29 avril 2024 |

Ecrit par le 29 avril 2024

Avignon, Cloître Saint-Louis, il y a foule pour ‘Talents de femmes’

La 4e édition du Salon Talents de femmes, organisée par le Soroptimist International Avignon se tient actuellement au Cloître Saint-Louis jusqu’à mercredi 24 janvier. Au cœur de sa cour, dans les salles de la mairie d’Avignon, 13 artistes peintres, sculptrices et photographes exposent leurs œuvres. 1 000 visiteurs sont attendus. Plus de 150 invités étaient déjà au vernissage.

Il y avait foule samedi soir à 17h dans les salles de la Ville d’Avignon où exposent actuellement 13 artistes peintres, sculptrices et photographes. Les 150 personnes présentes à l’occasion du vernissage ont pu ainsi découvrir 13 artistes de la région invitées par Régine Pilgrim, la soroptimist en charge de l’exposition à défendre leur talent.

«Talent de femmes se tient à l’initiative de l’Union française des Soroptimist  International », a entamé Brigitte Nicolle, présidente des Soroptimist International Avignon. Cette exposition a pour but de faire connaître ou redécouvrir des femmes artistes et d’offrir une bourse d’étude pour une ou deux étudiantes de l’Ecole supérieure d’Art d’Avignon grâce aux billets de tombola proposés à la vente proposant 13 œuvres offertes par les artistes.»

Au centre, Brigitte Nicolle, présidente des Soproptimist international Avignon et Claude Nahoum, 1er adjoint au maire d’Avignon

«C’est avec beaucoup d’intérêt et de cœur que nous vous accueillons en ces lieux, a apprécié, Claude Nahoum, 1er adjoint au maire, parce que vous leur donnez un peu plus de souffle de vie et surtout d’offrir plus de visibilité aux talents que l’on ne voit pas assez. Je salue votre initiative d’appuyer également les talents de l’Ecole supérieure d’art d’Avignon, soutenue par la Ville d’Avignon. Vous voir aussi nombreux, ce soir, est une grande satisfaction. Merci aux Soroptimist et aux artistes. »

Les infos pratiques
Talents de femmes. Exposition ouverte à tous. Jusqu’à mercredi 24 janvier. De 13h à 18h. Entrée libre. Lieux d’exposition du Cloître Saint-Louis. Accès à partir de la cour. 20, portail Boquier à Avignon.


Avignon, Cloître Saint-Louis, il y a foule pour ‘Talents de femmes’

Le Soroptimist International d’Avignon propose de découvrir le film ‘L’amour et les forêts’ avec Virginie Efira et Melvin Poupaud suivi d’un débat sur l’emprise avec, pour grands témoins, Dominique Thibault-Guéroult– psychanalyste- et l’adjudant-chef Nelly Maurin, gendarme intervenant à la Maison de confiance et de protection des familles ce jeudi 30 novembre à 18h au cinéma Le Vox, place de l’Horloge à Avignon.

Cet événement a lieu dans le cadre de la Lutte contre les violences envers les femmes, à l’initiative des Soroptimist d’Avignon. L’argent sera récolté au profit de La Maison d’Agathe, orphelinat fondé à Pondichéry par l’association avignonnaise Adaïkalam qui accueille des fillettes orphelines ou victimes de violences.

Les infos pratiques
Projection du film ‘L’amour et les forêts’. Jeudi 30 novembre. 18h. 20€. Suivi du débat sur l’emprise psychologique, les violences intrafamiliales, l’accueil des victimes dans les gendarmeries de Vaucluse. Cinéma Le Vox, Place de l’Horloge à Avignon.

Les raisons de cet événement
«Le Soroptimist International Avignon est engagé depuis de très nombreuses années dans la lutte contre les violences faites aux femmes, relate Michèle Michelotte, en charge de la communication de l’association.»

«Une lutte symbolisée par la couleur orange
Dans le cadre de la quinzaine d’activisme initiée par l‘Unesco (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) en 2014, cette lutte est symbolisée par la couleur orange d’où le nom « Oranger le monde« . C’est ainsi que les Sorop du monde entier œuvrent pour faire illuminer les bâtiments et monuments de leurs villes.»

«La ville d’Avignon illuminera le Pont saint-Benezet,
une partie des Remparts, La préfète Violaine Démaret fera, quant à elle, illuminer le bâtiment de la Caserne Chabran siège de la  Préfecture du Vaucluse.»

«Dans le cadre de ces quinze jours qui s’étalent du 25 novembre
Journée internationale de lutte contre les violences jusqu’ au 10 décembre, Journée des droits humains, a lieu  traditionnellement depuis 10 ans notre soirée cinéma qui illustre cette lutte.»

