Dopage : le Tour de France est-il devenu plus sain ?
Parcourir les plus de 3 000 kilomètres du Tour de France sans avoir recours à des produits dopants ? Il n’y a pas si longtemps, c’était apparemment impensable pour la plupart des participants à la Grande Boucle. Si l’on se penche sur les données concernant les coureurs du Tour de la fin des années 1990 (entre 1998 et 2000), il s’avère que plus de la moitié d’entre eux ont été épinglés pour dopage au moins une fois au cours de leur carrière.
Après le scandale de l’affaire Festina en 1998 et la création de l’Agence mondiale antidopage l’année suivante, des progrès ont été réalisés en matière de réglementation et de contrôle, tandis que les sanctions prises ont exercé un effet dissuasif. Bien que des affaires continuent d’émailler le cyclisme, la proportion de participants au Tour de France convaincus pour dopage a constamment diminué au cours des deux dernières décennies. Comme le montre notre infographie, ce taux est actuellement inférieur à 10 % depuis 2018 – un chiffre pouvant encore naturellement évoluer au gré des contrôles, aveux et enquêtes à venir, alors que la possibilité d’éventuels cas de dopage avec de nouvelles substances non détectées n’est malheureusement pas à exclure.
Si le nombre de cas confirmés de recours aux produits dopants chez les participants ne cesse globalement de diminuer ces vingt dernières années, la proportion de tricheurs reste néanmoins élevée parmi ceux arrivés en tête de la Grande Boucle. Une statistique permet de mesurer l’ampleur du fléau : de 1998 à ce jour, plus de la moitié des coureurs du top 10 au classement final ont été impliqués dans des affaires de dopage, et sur le podium, ce ratio grimpe à environ deux sur trois. Des chiffres qui illustrent que l’appât du gain lors des grandes compétitions reste l’une des principales motivations à la prise de produits dopants.
Dopage : le Tour de France est-il devenu plus sain ?
2 semaines avant le passage du Tour de France au Mont Ventoux, ce sont les férus de course à pied qui se sont mesurés au Géant de Provence. Le semi-marathon du Mont Ventoux Kookabarra a eu lieu se dimanche 6 juillet. Près de 1 500 participants ont franchi la ligne d’arrivée.
Beaucoup le redoutent, peu arrivent jusqu’à la fin. Le semi-marathon du Mont Ventoux Kookabarra vient de se tenir et sur les plus de 1 650 dossards vendus, 1 474 participants ont franchi la ligne d’arrivée. Les coureurs devaient parcourir 21km avec 1610m de dénivelé positif, ce qui fait que cette course est considérée comme le semi-marathon le plus difficile d’Europe.
Certains ont mis plus de 4 heures pour réaliser cette prouesse, à laquelle peu oseraient se frotter. Les gagnants de cette édition sont Emmanuel Roudolff pour les hommes, qui a terminé la course en 01h30min04s, et Manon Coste pour les femmes, qui a réalisé un temps de 01h48min29s. Les records sont toujours détenus par Hassan Chahdi durant l’édition 2024 et Anaïs Quemener en 2023, qui avaient fait respectivement 10h29min10s et 01h48min05s.
L’édition 2025, comme les années précédentes, a été un véritable succès, avec plus de 1 650 dossards vendus en moins de 40 minutes et 6 000 personnes sur liste d’attente. Parmi les participants, 15 nationalités étaient représentées. Et cette course mythique ne serait rien sans ses bénévoles. Cette année, ils étaient plus de 160 mobilisés.
Vidéo : Collectif Outdoor – Semi-Marathon du Mont Ventoux Kookabarra
Dopage : le Tour de France est-il devenu plus sain ?
La Conférence Régionale du Sport (CRdS), espace de dialogue, de concertation et de décision entre l’État, les collectivités, le mouvement sportif, et le secteur économique et social, fait sa tournée de la Région Sud avec une seconde étape au Novotel Avignon Nord ce mercredi 2 juillet.
