11 mai 2024 |

Ecrit par le 11 mai 2024

Sorgues : le réseau de transports en commun Sorg’en bus lance une nouvelle ligne scolaire

Le réseau Sorg’en bus, qui comprend quatre lignes de bus desservant la commune jusqu’aux portes du centre commercial Avignon Nord, met en place une nouvelle ligne scolaire à la rentrée qui reliera l’avenue Louis Lépine au Château Saint-Hubert à Sorgues.

Cette ligne vient en complément des deux autres lignes scolaires existantes, la première reliant le collège Marie Rivier au lotissement Les Cadenières, tandis que la seconde concerne les collèges Frédéric Mistral et Diderot. A noter que Sorg’en bus s’adapte au contexte de crise sanitaire. Le port du masque est obligatoire sur l’intégralité du réseau et les bus sont quotidiennement nettoyés.

Pour connaître les arrêts ainsi que les horaires de passage des bus, cliquez ici


Sorgues : le réseau de transports en commun Sorg’en bus lance une nouvelle ligne scolaire

Dans le cadre du renouvellement de son parc de véhicule, le Service départemental d’incendie et de secours de Vaucluse (Sdis 84) vient d’acquérir 13 nouveaux véhicules. Ces derniers seront répartis dans les casernes de 10 communes du département.

En ce début du mois d’août, 13 nouveaux véhicules s’apprêtent à rejoindre les casernes des Sdis du département de Vaucluse. Ce sont tout d’abord sept véhicules de secours qui vont être affectés à six communes : Carpentras, Cavaillon, Sorgues, Avignon (deux véhicules), Orange et la commune de Bollène qui va également bénéficier d’un camion-citerne de grande capacité. Les communes de Cucuron et Gordes vont avoir à leur disposition deux camions citerne légers afin de faciliter leurs interventions en milieu rural.

La commune de Carpentras se dote d’une moto tout terrain afin de faciliter le travail des pompiers notamment dans la recherche de personnes égarées dans la nature ou dans la surveillance des feux de forêts. Quant aux communes de l’Isle-sur-la-Sorgue et de Vaison-la-Romaine, elles disposent désormais chacune d’une voiture ‘Chef de groupe’.

En 2020, le Sdis 84 a investi 4,2 millions d’euros dans le renouvellement de sa flotte de véhicules qui compte 670 engins dont 210 poids lourds. Au total, ce sont près de 11 M€ qui ont été consacrés depuis le début de l’année à l’amélioration des infrastructures des casernes, au matériel opérationnel ainsi qu’à l’habillement des soldats du feu.


Sorgues : le réseau de transports en commun Sorg’en bus lance une nouvelle ligne scolaire

Dimanche 9 août, l’AFM-Téléthon et la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air s’associent pour lancer le premier #TéléthonCamping. Les vacanciers sont invités à participer à des olympiades solidaires afin de soutenir la recherche contre les maladies rares.

C’est une première dans l’histoire du Téléthon. Cette année, dans les campings, les traditionnels lancers de tong, tournois de volley-ball, concours de pétanque, lotos et autres quizz endiablés porteront les couleurs de l’AFM-Téléthon. Pour la première fois, des campings proposeront aux vacanciers de donner plus de sens à leurs vacances en participant à des olympiades (dans le respect des distances de sécurité) dans le but de soutenir la recherche contre les maladies rares.

En France, 150 campings participent à cette opération solidaire dont quatre dans le Vaucluse et deux dans le nord des Bouches-du-Rhône : les campings La Montagne à Sorgues, l’Avignon Parc à Vedène, Fontisson à Châteauneuf-de-Gadagne, Les Hautes Prairies à Lourmarin, ainsi que les campings La Roquette à Châteaurenard et La vallée Heureuse à Orgon. De quoi donner un avant-goût de la mobilisation pour le prochain Téléthon prévue les 4 et 5 décembre prochains.