«Le film  retenu cette année est ‘L’amour et les forêts’
de Valérie Donzelli (présenté en sélection officielle au Festival de Cannes 2023). Il est interprété, entre autres, par Virginie Efira et Melvil Poupaud et relate le phénomène de l’emprise dans le couple.» Voir vidéo jointe en bas de l’article.

«Mon amitié de longue date avec Dominique Thibault-Guéroult
et ses compétences m’ont  incitée à lui demander si elle voulait être partie prenante dans le débat qui suit la projection du film. Elle a accepté ce sujet qui la passionne.»

«L’adjudant Nelly Maurin, Gendarme
en charge de la Maison de confiance et de protection des familles de Vaucluse traitera des violences intrafamiliales, de la formation à l’accueil des victimes dans les  gendarmeries du Vaucluse.»

«J’espère qu’il vous sera possible d’être parmi nous
pour cette soirée qui promet d’être intéressante et enrichissante et qui a pour objet de lever le voile et de repérer des situations et des comportements qui se trouveront neutralisés parce que mieux connus et révélés au plus grand nombre.»

«Soyez nombreux à nous y retrouver
en réservant votre place ici ou par téléphone 06 14 32 80 21 Facebook @soroptimistavignon. Nous poursuivrons nos échanges autour d’un pot et quelques petits grignotages.»

L’amour et les forêts, le synopsis
Quand Blanche croise le chemin de Grégoire, elle pense rencontrer celui qu’elle cherche. Les liens qui les unissent se tissent rapidement et leur histoire se construit dans l’emportement. Le couple déménage, Blanche s’éloigne de sa famille, de sa sœur jumelle, s’ouvre à une nouvelle vie. Mais fil après fil, elle se retrouve sous l’emprise d’un homme possessif et dangereux. Ce film est l’adaptation du roman éponyme d’Eric Reinhardt publié aux éditions Gallimard.

La mise en place des Maisons de protection des familles (MPF)
fait suite au Grenelle des violences conjugales, en septembre 2019. Elles renforcent l’engagement de la gendarmerie dans le suivi et l’accompagnement des victimes de violences conjugales. L’unité de la Maison de confiance et de protection des familles de Vaucluse, à Avignon, lutte contre les violences à l’intérieur des familles et pour la prise en charge des femmes victimes de violences de leur conjoint, les enfants maltraités, le harcèlement scolaire ou numérique, particulièrement des adolescents. Cinq gendarmes œuvrent dans cette unité.


Avignon, Cloître Saint-Louis, il y a foule pour ‘Talents de femmes’

Le Soroptimist International Avignon a organisé mardi 26 septembre 2023, dans les salons de l’Hôtel consulaire, à Avignon une manifestation sur le thème femmes d’action, Femmes d’exception avec pour invitées, Sophie Devins cheffe mécanicienne de la Patrouille de France ; Georgia Lambertin Présidente de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse ;  Stéphanie Roch, sommelière, cheffe de cuisine et organisatrice de mariages et Débora Waldman cheffe de l’Orchestre National Avignon-Provence. Mission ? Bâtir un projet inspirant pour tous les types de femmes qu’elles soient en activité, en reconversion, en recherche d’emploi ou encore étudiantes. La soirée, animée par Laurent Garcia, rédacteur en chef de l’Echo du mardi, a accueilli 120 personnes.

De gauche à droite : Quatre femmes d’exception : Debora Waldman, Capitaine Sophie Devins, Stéphanie Roch et Georgia Lambertin

Violaine Démaret, Préfète de Vaucluse,
est venue saluer l’initiative des Soroptimist International d’Avignon. « En tant que représentant de l’Etat je soutiens cette manifestation et les politiques de l’Etat sont sensibles à tout ce qui encourage l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. C’est aussi notre rôle de parents de défendre l’égalité auprès de nos petites filles et petits garçons qui seront amenés à considérer que c’est une évidence.

En s’adressant aux femmes d’exception réunies par les Soroptimist,
Violaine Démaret, a continué : «Chacune d’entre vous a réalisé un parcours d’exception qui a demandé un niveau de compétence, ce qui fait que votre place est évidente, et vous nous direz comment, dans ce caractère exceptionnel vous avez été, très souvent, les premières et comment, dans tout cela, tout devient possible.»

«Tout cela doit se faire savoir et connaître.
Mais au départ de tout cela, il y a l’envie et la confiance. Nous souhaitons que demain, ces parcours exceptionnels deviennent la norme. Merci d’incarner cette différence et cette exigence. J’ai la conviction, comme vous, que l’on est ce que l’on est, et que l’on ne réussit bien, que dans la compétence.»

«Nous menons des politiques publiques pour l’égalité salariale,
poussées également par des collectifs de femmes et d’hommes, et le Gouvernement s’en saisit de plus en plus. Chaque préfecture, accueille en son sein un délégué aux Droits des femmes et à l’égalité. En Vaucluse, c’est Elodie Goumet. Et nous menons des politiques actives et concrètes dans ce sens.»

