20 avril 2024 |

Ecrit par le 20 avril 2024

100 jours avant les Jo : l’Insee dresse le panorama du sport dans la région Sud

A 100 jours des JO de Paris, Bruno Fabre et Olivier Sanzeri de l’Insee Paca (Institut national de la statistique et des études économiques de Provence-Alpes-Côte d’Azur) dresse un état des lieux du sport dans la région*. En 2022, plus de 800 000 licences sportives ont été délivrées en Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont huit sur dix pour un sport pratiqué durant les Jeux olympiques d’été. Avec 161 licences sportives pour 1 000 habitants, la région se classe au 6e rang des régions françaises. Pour sa part, en affichant un taux de 155 licenciés pour 1 000 habitants, le Vaucluse figure en 63e position des départements métropolitains.

« La grande majorité des habitants de la région pratiquent une activité physique et sportive, qu’elle soit occasionnelle ou régulière, expliquent Bruno Fabre et Olivier Sanzeri de l’Insee Paca. Cette pratique peut être réalisée soit de manière autonome, en dehors de toute structure, soit encadrée au sein d’une association ou d’un club. Les clubs sportifs sont affiliés à l’une des 89 fédérations unisports qui délivrent les licences sportives nécessaires pour participer à des compétitions officielles. En 2022, les 8 200 clubs de Provence-Alpes-Côte d’Azur délivrent 828 000 licences annuelles sportives. Ce nombre avait nettement baissé en 2021 (-10 % par rapport à l’année précédente), en lien avec l’épidémie de Covid-19, mais est revenu à son niveau d’avant-crise dès l’année suivante. Par rapport à 2017, et malgré la hausse de la population régionale, le nombre de licences apparaît relativement stable. En 2022, Provence-Alpes-Côte d’Azur compte 161 licences pour 1 000 habitants, soit un taux de licence semblable à celui observé en France. »

Insee-Paca

Le Vaucluse 63e département en taux de licenciés
Dans le détail, avec un taux de 155 licences sportives pour 1 000 habitants le Vaucluse est en retrait de la moyenne régionale. Un résultat qui le place en 63e position du classement des départements métropolitains dominés par les Landes (217), les Pyrénées-Atlantiques (206) et les Hautes-Alpes (205).
Chez nos voisins, Drôme et Ardèche apparaissent comme plus sportif avec des taux respectifs de 172 et 177. A l’inverse, Gard (151) et Bouches-du-Rhône (149) affiche des niveaux de pratiques moins importants que le Vaucluse.

Insee-Paca

Davantage d’hommes et d’enfants
En région, « le taux de licence est deux fois plus important chez les hommes (225 licences pour 1 000 hommes) que chez les femmes (102 pour 1 000 femmes), poursuit l’étude de l’Insee-Paca. Cette différence peut s’expliquer par des pratiques plus fréquentes en dehors de clubs sportifs pour les femmes ou par une délivrance de licences différenciée selon le type de sport pratiqué. »

« La pratique d’un sport avec une licence au sein d’une fédération est très élevée chez les enfants : on compte 500 licences pour 1 000 enfants de 5 à 14 ans. Un décrochage progressif de la pratique sportive au sein d’une fédération est visible à l’adolescence. Prise de distance envers un encadrement, charge scolaire plus importante et pratique d’autres loisirs (dont des activités sportives en dehors de fédérations) sont des éléments qui peuvent expliquer en partie ce phénomène. Bien qu’il puisse également être pratiqué en dehors d’une structure officielle, l’insuffisance ou le manque de pratique sportive en fédération peut être un enjeu de santé publique, en particulier chez les enfants et adolescents. Chez les seniors, la pratique d’un sport au sein d’une fédération est peu fréquente : on ne compte que 70 licences pour 1 000 personnes âgées de 65 ans ou plus (voir graphique ci-dessous). »

Nombre de licences pour 1 000 habitants par tranche d’âge et par sexe en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Insee-Paca

Football, tennis et équitation sur le podium des sports olympiques d’été
« À partir du 26 juillet 2024, la France accueillera les 33e Jeux olympiques d’été, rappellent Bruno Fabre et Olivier Sanzeri. Si la majorité des épreuves se dérouleront à Paris, les villes de Marseille et Nice seront aussi hôtes d’épreuves sportives. Des rencontres du tournoi olympique de football se dérouleront à Marseille et à Nice. Marseille accueillera en outre les épreuves de voile (dériveur, planche à voile, kiteboard, etc.). »

« Parmi l’ensemble des 828 000 licences comptabilisées dans la région, 658 000 (79% de l’ensemble des licences) sont délivrées par une des 32 fédérations olympiques d’été et 157 000 par une des 54 fédérations non olympiques (19%). Parmi ces dernières, la fédération de pétanque et de jeu provençal enregistre le nombre le plus important de licences (27 000) devant celles de randonnée pédestre (25 000) et de karaté (21 000). Les trois fédérations olympiques d’hiver ne regroupent que 14 000 licences (moins de 2%). »

Paca compte deux fois moins de licences de football qu’en Bretagne
« En Provence-Alpes-Côte d’Azur, les sports olympiques d’été sont, dans l’ensemble des licences de la région, légèrement sous-représentés. Parmi ces sports, le football (117 000 licences, 18 % de l’ensemble des licences des sports olympiques d’été) est le plus pratiqué devant le tennis (95 000 licences, 15 %) et l’équitation (44 000 licences, 7 %). Les dix sports olympiques d’été les plus pratiqués concentrent trois quarts des licences comme au niveau national. »

Données issues de l’édition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi.