Lien de l’évènement : Les campings font leur Téléthon


Sorgues : le réseau de transports en commun Sorg’en bus lance une nouvelle ligne scolaire

La période post-confinement et les premières grandes vagues de chaleur qui arrivent entraînent une forte affluence aux abords de la Sorgue. Ceci n’est pas sans conséquences pour le milieu naturel et l’écosystème. Aussi, durant tout l’été, le Syndicat mixte du bassin des Sorgues va se rendre régulièrement à la rencontre du grand public pour les informer et les sensibiliser aux risques et enjeux, aux bonnes pratiques et à la réglementation en vigueur. La Maison régionale de l’eau, spécialiste de l’éducation à l’environnement liée aux milieux aquatiques est mobilisée pour l’occasion. Ces « maraudes environnementales » seront complémentaires aux tournées réalisées sur la Sorgue en amont par d’autres membres du Comité local de la Sorgue (Communauté de communes du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse, Ville de L’Isle sur la Sorgue, Fédération de pêche, gendarmerie…).


Sorgues : le réseau de transports en commun Sorg’en bus lance une nouvelle ligne scolaire

Dans le cadre de sa politique d’entretien des routes, le Conseil départemental de Vaucluse réalise depuis le début du mois de juin et pour une durée d’environ deux mois et demi, des travaux de réfection du revêtement d’une partie de la RD 907 située sur la commune de Sorgues.

Les travaux concernent une portion de route d’environ 2,3 km située entre le nord de Sorgues, au niveau des carrières (y compris l’échangeur avec la RD 17 vers Châteauneuf-du-Pape), et le sud de Sorgues au niveau du giratoire à l’entrée de ville. Le chantier va permettre de raboter et de refaire entièrement le revêtement de toute la section qui est en 2×2 voies, y compris les bretelles d’entrée et de sortie.

Depuis le 22 juin et jusqu’au 8 juillet, la circulation est modifiée sur la déviation de Sorgues. Durant cette période, la configuration habituelle de la 2×2 voies sera réduite à 1×1 voie. Des déviations seront également mises en place lors de la réalisation du revêtement des bretelles d’entrée et de sortie. A noter que la vitesse sera réduite à 70 km/h sur l’ensemble de la zone de travaux.


Sorgues : le réseau de transports en commun Sorg’en bus lance une nouvelle ligne scolaire

 

Alors que la majorité des commerçants ont ouvert leurs portes depuis le 2 juin, la Ville de Sorgues et CAP Sorgues, association des commerçants, artisans et professionnels, lancent ‘J’achète sorguais’, une campagne de communication destinée à soutenir la reprise de l’activité économique dans les commerces sorguais.

Pour les boutiques prenant part à l’opération, un grand jeu est proposé jusqu’au 15 juillet avec à la clé, plus de 50 bons d’achats d’une valeur unitaire de 50 € à gagner. Pour participer, il suffit de remplir un bulletin chez les commerçants participants. Le 16 juillet, deux gagnants par commerce seront tirés au sort en présence des membres du bureau de CAP Sorgues. Pour leur président Serge Hurard, il est « primordial de participer à la relance de la consommation dans notre ville. C’est pour cela que nous offrons avec grand plaisir plus de 2 500 € sous forme de bons cadeaux. »

 


Sorgues : le réseau de transports en commun Sorg’en bus lance une nouvelle ligne scolaire

Ils se sont adaptés, ils ont improvisé et ils ont dominé leur sujet. Les élus préférés des Français incarnent le bon sens près de chez nous. Ils ont su informer et mobiliser les citoyens en premier de corvée, sans directives ni stratégie claire du gouvernement. Quatre maires nous ont ouvert leurs portes pour nous raconter leur quotidien.

« Nous sommes de bons petits soldats, mais il faudrait de temps en temps qu’on nous dise quoi faire », ironise Dominique Santoni, maire d’Apt (11 700 habitants). L’exécutif donne cette mauvaise impression aux maires de refiler le bébé aux élus locaux dès lors qu’une responsabilité pourrait être évoquée devant l’opinion publique ou les tribunaux.

