‘Vive’, le drame de l’inceste, à la Garance de Cavaillon
Une pièce qui parle au cœur autant qu’à l’esprit.
C’est ainsi qu’est présenté le spectacle ‘Vive’ par l’équipe de la Garance qui aime partager avec nous des spectacles au sujet sensible. Ici c’est La Bande du Futur, groupe d’adolescents et adolescentes entre 12 et 18 ans qui ont sélectionné ce spectacle. Celui-ci permet en effet de penser tout en s’émouvant. La dernière création de Joséphine Chaffin est d’une écriture frontale, poétique et vibrante. Tout est juste dans ces témoignages malgré la complexité des relations et des souvenirs.
Comment briser le silence autour de l’inceste ?
Nous sommes dans un tribunal, assis sur les bancs des jurés. Face à nous, Anaïs Lacascade, une jeune cheffe issue d’une famille de la gastronomie étoilée, témoigne contre son père. De ses 7 à ses 14 ans, celui-ci lui a appris la cuisine tout en abusant d’elle. Aujourd’hui, elle parle enfin. Au fil des flash-backs, l’enfance d’Anaïs se recompose. Pour retracer ce drame et révéler les non-dits familiaux, quatre interprètes donnent vie tour à tour aux membres de la famille, aux acteurs du procès et aux souvenirs. Danse et électro expriment ce que la parole ne peut dire.
Un bord de scène (questions/réponses) avec Le Planning Familial est prévu à la fin de la représentation.
Jeudi 16 octobre. 20h. 3 à 22€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.
‘Vive’, le drame de l’inceste, à la Garance de Cavaillon
Comme chaque année, la Ville de Monteux a organisé, au mois d’août, son traditionnel feu d’artifice à la plaine des sports. La Ville vous propose de revivre ce moment en vidéo, ou de découvrir le show pyrotechnique pour les personnes n’ayant pas pu y assister.
15 000. C’est le nombre total de personnes qui ont assisté au grand feu d’artifice de Monteux cette année. La ville a encore frappé fort et n’a plus à prouver qu’elle mérite son titre de ‘Capitale de la pyrotechnie’.
Le spectacle était cette année sur le thème ‘La Symphonie du Temps’, mêlant feu, musique, spectacle vivant, émotions et magie. De quoi surprendre et émerveiller petits et grands.
‘Vive’, le drame de l’inceste, à la Garance de Cavaillon
Une salle de spectacle de 600 places pleine ? C’est ce dont rêve tout artiste. Mais cette même salle pleine pour une présentation de saison, c’est moins courant !
C’était pourtant le cas lors de la présentation de la Saison 4 de la Scala Provence par son directeur artistique Frédéric Biessy qui à lui seul — il faut l’avouer — est tout un spectacle : aisance, diction, humour, suspense et anecdotes, tous les ingrédients étaient là pour nous dévoiler la programmation 2025-2026. Nous étions cependant inquiets, en tenant dans nos mains le mince programme, vite feuilleté pour parcourir – seulement — 10 spectacles annoncés. Le visuel de la couverture contribuait à refléter le flou, l’incertitude de la programmation. Cependant en insistant, on devinait l’esquisse du corps de Julie Duval dans son spectacle plébiscité depuis maintenant 3 ans à la Scala ‘L’Odeur de la guerre’ et ce choix graphique confortait l’importance qui est donnée par Mélanie et Frédéric Biessy à l’accompagnement d’un artiste et à la coconstruction de son projet artistique.
Comme un défilé de haute couture
Frédéric Biessy a tout de suite levé nos doutes et nous a rassurés. « J’ai voulu cette programmation comme un défilé haute couture, en mettant toutes les bases de ce à quoi je tiens, le nectar de nos productions. J’aurai la liberté de combler au fur et à mesure que j’aurai trouvé des pépites. Pour tout vous dire, je n’ai pas vu grand-chose cet été qui me dise ‘ça, je veux absolument vous le montrer’. Alors je prends mon temps et grâce au QR code, on pourra découvrir la programmation complète au cours de la saison. Même si ce n’est pas l’argument principal, c’est aussi une économie de papier. »
Ce n’est pas la première fois qu’il assume ce choix ou plutôt ses non-choix, préférant garder du temps, de la place pour un coup de cœur futur, préférant également marquer sa fidélité à un artiste en l’accompagnant dans ses projets futurs. La confiance du public et sa curiosité feront le reste !