« Parmi les sports comptant le plus de licences, la région se singularise par rapport à la France par une sous-représentation marquée du football (18% des licences olympiques d’été dans la région contre 24 % au niveau national). Rapporté à la population, le nombre de licences de football est deux fois plus faible dans la région qu’en Bretagne et Pays-de-la-Loire. Le basket-ball y est également moins pratiqué (4 % contre 6 %). La voile (6 % contre 3 %) et le tir (5 % contre 3 %), sont en revanche, surreprésentés dans la région. »

Quelle place pour les femmes dans le sport ?
« Dans la région, 222 000 licences sont détenues par des femmes, soit un tiers de l’ensemble des licences des fédérations olympiques d’été. Cette part est similaire à celle constatée en France. L’équitation (38 000 licences, 13% des licences olympiques d’été détenues par des femmes), le tennis (29 000, 9%) et la natation (20 000, 8%) sont les trois sports les plus pratiqués par les femmes au sein d’une fédération. Sur le podium masculin, le football est sur la première marche (106 000 licences, 24% des licences olympiques d’été détenues par des hommes), suivi du tennis (66 500, 15%) et du golf (29 000, 6%). Au niveau national, sur les podiums par sexe, le basket-ball arrive en 3e position avant le golf chez les hommes et la gymnastique remplace la natation chez les femmes. »

« Les femmes sont très présentes au sein des fédérations d’équitation, de danse et de gymnastique. Pour ces sports, plus de huit licences sur dix sont détenues par des femmes. Elles sont également surreprésentées au sein de la fédération de natation, avec plus d’une licence sur deux détenue par des femmes. Inversement, elles sont très nettement sous-représentées dans les fédérations de football, de rugby et de tir. »

Données issues de l’édition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi.

Quel âge pour quel sport ?
 « Le golf est le sport olympique d’été dont l’âge médian des licenciés est le plus élevé (61 ans), suivi du tir (50 ans) et de l’aviron (48 ans). À l’inverse, certains sports sont pratiqués par des personnes bien plus jeunes : une licence sur deux de gymnastique est détenue par une personne de moins de 8 ans, de moins de 9 ans pour le judo et de moins de 11 ans pour la natation et le taekwondo. »

« Jusqu’à 9 ans, la gymnastique est le sport le plus prisé par les filles (17% des licences des filles de moins de 9 ans sont enregistrées au sein de la fédération de gymnastique) puis l’équitation passe en tête, jusqu’à 34 ans (20% des licences entre 10 et 34 ans), suivie du tennis (16% des licences chez les plus de 34 ans). Au-delà de 50 ans, la pratique du golf devient la plus courante (16%). Les garçons de moins de cinq ans pratiquent souvent le judo (22%). Puis le football devient le sport le plus choisi, jusqu’à 49 ans. À partir de 50 ans, les pratiques du tennis, du tir et du golf arrivent en tête. »

Une hausse importante du nombre de licences notamment chez les femmes
« Entre 2017 et 2022, dans la région, le nombre de licences dans les fédérations olympiques d’été augmente de 4,1% quand la population croit d’environ 2%, conclut l’étude de l’Insee. La progression dans la région est la plus forte de France (hors Mayotte), juste derrière la Corse (+4,4%). Au niveau national, le nombre de licences stagne sur la période (-0,1%) malgré une augmentation de la population (+1,6%). »

© Aviron en Vaucluse.mp4

« En Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’évolution du nombre de licences dans les fédérations olympiques d’été varie fortement entre les départements. Les départements les plus dynamiques sont les Alpes-Maritimes (+7,6%) et les Hautes-Alpes (+5,9%). Le nombre de licences augmente dans le Var (+4%) et les Bouches-du-Rhône (+3,4%). Il est stable en Vaucluse (+0,1 %) tandis qu’il diminue fortement dans les Alpes-de-Haute-Provence (-7,6%). Dans le top 10 des fédérations olympiques d’été, deux connaissent une baisse de leur nombre de licences entre 2017 et 2022 : la fédération de judo (-15%) et celle de handball (-5%). La natation et la voile ont le vent en poupe avec des augmentations de respectivement 22% et 15 %. Le nombre de licences de basketball est stable. Entre 2017 et 2022, la hausse du nombre de licences est environ deux fois plus importante pour les femmes (+5,9% contre +3,2%). Au niveau national, le nombre de licences détenues par des femmes progresse moins vite (+1,8%), tandis qu’il diminue pour les hommes (-1%). »

Etude de Bruno Fabre et Olivier Sanzeri de l’Insee Paca complétée par des données de l’édition 2024 du Vaucluse en chiffres de l’Echo du mardi ( L.G.)

*Les éléments préparatoires à cette publication ont été réalisés dans le cadre d’une collaboration entre l’Insee et l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep). L’Injep, à travers sa mission des enquêtes, des données et études statistiques (Medes), constitue le service statistique ministériel (SSM) responsable des champs de la jeunesse, de l’éducation populaire, de la vie associative et du sport.