Selon les mots de Jean-Michel Blanquer*, prononcés une semaine avant la réouverture des premiers établissements scolaires, « on a besoin de renforcer à la fois la souveraineté nationale et le pouvoir local (…). On a besoin du représentant de l’Etat comme le directeur d’école, mais aussi du maire (…) et d’initiative à l’échelle locale ». Mais qui porterait le chapeau si un groupe d’enfants venait à être hospitalisés à la suite d’une contamination à l’école ?

Se débrouiller seul

« La question de cette responsabilité pénale qui pourrait peser sur nous, tous les maires y pensent », convient Hervé Chérubini. L’élu en ballotage de Saint-Rémy-de-Provence (9 600 habitants) considère néanmoins que la responsabilité politique reste première. « D’abord, si j’avais été un inquiet, je n’aurais pas pris ce mandat de maire que j’exerce depuis près de 25 ans. Ensuite, l’expérience m’a démontré qu’il vaut mieux apprendre à se débrouiller seul, quel que soit le gouvernement en place. » Et quelles que soient les circonstances : celle d’une crise sanitaire ne laissait rien augurer de bon dans un pays aux autorités sanitaires affaiblies.

« L’expérience m’a démontré qu’il vaut mieux apprendre à se débrouiller seul, quel que soit le gouvernement en place. » Hervé Chérubini, maire de Saint-Rémy-de-Provence

L’affaire du ‘sang contaminé’, suite à la distribution de lots de sang infectés par le virus du Sida sous le gouvernement de Laurent Fabius a laissé des traces dans tous les cabinets ministériels. Celle du Médiator a montré les conditions effarantes d’attribution des autorisations de mise sur le marché comme des indications de prescription des médicaments, sans parler de l’indigence de la veille sanitaire.

Un boulet qui traîne. Son inertie est telle que les maires ont vite pris les choses en mains, ayant acté dès le début de la crise l’incapacité de l’Etat à protéger les Français avec de simples masques en papier. « Nous nous sommes retrouvés dans l’inconnu du confinement. Du jour au lendemain, il a fallu faire face à une situation inédite », décrit Thierry Lagneau, maire de Sorgues (18 300 habitants).

Un nouveau cadre juridique, une logique contradictoire

Quelles initiatives les maires peuvent-ils prendre dans des circonstances si inhabituelles ? Avant, si un panneau de basket tombait par accident dans un collège en provoquant la mort d’un élève, le maire et l’enseignant étaient automatiquement poursuivis pour imprudence, bien que sans lien direct avec les faits :

Depuis juillet 2000, la loi ‘Fauchon’ institue un régime dérogatoire de responsabilité pénale concernant les élus qui peut seulement être invoquée sous trois conditions : la faute est caractérisée, elle expose autrui à un risque que l’auteur n’ignorait pas, ce risque présente une gravité particulière.

Ce régime vient d’être amendé in extremis, le 11 mai, grâce à un accord entre députés et sénateurs pour ‘sécuriser’ les maires. Il est désormais prévu que la responsabilité doit être appréciée au regard « des compétences, du pouvoir et des moyens dont disposait l’auteur des faits dans la situation de crise ayant justifié l’état d’urgence sanitaire, ainsi que de la nature de ses missions ou de ses fonctions, notamment en tant qu’autorité locale ou employeur ». En clair, le texte permet au juge de faire la distinction entre les autorités nationales qui ont décidé la stratégie du ‘déconfinement’ et les acteurs locaux qui n’en sont que les exécutants.

« Et pourquoi pas un concours de boules ? »

« Pour les écoles, un document gouvernemental précisant les conditions de réouverture de 63 pages a été rédigé. Nous avons eu une semaine pour en prendre connaissance, ingurgiter et restituer aux personnels qui doivent mettre en œuvre » témoigne Hervé Chérubini. « Nous étions, depuis le 16 mars, à cheval entre le devoir de continuité du service public et l’obligation de répondre aux préconisations de l’Etat. Cette logique contradictoire nous a conduits à mettre en place une cellule de crise et un plan de continuité de l’activité avec un tiers de nos agents présents sur le terrain et une population avide d’informations » précise t-il.

