17 septembre 2025 |

Ecrit par le 17 septembre 2025

Théâtre, musique, mime, poésie à la Scala Provence pour trois spectacles cette semaine

Reprise de Gisèle Halimi, une farouche liberté avec Marie-Christine Barrault

Depuis sa création à la Scala Paris le 18 octobre 2022, le spectacle affiche complet. Nous avions pu le voir à la saison 2 de la Scala Provence, joué par Ariane Ascaride et Philippine Pierre-Brossolette. Initialement prévue pour une soirée unique, une représentation de la pièce de Léna Paugam avait été rajoutée en dernière minute pour le lendemain. Elle avait ensuite rencontré, et son public, et un vif succès durant le festival Off 2023.

Elle est reprise depuis mai 2025 par Marie-Christine Barrault et Hinda Abdelaoui dans la même mise en scène. 

Gisèle Halimi, soixante-dix ans de combats, d’engagement au service de la justice et de la cause des femmes 

Sur scène, deux générations de femmes, deux sensibilités, deux voix dialoguent et révèlent la vie de Gisèle Halimi au fil de ses souvenirs recueillis par la journaliste Annick Cojean. La mise en scène de Léa Paugam ajoute des documents d’archives sonores avec les voix de Gisèle Halimi et Simone Veil.
Mardi 28 janvier. 19h30. 15 à 38€. 

What it most suggests, premier disque sous le label Scala Music du pianiste Josquin Otal

Après avoir enregistré la redoutable sonate de Liszt, après avoir donné en 2021 un éblouissant récital à La Scala Paris, il présente son premier disque pour le label Scala Music avec notamment les impressionnantes Études-Tableaux de Rachmaninov. Un programme tout en couleur !

Au programme

Granados, El Amor Y la muerte
Liszt, Sonnets de Pétrarque
Rachmaninov, Etudes Tableaux op. 39 
Vendredi 31 janvier. 20h.10 à 25€. 

L’Ame-son, un théâtre musical drôle et poignant

Un si joli titre pour ce concert burlesque ou théâtre musical, c’est selon. Le mime Stefano Amori, disciple de Marel Marceau et le guitariste baroque Bruno Helstroffer vont ressusciter les partitions oubliées de Henry Grenerin et nous transportent dans le Paris de 1641. Un conte en gestes et en musique, profond et léger à la fois. 
Dimanche 2 février. 16h. 10 à 25€. 

La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90.


Théâtre, musique, mime, poésie à la Scala Provence pour trois spectacles cette semaine

Pour cette 47ᵉ édition du festival Les Hivernales où Avignon devient encore une capitale — celle de la danse contemporaine — place à la musique et à la voix !

En effet, la danse entrera en fusion avec la musique et la voix, précise la directrice Isabelle Martin-Bridot lors de la présentation de cet événement toujours attendu en plein cœur de l’hiver. Place également à la créativité, à la diversité des genres et des rencontres, à la fête, sans oublier le festival HiverÔmomes qui commencera la semaine précédente dans les écoles et les centres sociaux.

Quand musique et danse sont indissociables

Le « la » sera donné dès le premier spectacle d’ouverture « The way Things Go » avec les six interprètes de la compagnie de Christian Ubi. Un « cours des choses »  joyeux et espiègle qui ne se contentera pas de nous entraîner dans une nouvelle traversée mais qui nourrira une réflexion sur « l’effet papillon » des corps. La voix sera également à l’honneur avec le solo d’Ambra Senatore pour un voyage à travers la mémoire, où danse et voix se mêlent dans des récits intimes et universels.

Baroque, Ravel, Fado, soul, gospel

Du baroque avec Bruno Benne qui dépasse les codes de la « Belle Danse », du Ravel avec le duo d’Emmanuelle Huynh et de Boris Charmatz qui investiront le beau plateau de la FabricA, du Fado avec les performers portugais Jonas et Lander : les musiciens ou appareils électroniques partageront souvent le plateau des danseurs et danseuses. 

Danse participative

Outre les stages qui sont autant d’occasions d’apprendre ensemble, il y aura deux spectacles qui se veulent participatifs. À la Garance, on pourra entrer dans la danse avec « Blossom » de Sandrine Lescourant sur une composition musicale mêlant gospel, soul, hip-hop, afro et house music.