Les hommes, les cadres et les plus diplômés déclarent plus souvent une activité physique et sportive
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, huit personnes de 15 ans ou plus sur dix déclarent pratiquer dans l’année une activité physique et sportive (au sein d’un club, d’une association, en salle de sport ou en dehors de toute structure) que ce soit occasionnellement (moins d’une fois par semaine pour un peu plus d’une personne sur dix) ou à un rythme régulier (au moins une fois par semaine pour près de sept personnes sur dix). Marche, course à pied, athlétisme, activités de la forme et de la gymnastique, danse, vélo et sports urbains (skate, roller) sont les activités les plus prisées, que ce soit avec ou sans licence.
Le profil socio-démographique influe fortement sur la pratique d’une activité physique et sportive. Elle est moins fréquente chez les femmes (77% contre 85% chez les hommes). De même, les moins diplômés (niveau d’étude inférieur au bac) pratiquent moins souvent une activité physique ou sportive (70% contre 95% pour les diplômés d’un niveau supérieur au bac). De manière générale, les personnes en emploi pratiquent plus fréquemment une activité physique ou sportive (90%) notamment les cadres et professions intellectuelles supérieures (93% contre 68% des ouvriers). La pratique d’une activité physique et sportive occasionnelle ou régulière est plus fréquente chez les moins de 50 ans notamment chez les personnes âgées de 15 à 29 ans (94%). En revanche, elle est bien moins développée chez les personnes de 50 ans ou plus (71%).


100 jours avant les Jo : l’Insee dresse le panorama du sport dans la région Sud

L’institut Sainte-Catherine spécialisé dans le dépistage et le traitement des tumeurs cancéreuses, a inauguré ce jeudi 11 avril un rameur offert pour les patients de la Maison Sainte-Catherine. Une première qui s’est faite en présence de la Société nautique d’Avignon (SNA) venu faire découvrir les bienfaits de l’aviron, du donateur à l’initiative de ce projet, du personnel encadrant des Sainte Catherine mais surtout de patientes actuelles de l’Institut qui ont pu essayer ce nouvel outil sportif qui leur sera mis à disposition.

Une initiative née d’une belle histoire

Tout a commencé avec une belle histoire. Magalie est patiente à l’Institut Sainte-Catherine et suit un traitement de 16 mois pour traiter son cancer. Nicolas, son mari qui est passionné par la course et les défis d’endurance décide de participer à la Backyard, à Monteux, le 13 octobre 2023, un ultramarathon à élimination avec un parcours de 6,7km autour du lac de Beaulieu. Pour rendre hommage et soutenir son épouse, le vauclusien décide d’effectuer 16 tours complets soit l’équivalent de la durée du traitement de son épouse. 100km et 16 heures de course accomplie, le défi est relevé.

Une initiative qui donne une nouvelle idée à Nicolas « j’ai monté une cagnotte Leetchi en amont de l’événement et en expliquant ma démarche. Avec les 1 800€ collectés, j’ai décidé d’offrir un rameur aux patients et patientes de Sainte-Catherine pratiquant l’Activité physique adapté (APA). J’ai vu à travers l’expérience de ma femme les bienfaits du sport chez les personnes atteintes de maladies graves comme le cancer, c’est une vraie thérapie et on voulait contribuer à sa démocratisation auprès de ceux qui en ont besoin » explique-t-il.

« Je reste persuadé que ça a grandement contribué dans mon processus de guérison. »

Un appareil opérationnel depuis février dernier
Si le rameur tant attendu par l’ensemble du personnel et les patients de l’Institut Sainte-Catherine a été officiellement présenté ce jeudi 11 avril, l’appareil est en fait opérationnel depuis février dernier. Une machine qui permettra à plusieurs malades de poursuivre leur rééducation et pratiquer une activité physique adapté à leurs contraintes liées à leurs pathologies. Françoise Pézenas, patiente de l’institut est actuellement en rémission de son cancer et elle vient de finir sa rééducation au sein de cette même maison Sainte Catherine.

Pour elle, l’arrivée de ce rameur est une bénédiction qui apporte bien plus qu’une simple activité physique « j’ai déjà pu essayer ce rameur qui est arrivé en début d’année, c’est mon oncologue qui m’a conseillé de venir en pratiquer après mon hormonothérapie qui m’a lessivé. À partir du moment où je suis venu faire mon premier jour de rééducation, je suis venu m’entrainer trois fois par semaine et ça m’a fait un bien fou. Je reste persuadé que ça a grandement contribué dans mon processus de guérison. » affirme-t-elle.

Les patientes de l’Institut Sainte-Catherine testent le rameur offert et les deux mis à disposition par le SNA pour l’après-midi.

