des tarifs abordables pour que ce loto soit ouvert à tous les publics. Une buvette qui offrira de nombreux gâteaux et autres pâtisseries sera présente pour régaler l’ensemble des participants. Les recettes bénéficieront à la Fondation Frédéric Gaillanne et aidera la structure à offrir des chiens guides à des enfants déficients visuels.

Infos pratiques : Loto géant au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne. Dimanche 7 avril. 14h30 avec une ouverture des portes à 13h30. Salle des fêtes de l’Isle-sur-la-Sorgues. Avenue Napoléon Bonaparte. Plus d’informations pour l’inscription au 04 90 85 11 05.


Journée portes-ouvertes : 40 ans d’engagement contre la précarité avec la Banque alimentaire de Vaucluse

Les chiffres définitifs des dons récoltés lors de l’édition 2023 du Téléthon viennent d’être annoncés. Les Vauclusiens se sont montrés plus généreux que les années précédentes.

92 905 533€, c’est la collecte finale du Téléthon 2023. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce montant s’élève à 5 746 986€. C’est un peu moins que l’année précédente mais certains départements se sont, quant à eux, montrés plus généreux qu’en 2022. C’est le cas notamment du Vaucluse, qui a collecté 552 268€, contre 544 108€ en 2022 et 541 138€ en 2021.

Pour ce qui est des départements voisins, les Alpes-De-Haute-Provence ont rassemblé 190 437€, les Hautes-Alpes 172 091€, les Alpes-Maritimes 1 401 800€, les Bouches-du-Rhône 2 075 179€ et le Var 1 318 284€. « Ensemble, nous bâtissons une nouvelle médecine au bénéfice du plus grand nombre et nous pouvons collectivement être fiers des premières victoires remportées, a déclaré Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon. Notre combat doit se poursuivre car pour les maladies rares il n’y a pas de plan B. Merci ! »

Le Téléthon 2024 aura lieu les 29 et 30 novembre, et non pas en décembre comme c’est habituellement le cas, en raison de la réouverture de la Cathédrale Notre-Dame de Paris les 7 et 8 décembre prochain.


Journée portes-ouvertes : 40 ans d’engagement contre la précarité avec la Banque alimentaire de Vaucluse

La Petite Vitesse, située dans l’ancienne gare de Saignon, et l’association laurisienne Au Maquis, ont décidé de s’allier en faveur de l’insertion des demandeurs d’asile du Centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) de Cavaillon en leur faisant don de vélos.

La Petite Vitesse est un lieu d’échanges et de partages autour du vélo dans le Luberon situé à Saignon. Elle s’est associée avec l’association Au Maquis, basée à Lauris et qui développe des actions sur le territoire en faveur des citoyens, pour les demandeurs d’asile en leur faisant don de plusieurs vélos. « On n’avait pas de budget pour acheter ses vélos, donc on a fait un appel aux dons via aux particuliers et aux magasins et on est allés voir dans les déchetteries », explique Javier Palacios, chargé du projet La Petite Vitesse.

Une action qui a porté ses fruits puisque sept vélos ont pu être donnés à des demandeurs d’asile du CADA de Cavaillon. Quant aux vélos qui ont nécessité quelques réparations avant le don, tout a pu être fait grâce à des pièces de récupération. Seuls les éclairages et des antivols ont été achetés par l’association Au Maquis. « On ne pouvait pas leur fournir des vélos sans s’assurer qu’ils puissent les attacher et ne pas être en danger la nuit », ajoute Javier.

Une initiative écologique et solidaire

Ainsi, les vélos ont été récupérés afin qu’ils soient réemployés. Une démarche économique et écologique, à l’image des valeurs que veut transmettre La Petite Vitesse qui est un lieu d’échanges permettant de réparer ou recycler son vélo, ou également trouver des pièces détachées dans le but de donner une seconde vie à ce mode de transport.

La Petite Vitesse, tout comme l’association Au Maquis, agit aussi en faveur de la réinsertion des personnes. Ce don de vélo est donc une action qui a du sens. « Ces vélos vont permettre non seulement aux demandeurs d’asile de se déplacer plus facilement à des rendez-vous ou pour trouver du travail, mais ils vont aussi pouvoir se déplacer pour le plaisir, tout simplement, aller plus loin que le centre-ville de Cavaillon », poursuit Javier.

Des ateliers pour la continuité

Lors de la remise des vélos, il était prévu que les demandeurs d’asile bénéficient d’un atelier mécanique pour qu’ils sachent s’auto-dépanner, qu’ils apprennent les réparations basiques. « Ils étaient tellement contents, ils avaient le sourire jusqu’aux oreilles, qu’ils se sont un peu dispersés et on n’a finalement pas eu le temps », explique Javier Palacios.