« Du jour au lendemain, il a fallu faire face à une situation inédite. » Thierry Lagneau, maire de Sorgues

Le prochain défi sera l’adoption du budget primitif de la commune « avec cette difficulté supplémentaire que l’on dit aux gens de ne pas se réunir à plus de 10 personnes et à 15 par classe, mais que l’on pourrait autoriser les conseils municipaux à le faire. Je ne vois vraiment pas comment organiser un conseil avec nos 33 élus sans qu’on vienne aussitôt me demander pourquoi ne pas faire un concours de boules de suite après ? ». Même si les maires ne sont pas dépourvus d’humour, ni d’expérience – depuis 2004, le maire joue un rôle majeur lorsque des événements de sécurité civile engagent une gestion de crise – ils restent confrontés en permanence au principe de réalité face aux annonces de l’Etat.

« Chacun fait ce qu’il peut, les bonnes volontés ne manquent pas – loin de là – mais à vrai dire tout est un casse–tête. Il y a une foule de problèmes du quotidien que l’on a du mal à régler, faute d’informations ou de directives claires. ‘On vous en dira plus dès que l’on en saura davantage’, voilà ce à quoi nous sommes tous confrontés. Pour l’ouverture des écoles, par exemple, il a d’abord été question de n’ouvrir que 3 classes, puis toutes les classes maternelles et élémentaires. Puis on est revenu au premier scénario. Mais le travail des équipes consiste la plupart du temps à faire du sur-mesure, et sans attendre », observe Dominique Santoni. « Comment adapter le service de cantine quand on ne sait pas combien d’enfants se présenteront le matin à l’école ? Nous avons opté pour des plateaux repas que l’on peut conserver du jour au lendemain pour pouvoir étaler la distribution, le cas échéant ».

L’exemple aptésien de gestion de crise

Dès le début de l’épidémie, Apt a activé son plan communal de sauvegarde. « Cette petite avance de deux semaines a permis de passer en revue l’ensemble des domaines relevant de la commune : gestion, continuité de service à la population, affaires scolaires, sociales, entretien, nettoiement, préparation de listes de volontaires, identification des personnes âgées, isolées et vulnérables, mesures de prévention, etc. Nous avons fait l’inventaire de nos stocks et partagé nos ressources, donné 10 000 masques à l’hôpital et 4 000 aux médecins de ville et aux infirmiers ». En pratique, l’équipe municipale se réunit toutes les semaines et garde le contact par internet et téléphone. L’hôpital, réorganisé aux premières heures de la crise, a doublé le nombre de lits pouvant accueillir des patients. « Nous avons aussi réfléchi avec l’hôpital à une structure d’accueil pour ceux qui présentent un risque de contagion pour leur famille, ayant eu une petite dizaine de retours à domicile de patients atteints du Covid-19 », ajoute Dominique Santoni. « Nous avons enrichi le dispositif du Centre communal d’aide sociale (CCAS) par des appels, 2 fois par semaine, à nos aînés pour rompre la solitude, assurer le portage de courses, médicaments ou attestations. Et puis nous avons pu identifier les personnes sans domicile fixe pour les inviter à rejoindre un foyer d’accueil à Cavaillon. J’ai encore des doutes, car il y a beaucoup de questions à traiter, comme la situation des femmes battues que nous voudrions bien pouvoir recevoir dans des hôtels. Nous avons peu de demandes, mais je pense que la réalité est plus préoccupante qu’il n’y paraît » avance l’élue.