Le sport en guise de thérapie et de traitement
A l’origine de ce projet, on retrouve également Clémence Mugica, enseignante en activité physique adaptée pour l’Institut Sainte-Catherine. Cette titulaire d’une licence STAPS est chargé depuis deux ans de faire pratiquer une activité physique aux patients de l’institut conformément à leur profil et les caractéristiques de leur maladie.
Cette initiative n’est pas le premier coup d’essai de la jeune enseignante « J’ai mis en place un atelier d’escrime santé avec le club d’Orange en février qui s’est très bien passé et l’arrivée de ce rameur est une bonne opportunité pour continuer le développement de notre travail de thérapie par le sport. La pratique sportive est le seul moyen non médicamenteux qui permet de lutter contre la fatigue des traitements en oncologie Il offre une reconstruction totale du patient et recrée du lien social, c’est une thérapie avant, pendant et après le cancer » assure Clémence.

« La pratique sportive au quotidien permet de prévenir plusieurs types de cancers. »

3 000 cas de cancers par an seraient dus à l’insuffisance d’activité physique, un constat alarmant pour Clémence qui rappelle les bienfaits du sport et son aspect préventif et protecteur dans la vie de tous les jours « la pratique sportive au quotidien permet de prévenir trois types de cancers : le sein (diminution de 13%), le colon (diminution de 20% du risque) et le poumon (diminution de 27% du risque) » précise-t-elle.

Le sport comme traitement et thérapie. Un processus qui a parfaitement réussi à Françoise Pézenas qui ne voit plus aujourd’hui son avenir sans activités physiques régulières « La découverte de l’aviron pendant ma maladie et les séances de rééducation sportive avec Clémence m’ont transformé et je n’aurai pas pu me remettre sans. Grace à ce travail effectué, j’ai pu participer la semaine dernière à l’avignonnaise qui est une marche à pied de 6 kilomètres, vous imaginez ? Je n’arrêterai plus jamais, je me suis même inscrite à la natation dans le cadre su sport santé à Montfavet. » sourit Françoise.

La pratique de l’aviron, un bien être bio-psy-social
S’il existe bien un sport qui est parfaitement adapté aux besoins et contraintes des patients de Sainte-Catherine, c’est bien l’aviron. Sur le plan physique, il renforce les groupes musculaires de l’ensemble du corps sans portée traumatisante pour celui-ci et améliore la capacité cardio-respiratoire, l’équilibre, la coordination et la synchronisation. Sur le plan psychologique et social, il permet de rompre avec l’isolement en pratiquant un sport collectif et de diminuer le stress et l’anxiété. 

Il est fortement recommandé dans les suites d’un parcours de soins en oncologie. Avec l’inauguration de ce rameur dont la pratique est semblable aux mouvements de l’aviron, la présence du SNA (Société Nautique d’Avignon) apparaissait comme pertinente. Pascal Chalayer, chef de base au sein du club sportif était donc là pour représenter le SNA qui a mis à disposition pour l’occasion deux rameurs utilisés par les adhérents.

Présentation de l’activité aux patients de l’Institut.

Au programme de l’intervention du coach d’aviron, simulation de course mais surtout démonstration et précieux conseils pour utiliser de manière efficace la machine mise à disposition des patients. Pour ce sportif, responsable du pole aviron santé, sa venue et son intervention ont également une portée pour la suite « on a un groupe au sein d’aviron santé dédié au dragon boat où on accueille déjà beaucoup de patientes et patients atteints ou guéris de cancers, ce que l’on souhaite c’est qu’il y en ait un maximum qui nous rejoigne. » annonce-t-il.

D’autres projets entre le SNA et Sainte-Catherine ?
Outre le bien-être physique que cette pratique apporte, Pascal Chalayer voit également un aspect associatif et social fort dans la mise en place de ces dispositifs « Avec notre groupe des dragons lady’s, on propose un grand nombre d’activités adaptées à ce qu’elles peuvent faire et puis on est un club de sport avec des moments de vie. Des liens très forts s’y créent. Les personnes malades ou en voies de guérison peuvent se soutenir les unes avec les autres c’est ce qu’il y a de plus beau ».

Fort d’un long partenariat avec l’Institut Sainte-Catherine, le SNA compte poursuivre ce genre d’initiatives en faveur des personnes atteintes de pathologies graves c’est en tout cas ce que souhaite Pascal Chalayer qui voit plusieurs projets pour l’avenir, toujours placé sous le signe du collectif et du dépassement de soi « nous aimerions faire participer des patientes et de patients qui nous rejoignent à un festival de Dragon Boats à Annecy et également au challenge la vie rose à Paris » espère-t-il.


100 jours avant les Jo : l’Insee dresse le panorama du sport dans la région Sud

La commune de Saint-Didier, labellisée Terre de Jeux, poursuit son engagement pour la vie associative et sportive en installant plusieurs nouveaux équipements sportifs. Un aménagement qui devrait favoriser le bien-être et la multiplication d’activités physiques en plein air de ses habitants.

Une décision qui va dans l’esprit de l’année olympique que va vivre la France cette année. La mairie de Saint-Didier a installé deux tables de ping-pong au sein de son jardin public début mars. Deux autres tables devraient suivre dans les Garrigues, sous les chênes, tout près de la crèche Chante Cigale, ainsi qu’un terrain de basket 3×3 et un agrès de musculation.

Des nouveaux terrains de jeux dont le coût des aménagements a couté 75 139,49€ à la ville, qui a néanmoins pu compter sur une aide subventionnelle de 48 000€ de la part du Ministère des Sports dans le cadre des 5 000 équipements alloués pour les JO 2024. Ces espaces vont venir offrir de nouvelles possibilités d’activités et de loisirs en plein air à tous les Saint-Didierois.      