120 personnes étaient présentes pour cette invitation des Soroptimist International d’Avignon

«Certains ont encore du mal à imaginer que l’on puisse être préfèTe et PréfèTe à 40 ans.
Je suis la première préfète de Vaucluse et j’ai souvent été la 1re comme la 1ere cheffe de cabinet du préfet, puis, 1ere secrétaire général de préfecture. Je n’en tire pas de gloriole particulière mais ces 15 dernières années  -J’ai commencé à être préfète en 2008- j’ai vu une révolution s’opérer.»

«Mon 1er poste de sous-préfète, je l’ai fait au cabinet du préfet de l’Ain, à 27 ans.
Je m’y suis occupée des questions de sécurité. Donc j’ai dirigé, au quotidien, des policiers, des sapeurs-pompiers, des gendarmes… Certains ont estimé que ça n’était pas tout à fait naturel. Ça vous le sentez… Par contre en discutant, ça s’arrangeait. En revanche, les femmes qui n’avaient jamais eu de cheffe avant moi –et aussi jeune- ont eu des difficultés ‘à l’avaler’. J’ai connu des obstacles en tant que jeune manager et clairement, le sujet n’était pas mon mode de management, mais plutôt qui j’étais et parce que j’étais une femme. Ça m’a coûté, mais ça a été un sujet plus pour les autres que moi.»

Violaine Démaret, Préfète de Vaucluse

«Les changements s’opèrent rapidement,
je le vérifie car nous sommes rigoureuses, carrées, nous avons de la personnalité. Un exemple ? J’ai eu envie, assez rapidement, d’avoir des enfants. Or, Il y a 15 ans, il n’y avait presque pas de sous-préfète. Et certainement pas de sous-préfète avec des enfants. Je me marie en sortant de l’ENA (Ecole nationale d’administration), prends mon premier poste et on me fait comprendre qu’avoir un enfant n’est pas une bonne idée.

«Je pose la question et je comprends, à la réponse,
que celle-ci n’est pas prévue. Je rencontre deux femmes sous-préfète, et l’une d’elles me dit qu’elle a pris 15 jours ne serait-ce par éthique tandis que l’autre s’est faite virer par son préfet. Je suis enceinte, j’appelle le Ministère de l’Intérieur pour le dire. On me répond Votre préfet est OK ? Je dis oui… Tout roule. »

«Comme je suis un peu têtue j’ai récidivé,
avec un autre préfet mais avec le même mari (Rires). J’ai appelé le Ministère de l’Intérieur pour le leur dire et ils me répondent : C’est génial. Ne t’inquiète pas, si jamais tu changes de préfet, on lui expliquera comment ça se passe. Pourquoi ? Parce que durant ces trois ans, on a eu un secrétaire-général –homme-, dans ce ministère, qui a considéré qu’il fallait faire la révolution et proposer des postes de sous-préfètes. Les gouvernements de ces 10 dernières années ont fait le choix de nommer des sous-préfètes à des postes de plus en plus importants.»

Les parcours inspirants de femmes leaders

Avignon, Cloître Saint-Louis, il y a foule pour ‘Talents de femmes’

Le Soroptimist international Avignon organise ce week-end une conférence sur le thème ‘Forêt et changement climatique en région méditerranéenne : l’exemple du Vaucluse’. Cet événement aura lieu dans les jardins du Musée Pétrarque à Fontaine de Vaucluse.

L’année 2021 marquait le 100ème anniversaire de la création du Soroptimist International. A cette occasion, une opération mondiale a été lancée avec pour mot d’ordre ‘plant trees’. L’Union Française Soroptimist participe à cette opération et met à l’honneur Suzanne Noël, fondatrice du mouvement en France et en Europe, en lançant l’opération ‘les petits bois de Suzanne Noël’. Pour faire connaître cette action, le Soroptimist international (SI) Avignon organise une conférence sur le thème ‘Forêt et changement climatique en région méditerranéenne : l’exemple du Vaucluse’, ce samedi 11 juin à 17h30 dans les jardins du Musée Pétrarque à Fontaine de Vaucluse.

Cette conférence sera donnée par Laurence Le Legard-Moreau, ingénieure à l’Office National des Forêts (ONF), responsable des Services Forêts-Bois dans l’agence Bouches-du-Rhône-Vaucluse. Tant dans le Vaucluse que dans les Bouches du Rhône, les missions de Laurence Le Legard-Moreau sont des missions opérationnelles de gestion courante et d’intervention en forêt dans le travail du forestier. Les bénéfices de la manifestation permettront l’acquisition d’arbres et la constitution d’un bosquet dédié à Suzanne Noël dans le cadre du projet d’aménagement ‘Grand Site Fontaine de Vaucluse’. La conférence sera suivie d’un apéritif préparé par les membres du SI Avignon.

