15 juillet 2025 |

Ecrit par le 15 juillet 2025

39e édition de « Cheval Passion » qui ne cesse de se réinventer

« Il y a 600 élevages de chevaux dans la région Sud, c’est dire si l’engouement pour le cheval et l’équitation est une réalité culturelle, économique et touristique » annonce d’entrée le conseiller régional Michel Bissière lors de la conférence de presse de présentation de cet évènement qui marque, chaque année, le mois de janvier à Avignon comme le Festival la ponctue systématiquement en juillet.

« En 2025, on fête le 25ème anniversaire d’Avignon Capitale européenne de la culture », enchaîne Zinèbe Haddaoui, adjointe municipale de Cécile Helle. « Et le cheval fait partie de l’image de marque, des références d’Avignon avec le meilleur de l’art équestre, les plus grands cavaliers, les plus beaux spectacles qui sont vus ici en exclusivité avant d’être programmés dans le monde entier ». D’ailleurs une sélection d’une trentaine de photographies prises par notre talentueux confrère de « La Provence », Jérôme Rey ponctueront le parcours de Cheval Passion, de l’entrée à la grande salle de Châteaublanc. Quant à Christelle Jablonski-Castanier qui représentait le département elle a insisté sur l’apport de l’équithérapie auprès des enfants porteurs de handicaps. D’ailleurs 380 élèves des classes ULIS (Unités localisées pour l’inclusion scolaire) seront accueillis au Parc des Expositions le jeudi 16 janvier. Elle a aussi annoncé que le Vaucluse continuera à se prendre aux Jeux (olympiques) avec un concours de sauts d’obstacles à poney et 140 compétiteurs.

Le directeur d’Avignon Tourisme organisateur de cette manifestation-phare, Arnaud Pignol a rappelé quelques chiffres-clés : 10 000m2 de stands couverts, 1000 chevaux, 800 éleveurs, 12 pistes ensablées, 150 exposants (selles, maréchalerie, harnachements, bottes, vans, véhicules hippomobiles, boxes, produits phytosanitaires pour le bien-être des chevaux et autres équidés) et 80 heures de spectacle en 5 jours entre les Crinières d’Or, les démonstrations, les concours, les séances de dressage, les épreuves d’équitation de travail comme le tri du bétail ou le style western. Une nouveauté aussi cette année, la monte sans bride au pas, au trot et au galop qui fera sans doute sensation.

Arnaud Pignon, directeur d’Avignon Tourisme ©DR

En vedette, le Cheval Camargue dont les compétences ne sont pas uniquement limitées au tri des taureaux avec les gardians dans les manades mais qui montrera toutes ses qualités de rusticité et de résistance aux intempéries et au mistral, depuis l’Antiquité, dans le Delta du Rhône.

Patrick Ribolla dirige le pôle évènements d’Avignon Tourisme ©DR

Du côté de l’organisation logistique Patrick Ribolla qui a succédé à Dominique Méjean et dirige désormais le pôle Evènements d’Avignon Tourisme a cité notamment les 580 boxes pour chevaux, les 2 100 tonnes de sable sur les pistes mais aussi les parkings de l’aéroport mis grâcieusement à disposition par la Chambre de Commerce de Vaucluse. Du coup les embouteillages de plusieurs kilomètres à la sortie de l’A7 pour accèder au Parc des Expositions devraient se diluer grâce à quelques 4 000 places de stationnement supplémentaires.

Maurice Galle, directeur artistique de Cheval Passion ©DR

Enfin, ce fut au tour des Galle père (Maurice) et fils (Fabien) de parler équitation artistique. « Nous devons nous renouveler, nous réinventer pour attirer un nouveau public chaque année. Trouver d’autres idées de spectacles qui vont faire chavirer les spectateurs, les embarquer dans un moment de grâce, de poésie, de rêve. Depuis le mois de mai dernier, nous avons travaillé sur la lumière, le son, la mise en scène donc en valeur des créateurs de spectacles. Les artistes que nous invitons sont là pour séduire le public, le faire vibrer, décrocher un contrat et se produire ensuite dans les plus grands festivals de spectacles équestres ». Fabien Galle parlera des cévenols Marie Barcelo et Pierre-Antoine Chanstang qui ont travaillé au sein du légendaire « Cirque du Soleil » et qui ont tenu à témoigner : « Grâce aux Galle, nous avons gagné en visibilité et nous avons fait une tournée au Danemark, en Italie, au Maroc pour montrer notre numéro de voltige et de trapèze ». Vincent Liberator sera là aussi, pour « Pégase », son cheval en liberté, Elise Roméo viendra avec son étalon normand Cob et sa mûle Juju ainsi que le duo Jérôme Seifer & Kevin Ferreira qui présentera « Seferaira », un numéro de voltige cosaque endiablée. Enfin, c’est l’inimitable Calixte de Nigremont qui sera, comme d’habitude l’élégant et facétieux maître de cérémonie des Crinières d’Or.

©DR

Contact : www.cheval-passion.com


39e édition de « Cheval Passion » qui ne cesse de se réinventer

Inaugurée le 15 février dernier, la salle de Confluence Spectacles, qui trône en face de la Gare TGV de Courtine, attire les foules !

Les réservations vont bon train, certaines affichent même complet comme ‘Covertramp’, hommage au groupe californien Supertramp, les humoristes Michaël Gregorio et Dany Boon. Mais il reste encore des places pour le spectacle ‘Goldmen’, 100% chansons de Jean-Jacques Goldman le mardi 7 janvier.

Le dimanche 19, retour de Roberto Alagna en Vaucluse dans ‘Al Capone’, une œuvre de Jean-Félix Lalanne, le frère du chanteur. Lui est guitariste, il avait obtenu à 13 ans le Grand Prix de l’Académie de guitare de Marseille. À 17 ans, il avait transcrit pour son instrument fétiche les Nocturnes, Valses et Préludes de Chopin, c’est dire sa virtuosité. Il avait également été nommé aux Victoires de la Musique, pour la musique du film Le passage avec Alain Delon et il signe cette comédie musicale créée en 2023 aux Folies Bergère avec à l’affiche le ténor Roberto Alagna.