Se dépenser et se divertir en cette année de jeux olympiques 

La décision de mettre en place ces nouveaux équipements sportifs entre totalement dans l’engagement pris par la mairie de Saint-Didier de favoriser la pratique sportive au sein de sa commune et de perpétuer le label Terre de Jeux. 

L’année 2024, qui est placée sous le signe de l’esprit olympique avec les jeux qui se dérouleront à Paris dès le 26 juillet, est également une parfaite occasion pour les villes françaises de démocratiser la pratique de tous les sports.

L’aménagement d’un terrain de basket 3×3 est un parfait exemple de cet esprit olympique. Cette pratique qui se joue sur un demi-terrain de basket avec un seul panier fait son apparition comme sport olympique et sa pratique sera désormais possible à Saint-Didier. Des ateliers de découverte seront proposés aux élèves de la commune et plusieurs animations sportives devraient suivre dans l’année. 

©Mairie de Saint-Didier

100 jours avant les Jo : l’Insee dresse le panorama du sport dans la région Sud

Parcours très honorable pour Ludovic Letellier au championnat d’Europe de billard 2024. Le Caumontois, qui défendait les couleurs du Portugal, a terminé avec sa nation à la septième place parmi les dix pays qui se sont affrontés.

Une place honorifique vu comme une progression par le Vauclusien, qui est aussi chef cuisinier au sein du bar-restaurant La Véranda à Caumont-sur-Durance. « On a accroché des grosses équipes et on a mené 7-3 face à l’Irlande, la grande favorite qui est la lauréate de cette édition, on avance dans le bon sens, il nous manque encore juste un esprit un peu plus tueur que possèdent les anglo-saxons », affirme le joueur né en Normandie. 

Une deuxième compétition sous les couleurs portugaises

C’est la deuxième participation au championnat d’Europe de billard pour Ludovic Letellier, après son expérience à Malte en 2023 avec cette même équipe portugaise. Si le Normand d’origine porte les couleurs jaune, verte et rouge, c’est avant tout par amour pour son sport, car il n’a aucune racine qui vienne du Portugal. « C’est ma femme qui est portugaise, explique-t-il. Ce qui s’est passé, c’est que mon meilleur ami, qui est le président de la fédération portugaise de billard, m’a proposé de jouer avec eux en 2020, peu avant la crise sanitaire, sachant l’opportunité que j’aurai de participer à de grandes compétitions, j’ai pris la double nationalité ».   

Le Caumontois est loin d’être le seul dans ce cas, l’équipe portugaise étant constitué majoritairement de ressortissants français. « Le niveau en équipe de France est très élevé, c’est très compliqué d’être appelé, ajoute Ludovic. Malgré tout, la France a terminé à un point derrière nous, ce qui démontre clairement que la progression de notre équipe est réelle. » 

Rendez-vous en 2025 ? 

Et pour la suite ? Celui qui est également vice-président du club de billard de Châteaurenard ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et compte bien redoubler d’efforts pour continuer à participer à ce genre de compétitions. « Je vais continuer à jouer énormément, à m’entrainer chez moi et faire des compétitions avec mon club pour arriver prêt au prochain championnat européen à Malte », annonce le Vauclusien. 

Ludovic Letellier n’est donc pas prêt de lâcher la canne et se prend à rêver pour la suite. « J’espère qu’on arrivera à rentrer dans les quatre premiers au prochain championnat européen, voire faire une finale, on n’était pas si loin que ça cette année », conclut-il.


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Poussé par une nouvelle présidence et une dynamique sportive en pleine croissance, Avignon Le Pontet rugby a souhaité poursuivre cette synergie positive en réunissant ses nouveaux et ses partenaires historiques autour d’un évènement le jeudi 21 février aux 3 Brasseurs. L’occasion notamment pour rappeler l’importance et la nécessité de l’engagement de ces soutiens pour Jonathan Jerez, le président du club. Une action pilotée par Nicolas Goumare, le nouveau chargé de partenariat du club, qui souhaite mener une politique de renforcement des partenaires privés.

2024 devrait être définitivement l’année du renouveau pour le club de rugby d’Avignon Le Pontet. Monté en fédérale 2 (6e division du rugby professionnel), le club, animé par nouvelle équipe dirigeante en place depuis septembre, occupe actuellement la 7e place au classement.

« On voulait un échange direct et réel avec nos partenaires, créer des souvenirs et des moments conviviaux. »

Jonathan Jerez, président d’Avignon Le Pontet rugby

Une soirée de ‘réseautage’
Pour ce premier évènement ‘partenaire’, Nicolas Goumare et Gregory Pénias, les deux nouveaux hommes clés de la partie partenariale ont souhaité envoyer un signal fort. L’idée était de convier et réunir les partenaires historiques et les nouveaux autour d’un évènement pour rappeler la nécessité et le poids de ces soutiens.
Une soirée de rencontre qui se devait d’être dans les valeurs d’Avignon Le Pontet « ça fait un moment qu’on souhaitait réunir tous nos partenaires, ceux qui sont là depuis le début mais aussi les derniers arrivés. Nous sommes un club familial, il faut que nos partenaires se sentent aussi intégrés et impliqués dans notre organisation, que ce ne soit pas seulement un chèque et une publicité, on veut créer quelque chose de plus fort » annonce Nicolas Gouamare.