Le projet Scala ou la satisfaction de ne pas se tromper
« La Scala Provence se porte bien, avec ses 92 500 entrées au Off 2025, du jamais vu. Le public est fidèle, curieux. La Scala Paris de quatre ans son aînée affiche également une belle existence malgré une concurrence très présente à Paris. Nous sommes sur un petit nuage avec Le Lion d’Or à la Mostra de Venise décerné au film de Jim Jarmush, produit par Scala Films, le petit dernier.
Pour sa deuxième année d’existence, l’École Supérieure des Arts du Rire (ESAR) instaure une sélection plus rigoureuse, avec moins d’élèves et en choisissant de mélanger débutants et confirmés. Il y aura ainsi une soixantaine d’élèves sur les 2 années d’étude. Les élèves de deuxième année se produiront au Festival Off 2026.
Scala musique, qui a maintenant un catalogue conséquent, a enregistré beaucoup d’émergents et vendu l’intégralité des disques physiques. Le choix pour cette année est de laisser se développer ceux qui ont déjà été enregistrés comme par exemple les pianistes John Gade ou Jodyline Gallavardin. »
Du théâtre, du cirque, de la musique et de l’humour
Dès octobre, c’est Ariane Ascaride qui nous raconte son enfance marseillaise dans ‘Touchée par les fées’, un texte écrit par Marie Desplechin et mise en scène par Thierry Thieû Niang. Le quatuor à cordes Elmire, en résidence en novembre, nous proposera un programme Beethoven. Après ‘Yé’, la Compagnie guinéenne Circus Baobab revient avec des circassiennes féminines pour ‘Yongoyely’ qui défend l’indépendance des femmes africaines en traitant notamment du thème de l’excision. On retrouvera pour la sortie de son nouvel album la pianiste Jodyline Gallavardin pour une ‘Nuit blanche’ intemporelle. Si ‘L’Histoire du soldat de Stravinsky’ peut sembler désuète, l’adaptation qu’en font le comédien Bertrand de Roffignac et le pianiste Rodolphe Menguy en un étonnant duo piano-voix va nous surprendre. Carole Bouquet sera sur le plateau de la Scala en mars avec ‘Le Professeur’ adapté d’un texte d’Emilie Frèche. Seule en scène, elle fera entendre tous les protagonistes du drame de Samuel Paty. Après son succès au festival Off, l’équipe de ‘Frantz’ sera de retour en mars dans un croisement flamboyant de mime et de bruitage. Le pianiste John Gade sera en duo avec le violoniste David Moreau avec un programme de Bach à Schubert. L’année se clôturera avec l’humour des apprentis de l’ESAR, la scène de la Scala devenant pour un soir Comedy Club.
Il faudra compter, comme l’a rappelé Frédéric Biessy, sur d’autres spectacles qui seront introduits au gré des découvertes. Il est donc prudent de s’inscrire à la newsletter pour ne rien rater.
Ariane, l’artiste Scala par excellence
Ariane Ascaride est chez elle dans la maison Scala, en province comme à Paris. Théâtre et cinéma jalonnent sa carrière avec succès, mais c’est dans un seul en scène qu’elle se livre et nous livre le récit de ses années de lutte, de bonheurs et d’émancipation. . ‘Touchée par les fées’ — fada en langage méridional — est peut-être le rôle le plus difficile qu’elle a eu à interpréter dans sa belle carrière et elle le fait avec courage et lucidité.
Samedi 11 octobre. 20h. 23 à 35€. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90. lascala-provence.fr
‘Vive’, le drame de l’inceste, à la Garance de Cavaillon
Dans le cadre de la Fête de la science, un spectacle antillais sur l’environnement ‘Joséphine 2B’ et une conférence ‘Les pesticides, des poisons nécessaires ?’ ce mercredi 8 octobre.
Le spectacle ‘Joséphine 2B’ évoque l’histoire des afro-descendants, à travers les figures de Joséphine de Beauharnais et Joséphine Baker, pour mieux porter un regard sur les ravages contemporains du chlordécone (ndlr : pesticide massivement utilisé dans les plantations bananières aux Antilles), et plus largement sur l’environnement.