Le projet ‘Grand Site Fontaine de Vaucluse’

Conscient de l’importance de l’environnement et du développement durable, le SI Avignon participe depuis de nombreuses années à cette cause nationale. En 2021, une convention a été signée avec le Conseil Départemental du Vaucluse dans le cadre du projet ‘Grand site Fontaine de Vaucluse’, qui prévoit l’aménagement des berges de la Sorgue. Le SI Avignon s’est engagé à un arbre ou plusieurs arbustes, qui seront plantés dans un bosquet aménagé qui portera le nom de Suzanne Noël.

Thèmes développés lors de la conférence

La forêt provençale est une forêt méditerranéenne récente et jeune de moins de 150 ans. Elle s’est adaptée à des conditions écologiques difficiles dues au climat méditerranéen déficitaire en eau. Cette forêt a une grande valeur en matière de biodiversité et est plus vulnérable au risque d’incendie que les autres forêts plus septentrionales.

Samedi 11 juin à 17h30 dans les jardins du Musée Pétrarque à Fontaine de Vaucluse.

Réservation obligatoire au 06 33 46 51 52 ou sur helloasso. Participation : 10 €.


Avignon, Cloître Saint-Louis, il y a foule pour ‘Talents de femmes’

Les Soroptimist proposaient hier de regarder le film ‘Made in Bangladesh’ au cinéma Le Vox à Avignon puis d’assister à un débat sur la place de la femme dans la société. En moins de 45 mn, les oratrices ont démonté ‘les pièges’, décodant les us et coutumes d’une société faussement égalitaire. Une initiative de Christine Martella, Conservatrice générale du patrimoine et des Archives départementales et présidente de la Sororité avec Isabelle Colombari, référente égalité fille-garçon à l’Académie Aix-Marseille, Anne-Laure Leblanc fondatrice du cabinet d’expertise-comptable Houston 31, et la complicité de Sandra Vich, femme cheffe d’entreprise. Au final ? Prise de conscience et feuille de route. Jubilatoire et alarmant…

En résumé ? Les injonctions -inconscientes ?- de la société faites aux femmes placent celles-ci derrière l’homme depuis toujours. A tel point qu’elles conçoivent d’immenses difficultés à prendre la parole, à se faire confiance et à s’estimer. Comment faire bouger les lignes ? En travaillant à la marge ! Pourquoi ? Parce que le monde de demain sera régi par les mathématiques et les algorithmes, sciences d’où les femmes sont les grandes absentes. Dans ce cas quelle sera la place de la femme dans un univers conçu par l’homme pour l’homme ? Voilà, vous avez compris le problème…

De gauche à droite, Isabelle Colombari, Sandra Vich et Anne-laure Leblanc

Prendre conscience du vide abyssal
Le changement de perception de la femme dans la société ? Il ne pourra se faire que depuis le regard de la société sur la femme, et notamment depuis ses plus jeunes années, parce que, de façon immémoriale et inconsciente, l’éducation reste genrée. C’est-à-dire ? Aujourd’hui encore les filles ‘paraissent’ tandis que les garçons sont poussés à l’action. Extraits.

Voir, entendre, comprendre et surtout… Agir
«Dans la charte nationale de la laïcité, le point 9 déclare garantir l’égalité entre les filles et les garçons. Il faut donc faire le parallèle entre les filles et les garçons a entamé Sandra Vich, la modératrice du débat, past présidente des FCE Région et Avignon, recevant Isabelle Colombari, agrégée, référente de l’Académie d’Aix-Marseille en charge de l’égalité fille-garçon et Anne-Laure Leblanc, fondatrice de Houston 31, cabinet d’expertise comptable sur l’invitation de Christine Martella, Conservatrice en chef des Archives départementales et présidente des Soroptimist international Avignon.

Anne-Laure Leblanc

Anne-laure Leblanc co-fondatrice de Houston 31, cabinet d’expertise-comptable, et vice-présidente des FCE Vaucluse (Femmes cheffes d’entreprise) a souhaité faire le lien avec la place de la femme dans le monde du travail.
«Je me suis demandé quand, pour la 1re fois, j’avais réfléchi à la place de la femme dans la société. C’était lorsque j’étais sapeur-pompier et que j’ai rédigé un mémoire sur la place de la femme chez les sapeurs-pompiers. Tout au long de ma carrière je me suis battue pour ma place. Dans le privé, alors que je faisais partie des cadres régionaux de l’entreprise, j’ai appris plus tard que j’étais payée 30% moins que mes homologues. C’est à partir de là que j’ai pris position. Je suis, depuis 11 ans, cheffe d’entreprise dans un monde et une région très traditionnels. Ainsi, de façon tout aussi traditionnelle, on s’adresse plus à mon associé masculin qu’à moi-même. Une anecdote ? Alors que mon collaborateur et moi-même recevions un apprenti pour l’embaucher, et que nous nous étions dument présentés, moi cheffe d’entreprise et lui mon collaborateur, l’apprenti s’est exclusivement adressé à lui, m’ignorant tout au long de l’entretien qui a duré 45mn.»