De Gauche à droite : Mickael Mabilon, entraineur et manager de l’équipe senior, Nicolas Goumare, chargé de partenariat, Marin Bouffil, gérant des 3 Brasseurs au Pontet, Jonathan Jerez, président du club, et Gregory Pénias, également en charge des partenariats. © Rayan Allaf

Pour ces entreprises, enseignes ou structures d’horizons et de secteurs différents ce fut aussi l’occasion de s’approcher et de nouer des contacts « j’ai déjà quatre de nos partenaires qui se sont rencontrés ce soir, qui ont échangé et qui se sont rendus compte qu’ils pouvaient collaborer. C’est ça aussi l’esprit que nous souhaitons insuffler dans notre nouvelle stratégie partenariale » souffle Grégory Pénias. Un avis partagé par le président du club, Jonathan Jerez « on voulait un échange direct et réel avec nos partenaires, créer des souvenirs et des moments conviviaux, rassembler tout le monde autour de notre objectif commun : faire rayonner Avignon Le Pontet rugby sur notre territoire ».

Des partenaires essentiels et identifiés
Bigard, Abeille assurances, Chabas, Agilis, Evexia, Rossi emballages, le Kiwi… la liste des partenaires officiels qui œuvrent depuis plusieurs années à la progression du club est déjà importante. Des institutions et des entreprises ancrés localement qui apportent des financements essentiels à la dynamique de l’équipe « notre ascension on leur doit aussi à eux, pas seulement aux joueurs et à l’équipe dirigeante c’est un tout, ils apportent des capitaux et un engagement de tous les instants » annonce fièrement Jonathan Jerez. 

L’homme fort de d’Avignon Le Pontet rugby connait l’importance des partenariats avec les acteurs publics et privés de la région. C’est pour cette raison que cette année, il a fait appel à un homme de terrain, capable de consolider les liens avec les partenaires historiques et de développer une stratégie d’expansion et d’ouverture avec de nouveaux alliés « le club a des ambitions et cela s’accompagne indéniablement de la recherche de nouveaux partenaires qui souhaitent s’inscrire dans la durée et qui sont aussi des marques identifiables » affirme Nicolas Goumare, le nouveau chargé de partenariat d’Avignon Le Pontet rugby.

Des paroles qui se sont accompagnés d’actes. En poste depuis octobre 2023, le gérant de Marathon Immo à Morières-lès-Avignon, spécialisé dans la location de meublés touristiques, a signé de nombreuses ‘recrues partenariales’ majeures.

Le Club a réuni partenaires historiques et nouveaux soutiens lors d’une soirée qui s’est déroulée aux 3 Brasseurs au Pontet. © Rayan Allaf

Un travail de fond avec des acteurs de l’économie locale
Flunch, les 3 Brasseurs et le groupe Ibis styles Avignon Sud font parties des derniers arrivés dans le cercle des partenaires et ce grâce au travail de fond du jeune entrepreneur et de son acolyte, Grégory Penias « je suis très heureux que ces groupes qui ont une résonance nationale nous rejoignent et se sentent aussi impliqués. En plus de ce qu’ils nous apportent financièrement, on souhaite réellement nouer des projets avec eux, les inclure dans nos prises de décision et notre vision du club, ils partagent sensiblement les mêmes valeurs que les nôtres » ajoute Nicolas Goumare.

Des partenaires ‘acteurs’ associés aux valeurs du club
S’il y a bien un sport où les valeurs de vie sont particulièrement visibles c’est bien le rugby. Courage, respect, discipline et surtout générosité sont les maitres mots de cette pratique. Des valeurs auxquelles sont particulièrement attachés le club de rugby d’Avignon Le Pontet, des dirigeants à l’encadrement sportif, en passant par les bénévoles et bien évidemment les joueurs.

« On est très fiers de nous associer au club d’Avignon Le Pontet rugby. »

Aurélie Panattoni, directrice du groupe Ibis Styles Avignon sud

C’est aussi ça qui poussent ces partenaires à rejoindre au-delà de l’aspect marketing et publicitaire l’aventure humaine et sportive. Ces valeurs d’engagement et de courage c’est ce qui a immédiatement séduit Aurélie Panattoni, directrice du groupe Ibis Styles Avignon sud, regroupant 3 hôtels Accor sur la cité papale, le Mercure pont d’Avignon, le mercure Palais des papes et l’Ibis Avignon sud.

Le Rugby propose des valeurs auxquelles souhaitent s’associer un grand nombre de partenaires. © MRB Photographies

« On est très fiers de nous associer au club d’Avignon Le Pontet rugby qui défend des valeurs communes à mon groupe : l’engagement sur tous les terrains, l’implication et la solidarité sur les circuits courts » déclare Aurélie Panattoni.

