2 mai 2025 |

Ecrit par le 2 mai 2025

‘Inavouable’, un duo de chant et de charme à la Manufacture

Alexis HK et Benoit Dorémus nous invitent dans leur loge

On a l’habitude de voir ces deux chanteurs dans des salles beaucoup plus grandes. Ici, ils choisissent de nous raconter leur amitié en chansons en nous invitant dans leur loge. 

Ils sont assis de part et d’autre d’une table : fleurs, fruits, verres d’eau tels qu’on se l’imagine. Il y a le silence avant l’entrée en scène, les blagues potaches pour évacuer le stress, les questions saugrenues, les accords de guitare. Ils se vouvoient avec distinction pour mieux nous asséner une chute triviale ou lourdingue assumée. Ils jouent autant entre eux qu’avec leurs instruments. 

Des chansons qui ne devraient jamais sortir des loges

Il y a des pensées, des secrets qu’on ne dit qu’à un ami. Avec l’Ami, on peut se dire l’impensable, l’inavouable. Ainsi sont leurs confidences « so british », un brin dandy avec juste ce qu’il faut de dérision et d’humour pour en saisir le propos tout en riant de bon cœur : on se moque des survivalistes, on mélange I Can See Clearly Now de Jimmy Cliff avec Marche à l’ombre de Renaud, on fustige le racisme et la misogynie de Melissa de Julien Clerc alors même que l’on entonne volontiers « Ce que tu es belle quand j’ai bu » d’Alexis HK. Dino, la tractopelle de Michel Fourniret ne peut être chanté que pour le public averti que nous sommes. Quand ils parlent de leurs expériences de concert en appartement à Conflans-Saint-Honorine pour compléter des cachets d’intermittents, ça sent le vécu !

Une belle parenthèse dans « leur carrière » que cette pause festivalière

On les connaissait sur scène pour la plupart d’entre nous, on les découvre, fragiles dans leur loge. On comprend que l’idée de ce spectacle est un bonheur pour eux, une histoire d’amitié et de parcours du combattant dans le paysage impitoyable de la chanson à textes en France. L’air de rien, ils dévoilent avec dérision leurs talents d’acteurs, de compositeurs, de musiciens et ça fait un bien fou.

Jusqu’au 21 juillet (relâche le 17). 21h10. 14 et 20€. La Manufacture. 2 bis Rue des Ecoles. Avignon.


‘Inavouable’, un duo de chant et de charme à la Manufacture

Le groupe Merci se joue des contes de Charles Perrault

Le groupe Merci, qui nous vient de Toulouse, aime maintenir dans ses choix artistiques « des îlots pour s’exposer aux questions qui maintiennent éveillés et pour creuser nos inquiétudes. Des îlots pour dire avec drôlerie nos catastrophes, nos colères, nos inquiétudes sans chercher la fin réconciliatrice. » Il aime les sujets tabous : dans le In en 2022 à la Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon, il dialoguait volontiers avec les morts. Dans la charmante cour du Musée Angladon, il s’empare des contes de Charles Perrault réécrits par l’auteur contemporain Emmanuel Adely. 

De l’importance des contes de fées

On a beaucoup écrit sur les contes, leur utilité, leur rôle de médiation, capables de guérir, soigner ou aider à grandir selon Bruno Bettelheim ou Françoise Dolto. Ici point de circonvolutions psychanalytiques : le constat est dur et brut. Nos « héros » d’hier sont encore ceux d’aujourd’hui. Seule la langue a opéré un déplacement. Les riches en yacht n’ont rien à envier aux rois et reines d’antan. Les princesses d’hier sont les népo baby d’aujourd’hui. Les questions d’inceste, de domination, de pauvreté sont toujours des réalités. #MeToo a pris le relais pour nous conter des histoires qui n’ont rien de fictif. 

En guise d’introduction

L’entrée en scène sur un drôle d’engin à chenilles des deux comédiens donne le ton : on rira, mais on n’éludera rien. Campés sur un terrain de golf, ils entament un dialogue ping-pong, jouent du contre point, et plantent le décor d’un monde résolument moderne de réseaux sociaux, jets et soirées privées, avec des hommes riches, laids et vieux et des femmes idiotes, jeunes et belles. Mais ça n’existe que dans les contes de fées n’est-ce pas ? Il était une fois… mais ça se répète tout le temps.

Trois contes et quelques

Au cours du spectacle, trois contes seront totalement identifiés et racontés : Peau d’âne, Le Petit Chaperon rouge et Barbe Bleue. Mais la pomme lancée par un club de golf ou les cailloux semés en interlude nous incitent, même longtemps après le spectacle, à revisiter dans notre tête tous les contes de notre enfance et on ne peut que frémir devant la pertinence et la modernité malheureuse de ces histoires. 