La traditionnelle soirée de clôture sera confiée à l’artiste associé Massimo Fusco pour l’avant-première d’un Bal Magnétique qui aura lieu dans le très beau tiers lieu La Scierie et qui se concrétisera en 2026. 

Danse engagée

Avec Marina Gomez de la Compagnie Hydel, on aborde «  le point de vue des femmes, des mères, des sœurs, de celles qui restent et pour qui les morts assassinés ne sont pas que des chiffres »de la Colombie à Marseille. Dans sa dernière création « Sous le volcan », présentée pour la première fois en France, Leslie Mannès interroge la question de la collectivité et du « comment être ensemble » pour faire face au chaos du monde. La chorégraphe malgache Soa Ratsifandrihana pour sa première pièce de groupe aborde l’exil, mais avec des accents musicaux joyeux et solaires.

Danse intime

C’est à la Chartreuse de Villeneuve d’Avignon que le danseur Jazz Barbé nous dévoilera un solo intimiste et reptilien avant de rejoindre en trio Kernel-matière, la forme recomposée d’une danse fusionnelle ou explosive. Dans Altro Canto la performeuse italienne Ambra Senatore mêlera de la voix et des gestes pour donner corps aux souvenirs. Une sortie de résidence « Le Margherite » aura lieu au Théâtre des Doms, l’occasion de découvrir le travail de recherche d’Erika Zueneli.

Expositions

Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot. ‘Arpentages#11_Vitry-sur-Seine’
Vernissage le mercredi 5 février. 17h30. 
Jusqu’au 28 février. Espace Pluriel. CCAS. 1 rue Paul Poncet, Avignon. 04 90 88 06 65.

Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot. ‘Apparemment, ce qui ne se voit pas’
Thibaut Ras. ‘Les couleurs, les corps et les songes se répondent’ & ‘Dancing the Metropolis’
Vernissage le jeudi 6 février. 18h.
Jusqu’au 15 février. Le Grenier à Sel. Rue des Remparts Saint-Lazare. Avignon. 

Du 30 janvier au 15 février 2025. 5 à 30€. CDCN. 18 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 82 33 12. Billetterie en ligne. 04 90 11 46 45 et au 3-5 Rue Portail Matheron.


Théâtre, musique, mime, poésie à la Scala Provence pour trois spectacles cette semaine

« Il y a 600 élevages de chevaux dans la région Sud, c’est dire si l’engouement pour le cheval et l’équitation est une réalité culturelle, économique et touristique » annonce d’entrée le conseiller régional Michel Bissière lors de la conférence de presse de présentation de cet évènement qui marque, chaque année, le mois de janvier à Avignon comme le Festival la ponctue systématiquement en juillet.

« En 2025, on fête le 25ème anniversaire d’Avignon Capitale européenne de la culture », enchaîne Zinèbe Haddaoui, adjointe municipale de Cécile Helle. « Et le cheval fait partie de l’image de marque, des références d’Avignon avec le meilleur de l’art équestre, les plus grands cavaliers, les plus beaux spectacles qui sont vus ici en exclusivité avant d’être programmés dans le monde entier ». D’ailleurs une sélection d’une trentaine de photographies prises par notre talentueux confrère de « La Provence », Jérôme Rey ponctueront le parcours de Cheval Passion, de l’entrée à la grande salle de Châteaublanc. Quant à Christelle Jablonski-Castanier qui représentait le département elle a insisté sur l’apport de l’équithérapie auprès des enfants porteurs de handicaps. D’ailleurs 380 élèves des classes ULIS (Unités localisées pour l’inclusion scolaire) seront accueillis au Parc des Expositions le jeudi 16 janvier. Elle a aussi annoncé que le Vaucluse continuera à se prendre aux Jeux (olympiques) avec un concours de sauts d’obstacles à poney et 140 compétiteurs.

Le directeur d’Avignon Tourisme organisateur de cette manifestation-phare, Arnaud Pignol a rappelé quelques chiffres-clés : 10 000m2 de stands couverts, 1000 chevaux, 800 éleveurs, 12 pistes ensablées, 150 exposants (selles, maréchalerie, harnachements, bottes, vans, véhicules hippomobiles, boxes, produits phytosanitaires pour le bien-être des chevaux et autres équidés) et 80 heures de spectacle en 5 jours entre les Crinières d’Or, les démonstrations, les concours, les séances de dressage, les épreuves d’équitation de travail comme le tri du bétail ou le style western. Une nouveauté aussi cette année, la monte sans bride au pas, au trot et au galop qui fera sans doute sensation.