La jeune PDG qui est aussi à la tête des restaurants l’Entre deux et Racine sur Avignon, multiplie les initiatives et souhaite un partenariat profitable à tout le monde. Un engagement et des actions à venir sont d’ailleurs au programme « je souhaite intégrer un plat sportif à ma carte inspiré du jeu du rugby. La thématique sportive est centrale au sein de nos hôtels et de nos établissements, plus on développe ce genre d’actions, plus on crée un cercle de positivité autour de nos projets » ajoute-t-elle.

Les 3 Brasseurs : un cadre idéal pour accompagner le monde associatif
À la tête des 3 Brasseurs, nouveau partenaire du club, Marin Bouffil qui a repris la franchise en juillet 2023 n’a pas hésité une seconde au moment où Nicolas Goumare et Grégory Penias se sont présentés à lui. « Lorsque j’ai repris les 3 Brasseurs, je me suis rendu compte que c’était un groupe qui s’est toujours impliqué dans la vie associative de son tissu local et malheureusement ces dernières années, cet aspect a été délaissé. Les 3 Brasseurs c’est convivial, festif et rassembleur, je crois que c’est assez similaire à l’esprit d’Avignon Le Pontet rugby, nous ce qu’on veut c’est aider, accompagner et aussi accueillir le monde associatif », martèle le dirigeant.

« Je suis prêt à réorganiser ce type d’évènement avec le club. »

Marin Bouffil, gérant des 3 Brasseurs au Pontet

En mettant à disposition une partie de son restaurant du Pontet un jeudi soir, Marin Bouffil a permis aux joueurs, équipe dirigeante, bénévoles et l’ensemble des partenaires de se retrouver dans un cadre familial qu’ils retrouvent habituellement au stade. Un engagement qui ne sera pas le dernier « je suis prêt à réorganiser ce type d’évènement avec le club, j’espère que toutes les personnes qui font partie de cette organisation reviendront régulièrement et se sentiront ici comme chez eux, c’est ça l’esprit de notre partenariat, avancer ensemble » glisse le patron de l’établissement.

L’équipe première vient de remporter le derby contre les Angles. © MRB Photographies

Un projet sportif pour de grandes ambitions
La suite ? c’est un avant tout projet sportif à mener. Victorieux des Angles (26 à 19) ce week-end dans un derby électrique, le club poursuit son ascension au classement avec en ligne de mire les phases qualificatives pour la montée en fédérale 1. Un rêve ambitieux mais pas inatteignable qui pour se concrétiser aura besoin de toute la synergie des acteurs du club.

« Mettre les joueurs vauclusiens au cœur du projet sportif. »

Mickael Mabilon, entraineur et manager de l’équipe senior

Pleinement engagé sportivement, le club n’en oublie pas son engagement et dans le cadre de sa vision à long terme de mettre les joueurs vauclusiens au cœur de son projet sportif : « on développe notre école de rugby, il y a tellement de talent dans notre région. Avec nos moyens on essaye de s’organiser de la manière la plus professionnelle possible et de viser le plus haut possible. C’est un nouveau départ et le partager avec nos partenaires c’est aussi primordial et encourageant pour la suite » assène Mickael Mabilon, entraineur et manager de l’équipe senior.

Pour Avignon Le pontet rugby, ce premier évènement partenaire ne semble être qu’une première pierre à son projet d’avenir. Nicolas Goumare et Grégory Pénias souhaite mener une politique de renforcement des partenaires privés et cela s’accompagnera indéniablement par plusieurs actions de ce type.
« On veut continuer à se développer à tous les étages. Emmener de nouveaux partenaires solides et impliqués nous permettra de continuer à rayonner sportivement, avec ce type de soirée on se rencontre, on se parle et on avance tous dans le bon sens. On est déjà en pourparlers avec d’autres entreprises et groupes, on ne se fixe aucunes limites » assure Grégory Pénias, « tout en poursuivant nos actions avec nos partenaires historiques sans qui nous ne se serions pas en fédérale 2 » ajoute Nicolas Goumare.


100 jours avant les Jo : l’Insee dresse le panorama du sport dans la région Sud

Le Caumontois Ludovic Letellier participe ce week-end aux championnats d’Europe de billard 8-pool qui débute ce week-end à Killarney en Irlande. Il défendra les couleurs de l’équipe A masculine du Portugal du samedi 24 au jeudi 29 février.

Après plus de 30 ans d’expérience à écumer les compétitions départementales et nationales, notamment avec le club de Chateaurenard, ce Vauclusien habitué aux grandes compétitions internationales va donc participer une nouvelle fois au championnat européen de billard.

Celui qui est aussi chef cuisinier au sein du bar-restaurant La Véranda à Caumont-sur-Durance fera donc parti des 33 membres de l’équipe lusitanienne dont une majorité des joueurs ne sont pas originaires du Portugal, mais vivent en France, en Belgique, en Angleterre ou au Luxembourg. Il faut dire que la Fédération portugaise est une toute jeune structure qui a vu le jour en 2017 et dont le siège se trouve en Normandie.


100 jours avant les Jo : l’Insee dresse le panorama du sport dans la région Sud

Ce lundi 19 février, le Département a procédé à une distribution de balles et de volants auprès de l’ensemble des 102 clubs vauclusiens de tennis, tennis de table et badminton. Un choix loin d’être anodin en cette année olympique où tous les sports sont mis à l’honneur et où les sports de raquette prennent de plus en plus d’importance. 