Un atelier mécanique sera donc prévu dans les prochaines semaines, ainsi qu’un atelier sur le code de la route, afin que les demandeurs d’asile puissent être complétement autonomes avec leur vélo à l’avenir. L’opération du don de vélos a donc été un succès, si bien que La Petite Vitesse et l’association Au Maquis souhaitent renouveler l’expérience. « Il y a déjà une liste d’attente, conclut Javier. Le fait d’en voir certains recevoir un vélo, ça a beaucoup motivé d’autres résidents. »


Journée portes-ouvertes : 40 ans d’engagement contre la précarité avec la Banque alimentaire de Vaucluse

LaScierie, un Tiers-lieu axé sur la culture, l’écologie et l’économie sociale et solidaire.

Ancienne Scierie historique d’Avignon, LaScierie est un tiers-lieu axé sur la culture, l’écologie et l’économie sociale et solidaire. Pensée comme un lieu de vie, LaScierie propose une programmation artistique (théâtre, danse, musique, multimédia, arts visuels…), des événements réguliers autour de l’écologie et de l’économie sociale et solidaire, des espaces partagés, des temps de pratiques et d’apprentissages réguliers, de pairs à pairs et auprès de différents publics. 

 Première soirée de l’année sous le signe du partage et du partenariat

La soirée de ce vendredi 23 février est conçue comme une déambulation qui offrira l’occasion de découvrir des acteurs locaux, des associations, des commerces qui œuvrent sur Avignon et alentours et qui privilégient la création, la dégustation de mots… de sons et de mets.

La soirée débute dès 18h sous le signe du mot et du verbe avec plusieurs associations invitées

Avant de débuter le concert du soir, LaScierie vous invite à flâner dans sa librairie éphémère. Cette soirée est placée sous le signe du mot et du verbe ! Retrouvez sur les stands des associations invitées : une sélection de livres, de poèmes, de productions microéditées, d’œuvres sérigraphiées à la vente… N’oubliez pas de vous munir de monnaie et de quoi emporter vos emplettes !

Un moment convivial à déguster avec modération 

Pour accompagner ce moment, la brasserie avignonnaise La Comédienne sera au bar et vous proposera une dégustation de bières 100% bio ! Venez faire danser votre palais à la buvette associative de LaScierie qui vous proposera comme à son habitude à boire et à manger bio.

Turboformat, un espace de création à découvrir

Avec un atelier de sérigraphie, un atelier de peinture, une galerie et une boutique qui promeut l’art sous toutes ses formes et qui oeuvre pour le soutien à la création artistique et à l’émergence des nouvelles expressions.

La poésie dans la Cité toute l’année

La Maison de la Poésie/Figuier pourpre est  une association qui se consacre à la diffusion et la promotion de la poésie à Avignon sous toutes ses formes : poésie, slam, chanson francophone, littérature…

Une librairie avignonnaise

La Mémoire du Monde une librairie généraliste indépendante orientée littérature, poésie et sciences humaines, mêlant la littérature à l’art.

Le Secours Populaire, bénéficiaire de cette soirée

Le Secours Populaire est une association reconnue d’utilité publique qui, jour après jour, agit pour un monde plus juste et plus solidaire, en permettant à chacun de s’émanciper et trouver sa place de citoyen, là où il vit, travaille ou étudie. Chaque achat représente un don pour l’association.

Des illustrations de l’artiste  Ben Clark

L’artiste Ben Clark, un illustrateur fraîchement installé à Avignon, fait des dessins sur la vie, l’amour et les fruits. Il en a fait des livres comme Never Forever.

L’association événementielle Culotte Portée 

L’association Culotte Portée par Spoon et Alix Loca – deux têtes et quatre jambes – a pour but d’organiser différents événements artistiques sur Avignon. Pour cette librairie éphémère, Culotte vous présentera un livre illustré co-réalisé par les artistes Yannu’ et Spoon, ainsi qu’une sélection d’illustrations poétiques et de collages à l’humour noir et absurde.

Le concert du soir : un co-plateau avec le célèbre auteur-compositeur interprète d’Avignon  David Lafore et le groupe marseillais 1Vers2Trop

David Lafore excelle dans des mélodies simples, des paroles limpides pour traiter de thèmes complexes. Ici nous serons dans une version Boum Boum avec le batteur Gildas Etevenard. Une soirée placée cependant sous le signe de la poésie, des bons mots et de l’humour. Au programme, de la batterie, de la guitare et des voix… qui vous marqueront !

Vendredi 23 février. De 18h à 1h. Entrée libre de 18h à 20h30. Concert. 20h30. 5 à 12€. La Scierie.15 boulevard du quai Saint Lazare . Avignon. 04 84 51 09 11. equipe@lascierie.coop

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