Arnaud Pignon, directeur d’Avignon Tourisme ©DR

En vedette, le Cheval Camargue dont les compétences ne sont pas uniquement limitées au tri des taureaux avec les gardians dans les manades mais qui montrera toutes ses qualités de rusticité et de résistance aux intempéries et au mistral, depuis l’Antiquité, dans le Delta du Rhône.

Patrick Ribolla dirige le pôle évènements d’Avignon Tourisme ©DR

Du côté de l’organisation logistique Patrick Ribolla qui a succédé à Dominique Méjean et dirige désormais le pôle Evènements d’Avignon Tourisme a cité notamment les 580 boxes pour chevaux, les 2 100 tonnes de sable sur les pistes mais aussi les parkings de l’aéroport mis grâcieusement à disposition par la Chambre de Commerce de Vaucluse. Du coup les embouteillages de plusieurs kilomètres à la sortie de l’A7 pour accèder au Parc des Expositions devraient se diluer grâce à quelques 4 000 places de stationnement supplémentaires.

Maurice Galle, directeur artistique de Cheval Passion ©DR

Enfin, ce fut au tour des Galle père (Maurice) et fils (Fabien) de parler équitation artistique. « Nous devons nous renouveler, nous réinventer pour attirer un nouveau public chaque année. Trouver d’autres idées de spectacles qui vont faire chavirer les spectateurs, les embarquer dans un moment de grâce, de poésie, de rêve. Depuis le mois de mai dernier, nous avons travaillé sur la lumière, le son, la mise en scène donc en valeur des créateurs de spectacles. Les artistes que nous invitons sont là pour séduire le public, le faire vibrer, décrocher un contrat et se produire ensuite dans les plus grands festivals de spectacles équestres ». Fabien Galle parlera des cévenols Marie Barcelo et Pierre-Antoine Chanstang qui ont travaillé au sein du légendaire « Cirque du Soleil » et qui ont tenu à témoigner : « Grâce aux Galle, nous avons gagné en visibilité et nous avons fait une tournée au Danemark, en Italie, au Maroc pour montrer notre numéro de voltige et de trapèze ». Vincent Liberator sera là aussi, pour « Pégase », son cheval en liberté, Elise Roméo viendra avec son étalon normand Cob et sa mûle Juju ainsi que le duo Jérôme Seifer & Kevin Ferreira qui présentera « Seferaira », un numéro de voltige cosaque endiablée. Enfin, c’est l’inimitable Calixte de Nigremont qui sera, comme d’habitude l’élégant et facétieux maître de cérémonie des Crinières d’Or.

©DR

Contact : www.cheval-passion.com


Théâtre, musique, mime, poésie à la Scala Provence pour trois spectacles cette semaine

Inaugurée le 15 février dernier, la salle de Confluence Spectacles, qui trône en face de la Gare TGV de Courtine, attire les foules !

Les réservations vont bon train, certaines affichent même complet comme ‘Covertramp’, hommage au groupe californien Supertramp, les humoristes Michaël Gregorio et Dany Boon. Mais il reste encore des places pour le spectacle ‘Goldmen’, 100% chansons de Jean-Jacques Goldman le mardi 7 janvier.

Le dimanche 19, retour de Roberto Alagna en Vaucluse dans ‘Al Capone’, une œuvre de Jean-Félix Lalanne, le frère du chanteur. Lui est guitariste, il avait obtenu à 13 ans le Grand Prix de l’Académie de guitare de Marseille. À 17 ans, il avait transcrit pour son instrument fétiche les Nocturnes, Valses et Préludes de Chopin, c’est dire sa virtuosité. Il avait également été nommé aux Victoires de la Musique, pour la musique du film Le passage avec Alain Delon et il signe cette comédie musicale créée en 2023 aux Folies Bergère avec à l’affiche le ténor Roberto Alagna.

Au programme, toujours à Confluence, humour avec Manu Payet dans ‘Emmanuel’ le samedi 25, chansons avec ‘The Rocket Man’, en hommage au chanteur-compositeur britannique Elton John le mardi 4 février, le dimanche 9 concert de Frédéric François. Enfin, le vendredi 7 mars, ‘Abba Gold’, évocation du groupe suédois mythique et de ses tubes ‘Fernando’, ‘Dancing Queen’, ‘Waterloo’, ‘Mamma Mia’, ‘Gimme! Gimme !’ ou ‘Chiquita’.