« Nous avons donné 10 000 masques à l’hôpital et 4 000 aux médecins de ville et aux infirmiers. » Dominique Santoni, maire d’Apt

S’agissant du risque sécuritaire, la police municipale en lien avec la gendarmerie et le Psig (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) de Saint-Saturnin-lès-Apt a procédé à plus de 8 000 contrôles (17 mars à fin avril) aboutissant à 125 verbalisations, dont celle des propriétaires récidivistes du célèbre ‘lapin aptésien’ ayant fait la ‘Une’ de la presse nationale, pris comme bouclier animal pour tenter de légitimer des promenades proscrites en centre-ville…

« Cela s’est plutôt bien passé », confirme Hervé Chérubini. A Saint-Rémy, phare des Alpilles, 12 000 contrôles pour 1 à 2% de verbalisation. « Le TGV a fonctionné à plein régime jusqu’au 16 mars pour ceux qui ont des résidences secondaires. Au-delà, certains ont choisi d’intégrer l’amende à leur venue illégale. D’autres ont bravé l’interdiction préfectorale visant les locations de vacances, je ne suis pas naïf. Mais, au total, c’est un phénomène marginal ».

Comment ont-ils géré l’urgence au-delà des compétences ?

Depuis le début de la crise, les communes et les intercommunalités apportent des réponses aux besoins des habitants, y compris en participant financièrement à des décisions prises par l’Etat, au-delà même de leur champ de compétences. C’est notamment le cas pour les masques. « On ignore qui va payer, mais ce n’est pas neutre », souligne Dominique Santoni. Depuis le 15 mai, la mairie distribue sur demande et sur rendez-vous des masques agréés Afnor (Association française de normalisation), lavables 30 fois, et efficaces pendant 1 mois. Ils ont coûté 2,80 € l’unité.

Encore faut-il qu’ils parviennent à destination. S’improviser logisticien pour identifier des fournisseurs fiables qui livrent des masques à prix raisonnable n’est pas chose facile. Libres de lancer leurs propres importations de masques depuis le 21 mars, les collectivités ont fait l’objet de réquisitions de l’Etat, comme à Sorgues qui y a perdu ses kits complets de protection. « Je comprends, vu l’état d’urgence du moment », assure Thierry Lagneau. Le maire s’attarde plutôt sur la cohésion locale. « Notre chance, c’est la générosité des habitants et l’imagination qui nous ont permis de fabriquer près de 7 000 masques en textile lavables ‘made in Sorgues’ (Ndlr : 1 000 à la Tour d’Aigues). Nous avons trouvé et sommes allés chercher à Clermont-Ferrand 9 kilomètres d’élastique pour lancer notre production. Nous refusions d’être confrontés à une situation de pénurie. En 15 jours, ce sont 200 personnes qui se sont portées volontaires pour coudre des masques à la main dans la salle des fêtes transformée en atelier », se félicite l’élu dont l’épouse, infirmière libérale, a participé à l’opération. Les élus ont ensuite fait du porte-à-porte pour distribuer à la population. « Nous avons vécu des moments très sympas, malgré ce contexte car nous avons aussi eu la chance d’avoir notre maison de retraite (Aimé Petre) qui a très bien géré la situation ».

« La vraie question c’est d’aider des gens qui cherchent des solutions. » Jean-François Lovisolo, maire de La Tour d’Aigues

La fonction sera-t-elle revalorisée dans ‘le monde d’après’ ?

« Après la réouverture des écoles, l’autre grande préoccupation des maires est de savoir comment il sera possible de se réorganiser car nous allons vivre dans ce département une saison touristique catastrophique ». Elu du premier tour des municipales du 15 mars, Jean-François Lovisolo, maire de la Tour d’Aigues et président de l’Association des maires de Vaucluse (AMV) a annoncé que sa première décision sera de faire voter l’annulation de la redevance d’occupation du domaine public pour les cafés, restaurants et commerces de vente à emporter. « Ils ont tenu jusqu’à présent avec des reports de charge, étalement de dettes, mais ça ne suffit pas car faut faire rentrer de l’argent dans les caisses ! La vraie question c’est d’aider des gens qui cherchent des solutions. Personne n’a jamais réussi à marcher sans avoir essayé de le faire. Alors on tâtonne et ça ressemble souvent à un match de l’équipe de France : tout le monde à un avis et forcement le bon. Face aux pertes de boulot et de chiffre, il me paraît cependant clair que nous devrons organiser une solidarité au plan local même si nous n’avons plus la compétence pour verser des aides économiques directes. On ne peut pas tout attendre de la région ou des intercommunalités. Beaucoup de maires devront d’ailleurs abandonner ou différer, pour 4 ou 5 ans, des projets d’investissement afin de faire face aux dépenses imprévues qui ont été ou seront engagées. »