Au programme, toujours à Confluence, humour avec Manu Payet dans ‘Emmanuel’ le samedi 25, chansons avec ‘The Rocket Man’, en hommage au chanteur-compositeur britannique Elton John le mardi 4 février, le dimanche 9 concert de Frédéric François. Enfin, le vendredi 7 mars, ‘Abba Gold’, évocation du groupe suédois mythique et de ses tubes ‘Fernando’, ‘Dancing Queen’, ‘Waterloo’, ‘Mamma Mia’, ‘Gimme! Gimme !’ ou ‘Chiquita’.

Pour les balletomanes, ‘Le lac des cygnes’ de Tchaikowski le dimanche 2 mars avec 45 danseurs et 35 musiciens sur scène. Le vendredi 14 place à ‘Hommage et desserts’ avec Patrick Sébastien, le dimanche 30 mars, ‘Carmen’ avec le Barcelona Flamenco Ballet et le vendredi 11 avril, Marc Toesca, l’animateur du fameux ‘Salut, les P’tits loups’ de Canal Plus et de son Top 50 il y a 40 ans, sera à Avignon.

À la fin de l’année, Jeff Panaclock le dimanche 9 novembre, Marie-Claude Pietragalla qui incarnera Barbara le mardi 18, et enfin « la » plus célèbre Demoiselle d’Avignon, Mireille Mathieu sera en tournée face à son public début décembre !

Contact : contact@confluencespectacles.fr / billetterie@confluencespectacles.fr / 06 13 58 44 72


39e édition de « Cheval Passion » qui ne cesse de se réinventer

Cette année pour les fêtes de fin d’année, la Ville de Bollène a décidé de voir les choses en grand et d’initier un nouveau festival : ‘C’est Bo’Noël’. Au programme du samedi 14 décembre au vendredi 10 janvier : des spectacles, des déambulations, des concerts, une patinoire, et bien d’autres animations.

À partir du 14 décembre, la Ville de Bollène va célébrer Noël comme il se doit avec la 1ʳᵉ édition de son festival des arts de la rue ‘C’est Bo’Noël’. Les traditions seront respectées avec le village de Noël et ses producteurs et artisans du vendredi 20 au mardi 24 décembre sur la Place des Recollets, ou encore le Père Noël en personne qui attendra la visite des petits et grands, qui pourront aussi découvrir les ateliers des lutins du samedi 14 au mardi 31 décembre sur la Place Reynaud de la Gardette.

Et qui dit festival des arts de la rue dit déambulations festives, spectacles et concerts en tout genre. Tout au long de l’événement ‘C’est Bo’Noël’, de nombreuses compagnies artistiques proposeront des animations aux habitants et visiteurs. Le Festival sera lancé en présence du maire Anthony Zilio ce samedi 14 décembre à 18h avec des chorales puis avec l’illumination du sapin à 18h45.

Les concerts

La compagnie Crescendo, ensemble de musique de chambre composé principalement d’instruments à cordes, d’un clavecin et de deux flûtes, donnera un concert ce samedi 14 décembre à 16h à l’église Saint-Martin au profit de l’association Leucémie Espoir.

Un concert ‘Viva Italia’ aura lieu le 5 janvier à 15h à La Cigalière pour fêter la nouvelle année avec les œuvres des plus grands compositeurs italiens comme Vivaldi, Rossini, Verdi, Puccini, etc. Réservation en ligne conseillée.

Alors qu’une vraie patinoire de glace de 200 m² sera installée sur la Place Reynaud de la Gardette du samedi 21 décembre au vendredi 10 janvier, un DJ viendra mettre l’ambiance lors de son ouverture le vendredi 20 décembre de 18h à 20h30.

Les spectacles

De nombreux spectacles seront présentés dans divers lieux de la ville du samedi 21 au mardi 24 décembre : ‘AC/DC’ de la compagnie Dynamogène, ‘Brut de Bestioles’ du Théâtre de la Toupine, ‘Brigitte et le petit bal perdu’ de la compagnie Nando e Maila, ‘Plume’ de la compagnie Les Rustines de l’Ange, ‘Bébé Charli’ de l’Association de Malfaiteurs, ‘Les Irréels’ de la compagnie Créature, et bien d’autres.

Les déambulations

Il y aura également plusieurs déambulations au cours du mois de décembre comme la Parade des lumières au départ de la Place Tournefol à 17h30 ce samedi 14 décembre, La Volière au départ de la Place de Felibrige à 15h le samedi 21 décembre, Noël le Père au départ de la Place de Felibrige à 17h30 le samedi 21 décembre, etc.

Pour voir tout le programme de ‘C’est Bo’Noël’ en détail, cliquez ici.


39e édition de « Cheval Passion » qui ne cesse de se réinventer

La Factory ? Une marque de fabrique ancrée dans le paysage avignonnais

Le projet Factory avec ses trois salles — Théâtre de l’Oulle, Salle Tomasi et Chapelle des Antonins pendant le Festival – dirigé par Laurent Rochut se définit comme une Fabrique permanente d’Arts vivants : une programmation toujours pluridisciplinaire, de la danse avec des rési-danses mensuelles, la part belle laissée aux écritures contemporaines, des partenariats et des festivals.

Une belle ouverture de saison, prémices des événements à venir

Ces vendredi 27 et samedi 28 septembre, la compagnie Terre de Break nous apprendra à faire des choix en dansant, tandis que l’écrivain Daniel Picouly nous rend visite en voisin dans un huis clos placentaire. Dès novembre, le festival les Escales nous emmènera aux pays du Magreb, et nous retrouverons GRRRRRRR et GIRL GIRL GIRL dans les prochains mois. Il ne faudra pas manquer la programmation régulière et surtout les sorties de résidence ouvertes à tous.

‘Confliture’, un seul en scène acrobatique et humoristique

Parfois, il serait peut-être plus simple de ne pas avoir le choix. Aujourd’hui, on en a souvent trop, et pour des choses plus ou moins essentielles… Choisir de tout plaquer et partir ? Mais aussi au supermarché, pour acheter un pot de confiture ou une tablette de chocolat. Dans ce seul en scène alternant danse hip-hop, slam, acrobaties, prise de parole humoristique et poétique, la volonté est de faire le lien entre la danse et la vie en général. Le fait d’apprendre à freestyler, à improviser en dansant, aide à faire des choix lorsque l’on est indécis. Ça apprend à lâcher prise, à se faire confiance, à suivre son instinct. Et à se dire qu’on ne peut de toute façon pas savoir comment ça se serait vraiment passé autrement, quel aurait été le meilleur choix, et… si on l’a vraiment.