Les femmes jouent collectif alors que les hommes savent aussi jouer personnel
«On nous apprend à jouer collectif mais pas à jouer personnel, analyse Anne-Laure Leblanc. Au fil des années ? On a appris que respecter les règles c’est se faire avoir, alors on change de posture parce que le positionnement d’un homme, lui, ne se discute pas. Je me suis mise à prendre la parole sans attendre que ‘l’autre’ ait fini de parler, pour pouvoir m’imposer. C’est un travail constant, qui a consisté à imposer ma présence. Je pense aussi que les femmes seront elles-mêmes lorsqu’elles se passeront de l’approbation de leur entourage.»

Des métiers très genrés
«En Vaucluse, 25% des femmes sont cheffes d’entreprise dont 15% à la tête de société de plus de 10 collaborateurs, se remémore la dirigeante. Elles sont également aux manettes de sociétés très genrées : esthéticienne, coach… Dans le monde économique, elles sont très peu nombreuses à détenir des mandats patronaux ou électoraux…»

Sandra Vich

La parole, coupée ou pas coupée ?
Sandra Vich, past-présidente des FCE Région et Vaucluse, à la tête de l’agence de communication éponyme s’interroge : «La prise de parole des femmes à l’école, au sein de l’entreprise, et dans les instances reste très difficile ainsi, nous avons toutes vécu le fait d’être interrompues. La parole est coupée très facilement tandis que dans une assemblée accueillant plus de femmes que d’hommes, ce fait ne se produira pas. Cela interroge sur la prise de parole de la femme dès sa petite enfance et tout au long de sa vie. Dans la vie publique, on propose également souvent la place de suppléante à une femme. A la femme de dire qu’on peut aussi lui proposer une place de leader. Mais cela revêt une autre réalité car, si la femme est cheffe d’entreprise, elle porte aussi la famille, l’éducation des enfants et l’organisation de la maison. Si ce temps est partagé avec son compagnon, et donc réduit de moitié pour elle, alors elle pourra dégager plus de temps pour d’autres activités.»

Isabelle Colombari

Tout commence à l’école
Isabelle Colombari, agrégée, inspectrice d’académie, référente égalité fille-garçon à l’Académie Aix-Marseille 
«Ma mission ? Elle consiste à participer à la formation des enseignants sur une réflexion de leurs postures et gestes professionnels quotidiens par rapport à l’égalité. L’autre partie de mon action est de communiquer et de faire savoir les actions entreprises dans leur vie quotidienne.»

Ouvrir la bouche
«Le quotidien Le Monde a sorti, pendant le confinement, les résultats du concours de l’ENA (Ecole nationale d’administration). Le recrutement pendant le confinement ne s’est basé que sur l’écrit. Il n’y a pas eu d’oraux. C’est la seule fois où les femmes ont fait jeu égal avec les hommes. Pourquoi ? Parce que le taux de réussite des femmes s’effondre à l’oral pour n’obtenir que 25% à l’ENA par exemple. Cela pose de nombreuses questions et notamment celle des jurys, ont-ils les mêmes attentes pour les femmes que pour les hommes ? Il est probable que non.»

Se préparer
«Les femmes ont besoin de travailler l’oral pour être aussi performantes que les hommes, relève la chargée de mission. De même, à poste équivalent une femme ne postulera que si elle colle à 100% aux caractéristiques demandées alors qu’un homme se dira : ‘J’y vais !’. Un exemple ? Najat Vallaud-Belkacem (ancien ministre de l’Education nationale) voulait qu’il y ait autant de recteurs femmes que d’hommes. Elle raconte que lorsqu’elle les appelait au téléphone elle n’avait fini sa phrase que les hommes disaient ‘d’accord’, alors que les femmes discutaient toujours sans formuler de décision, 15 minutes après le début de l’appel.»

Dès les premières années
«A l’école, analyse Isabelle Colombari, les filles ne sont pas encouragées de la même façon que les garçons. Des études statistiques ont été menées relevant que le professeur interrogera plus facilement une fille pour la révision d’une leçon -car les filles sont bonnes élèves- alors qu’il interrogera plutôt un garçon pour une nouvelle leçon. Les filles ne prennent pas la parole tant qu’on ne la leur donne pas, elles lèvent la main mais tout en s’impatientant, attendent. Alors que les garçons prendront la parole tout de suite sans lever la main. De guerre lasse l’enseignant laissera faire, même si le garçon n’a pas été autorisé à parler. Ce que cela révèle ? La fille ne parle pas tant qu’elle n’y est pas autorisée, tandis que le garçon fait plier la règle par l’action, et c’est ce qui se passer dans la vie professionnelle. Également, et depuis aussi loin que l’on peut remonter dans le temps, les métiers détenus par une majorité de femmes sont dévalorisés, à tel point qu’aucun homme ne veut y entrer à nouveau afin de ne pas être dévalorisé socialement et de ne pas avoir à prouver sa virilité.»