Un ressort comique, une langue incisive, des comédiens qui ne s’en laissent pas conter

Il y a bien sûr le récit, qui est transposé dans un monde «  altermondialiste, écologique et anticapitaliste » avec des zadistes, des clodos, des accros, des influenceuses… Mais le rire vient aussi de la construction des histoires qui cochent tous les codes et invariants du conte : univers merveilleux avec des personnages hors du commun qui vont connaître des aventures flamboyantes etc. Les détails de rêve sont conservés, le principe d’énumération aussi.  Et les comédiens évoluent précisément, mais librement dans cet entre-deux spatio-temporel. 

Quand l’enfant devient une proie, le rire s’éteint

La première partie du spectacle nous a mis en confiance et permis de rire de tous les travers de notre société moderne. Quand Lou — fille ou garçon — entre dans l’antre de Mère Grand qui peut être « un professeur, un journaliste, un homme politique, un universitaire, un écrivain… » même les cigales se taisent. On ne peut s’empêcher de se tourner vers Charles Perrault, dignement installé au premier rang, un peu gêné, arborant une moue suffisante… et le gazon extirpe les cadavres de plusieurs siècles de silence. 

Il était une fois…..une fois de trop quelquefois. 

Jusqu’au 21 juillet. Relâche le 17. 10h30. 14 et 20€. Musée Angladon. 5 rue Laboureur. Avignon. Billetterie sur place ou www.lamanufacture.org


‘Inavouable’, un duo de chant et de charme à la Manufacture

Cette année, Musiques en fête, en direct des Chorégies d’Orange, célébrera l’année Puccini et mettra tout particulièrement à l’honneur les Jeux Olympiques avec plusieurs séquences spécialement conçues pour l’occasion, la flamme passant par Orange à cette même période.

Depuis 2011, France 3 propose chaque année, au mois de juin, un spectacle exceptionnel qui rassemble tous les amoureux de la musique, les curieux, les néophytes et les mélomanes ! Musiques en fête, en direct des Chorégies d’Orange, qui ouvre le festival des Chorégies d’Orange, est ainsi devenu année après année un rendez-vous incontournable de la saison musicale estivale française.

Lors de chaque édition, le public découvre ou redécouvre les plus grands airs d’opéra, de comédies musicales, mais aussi les plus belles chansons du répertoire, des ballets, des musiques de films… C’est dans ce splendide écrin architectural qu’est le Théâtre Antique que de jeunes artistes, mais également de grandes voix et de grands musiciens internationaux, offrent un spectacle unique aussi intense visuellement que musicalement. 

Ce programme sera diffusé en direct sur France 5 et présenté par Cyril Féraud et Judith Chaine 

Avec Mariam Battistelli, Arturo Chacón-Cruz, Faustine de Monès, Emy Gazeilles, Pierre Genisson (clarinette), Florine God, Diego Godoy, Jeanne Gollut, Nika Guliashvili, André Heyboer, Anastasia Kobekina (violoncelle), Neïma Naouri, Lucienne Renaudin-Vary (trompette), Pablo Ruiz, Camille Schnoor, Alexandre Tharaud (piano), Marina Viotti, et Christian Zaremba.

Luciano Acocella et Didier Benetti partageront la baguette avec Ariane Matiakh et Yvan Cassar à la tête de l’Orchestre national Montpellier Occitanie.
Avec les artistes du Chœur de Parme 
Avec la Maîtrise des Bouches-du-Rhône
Chorégraphie par Stéphane Jarny
Dirigé par Ariane Matiakh, Didier Benetti, Luciano Acocella et Yvan Cassar

Un spectacle de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024 

Chaque mois, un spectacle de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024 fait l’événement sur France Télévisions. Dès à présent et jusqu’aux Jeux, Paris 2024 encourage les artistes, les compagnies, les associations, les collectivités et le mouvement sportif à être acteur de la programmation culturelle des Jeux dans toute la France En tout, une quinzaine de captations de musique, opéra, danse et théâtre sont proposées sur les antennes 

Pour plus d’informations, cliquez ici.

Mercredi 19 juin. Fermeture des portes 20h. Spectacle à 21h. Théâtre Antique. Orange. 04 90 34 24 24.