Pour les balletomanes, ‘Le lac des cygnes’ de Tchaikowski le dimanche 2 mars avec 45 danseurs et 35 musiciens sur scène. Le vendredi 14 place à ‘Hommage et desserts’ avec Patrick Sébastien, le dimanche 30 mars, ‘Carmen’ avec le Barcelona Flamenco Ballet et le vendredi 11 avril, Marc Toesca, l’animateur du fameux ‘Salut, les P’tits loups’ de Canal Plus et de son Top 50 il y a 40 ans, sera à Avignon.

À la fin de l’année, Jeff Panaclock le dimanche 9 novembre, Marie-Claude Pietragalla qui incarnera Barbara le mardi 18, et enfin « la » plus célèbre Demoiselle d’Avignon, Mireille Mathieu sera en tournée face à son public début décembre !

Contact : contact@confluencespectacles.fr / billetterie@confluencespectacles.fr / 06 13 58 44 72


Théâtre, musique, mime, poésie à la Scala Provence pour trois spectacles cette semaine

Cette année pour les fêtes de fin d’année, la Ville de Bollène a décidé de voir les choses en grand et d’initier un nouveau festival : ‘C’est Bo’Noël’. Au programme du samedi 14 décembre au vendredi 10 janvier : des spectacles, des déambulations, des concerts, une patinoire, et bien d’autres animations.

À partir du 14 décembre, la Ville de Bollène va célébrer Noël comme il se doit avec la 1ʳᵉ édition de son festival des arts de la rue ‘C’est Bo’Noël’. Les traditions seront respectées avec le village de Noël et ses producteurs et artisans du vendredi 20 au mardi 24 décembre sur la Place des Recollets, ou encore le Père Noël en personne qui attendra la visite des petits et grands, qui pourront aussi découvrir les ateliers des lutins du samedi 14 au mardi 31 décembre sur la Place Reynaud de la Gardette.

Et qui dit festival des arts de la rue dit déambulations festives, spectacles et concerts en tout genre. Tout au long de l’événement ‘C’est Bo’Noël’, de nombreuses compagnies artistiques proposeront des animations aux habitants et visiteurs. Le Festival sera lancé en présence du maire Anthony Zilio ce samedi 14 décembre à 18h avec des chorales puis avec l’illumination du sapin à 18h45.

Les concerts

La compagnie Crescendo, ensemble de musique de chambre composé principalement d’instruments à cordes, d’un clavecin et de deux flûtes, donnera un concert ce samedi 14 décembre à 16h à l’église Saint-Martin au profit de l’association Leucémie Espoir.

Un concert ‘Viva Italia’ aura lieu le 5 janvier à 15h à La Cigalière pour fêter la nouvelle année avec les œuvres des plus grands compositeurs italiens comme Vivaldi, Rossini, Verdi, Puccini, etc. Réservation en ligne conseillée.

Alors qu’une vraie patinoire de glace de 200 m² sera installée sur la Place Reynaud de la Gardette du samedi 21 décembre au vendredi 10 janvier, un DJ viendra mettre l’ambiance lors de son ouverture le vendredi 20 décembre de 18h à 20h30.

Les spectacles

De nombreux spectacles seront présentés dans divers lieux de la ville du samedi 21 au mardi 24 décembre : ‘AC/DC’ de la compagnie Dynamogène, ‘Brut de Bestioles’ du Théâtre de la Toupine, ‘Brigitte et le petit bal perdu’ de la compagnie Nando e Maila, ‘Plume’ de la compagnie Les Rustines de l’Ange, ‘Bébé Charli’ de l’Association de Malfaiteurs, ‘Les Irréels’ de la compagnie Créature, et bien d’autres.

Les déambulations

Il y aura également plusieurs déambulations au cours du mois de décembre comme la Parade des lumières au départ de la Place Tournefol à 17h30 ce samedi 14 décembre, La Volière au départ de la Place de Felibrige à 15h le samedi 21 décembre, Noël le Père au départ de la Place de Felibrige à 17h30 le samedi 21 décembre, etc.

Pour voir tout le programme de ‘C’est Bo’Noël’ en détail, cliquez ici.