La conférence intitulée ‘Les pesticides, des poisons nécessaires ?‘, animée par Céline Pelosi, directrice de recherche à l’INRAE, revient sur les effets des pesticides sur l’environnement et la santé humaine, avec deux questions centrales : pourquoi en est-on arrivés là, et surtout, peut-on s’en passer ?
Mercredi 8 octobre. 18h et 19h30. Entrée libre. Le Grenier à Sel. 2 Rue des Remparts Saint-Lazare. Avignon. 04 32 74 05 31
‘Vive’, le drame de l’inceste, à la Garance de Cavaillon
Succès de la tournée de ‘Paillettes d’un soir’
Après trois représentations sur Avignon et deux autres au Pôle culturel Jean Ferrat de Sauveterre de Paillettes d’un soir, la troupe Et Si On Chantait, composée d’une trentaine d’artistes, remonte sur la scène de l’Auditorium départemental Jean Moulin au Thor ce samedi 27 septembre pour une représentation unique.
Des paillettes plein les mirettes
Tous les personnages de cette comédie musicale ‘Paillettes d’un soir’, signée Mathieu Cruz, sont costumés et plongés dans un décor dans l’univers du spectacle, des paillettes…
Un show très coloré, ponctué de chorégraphies entraînantes, des solistes, un numéro de marionnettes comique et d’autres surprises attendent les spectateurs.
Au programme : de la chanson française, Mylène Farmer, Patricia Kaas, en passant par Zaho de Sagazan et des chansons américaines notamment issues du célèbre film Sister Act seront chantées.
Samedi 27 septembre. 20h30. Infos et réservations. 06.43.88.58.89. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor.
‘Vive’, le drame de l’inceste, à la Garance de Cavaillon
Dans le cadre de la 6ᵉ édition de la Tournée Mosaïque, initiée par la Région Sud, le Théâtre des Halles présente ‘Kay ! Lettres à un poète disparu’ de Matthieu Verdeil et Lamine Diagne.
Matthieu Verdeil est réalisateur du film Claude McKay, de Harlem à Marseille, premier documentaire retraçant la vie de l’auteur. Il a conçu ici l’univers visuel de ce spectacle. Conteur, jazzman, Lamine Diagne est l’auteur du texte.
Un spectacle à la fois musical et visuel sur le poète jamaïcain Claude McKay
En hommage au poète jamaïcain Claude McKay, Lamine Diagne et Matthieu Verdeil revisitent son parcours artistique et sa lutte contre le racisme à travers un spectacle à la fois musical et visuel.
Frappés par l’actualité des écrits de Claude McKay, figure phare de la Harlem Renaissance des années 20, Lamine Diagne et Matthieu Verdeil convoquent jazz, slam et images pour proposer une réécriture musicale et visuelle, écho contemporain et hommage au poète noir, activiste, auteur voyageur. ‘Kay !’ questionne l’ancrage, l’altérité, l’ailleurs… le vivre ensemble et cette mobilité de l’humanité qui, à l’image de l’écrivain, devient une manière d’habiter le monde.
Marseille, ville monde
Marseille, port ouvert sur le monde, captiva Claude McKay lorsqu’il y fit escale dans les années 1920. L’acuité de son regard, la puissance de ses écrits sont venues résonner auprès de Lamine Diagne, artiste afro-descendant dont la compagnie est installée à Marseille. En résonance à Claude McKay, Lamine Diagne et Matthieu Verdeil pointent la capacité qu’a toujours eue Marseille de faire place aux populations du monde.
De McKay aux poètes urbains
Persuadé que la poésie urbaine, le rap, le slam et le spoken word sont les expressions des nouveaux poètes de notre temps, cent ans plus tard, Lamine Diagne slame les mots de l’auteur. Dans ces ‘Lettres à un poète disparu’ Lamine Diagne revient sur sa propre histoire, partage ses impressions marseillaises. Et dans une adresse au poète jamaïcain, les lectures de McKay et les textes de Diagne se répondent, échangent un même regard partagé sur le monde, une correspondance faisant lien et passerelle entre les temps.