En décembre dernier, le Département avait procédé à une distribution de ballons pour les clubs de sports collectifs. Ce lundi 19 février, la collectivité territoriale a poursuivi son engagement en faveur de l’esprit et de la pratique sportive avec une distribution de balles et de volants auprès des clubs de tennis, tennis de table et badminton du territoire vauclusien.

Une action qui rentre dans le cadre de l’offre départementale et qui apporte une plus-value matérielle très importante pour les associations sportives concernées. Un acte significatif en cette année de jeux olympiques qui se dérouleront à Paris.

Une aide financière pour un apport essentiel !

En termes de chiffres, c’est plus de 1 200 volants et près de 7 000 balles (6 950 pour être précis) qui ont été distribués aux 102 clubs de sports de raquette vauclusiens. Le tout pour un coût total de 11 650€. « Grâce à cette opération, qui a lieu six mois avant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le Département agit activement en faveur de l’accès à la pratique sportive, en offrant aux clubs les moyens d’accueillir les licenciés dans de bonnes conditions », a déclaré Christelle Jablonski-Castanier, vice-présidente du Département chargée des Sports, de la Vie associative et des Collèges, présente pour l’occasion.

Cette manifestation a été également l’occasion pour les agents départementaux d’échanger avec les sportifs et membres des associations sportives. La distribution de ce matériel apparait comme nécessaire voire essentiel face à la multiplication du nombre d’adhérents dans les sports de raquette, à commencer par le tennis.

La Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur a dépassé la barre des 100 000 licenciés, une première. Un regain d’intérêt qui peut également s’expliquer par la montée en puissance de la pratique du padel qui a généré une nouvelle dynamique autour des sports de raquette. Ce surplus matériel devrait permettre aux 102 clubs et associations d’accueillir leurs adhérents dans de meilleures conditions, renforcer la qualité des entrainements et une recrudescence du nombre de pratiquants.   


100 jours avant les Jo : l’Insee dresse le panorama du sport dans la région Sud

Vainqueur de la précédente édition de la Coupe du monde de BMX race, le vauclusien Romain Mahieu vient de s’imposer lors de la première des six manches de Coupe du monde 2024 qui vient de se dérouler ce samedi 10 février à Rotorua en Nouvelle-Zélande.
Celui qui est licencié du club de Sarrians devance son compatriote Joris Daudet, pour un doublé français en ouverture de cette compétition mondiale. Cet ordre d’arrivée est d’ailleurs aussi le classement général de la coupe du monde 2023 où Joris Daudet a été le dauphin de Romain Mahieu. A noter que Léo Garoyan, également membre du club de Sarrians se classe 8e de cette finale aux antipodes.

Romain Mahieu juste après avoir remporté la première manche de la coupe du monde 2024 de BMX. © DR/UCI

Objectif : les JO de paris 2024
« On a repris la saison là où on l’avait laissé l’année dernière, avec une victoire, a réagi Romain Mahieu après la course chez nos confrères de l’Equipe. On poursuit sur la lancée des victoires et le but est de continuer ainsi jusqu’aux Jeux de Paris »
Champion du monde de BMX lors des championnats du monde de cyclisme 2023 qui se sont déroulés en août dernier à Glasgow en Écosse, le Vauclusien espère donc pouvoir briller lors des prochains JO.
Sylvain André, l’autre champion vauclusien de la discipline, était pour sa part absent de la compétition. Le Cavaillonnais, champion du monde 2018 et double-vainqueur de la Coupe du monde, était encore insuffisamment remis de sa double fracture ouverte au bras gauche survenue en octobre. Il devrait cependant être opérationnel d’ici quelques semaines.

© DR/UCI

100 jours avant les Jo : l’Insee dresse le panorama du sport dans la région Sud

De tradition nordique et alpine, le ski est sans surprise un sport très pratiqué dans ces régions du monde. Si l’on exclut la principauté du Liechtenstein, nichée au cœur des Alpes et où 36 % des habitants pratiquent le ski, c’est son voisin, la Suisse, qui compte la plus grande part de skieurs dans la population, soit 35 % selon l’étude annuelle sur le tourisme de montagne de Laurent Vanat, consultant spécialiste du secteur. Tout comme la population helvétique, environ le tiers des Autrichiens sont adeptes de ce sport de glisse. On retrouve ensuite des pays nordiques et slaves parmi les grandes nations de skieurs. Ces derniers représentent un peu plus de 20 % de la population en Tchéquie, en Finlande ainsi qu’en Norvège (d’où le mot « ski » est originaire).

Avec 13 % de la population pratiquant le ski, la France fait partie de la douzaine de pays du monde où ce sport est le plus populaire (à égalité avec la Pologne). L’Hexagone est particulièrement bien doté en matière d’infrastructures de tourisme d’hiver et héberge les domaines skiables les plus fréquentés de la planète : Trois Vallées et Paradiski, avec respectivement plus de 5 millions et 4 millions de visites par saison. Mais il n’y a pas que les Européens qui apprécient descendre les pistes : 12 % des Canadiens, 9 % des Japonais et 8 % des Américains pratiquent le ski, faisant d’eux les plus gros adeptes de ce sport sur leur continent respectif, en Amérique et en Asie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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