« Les trentenaires sont très impliquées dans leur rôle sociétal et économique, le congé parental partagé avec le conjoint va participer à changer la donne, auprès de l’enfant mais aussi donner plus de place à la femme dans la société » Isabelle Colombari, inspectrice d’Académie.

Sur le terrain,
«En janvier,  je me lancerai sur l’étude des bulletins de 1 000 élèves d’un collège à Salon-de-Provence, prévient Isabelle Colombari. Je voudrai savoir si, pour les mêmes notes, au même niveau, un professeur dit la même chose à un garçon qu’à une fille, en mathématiques, en dessin, en sport… Et puis il y a les injonctions sociales inconscientes. 95% du personnel enseignant sont des femmes. Cela s’explique par 4 mois de vacances par an et le mercredi de libre. Les femmes y vont en se disant que c’est parfait pour concilier vie professionnelle et familiale. Cela veut dire qu’inconsciemment, elles ont déjà projeté qu’elles pourraient mieux s’occuper de leur famille en faisant ce métier. Enfin, le monde de demain sera fondé sur les algorithmes et les mathématiques. Si ce monde n’est conçu que par les hommes il ne sera fait que pour les hommes.»

Pour elles
Pour cette soirée, Ranga Ariapouttry  et son épouse, fondateurs de l’association Adaïkalam qui soutient l’orphelinat La maison d’Agathe à Pondichéry en Inde, avaient choisi de présenter le film ‘Made in Bangladesh’. En effet, le drame de l’effondrement de l’immeuble du Rana Plaza en avril 2013 -plus de 1100 morts- avait mis en lumière la terrible condition des ouvrières du textile au Bangladesh. Ce pays est devenu en quelques années l’un des ‘ateliers de confection’ de la planète, répondant à l’appétit insatiable des consommateurs occidentaux, aiguillonnés par les grandes marques, pour nourrir la ‘fast fashion’. Dans son film Rubaiyat Hossain brosse un tableau édifiant, mais sans manichéisme, de la vie de ces ouvrières, entre oppression économique et domination patriarcale.» 

Ranga Ariapouttry, fondateur avec son épouse de l’association Adaïkalam pour soutenir l’orphelinat de petites filles indiennes à Pondichéry, en Inde.

Parole d’homme
«Ce à quoi j’ai été sensible dans ce film ? Au fait qu’il y ait un dominé et un dominant, constate Ranga Ariapouttry. L’Inde a été dirigée par une femme (Ndlr : Pratibha Patil de juillet 2007 à 2012). Une cheffe d’Etat ? C’est très rare. Et pourtant elle n’a pas pu changer grand-chose. Lorsque le système est installé, il est très difficile à changer. Lors d’une séquence du film, alors que le patron fait face à la syndicaliste et met beaucoup d’argent sur la table, c’est de corruption dont il s’agit. Indirectement il lui dit d’arrêter, de ne pas créer son syndicat. Le changement réclame du temps.»  Ndlr : Made in Bangladesh’ évoque la naissance d’un syndicat de femmes au cœur d’une usine où règnent patron et contremaîtres. 1 650 tee-shirts sont cousus par jour et par ouvrière alors que la vente, en Europe, de 3 tee-shirt, représente le salaire mensuel d’une ouvrière indienne. Lors d’une visite de l’atelier, les acheteurs européens et américains demandent une baisse des prix tandis qu’un autre s’enquiert d’une éventuelle issue de secours. Le patron les rassure, oui à la baisse des prix et oui l’issue de secours. Dans les faits ? Les heures supplémentaires des ouvrières ne sont pas payées et les salaires mensuels sont parfois reportés d’un mois voire, restent impayés. Les contrats de travail n’existent pas, l’employé pouvant être licencié sans être payé et sans motif. Pire, l’État, en connivence avec les dirigeants d’usine, ne valident pas la création des syndicats.

Aider les petites filles à devenir des femmes accomplies
Le Soroptimist Avignon soutient depuis cinq ans la Maison d’Agathe, un orphelinat dévolu au recueil de petites indiennes de Pondichéry. La structure qui ne bénéficie d’aucune aide, a été fondée par Ranganathan Ariapouttry, professeur de yoga originaire de la ville indienne et son épouse, médecin avignonnaise, tous deux fondateurs de l’association Adaïkalam (le refuge, en Tamoul) en souvenir de leur fille Agathe. Ainsi, en se rendant et en participant à cette soirée, les personnes présentes soutenaient financièrement le destin de ces petites filles et jeune-femmes éduquées pour devenir libres et autonomes.