Vendredi 27 septembre. 19h. 10 à 17€. Théâtre de l’Oulle. Place Crillon. Entrée rue de la Plaisance. 09 74 74 64 90 / lafactory.booking@gmail.com

Pompette !’ de et par Daniel Picouly

Pompette ? C’est une sorte d’autobiographie prénatale C’est l’histoire d’un gamin, pompette dans le ventre de sa mère, qui se souvient de tout ce qu’il a entendu pendant ces 9 mois de gestation. Vous ne vous souvenez pas de cette période ? C’est ce qui étonne le gamin. Il le dit : « Comment peut-on oublier les 9 premiers mois de sa vie ? Les plus importants. Moi, ça me fait peur d’oublier. Alors, je note tout, là, dans ma tête. C’est pour ça que nous, les bébés, on a une si grosse tête. On note ! Si après ça, on ne devient pas écrivain, un jour. C’est à désespérer de la destinée ! Dans ce spectacle, on parlera de la famille, de la vie… et du vin.  

Samedi 28 septembre. 20h. 10 à 15€. Théâtre de l’Oulle. Place Crillon. Entrée rue de la Plaisance. 09 74 74 64 90 / lafactory.booking@gmail.com   


39e édition de « Cheval Passion » qui ne cesse de se réinventer

Du vendredi 13 au dimanche 15 septembre, pour la 3ᵉ année consécutive, le festival Émergences nous propose un parcours au fil de l’Eau dans divers lieux du village d’Aramon.

La clé d’un succès

Nul n’est prophète en son pays ! Cette expression souvent galvaudée n’est pas applicable ici. Sabine Châtel, enfant du pays, directement touchée par les inondations de 2002 à Aramon, a su dépasser son traumatisme personnel pour lancer pour la troisième fois son cri d’alerte et d’émerveillement. Elle a pu, par l’intermédiaire de l’association Émergences créée pour l’occasion, s’appuyer sur l’expertise et les compétences du réseau associatif local d’Aramon, travailler main dans la main avec les associations culturelles, sportives, patrimoniales (association GardOVelo, École de musique, etc) et permettre ainsi la création d’un festival pluridisciplinaire pérenne qui associe sciences et art, poésie et engagement, musique et activités de pleine nature, concerts gratuits et payants, pour adultes ou public jeune. Bref, un festival complet qui permet de sensibiliser tous les publics d’un territoire aux enjeux de l’Eau dans ses différentes dimensions : écologiques, symboliques, poétiques…. 

Un festival pluridisciplinaire pour alerter et émerveiller

2 000 visiteurs en 2022, plus de 4 000 en 2023, l’édition 2024 s’annonce prometteuse avec toujours l’Eau bien sûr comme source d’inspiration. C’est ainsi qu’il y aura du jazz avec Jean-Marie Machado, de la chanson française avec Emma Daumas, des musiques du monde avec Piers Faccini et Blick Bassy… ainsi que des balades musicales en pleine nature, des spectacles à destination des ados et du tout jeune public, des débats matinaux, une installation de fontaines dans la ville par Alain Leonesi, un parcours d’expositions de photographies et de peintures, un atelier réparation de vélo ainsi que des balades avec l’association Gard O Vélo, des stands informatifs, une librairie éphémère, des soirées after avec DJ Silent Disco, des foodtrucks. L’occasion également au fil des déambulations de découvrir le riche patrimoine du village d’Aramon et les berges du Rhône. 

Un clin d’œil aux Jeux Olympiques de Paris 2024

La journée du dimanche 15 septembre sera consacrée aux pratiques sportives aquatiques avec des installations et animations gratuites sur les berges du Rhône : démonstrations d’aviron, bateau, pêche… guinguette au bord de l’Eau, foodtrucks, concerts. L’occasion aussi lors d’un débat de faire un focus thématique sur l’Eau et le Sport pour questionner la nécessaire adaptation des pratiques sportives, et des équipements face à la raréfaction de la ressource et au changement climatique.
Dimanche 15 septembre. De 10h à 16h au Relais Fluvial des Estères. 

L’eau en forme et en images

Lors d’un parcours artistique en accès libre, des artistes vont nous faire partager leur vision. Ainsi le street-artiste avignonnais Pablito Zago nous présentera sa série ‘L’arbre qui marche’ (espace Michel Jarrié), le collectif Patates nous livre sa vision des rivages à travers des illustrations (petite halle), le photographe Yannick Gouguenheim nous offre une vision nouvelle des espèces aquatiques végétales et animales qui habitent les rivières avec ‘Les Gardons’ (salle Eugène Lacroix), Laurent Costa a capturé des photos de cristaux d’eau, peu importe la provenance de ‘L’Or bleu’ : eau du robinet, bouteille, mer, étang, rivière, source, minérale… (salle Eugène Lacroix). Avec ‘H20=W’, la photographe Florence Levillain aborde la pénibilité du métier d’hydraulicien avec une plongée photographique dans les entrailles de la terre (salle des Cazers).

Le programme de ces 3 journées au fil de l’eau

Toutes les entrées sont libres sauf les concerts du soir. 

Vendredi 13 septembre :
14h : Ouverture du festival / vernissage expositions, animations, médiations (public, scolaires..)
18h :  Concert-récital « De l’Eau seulement de l’Eau » Philippe Gastine Derriviére et Anne Gastine (piano).11 à 15€. Église St Pancrace.
21h : Concert « La Saga des Vagues » Jean-Marie Machado (piano) et Keyvan Chemirani (percussion). 21 à 25€. Cour du Château d’Aramon.
22h : Soirée Silent Disco avec DJ et casques. Salle Planet.

Samedi 14 septembre :
11h : Balade musicale et commentée « Chemins Sonnants ». Zone humide des Paluns.
14h30 : Table ronde proposée par l’EPTB Gardons. Salle Planet.
15h : Spectacle street danse « SOAF » Cie Oxyput. Au Skate Park.
16h : Spectacle jeune public « Eau La Là ! » Cie Amapola. Salle Eugéne Lacroix.
18h : Concert Piers Faccini en solo acoustique. 21 à 25€. Cour du Château.
21h : Concert « Madiba, l’Eau » Blick Bassy. 21 à 25€. Cour du Château.