Théâtre, musique, mime, poésie à la Scala Provence pour trois spectacles cette semaine

La Factory ? Une marque de fabrique ancrée dans le paysage avignonnais

Le projet Factory avec ses trois salles — Théâtre de l’Oulle, Salle Tomasi et Chapelle des Antonins pendant le Festival – dirigé par Laurent Rochut se définit comme une Fabrique permanente d’Arts vivants : une programmation toujours pluridisciplinaire, de la danse avec des rési-danses mensuelles, la part belle laissée aux écritures contemporaines, des partenariats et des festivals.

Une belle ouverture de saison, prémices des événements à venir

Ces vendredi 27 et samedi 28 septembre, la compagnie Terre de Break nous apprendra à faire des choix en dansant, tandis que l’écrivain Daniel Picouly nous rend visite en voisin dans un huis clos placentaire. Dès novembre, le festival les Escales nous emmènera aux pays du Magreb, et nous retrouverons GRRRRRRR et GIRL GIRL GIRL dans les prochains mois. Il ne faudra pas manquer la programmation régulière et surtout les sorties de résidence ouvertes à tous.

‘Confliture’, un seul en scène acrobatique et humoristique

Parfois, il serait peut-être plus simple de ne pas avoir le choix. Aujourd’hui, on en a souvent trop, et pour des choses plus ou moins essentielles… Choisir de tout plaquer et partir ? Mais aussi au supermarché, pour acheter un pot de confiture ou une tablette de chocolat. Dans ce seul en scène alternant danse hip-hop, slam, acrobaties, prise de parole humoristique et poétique, la volonté est de faire le lien entre la danse et la vie en général. Le fait d’apprendre à freestyler, à improviser en dansant, aide à faire des choix lorsque l’on est indécis. Ça apprend à lâcher prise, à se faire confiance, à suivre son instinct. Et à se dire qu’on ne peut de toute façon pas savoir comment ça se serait vraiment passé autrement, quel aurait été le meilleur choix, et… si on l’a vraiment.

Vendredi 27 septembre. 19h. 10 à 17€. Théâtre de l’Oulle. Place Crillon. Entrée rue de la Plaisance. 09 74 74 64 90 / lafactory.booking@gmail.com

Pompette !’ de et par Daniel Picouly

Pompette ? C’est une sorte d’autobiographie prénatale C’est l’histoire d’un gamin, pompette dans le ventre de sa mère, qui se souvient de tout ce qu’il a entendu pendant ces 9 mois de gestation. Vous ne vous souvenez pas de cette période ? C’est ce qui étonne le gamin. Il le dit : « Comment peut-on oublier les 9 premiers mois de sa vie ? Les plus importants. Moi, ça me fait peur d’oublier. Alors, je note tout, là, dans ma tête. C’est pour ça que nous, les bébés, on a une si grosse tête. On note ! Si après ça, on ne devient pas écrivain, un jour. C’est à désespérer de la destinée ! Dans ce spectacle, on parlera de la famille, de la vie… et du vin.  

Samedi 28 septembre. 20h. 10 à 15€. Théâtre de l’Oulle. Place Crillon. Entrée rue de la Plaisance. 09 74 74 64 90 / lafactory.booking@gmail.com   


Théâtre, musique, mime, poésie à la Scala Provence pour trois spectacles cette semaine

Du vendredi 13 au dimanche 15 septembre, pour la 3ᵉ année consécutive, le festival Émergences nous propose un parcours au fil de l’Eau dans divers lieux du village d’Aramon.

La clé d’un succès

Nul n’est prophète en son pays ! Cette expression souvent galvaudée n’est pas applicable ici. Sabine Châtel, enfant du pays, directement touchée par les inondations de 2002 à Aramon, a su dépasser son traumatisme personnel pour lancer pour la troisième fois son cri d’alerte et d’émerveillement. Elle a pu, par l’intermédiaire de l’association Émergences créée pour l’occasion, s’appuyer sur l’expertise et les compétences du réseau associatif local d’Aramon, travailler main dans la main avec les associations culturelles, sportives, patrimoniales (association GardOVelo, École de musique, etc) et permettre ainsi la création d’un festival pluridisciplinaire pérenne qui associe sciences et art, poésie et engagement, musique et activités de pleine nature, concerts gratuits et payants, pour adultes ou public jeune. Bref, un festival complet qui permet de sensibiliser tous les publics d’un territoire aux enjeux de l’Eau dans ses différentes dimensions : écologiques, symboliques, poétiques…. 