‘Inavouable’, un duo de chant et de charme à la Manufacture

Pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, de nouvelles disciplines olympiques vont faire leur apparition comme l’escalade, le skateboard, le surf ou encore le breaking. À quelques jours du passage de la flamme olympique à Sorgues, la Ville a décidé de mettre le breaking à l’honneur en invitant le groupe de hip-hop Pockemon Crew ce samedi 15 juin.

Collectif précurseur, innovant et engagé, le Pockemon Crew est né il y a une vingtaine d’années et a contribué à faire entrer la danse hip-hop dans les théâtres. La première compagnie de breakdance la plus titrée au monde fait étape à Sorgues pour présenter sa dernière création tout public : Nineteen.

Connu pour ses valeurs de respect, persévérance, dépassement de soi et ouverture d’esprit à travers ses œuvres, le Pockemon Crew ne dérogera pas à la règle avec Nineteen, qui est une fable écologique qui invite le spectateur à se questionner sur l’état du Monde et à envisager un avenir meilleur à travers la danse hip-hop.

Direction artistique : Riyad Fghani
Écriture, mise en scène et chorégraphie : Kévin Berriche
Danseurs : Karim Beddaoudia, Kévin Berriche, Karim Felouki, Zackarie Hnawang Kaune, Naomi Ikomb, Lionel Kapamba, Antoine Lebigre, Étienne Lebigre, Jules Lebigre, Gérard Xozame, Pascal Wadriako

Samedi 15 juin. 21h. De 16€ à 30€ (billetterie au pôle culturel Camille Claudel ou en ligne). Salle des fêtes. 231 Avenue Pablo Picasso. Sorgues.


‘Inavouable’, un duo de chant et de charme à la Manufacture

La curiosité était palpable dans la file d’attente du Cloître St-Jean pour cette deuxième chaude soirée des Nuits de Juin ce mercredi 5 juin. 

Il y avait les « aficcionados » de Marina Otero qui avait déjà vu ses deux premières œuvres, Fuck me et Love me, de son triptyque commencé en 2020 qui s’inscrit lui-même dans un projet d’œuvre totale en continu : Recordar para vivir (Se rappeler pour vivre). L’artiste propose de présenter différentes versions de ses œuvres jusqu’au jour de sa mort. Il y avait les autres, attirés par Kill me, présenté en première internationale par l’excellent Printemps des Comédiens de Montpellier. 

Marina Otero ne se contente pas de briser « le 4ᵉ mur. » Dans son nouveau spectacle Kill me, elle nous entraîne dans une autre dimension à la fois féerique, dérangeante mais évidente

Dès les premières images réalisées par Marina Otero, qui s’est filmée compulsivement 24h sur 24, on est happé par une évidence : tout ne sera pas de tout repos. Mais très vite, l’artiste argentine nous guide dans sa démarche de création, de sa voix étonnamment chaude. Rien n’est omis avec une précision chirurgicale : son histoire d’amour avec Pablo, son effondrement après la rupture, le diagnostic psychiatrique de son trouble mental. Kill me est le résultat de sa folie amoureuse avec une démarche étonnante : réunir sur le plateau des danseuses atteintes, elles aussi, de troubles mentaux et d’un Nijinsky schizophrène. Tout est limpide, la curiosité est aiguisée, le show peut commencer…

Une performeuse ? D’abord une performance

Celle de parler de soi sans être narcissique, de parler de sa folie pendant 1h30 sans qu’elle nous paraisse étrangère et en la gardant elle-même à distance.  Au plateau, Marina Otero convoque dans un spectacle très chorégraphique 4 performeuses (Ana Cotoré, Josefina Gorostiza, Natalia López Godoy et Myriam Henne-Adda)….et Nijinsky  ! Tout est montré et pourtant tout s’effleure. Tout est dit et pourtant, tout est en retenue. Si le spectacle commence comme une seule femme (5 femmes rousses clonées) dans un même combat de boxe ou de tir, chaque personnage se détache ensuite et viendra témoigner, seul sur ce grand plateau blanc de son trouble mental avec leurs propres mots, gestes ou chant. On rit, on pleure, on est avec.

Un choc artistique radical et généreux

Quand le propos rencontre une mise en scène aussi inventive et féerique, on ne peut qu’être conquis et se laisser entraîner, nous aussi, dans cette – quelquefois seulement — douce folie. Pourquoi ? Parce qu’on n’est à aucun moment pris en otage, aucune provocation, aucun pathos. L’audace rencontre la maîtrise des corps, des gestes, des mots. Rien n’est gratuit ni démonstratif. La poésie opère et transcende cette violence et souffrance. En un mot, une authentique rencontre !