Dimanche 15 septembre :
Dès 09h30 : démonstration sportives aviron, voilier, pêche… Relais Fluvial des Estères. Berges du Rhône.
10h30 : Table ronde proposée par le centre de l’Eau Unesco Icireward. Salle Planet.
11h30 : Apéro Concert Atelier Jazz. École de Musique d’Aramon.
13h : Guinguette, foodtrucks.
16h : Goûter Concert- « La Part de l’Orage ». Relais Fluvial des Estères.
18h : Concert de clôture Emma Daumas accompagné de Vincent Truel. Cour du Château.

Les différents lieux

Salle Planet. Place Ledru Rollin. Aramon
Château d’Aramon.34 Boulevard Gambetta. Aramon
Église Saint Pancrace.8 Place de l’Eglise.Aramon
Relais fluvial des Estères.Bord du Rhône au niveau de la D2
Pelouse salle Eugène Lacroix. Avenue Jean Moulin.

Festival Émergences. Du 13 au 15 septembre. De 11 à 25€ pour les concerts payants. Pass Festival 60€. Aramon. 06 19 72 96 43 / contact@emergencesfestival.fr

©Émergences Festival

39e édition de « Cheval Passion » qui ne cesse de se réinventer

Du 23 au 25 août 2024, la première édition de l’Aqui Festival aura lieu dans la commune vauclusienne de Goult avec une programmation riche et éclectique qui devrait ravire un public très large. Pour sa première édition, ce néo-festival se déroulera en plein air avec plusieurs spectacles qui mêlent arts et cultures venus du monde entier. C’est au pied du moulin de Jérusalem que ce nouvel évènement prendra vie et place pendant 3 jours. L’équipe d’Aqui Festival sera présente sur le marché de Goult tous les jeudis matin et sur le marché de Coustellet les dimanche matin avec un stand billetterie. 

À l’initiative de ce projet culturel, on retrouve le collectif Aquillon qui se bat pour proposer des activités culturelles qui mettent en valeur le territoire de Goult. En véritable amoureux de leur village, les bénévoles ont souhaité proposer une véritable « mixité culturelle » et une liberté totale aux artistes qui auront toute la place pour exprimer leurs talents dans un cadre unique et naturel. À la manœuvre de la programmation, Clément Sibony, acteur et réalisateur qui a œuvré pour une programmation cohérente mais qui fera voyager le public à travers tous les continents et les différentes cultures musicales. 

Programme complet 

Vendredi 23 août 2024

• Piers Faccini & Ballaké Sissoko :  concert en duo d’un maître de la Kora et d’un songwriter, guitariste folk.

• PAPATEF : Concert – performance. Cyril Atef aux percussions, machines et chant, une expérience dansante.

Samedi 24 août 2024

• Collectif EVOLVES : danse contemporaine, hip-hop, invitation au vivre-ensemble.

• CHLOE : Live, musique électronique versatile et hors normes.

Dimanche 25 août 2024

• Timothée de Fombelle : Rencontre littéraire « Comment naissent les histoires ? » et dédicace

• Le Règne animal : cinéma sous les étoiles.

Projectionen présence des acteurs Romain Duris, Paul Kircher, Thomas Cailley (réalisateur) et Pierre Guyard (producteur).

• Bal de clôture YEAH ! : DJ set par Nicolas Galina, co-fondateur du Festival Yeah.

Restauration sur place avec les Fumeuses (Apt), le restaurant la Terrasse (Goult) et Matilda Green (végétarien)

Infos pratiques : 1ère édition de l’Aqui Festival. Du vendredi 23 au dimanche 25 août 2024. Moulin de Jérusalem, rue du jeu de Paume, 84220, Goult. Billetterie disponible en cliquant ici


39e édition de « Cheval Passion » qui ne cesse de se réinventer

L’histoire du château du Barroux est peu commune. Pourquoi ? Parce que les actuels propriétaires Fanny et Jean-Baptiste Vayson de Pradenne ont repris le château que leur ancêtre avait presque fini de restaurer en… 1939, juste avant qu’il ne meure, avec sa famille, accidentellement.

Des décennies plus tard et alors qu’un nouveau siècle se dessine, deux ingénieurs Fanny –toulousaine, fille de vignerons ‘Château Saint-Louis- et petite fille de distillateurs d’alcools, ingénieur en génie civil et œnologue- et Jean-Baptiste Vayson –ingénieur et descendant de l’ancien propriétaire- se portent acquéreurs du château fort en 2020, installant leur famille en 2021, avec leurs trois petites filles, dans ces augustes murs.

Une vue du Château du Barroux Copyright MH

Ensemble,
ils acceptent de poursuivre la mission entamée par André Vayson de Pradenne, l’aïeul de Jean-Baptiste. Chacun à un poste bien défini. Fanny à la distillation du whisky de petit épeautre et Jean-Baptiste à la restauration du château et de sa chapelle Notre Dame de la Brune, en hommage à sa Vierge noire. Les peintures et fresques de l’édifice religieux qui couvent entièrement les murs –classées aux Monuments historiques- ont été réalisées entre le 16e et le 19e siècle. En 1563, en pleines guerres de religions, la statue de la vierge placée au milieu d’un incandescent bucher n’aurait eu que le visage noirci sans, pour autant, être consumée. C’est à cette époque que débutent les pèlerinages pour rendre hommage à ce miracle.

Détail d’une fresque de la chapelle Notre dame la Brune Copyright MH

Petite histoire du château
Elle est extraordinaire comme seules les vieilles pierres savent conter les aventures tourmentées de l’humanité. Son édification, au plus haut point du village, remonte au 12e siècle. Mais au tout départ, ce n’est qu’un donjon entouré de murailles cédé, d’une famille à une autre,  en règlement d’une dette. Il devient, au fil des siècles un château empruntant au style renaissance du 16e siècle. Lors des guerres de religion, le château fort est livré aux Huguenots puis repris par les catholiques. Il est transformé entre 1680 et 1690 tout en conservant son caractère fermement défensif. Les troupes révolutionnaires ne lui voudront pas de bien en 1791. A partir de cette date, le château sera pillé de ses pierres pendant plus de 150 ans, concourant à construire les maisons alentours. Il n’est plus que ruines en 1920.