Un univers de jazz
Conteur, Lamine Diagne est aussi jazzman. Au saxophone et à la flûte traversière, il a joué aux côtés, entre autres, de Thomas Leleu, Youssou N’Dour, s’est produit aux festivals jazz à Montréal, St-Louis du Sénégal, Durban en Afrique du Sud, Jazz à la Villette… La première de « Kay ! » a fait l’ouverture du dernier Festival Marseille Jazz des 5 Continents.
Vendredi 26 septembre. 20h. Entrée libre sur réservation (billetterie@theatredeshalles.com). Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.
‘Vive’, le drame de l’inceste, à la Garance de Cavaillon
Découvrir la programmation pour « rêver autrement »
Dès 19h, la programmation de la saison 2025-2026 sera présentée autour d’un verre dans le P’tit bistrot du Balcon implanté dans le joli hall récemment refait. On peut déjà la découvrir sur le site du Balcon mais toute l’équipe du théâtre nous convie à une soirée conviviale pour échanger, débattre et choisir dès à présent les spectacles.
Un spectacle en entrée libre ‘Ma nuit à Beyrouth’
En 2022, un an après l’explosion du port, un homme se rend à Beyrouth pour y refaire son passeport. Il est Libanais, cela ne devrait être qu’une simple formalité. Mais dans un pays ravagé par les suites de la guerre et une crise économique sans précédent, la simple formalité devient un chemin de croix : une nuit, deux nuits, trois nuits debout dans la nuit noire et les silhouettes balayées par les phares des voitures de la route toute proche. Alors il danse. Et Aïda, sa compatriote et amie, raconte. Ce spectacle poétique fait cependant écho à des actualités brûlantes.
Un beau cadeau que ce spectacle hybride ( danse/théâtre) qui a été judicieusement choisi dans le cadre de la Semaine libanaise.
Vendredi 12 septembre. 19h à 22h. Théâtre du Balcon. 38 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 85 00 80 / contact@theatredubalcon.org
‘Vive’, le drame de l’inceste, à la Garance de Cavaillon
Le collectif Luminagora, basé à Vedène et spécialiste de la valorisation du patrimoine par projection monumentale et par le spectacle vivant, fête son 10 anniversaire en 2025. Ce vendredi 12 septembre, il présentera le spectacle ‘Si la Provence m’était contée’ à Gordes.
Fondé par Philippe Rota en Champagne-Ardenne il y a une décennie, le collectif Luminagora est désormais basé à Vedène, en Vaucluse. Depuis 10 ans, l’association met en lumière le patrimoine à travers du vidéomapping, souvent couplé avec du spectacle vivant. « Le vidéomapping est une technologie qui permet de projeter sur des grandes façades mais qu’on voit souvent dans les grandes villes, explique le fondateur, aussi directeur artistique. L’idée, c’était d’apporter cette technologie en milieu rural et de valoriser le ‘petit patrimoine’. »
Ce collectif est né au fil des rencontres avec un metteur en scène, des comédiens au théâtre, puis une chorégraphe. Est donc venue l’idée de s’allier pour monter des spectacles. Philippe Rota, lui, a apporté, entre autres, son expérience dans le vidéomapping. Aujourd’hui, un spectacle nécessite la mobilisation d’une quinzaine de personnes. « La création du collectif, c’est le prolongement de ce que je voulais faire quand je faisais seulement du vidéomapping, parce que l’idée de l’association c’est de mettre en valeur le patrimoine par l’outil de vidéo et lumière », ajoute Philippe Rota.
Du vidéomapping, du spectacle vivant, et plus
Ainsi, sur les façades de bijoux d’architecture sont projetés des photos, des vidéos, des fonds qui servent souvent de décors à des comédiens qui, ensemble, font vivre un récit et mettent en lumière les histoires et les cultures des territoires dans lesquels ces spectacles sont donnés.
« Notre leitmotiv, c’est de faire rêver le public en parlant du patrimoine et en le valorisant, que ce soit le patrimoine culturel, le patrimoine historique ou les terroirs. »
Philippe Rota
Ce sont donc une dizaine de spectacles qui sont proposés chaque année dans toute la France depuis 10 ans par le collectif, qui a encore de belles années devant lui. « On a encore de belles choses à raconter », déclare le créateur de l’association.
Un studio à Vedène
Désormais basé en Vaucluse, c’est à Vedène qu’est installé le studio de tournage de Luminagora qui est aussi ouvert à d’autres associations.