Un festival pluridisciplinaire pour alerter et émerveiller

2 000 visiteurs en 2022, plus de 4 000 en 2023, l’édition 2024 s’annonce prometteuse avec toujours l’Eau bien sûr comme source d’inspiration. C’est ainsi qu’il y aura du jazz avec Jean-Marie Machado, de la chanson française avec Emma Daumas, des musiques du monde avec Piers Faccini et Blick Bassy… ainsi que des balades musicales en pleine nature, des spectacles à destination des ados et du tout jeune public, des débats matinaux, une installation de fontaines dans la ville par Alain Leonesi, un parcours d’expositions de photographies et de peintures, un atelier réparation de vélo ainsi que des balades avec l’association Gard O Vélo, des stands informatifs, une librairie éphémère, des soirées after avec DJ Silent Disco, des foodtrucks. L’occasion également au fil des déambulations de découvrir le riche patrimoine du village d’Aramon et les berges du Rhône. 

Un clin d’œil aux Jeux Olympiques de Paris 2024

La journée du dimanche 15 septembre sera consacrée aux pratiques sportives aquatiques avec des installations et animations gratuites sur les berges du Rhône : démonstrations d’aviron, bateau, pêche… guinguette au bord de l’Eau, foodtrucks, concerts. L’occasion aussi lors d’un débat de faire un focus thématique sur l’Eau et le Sport pour questionner la nécessaire adaptation des pratiques sportives, et des équipements face à la raréfaction de la ressource et au changement climatique.
Dimanche 15 septembre. De 10h à 16h au Relais Fluvial des Estères. 

L’eau en forme et en images

Lors d’un parcours artistique en accès libre, des artistes vont nous faire partager leur vision. Ainsi le street-artiste avignonnais Pablito Zago nous présentera sa série ‘L’arbre qui marche’ (espace Michel Jarrié), le collectif Patates nous livre sa vision des rivages à travers des illustrations (petite halle), le photographe Yannick Gouguenheim nous offre une vision nouvelle des espèces aquatiques végétales et animales qui habitent les rivières avec ‘Les Gardons’ (salle Eugène Lacroix), Laurent Costa a capturé des photos de cristaux d’eau, peu importe la provenance de ‘L’Or bleu’ : eau du robinet, bouteille, mer, étang, rivière, source, minérale… (salle Eugène Lacroix). Avec ‘H20=W’, la photographe Florence Levillain aborde la pénibilité du métier d’hydraulicien avec une plongée photographique dans les entrailles de la terre (salle des Cazers).

Le programme de ces 3 journées au fil de l’eau

Toutes les entrées sont libres sauf les concerts du soir. 

Vendredi 13 septembre :
14h : Ouverture du festival / vernissage expositions, animations, médiations (public, scolaires..)
18h :  Concert-récital « De l’Eau seulement de l’Eau » Philippe Gastine Derriviére et Anne Gastine (piano).11 à 15€. Église St Pancrace.
21h : Concert « La Saga des Vagues » Jean-Marie Machado (piano) et Keyvan Chemirani (percussion). 21 à 25€. Cour du Château d’Aramon.
22h : Soirée Silent Disco avec DJ et casques. Salle Planet.

Samedi 14 septembre :
11h : Balade musicale et commentée « Chemins Sonnants ». Zone humide des Paluns.
14h30 : Table ronde proposée par l’EPTB Gardons. Salle Planet.
15h : Spectacle street danse « SOAF » Cie Oxyput. Au Skate Park.
16h : Spectacle jeune public « Eau La Là ! » Cie Amapola. Salle Eugéne Lacroix.
18h : Concert Piers Faccini en solo acoustique. 21 à 25€. Cour du Château.
21h : Concert « Madiba, l’Eau » Blick Bassy. 21 à 25€. Cour du Château.

Dimanche 15 septembre :
Dès 09h30 : démonstration sportives aviron, voilier, pêche… Relais Fluvial des Estères. Berges du Rhône.
10h30 : Table ronde proposée par le centre de l’Eau Unesco Icireward. Salle Planet.
11h30 : Apéro Concert Atelier Jazz. École de Musique d’Aramon.
13h : Guinguette, foodtrucks.
16h : Goûter Concert- « La Part de l’Orage ». Relais Fluvial des Estères.
18h : Concert de clôture Emma Daumas accompagné de Vincent Truel. Cour du Château.