André Vayson de Pradenne
C’est là qu’André Vayson de Pradenne –fils du peintre Paul Vayson, ingénieur, Président de la société préhistorique française, maire de Murs durant 4 mandats, Conseiller général du Canton de Gordes de 1919 à 1929- rachète –en 1929, le château pour le reconstruire. Il faut dire que l’homme est amateur de châteaux puisqu’en plus de celui du Barroux il en possède deux autres : le château de Murs et de Javon à Lioux. Las, intoxiqué au monoxyde de carbone il meurt dans son hôtel particulier parisien avec son épouse et sa fille laissant un seul survivant, son fils.

Hommage à Paul Vayson, Rocher des Doms, Avignon DR

Des expos et du whisky
2021, désormais, le château est ouvert aux visites guidées et non guidées, à des événements réguliers comme des performances d’artistes, des expos, des concerts, des dégustations de whisky, des mariages, des fêtes familiales, des séminaires d’entreprises. En terme de performances, on se souvient de celle de Sandrot qui devant un public ébahi –elle en a l’habitude- exécutait un perroquet dans l’une des cours du château. D’ailleurs un immense aigle signé par elle orne un mur intérieur du château. Marine Guillemot, artiste du végétal et Joël Canat, sculpteur y exposent actuellement (voir ici).

La distillerie dans les salles basses du château du Barroux DR

La distillerie
Est aménagée dans les salles basses du château. Fanny et Jean-Baptiste Vayson de Pradenne s’y approvisionnent auprès de deux producteurs et d’une coopérative d’où elle récupère les intrants pour fabriquer son whisky. Les visites guidées de la distillerie artisanale s’y font dè s à présent. Le whisky est produit à partir de petit épeautre de Haute Provence provenant du Ventoux et du Pays de Sault. Il est certifié IGP (Indication géographique protégée) et bio.

Exposition jusqu’au 30 juin
Exposition du sculpteur Joël Canat, de Marine Guillemot et de Sandrot. Château du Barroux. La Garenne. Visite libre du château. Adulte 8,50€. Enfant –de 6 à 16 ans) 5€ incluant un jeu de piste. Gratuit pour les moins de 6 ans. Abonnement annuel avec entrée individuelle illimitée : 20€. Chiens en laisses autorisés lors de la visite libre du château. Horaires De mai à septembre 10h-18h avec dernière entrée à 17h15. Octobre à fin avril –sauf janvier- 10h-13h et de 14h à 18h. 04 90 28 20 02.

Salle dans laquelle exposent Marine Guillemot, artiste du végétal et Joël Canat, sculpteur Copyright MH

Pour en savoir plus
Marine Guillemot, artiste du végétal ici. Joël Canat ici. Artiste animalière Sandra Guilbot dite Sandrot ici, sa performance au château ici.

Œuvre de Sandrot Copyright MH sur un mur d’une cour du Château du Barroux


39e édition de « Cheval Passion » qui ne cesse de se réinventer

Ace and co ? Derrière, il y a Dominique Lhotte, l’une des attachées de presse les plus connues et les plus reconnues de la sphère avignonnaise et… parisienne car oui, Dominique n’a que faire des distances. Gentille, agréable c’est aussi et surtout une frondeuse qui fait tout avec rondeur, avec le sourire et un accent ensoleillé qui reste gravé dans les mémoires.

Ce qui surprend le plus chez elle ?
Sa disponibilité alors qu’elle vit à 100 à l’heure, qu’elle ne dort pas ou peu, qu’elle est hyper-connectée et détient une mémoire aussi inépuisable que réactive. A la fois partout et avec chacun –personne ne sait comment elle fait pour être aussi disponible- elle remue ciel et terre pour défendre ses spectacles et ses compagnies. Alors que le soleil fait son retour, avril, mai et juin marquent les avant-premières.

Alors on file tous,
journalistes et amis de la culture pour découvrir avant tout le monde quelques pièces de ce festival d’Avignon qui ouvrira ses portes dès samedi 29 juin pour un final le dimanche 21 juillet. Vous l’aurez compris, pas question d’en perdre une miette. Alors retrouvons-nous là-bas et débriefons joyeusement après chaque spectacle, lors du verre de l’amitié.

Les dates en avril
– Les 17 à 16h à et 18 à 19h30, les Enfants du Diable de Clémence Baron mise en scène de Patrick Zard avec Clémence Baron et Antoine Cafaro à l’Oriflamme Théâtre. 
– Le 24 Avril à 19h15 Constellation Bobin Leprest avec Alain Klinger au Théâtre Le Verbe Fou.
– Le 25 Avril à 10h présentation de la programmation du Théâtre Le Verbe Fou 

Les dates en mai
– Le 17 et 18 Mai à 20h Stabilité Temporaire de et avec Grégoire Aubert et Pascale Tronche mise en scène de Dominique Fataccioli à l’Optimist Théâtre – Le 27 Mai à 19h30 présentation de la programmation au Théâtre l’Oriflamme 
– Le 28 Mai à 19h Cassandra de et avec Manon Balthazar au Pixel Théâtre 

Les dates en juin
– Les 8 à 19h et 9 à 15h Juin Filles d’Ariane de et mise en scène de Martin Kindermans avec Valentine Daruty et Thomas de Fouchecour  à l’Oriflamme Théâtre 
– Le 14 à 19h et 15 à 15h Juin Ita L d’Éric Zanettacci avec Françoise Nahon mise en scène de Patrick Zeff-Samet à l’Oriflamme Théâtre 
– Le 24 Juin à 19h30 Dansong avec Lionel Damei et un danseur à l’Atelier 44.
Toutes les informations sur ces spectacles et d’autres encore ici.

En savoir plus sur les spectacles à voir

Il y a le ‘Mardi à Monoprix’ où, chaque mardi, Marie-Pierre accompagne son papa, tout juste veuf, à faire ses courses. Sauf qu’avant de s’appeler Marie-Pierre, elle s’appelait Jean-Pierre. Une pièce contre l’immobilisme, le conservatisme et les préjugés de tous bords.