‘Inavouable’, un duo de chant et de charme à la Manufacture

Dans le cadre d’une collaboration entre l’Opéra Grand Avignon, le Centre Pénitentiaire du Pontet, le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation 84 et l’Orchestre national Avignon-Provence, la compagnie Mood/RV6K a conçu Douze Cordes, un spectacle qui fusionne boxe, danse, musique, et théâtre avec la participation exceptionnelle de détenus de la prison du Pontet.

Il y a le dedans, il y a le dehors

Le dedans, ce sont les détenus du Centre pénitentiaire du Pontet qui ont accepté de participer à ce projet qui a nécessité à peu près 300 heures de préparation, l’équivalent d’un temps d’une formation professionnelle comme aime à le rappeler le directeur Alexandre Bouquet. Ces artistes non professionnels  ont ainsi côtoyé – quelquefois pour la première fois de leur vie – la danse, l’écriture, le théâtre, le chant et la boxe.

Le dehors, ce sont tous les intervenants professionnels associés au projet : en premier bien sûr le chorégraphe Hervé Sika qui a souhaité renouvelé l’expérience réussie en 2019 avec le Centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin,  mais aussi le DJ et plasticien Junkaz Lou, le Danseur circassien et compositeur Mawu’nyo,  la danseuse et chorégraphe Marina Gomes , l’entraineur de boxe Careem Ameerally, la soprano Aurélie Jarjaye et un quatuor à cordes issu de l’Orchestre National Avignon Provence.

Ce que l’on voit, ce que l’on pressent

Un spectacle de boxe théâtralisé ? C’est ainsi que le spectacle se présente , « opéra boxé en trois actes avec et pour des personnes détenues. » La boxe comme métaphore de la vie avec la sueur de l’entraînement, la peur de la confrontation et la délivrance de la tension accumulée – pour ne pas dire résilience –  dans un show final. Cordes vocales, cordes du ring et cordes du quatuor tissent l’ histoire universelle d’une humanité qui se crée sous nos yeux. Ce que l’on pressent ? Un spectacle qui dépasse le geste artistique pour devenir un véritable vecteur de réinsertion, d’estime de soi, de fierté et de rédemption.

Dans le gymnase du Centre de détention du Pontet ou sur la grande salle de l’Autre Scène à Vedène, c’était une confrontation plus qu’un combat où chacun – détenu, artiste, public – est ressorti gagnant, grandi et réconcilié.


‘Inavouable’, un duo de chant et de charme à la Manufacture

L’Odyssée musicale du cerveau, un spectacle poétique, scientifique et musical du Rolling String Quintet, animé par Emmanuel Bigand ce samedi 18 mai au Grenier à Sel à Avignon.

Conçu par Emmanuel Bigand, qui est professeur de psychologie cognitive attaché au CNRS et a été musicien d’orchestre, L’odyssée musicale du cerveau est un voyage fascinant qui commence au creux de l’oreille et nous emmène à l’intérieur du cerveau, à la découverte des régions stimulées par la musique. Cette expérience immersive, accessible à tous, ne nécessite aucune connaissance scientifique ou musicale préalable. Le « savoir » rime avec sensorialité, émotion et action. Elle nous raconte simplement, avec la complicité de 5 musiciens, le quintet Rolling String Quintet, comment la musique peut changer notre cerveau, ou autrement dit comment la musique fait swinguer nos neurones !

Une découverte des répertoires contemporains, traditionnels, classique et pop rock du quatuor à corde.

Avec Amélia Donnier (voix), Steve Duong (violon et voix), Marguerite Dehors (violon et voix), Jérémie Visseaux (alto, arrangement, voix), Emmanuel Bigand (violoncelle, sciences, mise en scène). Emmanuel Bigand a été musicien d’orchestre et il est professeur de psychologie cognitive, membre de l’Institut universitaire de France rattaché à Dijon au laboratoire CNRS de l’apprentissage et du développement, spécialisé dans l’étude des processus cognitifs impliqués dans la perception de la musique.

Ce spectacle est programmé en écho à l’exposition ‘Ludwig Van – Écouter pour s’entendre’ présentée actuellement au Grenier à sel et qui explore elle aussi les méandres de la perception et de l’écoute (visible en entrée libre du mercredi au samedi, de 14h à 18h).