Les différents lieux

Salle Planet. Place Ledru Rollin. Aramon
Château d’Aramon.34 Boulevard Gambetta. Aramon
Église Saint Pancrace.8 Place de l’Eglise.Aramon
Relais fluvial des Estères.Bord du Rhône au niveau de la D2
Pelouse salle Eugène Lacroix. Avenue Jean Moulin.

Festival Émergences. Du 13 au 15 septembre. De 11 à 25€ pour les concerts payants. Pass Festival 60€. Aramon. 06 19 72 96 43 / contact@emergencesfestival.fr

©Émergences Festival

Théâtre, musique, mime, poésie à la Scala Provence pour trois spectacles cette semaine

Du 23 au 25 août 2024, la première édition de l’Aqui Festival aura lieu dans la commune vauclusienne de Goult avec une programmation riche et éclectique qui devrait ravire un public très large. Pour sa première édition, ce néo-festival se déroulera en plein air avec plusieurs spectacles qui mêlent arts et cultures venus du monde entier. C’est au pied du moulin de Jérusalem que ce nouvel évènement prendra vie et place pendant 3 jours. L’équipe d’Aqui Festival sera présente sur le marché de Goult tous les jeudis matin et sur le marché de Coustellet les dimanche matin avec un stand billetterie. 

À l’initiative de ce projet culturel, on retrouve le collectif Aquillon qui se bat pour proposer des activités culturelles qui mettent en valeur le territoire de Goult. En véritable amoureux de leur village, les bénévoles ont souhaité proposer une véritable « mixité culturelle » et une liberté totale aux artistes qui auront toute la place pour exprimer leurs talents dans un cadre unique et naturel. À la manœuvre de la programmation, Clément Sibony, acteur et réalisateur qui a œuvré pour une programmation cohérente mais qui fera voyager le public à travers tous les continents et les différentes cultures musicales. 

Programme complet 

Vendredi 23 août 2024

• Piers Faccini & Ballaké Sissoko :  concert en duo d’un maître de la Kora et d’un songwriter, guitariste folk.

• PAPATEF : Concert – performance. Cyril Atef aux percussions, machines et chant, une expérience dansante.

Samedi 24 août 2024

• Collectif EVOLVES : danse contemporaine, hip-hop, invitation au vivre-ensemble.

• CHLOE : Live, musique électronique versatile et hors normes.

Dimanche 25 août 2024

• Timothée de Fombelle : Rencontre littéraire « Comment naissent les histoires ? » et dédicace

• Le Règne animal : cinéma sous les étoiles.

Projectionen présence des acteurs Romain Duris, Paul Kircher, Thomas Cailley (réalisateur) et Pierre Guyard (producteur).

• Bal de clôture YEAH ! : DJ set par Nicolas Galina, co-fondateur du Festival Yeah.

Restauration sur place avec les Fumeuses (Apt), le restaurant la Terrasse (Goult) et Matilda Green (végétarien)

Infos pratiques : 1ère édition de l’Aqui Festival. Du vendredi 23 au dimanche 25 août 2024. Moulin de Jérusalem, rue du jeu de Paume, 84220, Goult. Billetterie disponible en cliquant ici


Théâtre, musique, mime, poésie à la Scala Provence pour trois spectacles cette semaine

L’histoire du château du Barroux est peu commune. Pourquoi ? Parce que les actuels propriétaires Fanny et Jean-Baptiste Vayson de Pradenne ont repris le château que leur ancêtre avait presque fini de restaurer en… 1939, juste avant qu’il ne meure, avec sa famille, accidentellement.

Des décennies plus tard et alors qu’un nouveau siècle se dessine, deux ingénieurs Fanny –toulousaine, fille de vignerons ‘Château Saint-Louis- et petite fille de distillateurs d’alcools, ingénieur en génie civil et œnologue- et Jean-Baptiste Vayson –ingénieur et descendant de l’ancien propriétaire- se portent acquéreurs du château fort en 2020, installant leur famille en 2021, avec leurs trois petites filles, dans ces augustes murs.