Une chose est sûre : l’Etat a tout intérêt à se concilier les bonnes grâces des élus préférés des Français pour gérer la crise sociale qui l’attend. « Je voudrais saluer ces gens qui souffrent, confinés dans des logements dégueulasses. Faudra-t-il attendre une nouvelle rue d’Aubagne pour que l’on puisse, enfin, autoriser les maires à lancer des procédures pour fermer ces logements insalubres que l’Etat finance à travers les caisses d’allocations familiales ? ». Des réunions sont prévues sur le sujet avec les représentants de l’Etat, mais pas avant septembre ou octobre, s’indigne Jean-François Lovisolo. Les maires semblent encore avoir un train d’avance en attendant que leur fonction soit revalorisée dans le monde d’après.

Hervé Tusseau

*(Le Figaro, 3 mai)

À lire également “Commerce local : les maires interpellent le président de la République

 


Sorgues : le réseau de transports en commun Sorg’en bus lance une nouvelle ligne scolaire

La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur va recevoir une cargaison de 5 millions de masques chirurgicaux mercredi 22 avril prochain. Le lendemain, ces masques seront distribués selon les modalités établies par le comité d’éthique sanitaire réunissant le Conseil régional ainsi que l’ARS (Agence régionale de santé).

« Depuis le 21 mars, les collectivités territoriales ont obtenu du Gouvernement le droit d’acquérir des masques sur les marchés internationaux, explique Renaud Muselier, président de la Région. Immédiatement, et dès le 22 mars, nous avons passé une commande importante de 5 millions de masques. »

L’occasion pour le président de la Région de remercier publiquement le Gouvernement français et le groupe marseillais CMA-CGM grâce à qui le Conseil régional a pu consolider la commande et ainsi que le volet logistique, via sa filiale Ceva Logistics. « Grâce à ce travail collectif, nous avons pu sécuriser cette filière, avec un intermédiaire local particulièrement fiable et honnête », insiste Renaud Muselier qui n’a pas oublié les masques rachetés au triple du prix par des intermédiaires américains sur le tarmac même des aéroports chinois juste avant leur chargement à destination de la France.

Priorité aux soignants, aux forces de l’ordre et aux petites communes

Le Conseil régional et l’ARS ont souhaité que cette répartition soit menée dans la plus grande transparence et bâtie autour de principes clairs avec « une priorité absolue aux soignants et à tous ceux qui les accompagnent dans cette mission », « un geste significatif pour les forces de l’ordre chargées de faire respecter le confinement » ainsi qu’un soutien aux petites et moyennes communes de la région.

« Il s’agit de les aider à mettre en place des dispositifs de solidarité et à préparer les phases de déconfinement », assure le président de la Région.

Dans le détail, 3,5 millions de masques seront distribués aux soignants de Provence-Alpes-Côte d’Azur (2 millions pour les établissements sanitaires et médico-sociaux et 1,5 million pour les pharmacies ainsi que les médecins, infirmiers, pharmaciens, biologistes, kinés, aides à domiciles indépendants, dentistes…), 500 000 pour les forces de l’ordre et 1 million pour les 900 communes de la région de moins de 20 000 habitants, avec un plancher de 100 masques par commune, au prorata de leur population.

30 000 masques commandés par Sorgues

Dans le même temps, la municipalité de Sorgues vient de commander 30 000 masques et lance un appel aux couturières afin de pouvoir faire face à l’éventuel déconfinement progressif prévu à partir du 11 mai prochain avec le port du masque recommandé, voire obligatoire. Dans cette optique, la Ville de Sorgues a commandé 30 000 masques. Un approvisionnement qui comprendra 20 000 masques en tissu, et donc réutilisables, et 10 000 masques médicaux.