Les orphelines indiennes reçoivent une éducation complète à la Maison d’Agathe, école, musique, littérature, anglais…

Avignon, Cloître Saint-Louis, il y a foule pour ‘Talents de femmes’

Les Soroptimist d’Avignon proposent de les rejoindre pour assister à la projection du film ‘Made in Bangladesh’. Les  bénéfices de la soirée sont destinés à l’association ‘Adaïkalam’ (le refuge en Tamoul) qui a créé et gère ‘La maison d’Agathe’ un foyer pour fillettes orphelines indiennes.

Cette initiative a lieu dans le cadre ‘d’Oranger le monde’ de l’Unesco (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) ‘Non à la violence à l’égard des femmes’ et est relayé, à Avignon, par les Soroptimist. Celles-ci s’engagent sur le terrain à l’occasion des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, événement international annuel qui débute le 25 novembre, date de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et se poursuit jusqu’au 10 décembre, date de la Journée des droits humains, mais aussi, depuis 1956, Journée internationale du Soroptimist (SI Day).

Les infos pratiques
Jeudi 9 décembre 2021, à partir de 18h30, au Cinévox, place de l’horloge à Avignon. Tarif unique 17€. 19h15, Inscription obligatoire ici.  Ou par lettre accompagnée de son chèque auprès de Michèle Michelotte, 6 rue Molière à Avignon. Cinéma le Vox, place de l’Horloge à Avignon. 18h30 Accueil du public autour d’un thé indien et de quelques douceurs. Soirée organisée dans le respect des règles sanitaires – Pass obligatoire et masque à l’intérieur de la salle.

Au programme
‘Made in Bangladesh’, le combat d’une ouvrière pour toutes les ouvrières. Un film de Rubaiyat Hossain. Ouverture de la soirée par Christine Martella, Présidente du Soroptimist d’Avignon et projection  du film du Soroptimist International. Également, présentation de l’association Adaïkalam par son Président Ranga Ariapouttry ;19h30 projection du film ‘Made in Bangladesh, durée 1h35. 21h15, table ronde avec trois intervenantes et échanges avec les participants ; 23h Fin de la soirée.

En savoir plus
Made in Bangladesh a reçu le prix d’interprétation féminine au Festival du film de Saint-Jean-de-Luz. « Ils t’ont payé tes heures ? » « Tu parles ! » « Ils sont juste bons à s’engraisser sur notre dos. » « Combien produisez-vous de tee-shirt par jour ? » « 1 650. » « Dis-toi que 2 ou 3 de ces tee-Shirts équivalent à 1 mois de salaire. » « Vous vous foutez de moi ? » « Je veux mon argent ! » « Va-t-en ! » « Je ne retournerai pas travailler là-bas. Je préfère me marier. » « Vous savez ce que c’est ? » « C’est le code du travail. » « Je viens inscrire un syndicat. » « Ne t’implique pas trop. J’en ai vu qui finissaient en prison pour ça. » « Rentre, repose-toi et réfléchis. » « Je suis sûr que tu comprendras que ce syndicat est une erreur. » « Non monsieur. » « Il veut que j’abandonne le syndicat. » « De quel droit ? » « Dis-lui que tu en es la présidente. »  « Apa, nous sommes des femmes. » « Fichues si on est mariées. » « Fichues si on ne l’est pas. »

Le film
« Le terrible drame de l’effondrement de l’immeuble du Rana Plaza en avril 2013 -plus de 1100 morts- a mis en lumière la condition des ouvrières du textile au Bangladesh. Ce pays est devenu en quelques années l’un des « ateliers de confection » de la planète, répondant à l’appétit insatiable des consommateurs occidentaux, aiguillonnés par les grandes marques, pour ce qu’il est désormais convenu d’appeler la « fast fashion ». » Dans son film au titre évocateur, Made in Bangladesh, Rubaiyat Hossain brosse un tableau édifiant, mais sans manichéisme, de la vie de ces ouvrières, entre oppression économique et domination patriarcale. 


Avignon, Cloître Saint-Louis, il y a foule pour ‘Talents de femmes’

‘Les nuits de l’Inde’ proposent de découvrir le danseur Mohanapriyan, en tournée exceptionnelle en France, qui donnera un spectacle de cette danse indienne sacrée Tamoul, la plus ancienne du pays : le Bharathanatyam.

Son apprentissage est très long et difficile. Bharatha (bha-ra-tha) est composé de trois syllabes faisant référence à : bavam (l’expression du visage), ragam (la musique et le rythme) et thalam (rythme imprimé par la main ou par le karuvi).