Samedi 18 mai. 19h. 5€. Grenier à sel. 2 rue du rempart Saint-Lazare. Avignon. 04 32 74 05 31 / reservation@legrenierasel-avignon.fr


‘Inavouable’, un duo de chant et de charme à la Manufacture

Aux côtés des grandes manifestations culturelles de la région, et elles sont nombreuses, il existe tout un tissus de lieux et d’évènements d’une richesse et d’une variété insoupçonnées. Bien qu’ils n’occupent pas le devant de la scène, ils sont essentiels à la vie et à l’animation des territoires. Petits festivals, salles de spectacles, café culturels, lieux d’exposition, rencontres artistiques… les initiatives sont très nombreuses. Il suffit de chercher un peu…

La France qui est championne du monde pour son nombre d’associations, n’est pas loin de monter aussi sur les premières marches du podium pour ses initiatives en matière culturelle. Il n’y a pas un territoire qui bénéficie d’un événement ou d’un lieu qui proposent des événements ou des activités culturelles. L’importance du milieu associatif et le soutien financier des collectivités ne sont pas étrangers à l’importance de cette offre.
Le propos n’est pas ici de vouloir tous les référencer, et rien que dans le Vaucluse, la tâche serait gigantesque. Mais il s’agit de mettre un petit coup de projecteur sur certains d’entre eux histoire de sortir des sentiers battus.

De nombreux lieux gérés par des associations
Si vous êtes fans de musique live et que votre répertoire de prédilection se situe dans l’univers du rock et du blues, vous avez le Sonograf’ au Thor. Incontournable. Récemment on a pu y voir et entendre quelques pointures, comme Otis Taylor ou Sari Schorr ou plus récemment Greg Zlap ou Whisbone Ashe. Gérée par une association comptant une soixantaine de bénévoles cette salle propose aussi des ateliers de danse et des soirées musicales à thème. Autre salle autre lieu. Les passagers à Chateaurenard avec une programmation éclectique et qui ouvre aussi sa scène aux talents locaux. L’association qui gère le lieu est aussi l’organisatrice d’événements extérieurs comme le festival de Noves qui en juillet dernier a accueilli Popa Chubby. Cette année se sera Sanseverino et les Fatals Picards (19 et 20 juillet).

Associer les nourritures culturelles à celles de la table
Associer les nourritures culturelles à celles de la table c’est aussi la vocation des cafés artistiques comme « l’Art Brock Café » à Velleron, « Les cigales dans la fourmilière » à Avignon, le « Café villageois de Lauris », « le drôle d’oiseau » à Carpentras, « La Gare » à Coustellet, ou encore « L’essentiel » à Cucuron. Là on fait dans le multi genre avec des spectacles, des expositions, des conférences, des soirées à thème…

Une palanquée de festivals
Aux côtés des grandes machines comme le festival d’Avignon (évidemment), les Chorégies d’Orange (du 14 juin au 22 juillet), ou encore le récent Insame festival à Apt (du 8 au 11 mai) l’offre alternative est également pléthore. Le salon du livres à Gordes (sa deuxième édition s’est tenue les 27 et 28 avril dernier), le festival du rire de Cavaillon, organisée par la MJC (du 20 au 25 mai) , les rencontres cinématographique de Cavaillon, qui cette année ont reçu Leo Carax. Le festival de Big Band de jazz à pertuis (à partir du 5 aout), Les guinguettes de l’Auzon à Carpentras avec les 5 et 6 juillet prochain les Négresses vertes et Ky Mani Marley (le fils de Bob). Vous l’aurez compris il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Certains de ces événements sont même gratuits. Alors osons la proximité !

Pour connaître tous les festivals
du Vaucluse : cliquez ici
des Bouches-du-Rhône : cliquez ici


‘Inavouable’, un duo de chant et de charme à la Manufacture

Le spectacle « Quelle histoire » se produira ce vendredi 26 avril à la salle de spectacle le Cabaret, à Carpentras, à 20h30. Une mise en scène qui relate le récit d’un groupe d’enfants qui se déguise et joue à inventer une histoire qui prend vie. 

Dans cette histoire si particulière, les protagonistes croisent leurs princesses et super héros préférés. Un imaginaire dans lequel les interprètes inventent des personnages comme le commandant « C.U.S.H » (commandant de l’union des super héros), la pétillante « Mangachette », un mélange de personnage manga et de fée Clochette ou encore la princesse « Sibella » à la voix angélique qui devront se méfier du méchant « Tigror. » 

Des chansons, de la danse, de la comédie, les personnages préférés des enfants. Voilà tout le programme de cette pièce qui a été conçue pour le public le plus jeune et leurs parents. Les tarifs vont de 7€ à 12€.

Infos pratiques : « Quelle Histoire ». Vendredi 26 avril, 18h30. Salle Le Cabaret, Parking Saint-Labre, Carpentras. Billetterie en ligne. Tel : 04.90.60.84.00

https://www.echodumardi.com/tag/spectacle/page/5/   1/1