« Le studio est à disposition des associations du département ou de la région qui auraient besoin d’un espace pour faire des podcasts, des tournages vidéo, pourquoi pas des répétitions de danse pour des associations de théâtre, etc », explique Philippe Rota.
Un spectacle à Gordes pour la tournée des 10 ans
Pour sa tournée des 10 ans, Luminagora passera notamment par Gordes ce vendredi 12 septembre et présentera le spectacle ‘Si la Provence m’était contée’. « Cette année, en collaboration avec Richard Kitaeff, le maire de Gordes, on a décidé de traiter des auteurs de Provence », affirme Philippe Rota.
Ainsi, Frédéric Mistral, Jean Giono, Marcel Pagnol, Henri Bosco, ou encore Alphonse Daudet seront à l’honneur. Sur la façade du Château de Gordes seront projetées des scènes connues extraites des récits de ces auteurs provençaux. Pour ce spectacle, il n’y aura pas de comédiens sur scène, mais des acteurs feront leur apparition dans les projections. Pour la première fois, le dessin sera aussi de la partie. De quoi émerveiller petits et grands.
‘Vive’, le drame de l’inceste, à la Garance de Cavaillon
« Le budget que consacre le département à la culture est maintenue car la culture est essentielle à la démocratie», c’est en ces termes que Élisabeth Amoros, Vice-présidente chargée de la culture au département de Vaucluse, a démarré la présentation de la saison 2025-2026 de l’Auditorium Jean Moulin du Thor, le 3 septembre dernier. Une saison qui maintient le cap des années précédentes avec une quarantaine de spectacles où l’éclectisme se conjugue à la variété.
A un moment où les finances publiques et en particulier celles des collectivités se contractent sérieusement, le Conseil départemental de Vaucluse, présidé Dominique Santoni, a décidé de maintenir ses efforts en faveur de la culture. Ainsi la salle de l’Auditorium du Thor, gérée aujourd’hui par le département a vu son enveloppe artistique de 460 K€ maintenue sur la saison 2025-2026. Une dotation budgétaire qui permet à cette salle d’offrir des spectacles de qualité et de renommé pour des prix attractifs (comparé aux autres salles) se plait à souligner Sophie Duffaut, la directrice de la salle.
Rendre la culture accessible à tous
Fidèle à sa vocation de proposer des spectacles variés accessibles à tous, la programmation de la saison 2025-2026 propose des concerts, de la danse, du théâtre, de l’humour, de la magie et des spectacles pour jeunes publics. Au total, une quarantaine de représentations avec quelques célébrités comme Louis Chedid, Fanny Ardant, Thomas Dutronc, Patrick Timsit, François-Xavier Demaison, Claire Nadeau, Samuel Benchetrit (ces 4 derniers réunis sur la même scène) ou encore Alex Lutz. Au-delà de ces têtes d’affiches, la scène de l’Auditorium accueillera également des spectacles engagés, comme « Les Chatouilles » d’Andréa Bescond, des classiques de la danse comme Carmen et le Boléro, de la magie avec Mathieu Stepson, des humoristes comme Yann Marguet, Marine Leonardi ou Blandine Lehout. On notera que cette année plusieurs spectacles joueront la carte de l’humour comme « The Opéra Locos », « la Belle Hélène et les garçons »… La saison débutera le samedi 11 octobre avec l’humoriste-décapant Yann Marguet pour se terminer le 30 mai avec le traditionnel concert vocal des collégiens et lycéens du département.
Des spectacles pour les scolaires
9 spectacles seront proposés aux écoles, collèges ou lycées. Pour la précédente saison, 8 100 élèves venus de 105 établissements ont assisté à un spectacle à l’Auditorium. Cet effort fait en direction des jeunes spectateurs va jusqu’à proposer « la voix de l’eau » une création sonore et visuelle pour les enfants à partir de 18 mois. On notera également que deux spectacles (« L’esprit de Noel » et « Cerise chante Disney ») proposent des tarifs famille (2 adultes et 2 enfants pour 48€).
A noter également qu’à cette programmation préparée et sélectionnée par l’auditorium s’ajoute une dizaine de spectacles indépendants (seul-en-scène, danse, concerts, tributes, comédie musicale).