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Shiva accomplit la danse cosmique de la destruction et de la création de l’univers. Celle-ci symbolise le renouvellement périodique du monde, en un rythme infini de dissolutions et de naissances.Pour les hindous, la danse est plus ancienne que le monde lui-même car c’est précisément en dansant que Shiva créa le cosmos et notre Âge, en prenant cette posture au moment de la création, posant le pied droit sur la tête du démon primordial, Apasmârapurusa, symbole d’ignorance et de cécité, et le tue.

Soroptimist

La soirée est organisée, à l’initiative des Soroptimist, au profit de la Maison d’Agathe, créée à Pondichéry pour accueillir, actuellement, 17 orphelines.

Les infos pratiques
Les nuits de l’Inde. Vendredi 12 novembre 2021 à 20h. 15€. Réservation ici. Théâtre de l’Etincelle, place des Etudes à Avignon.
MH


Avignon, Cloître Saint-Louis, il y a foule pour ‘Talents de femmes’

Les Soroptimist organisent une conférence Grand public à l’occasion de l’anniversaire de leurs 100 ans. Le thème ? ‘Le docteur Suzanne Noël pionnière de la chirurgie reconstructive du sein et fondatrice du Soroptimist international en Europe en 1924’, par le docteur Sarfati, chirurgienne plasticienne de l’Institut du sein à Paris.

Au programme

19h, Introduction de Roland Sicard, Président de Sainte-Catherine – Institut du Cancer – Avignon-Provence ; 19h15 : Christine Martella, Présidente du Soroptimist International d’Avignon : les 100 ans du mouvement Soroptimist ; 19h30 : Docteur Isabelle Sarfati : l’histoire de Suzanne Noël et la chirurgie mammaire d’aujourd’hui ; 20h15 : Questions / Réponses des participants. Fin de la conférence à 21h.

Les infos pratiques

Jeudi 28 octobre. De 19h à 21h. Cellier Benoît XII au Palais-des-Papes.Avignon. Pass sanitaire obligatoire. Réservation obligatoire ici.
MH


Avignon, Cloître Saint-Louis, il y a foule pour ‘Talents de femmes’

‘Les nuits de l’Inde’ proposent de découvrir le danseur Barathanatyam, en tournée exceptionnelle en France, qui donnera un spectacle de danse indienne de Mohanapriyan. La soirée est organisée, avec le soutien des Soroptimist, au profit de la Maison d’Agathe, créée à Pondichéry pour accueillir, actuellement, 17 des fillettes orphelines.
Les nuits de l’Inde. Vendredi 12 novembre 2021 à 20h. 15€. Réservation ici. Théâtre de l’Etincelle, place des Etudes à Avignon.

En savoir plus

Danse classique, originaire du sud-est de l’Inde, le Bharatanatyam réunit vigueur et rapidité.  Symbolisme et technique s’allient harmonieusement. La rythmique très riche et la géométrie des lignes dans l’espace caractérisent cette danse. Les larges déplacements, les sauts, les fentes profondes et les équilibres demandent à la fois grâce, force et endurance. 

Maîtrise et concentration

Le plus grand bienfait du bharatanatyam est sa capacité à contrôler l’esprit. La plupart du temps, nous sommes incapables d’avoir une contemplation unifiée même lorsque nous ne sommes pas dans l’action. Or dans le bharatanatyam, on n’est pas en dehors de l’action ; il y a beaucoup à faire, mais c’est l’harmonie des actions diverses qui apporte la concentration que nous cherchons.

Entrer en conscience

Le poids de l’action s’oublie dans le charme profond de la pratique artistique. Grâce aux pieds qui gardent le rythme, aux mains qui expriment le geste, au regard qui suit la main, à l’oreille qui écoute la musique du maître ainsi que ce que l’on chante soi-même, par l’harmonisation de ces cinq éléments, l’esprit atteint la concentration et la clarté. Ce sentiment intérieur de la danseuse est le sixième sens, qui harmonise ces cinq éléments mentaux et mécaniques pour créer l’expérience et le plaisir de la beauté. C’est l’étincelle qui donne au danseur le sens de sa liberté spirituelle, au sein des contraintes et de la discipline de la danse.

Sérénité

Le yogi atteint la sérénité par la concentration issue de la discipline. Dans la danse, les pieds, les mains, les yeux, les oreilles et le chant s’unifient jusqu’à parvenir à un état de fusion : la sérénité du yogi devient torrent de beauté. Le spectateur, qui est absorbé lorsqu’il regarde le spectacle avec une vive attention, libère ainsi son esprit des distractions, et ressent une grande clarté. Dans cette implication mutuelle, la danseuse et le spectateur sont tous deux délivrés du poids de la vie mondaine et font l’expérience de la joie divine de l’art avec une sensation de liberté totale.”
Source Kalpana
MH

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