‘La danse des poissons’ relate l’histoire de François qui rend visite à un voisin hospitalisé. Au cours de celles-ci, il lui raconte l’extérieur, ses essais de création d’un costume de poisson à l’occasion de la pendaison de crémaillère d’une de ses ex-collègues. Une réflexion sur comment exorciser sa peur lors des visites à l’hôpital.

‘Dansong duo’ propose de la chanson à textes et des danses urbaine, contemporaine et entremêlées. Il y a aussi ‘Double Je Berger et moi’, un spectacle qui n’est aucunement un biopic de Michel Berger, mais un récit musical pour redécouvrir le poète qu’était ce musicien-chanteur.

‘Les enfants du diable’ évoquent ‘Bucarest 2009, 20 ans après la chute des Ceaușescu et la découverte des orphelinats-mouroirs, Niki et Veronica, un frère et une sœur que tout oppose, déchirés par leur passé commun, se retrouvent une nouvelle fois uni par un drame.

‘Jean Zay, l’homme complet’,1940. Après un simulacre de procès, Jean Zay, ministre de l’Education nationale et des Beaux-Arts du Front Populaire, radical de gauche, franc-maçon et cible des antisémites, est condamné par le gouvernement de Pétain à la déportation. Finalement incarcéré à la prison de Riom, il sera assassiné par la milice française, le 20 juin 1944. Le témoignage que Jean Zay écrit en prison, offre un éclairage précieux sur les années 1930, sur son action visionnaire et sur le tragique de son destin, celui d’un homme en lutte contre l’anéantissement moral.

Avec ‘Le radeau de la Méduse’ on découvre les secrets de ce gigantesque tableau du Louvre, qui marque tous ceux qui le rencontrent pour la 1re fois. C’est surtout l’histoire de ce navire du roi qui s’échoua –du fait de l’incompétence de son capitaine’ sur le banc de sable Darguin à 95 km des côtes de la Mauritanie avec 149 survivants à son bord –des marins, des sodats et dont une femme-. Le radeau, amarré à des chaloupes et des canots, menace de faire chavirer l’ensemble sous la forte houle. Les officiers décident alors de l’abandonner avec ceux à son bord. Lorsque la marine britannique retrouve la Méduse, quarante-deux jours plus tard, seuls trois des dix-sept marins restés à bord sont encore en vie.

‘Madame Bovary en plus drôle et moins long’, « Madame Bovary », c’est très drôle ! Nous jouons les personnages du roman tout en laissant de la place à notre regard de femmes d’aujourd’hui. Car la magie de « Madame Bovary » est bien là, cette œuvre est intemporelle, » remarquent Camille Broquet et Marion Pouvreau, les deux auteures de cette fabuleuse et livresque aventure.

‘Valkyrie’, Une tribu Amazone envahit le public. Les règles ont changé : c’est l’avènement du matriarcat. Nous sommes à l’aube de la guerre contre Athènes, à cet instant décisif où la bascule vers un monde nomade et matriarcal aurait été possible. « La première inégalité entre la femme et l’homme, c’est bien la force physique non ? Pourquoi on esquive le sujet plutôt que de se muscler ? »

‘Cassandra’, Théodora est une actrice parisienne qui a un don divinatoire. Elle ressent le malheur des autres, mais personne ne la croit. · Sa carrière bascule quand elle décroche enfin le rôle qui va changer sa vie. · Elle incarne Cassandra, l’héroïne de « Troys Corp », une série télévisée très populaire.

‘Zembla et les trois sœurs’. Suzon, professeur à la retraite, militante engagée, organise dans une petite camionnette des repas pour les migrants. Un soir, n’ayant pas respecté́ le règlement de la préfecture, Déclaration 48 heures au préalable de manifestation ou rassemblement sur la voie publique, elle est emmenée au poste, et sa camionnette à la fourrière.

Constellation Bobin Leprest. Je lis Christian Bobin et j’écoute Allain Leprest depuis trente ans. Deux alchimistes qui ont l’art de transformer la boue en or. Avec des mots simple, ils frappent en plein coeur de cette part qui demeure indemne en nous (du moins, je l’espère), cette part qui n’est pas pourrie par la corruption du marché, qui n’est pas encore totalement recouverte par l’obscurité qui semble poindre.

‘Méphisto Valse’ Sans prétendre à une quelconque réflexion philosophique, l’idée est de s’interroger sur la question de nos propres dénis ou de nos peurs, de nos réactions face à l’adversité, sur nos luttes pour notre survie et le sens qu’on peut vouloir donner à notre existence.

‘Les 3 petits vieux qui ne voulaient pas mourir’. Un jour comme les autres, Ernest, Stanislas et Désiré se réveillent plutôt de bonne humeur, mais arrive une lettre : «Aujourd’hui c’est le dernier jour. Toutes les journées ont été utilisées. » Ils décident de faire comme si de rien n’était. Et puis d’abord d’où vient cette lettre ? Qui décide ? Et pourquoi aujourd’hui ? Avec fougue, ils s’inventent de nouvelles vies, de nouvelles jeunesses et d’autres folies. Parviendront-ils à vaincre la grande faucheuse ? Qu’à cela ne tienne, ils n’ont pas dit leur dernier mot !

Le paradoxe du désir. Anton, auteur de succès, écrit une pièce catharsis qui est aussi une pièce hameçon pour raviver le désir d’lris, actrice sur le déclin, qui accepte ce cadeau dans l’espoir de renouer avec Robert, mais Robert vise déjà les faveurs d’une jeune critique de théâtre, qui serait parfaite pour l’assister à la mise-en-scène… Heureusement la jeune Alice, émoustillée par la rencontre avec Anton, l’auteur, acceptera à son tour de rentrer dans la danse. Dans la farandole du désir, qui trouvera le bon partenaire ? En résumé ? On ne se rencontre jamais pour les mêmes raisons.

‘Filles d’Ariane’. Au bout de combien de temps peut-on raisonnablement estimer que l’on n’entendra plus jamais parler d’une histoire ? Cinq ? Dix ? Quinze ans ? Quelle que soit la réponse que Leandro aurait voulu apporter à cette interrogation, ses certitudes se retrouvent fortement ébranlées quand Fleur, qu’il n’a connue que bébé, débarque dans son salon. La jeune fille, désormais adolescente et surtout armée de questions brûlantes et bien décidée à lui tirer les vers du nez, est prête à tout pour obtenir une réponse aux démons qui la tourmentent depuis qu’elle est née et enfin découvrir qui était sa mère, pourquoi elle ne l’a jamais connue, et pourquoi l’on a toujours refusé de lui en parler. Mais sous le le voile de ces secrets, se cache un dilemme autrement plus insolvable : au bout de combien de temps peut-on raisonnablement rompre un serment ?