Par ailleurs, la Ville a acquis tissu, fils et élastiques et propose d’offrir le matériel ainsi qu’un patron homologué par l’Afnor (Association française de normalisation) à toutes les personnes qui voudraient confectionner bénévolement des masques à leur domicile où le matériel pourra leur être livré.

En parallèle, un atelier de confection a été mis en place au sein de la salle des fêtes pour permettre à des agents municipaux bénévoles de participer à l’opération. Ces agents municipaux auront également pour mission de préparer les commandes des couturières à domicile. L’installation de machines à coudre sur place permettra également d’accueillir les couturiers(ères) ne disposant pas de l’outil de fabrication et souhaitant s’inscrire dans cette démarche. Naturellement, sur place, l’ensemble des mesures barrières seront scrupuleusement respectées avec une distance entre les postes de réalisation, des lingettes désinfectantes ainsi que du gel hydroalcoolique et des masques seront mis à disposition. Pour participer à cette opération, il faut contacter le 06 42 54 23 58.

140 000 masques pour la Cove

Même stratégie pour la Cove (Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin) qui a aussi commandé 140 000 masques, soit 2 par habitants. Pris en charge financièrement pour moitié par la Cove, et pour l’autre moitié par chacune des communes selon leur nombre d’habitants, la distribution sera organisée dans chaque commune selon des modalités qui permettront la protection de tous. Une mobilisation publique qui n’empêche cependant pas les initiatives individuelles locales. Ainsi, Patricia Vautrin, couturière autodidacte installée à Carpentras disposant de sa propre marque ‘Chat noir’, a gracieusement offert 100 masques au personnel de la Cove. Ces protections ont été remises aux agents de ramassage assurant la collecte des déchets et au service Petite Enfance accueillant les enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise.

L’Isle-sur-la-Sorgue et Cavaillon également

De son côté la commune de l’Isle-sur-la-Sorgue et la Communauté de Communes Pays des Sorgues Monts de Vaucluse (CCPSMV) se sont engagées à fournir des masques de protection à l’ensemble des habitants du territoire intercommunal.

En marge de l’action de collectivité, là aussi on assiste à de nombreuses initiatives privées comme celle d’un médecin, d’une association et d’une commerçante de l’Isle-sur-la-Sorgue qui, avec l’appui de la Ville, ont lancé un projet bénévole pour permettre la fabrication à large échelle de masques de protection grand public en tissu à destination des habitants.

Rappelons qu’il y a quelques jours, c’est la ville de Cavaillon qui a commandé 30 000 masques, un pour chaque Cavaillonnais. Des masques ‘made in France’ commandés auprès d’une société hexagonale utilisant notamment un textile écocertifié 100 % coton.

 


Sorgues : le réseau de transports en commun Sorg’en bus lance une nouvelle ligne scolaire

L’ensemble de l’équipe de la Mission locale jeunes Grand Avignon maintient son service d’accompagnement global des 16-25 ans pour rester en lien avec les 5 000 jeunes accueillis par an et résidant sur le Grand Avignon Vaucluse, Sorgues et Bédarrides, et ce à distance.

Afin de maintenir cette écoute dans cette période de crise sanitaire, les conseillers de la Mission prennent contact avec les jeunes par téléphone. Ce contact peut être l’occasion d’expliquer le contexte de fermeture de l’accueil des Missions locales au public et d’être à l’écoute des questions et des besoins des jeunes, en particulier pour les jeunes les plus précaires ou les plus isolés. Les conseillers s’attachent à connaitre la situation actuelle du jeune notamment sociale (logement, santé.) et les risques de précarisation de sa situation, à leur apporter des conseils et à rappeler les règles du confinement afin de les protéger eux ainsi que leur famille.

L’ensemble des jeunes sont aussi suivis dans leurs démarches de projet professionnel, ils sont informés sur l’emploi, la formation, l’alternance, la mobilité, la santé, le logement, et les ateliers à distance.

www.mission-locale-avignon.fr

https://www.echodumardi.com/tag/sorgues/page/18/   1/1