Une vue du Château du Barroux Copyright MH

Ensemble,
ils acceptent de poursuivre la mission entamée par André Vayson de Pradenne, l’aïeul de Jean-Baptiste. Chacun à un poste bien défini. Fanny à la distillation du whisky de petit épeautre et Jean-Baptiste à la restauration du château et de sa chapelle Notre Dame de la Brune, en hommage à sa Vierge noire. Les peintures et fresques de l’édifice religieux qui couvent entièrement les murs –classées aux Monuments historiques- ont été réalisées entre le 16e et le 19e siècle. En 1563, en pleines guerres de religions, la statue de la vierge placée au milieu d’un incandescent bucher n’aurait eu que le visage noirci sans, pour autant, être consumée. C’est à cette époque que débutent les pèlerinages pour rendre hommage à ce miracle.

Détail d’une fresque de la chapelle Notre dame la Brune Copyright MH

Petite histoire du château
Elle est extraordinaire comme seules les vieilles pierres savent conter les aventures tourmentées de l’humanité. Son édification, au plus haut point du village, remonte au 12e siècle. Mais au tout départ, ce n’est qu’un donjon entouré de murailles cédé, d’une famille à une autre,  en règlement d’une dette. Il devient, au fil des siècles un château empruntant au style renaissance du 16e siècle. Lors des guerres de religion, le château fort est livré aux Huguenots puis repris par les catholiques. Il est transformé entre 1680 et 1690 tout en conservant son caractère fermement défensif. Les troupes révolutionnaires ne lui voudront pas de bien en 1791. A partir de cette date, le château sera pillé de ses pierres pendant plus de 150 ans, concourant à construire les maisons alentours. Il n’est plus que ruines en 1920.

André Vayson de Pradenne
C’est là qu’André Vayson de Pradenne –fils du peintre Paul Vayson, ingénieur, Président de la société préhistorique française, maire de Murs durant 4 mandats, Conseiller général du Canton de Gordes de 1919 à 1929- rachète –en 1929, le château pour le reconstruire. Il faut dire que l’homme est amateur de châteaux puisqu’en plus de celui du Barroux il en possède deux autres : le château de Murs et de Javon à Lioux. Las, intoxiqué au monoxyde de carbone il meurt dans son hôtel particulier parisien avec son épouse et sa fille laissant un seul survivant, son fils.

Hommage à Paul Vayson, Rocher des Doms, Avignon DR

Des expos et du whisky
2021, désormais, le château est ouvert aux visites guidées et non guidées, à des événements réguliers comme des performances d’artistes, des expos, des concerts, des dégustations de whisky, des mariages, des fêtes familiales, des séminaires d’entreprises. En terme de performances, on se souvient de celle de Sandrot qui devant un public ébahi –elle en a l’habitude- exécutait un perroquet dans l’une des cours du château. D’ailleurs un immense aigle signé par elle orne un mur intérieur du château. Marine Guillemot, artiste du végétal et Joël Canat, sculpteur y exposent actuellement (voir ici).

La distillerie dans les salles basses du château du Barroux DR

La distillerie
Est aménagée dans les salles basses du château. Fanny et Jean-Baptiste Vayson de Pradenne s’y approvisionnent auprès de deux producteurs et d’une coopérative d’où elle récupère les intrants pour fabriquer son whisky. Les visites guidées de la distillerie artisanale s’y font dè s à présent. Le whisky est produit à partir de petit épeautre de Haute Provence provenant du Ventoux et du Pays de Sault. Il est certifié IGP (Indication géographique protégée) et bio.

Exposition jusqu’au 30 juin
Exposition du sculpteur Joël Canat, de Marine Guillemot et de Sandrot. Château du Barroux. La Garenne. Visite libre du château. Adulte 8,50€. Enfant –de 6 à 16 ans) 5€ incluant un jeu de piste. Gratuit pour les moins de 6 ans. Abonnement annuel avec entrée individuelle illimitée : 20€. Chiens en laisses autorisés lors de la visite libre du château. Horaires De mai à septembre 10h-18h avec dernière entrée à 17h15. Octobre à fin avril –sauf janvier- 10h-13h et de 14h à 18h. 04 90 28 20 02.

Salle dans laquelle exposent Marine Guillemot, artiste du végétal et Joël Canat, sculpteur Copyright MH

Pour en savoir plus
Marine Guillemot, artiste du végétal ici. Joël Canat ici. Artiste animalière Sandra Guilbot dite Sandrot ici, sa performance au château ici.

Œuvre de Sandrot Copyright MH sur un mur d’une cour du Château du Barroux

https://www.echodumardi.com/tag/spectacles/page/2/   1/1