‘Mademoiselle Gabrielle Chanel’ Chanel nous invite à un parcours dans son histoire, qui se confond à l’Histoire de la France du 20ème siècle, et en suscite une partie de son éclat international. Elle a tout inventé de la femme d’aujourd’hui : la liberté de mouvement, la simplicité dans l’élégance, l’insolence, l’art d’être soi-même.

‘Stabilité temporaire’. Un thriller, comme au cinéma. Un thriller dont on connaît tout de suite le coupable mais pas le crime. Amour, crime, culpabilité, résilience, destin… Chacun revisite les mêmes thèmes pour au final offrir une épopée de l’intime, dans laquelle trône la grande absente: Léa.

‘Edith Piaf Olympia 1961’. Nathalie Romier, considérée comme l’une des meilleures interprètes de la Môme reconstitue le concert mythique donné à l’Olympia en 1961 qui enregistra un record inédit de 20 minutes de Standing-Ovation, record jamais égalé à cette époque par un artiste français. Renouant avec le même univers visuel et les mêmes chansons, le spectacle raconte ce récital. L’artiste n’imite pas Piaf mais l’interprète avec émotion et sincérité créant une proximité avec son idole, vêtue de la fameuse petite robe noire et se drapant d’une intensité au plus proche de l’irremplaçable star.

‘Heureux les orphelins’. « Comme dans le mythe originel, Electre recherche la vérité et veut amener les coupables à leur vie de coupable. Mais c’est en affrontant verbiages et non-dits qu’elle s’y emploie, convaincue que, ainsi que le dit Albert Camus, mal nommer les choses revient à ajouter au malheur du monde. A travers cette création, je fais mienne cette réflexion de George Orwell écrivant dans La politique et la langue anglaise que « le chaos actuel n’est pas sans rapport avec la décadence de la langue, et il est sans doute possible d’améliorer la situation en commençant par le langage, » Sébastien Bizeau, auteur et metteur en scène de la pièce inspirée d’Electre de Jean Giraudoux.

‘Tout le monde écrit des chansons’. One-man show musical de Julien Joubert.

‘Ita L. née Goldfeld’. Paris, décembre 1942, la police française quitte à l’instant l’appartement d’Ita Laster. Les policiers viennent de lui laisser une heure pour se préparer avant de les suivre. Une heure entre la vie et la mort. Mais cela, Ita ne le sait pas. Tout ce qu’elle sait, c’est que l’un d’eux lui a conseillé « d’en profiter » et qu’elle est seule. Son fils emmené à Drancy il y a quelques jours, quels choix lui reste-t-il ? Fuir ou – peutêtre – espérer aller le retrouver…

‘Que faire des cons ?’  Le monde devient de plus en plus flou et on ne sait plus sur quelle valeur compter. Une seule reste un phare dans la nuit : la connerie. Mais comment repérer les cons ? Comment vivre avec ? Comment s’assurer qu’on en n’est pas un soi-même ? Alors Sandra Columbo a cogité pour mettre au point une méthode imparable, qu’elle dévoilera lors de ce spectacle drôle.

‘Aux femmes’. Spectacle musical. La chanson Ô femme de Michel Fugain a inspiré ce titre. Nous interprétons aussi Amélie les Crayons, Georges Brassens, Mannick, Agnès Bihl, Isabelle Aubret, Didier Blons, Diane Tell, etc. Histoires de femmes en forme d’hommage.

‘La petite histoire d’un homme trop grand’. Un coeur qui grince, un casque qui serre, une valisette de bois. Une lumière dans une maison abandonnée. Philibure rentre enfin chez lui. Ou plutôt, ce qu’il en reste. Chez lui, c’est chez sa maman. Où est-elle sa maman d’ailleurs ? Il a quelque chose d’important à lui dire…

‘Arletty, un cœur très occupé’. La scène se passe en Juillet I970. Quand un jeune journaliste (séduisant, trop sûr de lui) force Arletty (furieuse), après avoir forcé (malicieusement) sa porte, à relire son courrier échangé pendant la guerre avec son bel officier Allemand (de 10 ans de moins qu’elle). L’évolution de leurs rapports durant cette rencontre étonnera le spectateur par tous ses rebondissements, ses révélations et ses nouvelles émotions, mettant à jour ces instants historiques aussi intimes et particuliers que la légende et la presse ont trop souvent fâcheusement falsifiés. Le scoop final deviendra alors un coup de théâtre surprenant.

‘Cabaret canaille’. Pour son nouveau spectacle, la troupe du Cabaret Burlesque de Valentina Del Pearls a arrêté sa machine à voyager dans le temps dans les années 1920 à 1940, pour raconter avec fantaisie l’Âge d’Or du Burlesque américain et de ses effeuilleuses érigées au rang de star. Derrière les plumes et les paillettes, c’est aussi l’histoire d’une désobéissance féminine. Ou comment des lois de la Prohibition, la censure et surtout les moyens de la contourner, façonnèrent cet ancêtre du strip-tease élevé au rang d’art.

‘L’improbable histoire des passantes’. En 1944, une jeune-homme enrôlé de force décide de ne plus revenir en Allemagne au STO –Service de travail obligatoire-. Il trouve refuge impasse Florimond où il sera accueilli par Jeanne et l’Auvergnat. Ce jeune-homme de 23 ans, se baladant aux puces de la porte de Vanves, doit choisir entre sandwich ou bouquin, par manque d’argent. C’est en feuilletant le recueil d’Antoine Pol qu’il tombe sur le poème ‘Les passantes’, en songeant que ça pourrait faire une belle chanson. Ce jeune-homme s’appelle Georges Brassens.

‘Momentos’. Le corps et la puissance du geste. ‘Momentos’ livre un Flamenco traditionnel puissant où se mêlent intimement, le chant, la musique et la danse avec deux danseurs et quatre musiciens.

‘Nos histoires’. Vicky, une Québécoise vivant à Paris, fait la rencontre de Maxime. Sans le savoir, ils vivent tous les deux une relation d’emprise. Vicky avec son amoureux et Maxime avec sa mère qui est aussi sa patronne. Ils vont s’aider mutuellement dans leur quête de liberté.

‘Le fléau’. D’après mesure pour mesure de William Shakespeare. Mesure pour mesure est une tragicomédie de Shakespeare qui met en scène les contradictions du pouvoir et l’inégalité entre l’homme et la femme au sein de la société. Comme dans Game of Thrones ou Carnivale Row, la pièce entremêle plusieurs narrations qui plongent le spectateur dans les multiples strates d’une ville : noblesse, prostitution, clergé, justice… Plusieurs visions du monde et registres dramatiques s’entrechoquent. L’intrigue rebondit sans cesse, de la farce comique à la tragédie.

‘Colette, l’indomptable’. Pour Colette, la période qui va de 1908 à 1914 – de son divorce avec son mentor Willy à l’avènement de la guerre – est cruciale. Le récit est découpé en deux actes qui couvrent deux temps. D’abord la vie d’actrice : d’auteure anonyme écrivant dans l’ombre de son époux, Colette se fait scandaleuse vedette de music-hall, exposant ses amours lesbiennes à la ville comme à la scène, jouant demi-nue des mimodrames inventés par le grand Georges Wague (précurseur du mime Marceau). On suit la tournée de la troupe, ses personnages hauts en couleurs, qui seront source d’inspiration pour l’écrivain. Pour la première fois, Colette gagne sa vie, s’émancipe de ses tutelles. Mais elle se bat aussi pour se faire un nom et obliger Willy à reconnaître ses droits d’écrivain, malgré les menaces physiques.

‘Amor à mort’. Ce spectacle présente une série de tableaux humoristiques, féroces, grinçants et résolument transgressifs sur l’amour et la mort. Chaque histoire met en scène des couples animés par une liaison amoureuse intense qui finit toujours par une mort : d’elle, de lui ou des deux ! Mourir par passion, par accident ou par choix, tel est le destin de tous ces personnages touchants, sincères et pathétiques. Ils s’aiment ou se sont aimés, vraiment, profondément… jusqu’à en mourir. Dans leur folie ou leur désarroi, ils sont attachants, surprenants ou effrayants mais ils incarnent toujours les avatars diaboliques de nos propres personnalités.


39e édition de « Cheval Passion » qui ne cesse de se réinventer

Un festival pour Publics Jeunes qui a pris de l’ampleur : 20 spectacles, 50 représentations, 27 partenaires, 16 communes du Vaucluse et du Gard impliquées du samedi 6 au mercredi 24 avril.

Ce festival, créé il y a 18 ans à l’initiative de quelques théâtres avignonnais qui voulaient promouvoir les spectacles jeune public et offrir un temps privilégié de diffusion, a pris de l’ampleur. Le collectif Festo Pitcho est désormais organisé et coordonné par Le Totem – Scène conventionnée Art, enfance, jeunesse — et réunit des structures culturelles ou éducatives et des collectivités territoriales. La programmation est réalisée indépendamment par chacune des structures partenaires ou membres du collectif. Les réservations et paiement s’effectuent également auprès de chaque structure. 

Mathieu Castelli, directeur du Totem confie que si le collectif remplit bien son rôle de diffusion de spectacles vivants, l’idée à moyen terme serait « d’aller vers des collaborations, des formations, des soutiens à la création, organisation de tournée mutualisée afin de travailler ensemble : c’est là la véritable plus-value d’un collectif. »

Une tournée territoriale du spectacle Ricochet(s), coordonnée par Le Totem dans huit villages

La mutualisation des moyens et de la logistique prend ici tout son sens avec la tournée d’un spectacle venu de Lille : Ricochets, par la compagnie Le Grand Bleu. Des communes qui ne participaient pas encore à Festo Pitcho comme Roquemaure, Gigondas, Rochefort-du-Gard, et d’autres, accueilleront ce spectacle en scolaire ou en représentations publiques grâce au réseau des bibliothèques.

Ce genre de tournée permet de proposer des spectacles jeunes publics de qualité, à moindre coût et d’apporter dans les écoles et les salles des fêtes une culture jeune public de proximité.  

Diversité des spectacles jeune public

Concerts, marionnettes, théâtre d’objets, lectures, musique pour les bébés, danse contemporaine, théâtre masqué, conte musical, concert dessiné et animé : il serait fastidieux de détailler le programme sur ces trois semaines, mais il y en aura pour tous les goûts et pour tous les âges. 

La grande Parade, ouverte à tous, préparée dans les Centres sociaux d’Avignon et encadrée par les bénévoles du Collectif Festo Pitcho, annonce le début du festival. Elle a pour thème cette année « Les Fables de la Fontaine » et des marionnettes géantes nous guideront du square Perdiguier jusqu’au Jardin des Doms.

Atelier gratuit pour fabriquer son accessoire sur le thème des animaux des fables de La Fontaine. Animé par l’association Les Petites Choses et le Totem. 14h. Square Agricol-Perdiguier.

Début de la parade avec les marionnettes géantes de la compagnie Archibald-Caramatran et la fanfare Haut les mains. 15h.

Première pause spectacle : Maître Marionnettiste exhibe avec fierté son grand bœuf qui semble lui plus intéressé par la petite grenouille. (théâtre de masque, marionnettes géantes et danse aérienne). 15h40. Parvis de la Fontaine, place du Palais des Papes.

Reprise de la parade, en direction du jardin des Doms. 16h10.

Deuxième pause spectacle : Maître Marionnettiste nous conte la romance de Monsieur Coq et Mademoiselle Cigogne sans se méfier de Monsieur Loup qui rôde dans les bois.  (théâtre de masque et marionnettes géantes). 16h30. Jardin des Doms.

Grand Goûter offert, partageons un sirop et une part de gâteau tous ensemble pour clore la parade ! 17h.

Pour découvrir le programme complet, cliquez ici.
Festo Pitcho. Du 6 au 24 avril. 04 90 85 59 55 / festopitcho@le-totem.com

https://www.echodumardi.com/tag/spectacles/page/2/   1/1