Initiée par l’Agence nationale du Sport en 2021, la Conférence Régionale du Sport pilote le Projet Sportif Territorial (PST), outil stratégique pour définir les priorités sportives régionales. Ce dispositif est complété par la Conférence des Financeurs, créée en 2023. Les objectifs sont de considérer le sport à sa juste dimension sportive, sociétale et économique, de partager une ambition commune pour le territoire, mais aussi de coordonner les actions prioritaires.
Après Toulon en juin, la CRdS ira à la rencontre des acteurs du sport vauclusiens ce mercredi 2 juillet. Organisé notamment par Christelle Jablonski-Castanier, vice-présidente de la CRdS et vice-présidente du Département de Vaucluse en charge des sports, de la vie associative et des collèges, cet événement sera l’occasion pour l’ensemble des acteurs du sport d’échanger sur divers sujets.
Le rôle de la Conférence Régionale du Sport sera évoqué, ainsi que le centre de ressources et l’observatoire du sport de la Région Sud, et les relations entre le sport et le monde économique. Clubs, collectivités, associations, institutions, bénévoles sont invités à participer à cette rencontre.
Le sport en Région Sud en chiffres : • 61% des habitants de PACA et de Corse âgés de 15 ans ou plus ont pratiqué une activité sportive régulière en 2022-2023. • La course et la marche représentent 1/3 de ces activités sportives pratiquées régulièrement. • 57% désignent la santé comme motivation principale pour pratiquer du sport. • 1 220 043 de licenciés en 2023 en PACA, soit +7% par rapport à 2019. • 23,8 licences pour 100 habitants en Vaucluse en 2023.
Source : Étude ‘Fiche régionale du Sport 2024’ réalisée par l’INJEP
Dopage : le Tour de France est-il devenu plus sain ?
Le Semi-Marathon du Mont-Ventoux Kookabarra, reconnu comme le plus difficile d’Europe, revient pour une nouvelle édition le dimanche 6 juillet. Plus de 1 600 coureurs se tiendront sur la ligne d’arrivée, prêts à parcourir 21km avec 1 610m de dénivelé positif.
« Le Mont-Ventoux, c’est le symbole du Vaucluse », déclare Alain Constant, maire de Bédoin et ancien directeur du semi-marathon du Mont Ventoux. Dès le début de l’été, le Géant de Provence va faire parler puisqu’il va accueillir deux événements sportifs majeur : le semi-marathon le 6 juillet, et le passage du Tour de France le 22 juillet.
Avant les cyclistes, les coureurs tenteront de faire l’ascension jusqu’au sommet. Considéré par beaucoup comme le plus dur d’Europe, le Semi-Marathon du Mont-Ventoux Kookabarra est un véritable challenge pour ses participants qui devront parcourir 21km avec 1610m de dénivelé positif. Cette année, 1 650 ont été vendus en moins de 40 minutes, un record qui témoigne de l’engouement autour de cette manifestation sportive.
Un parcours en quatre étapes
La course débute à Bédoin, où les coureurs vont s’élancer à la conquête du Mont Ventoux et prendront la direction du virage de Saint-Estève où sera placé le 1er ravitaillement au 5e kilomètre. Les participants traverseront les hameaux de Sainte-Colombe et des Bruns.
La 2e étape se poursuivra jusqu’au 11e kilomètre. Sur les 16 premiers kilomètres, les coureurs devront affronter plus de 1 000m de dénivelé positif. Cette étape les conduira jusqu’au deuxième ravitaillement positionné à la Cabane Jamet. Un segment difficile au cœur de la forêt.
La 3e étape prendra la direction du Chalet Reynard au 15e kilomètre.Une étape clé du parcours, qui est très redoutée par certains car il faut l’atteindre avant un temps de 2h30 (départ du semi-marathon à 8h, passage au Chalet Reynard avant 10h30).
Enfin, les coureurs devront affronter les 6 derniers kilomètres jusqu’à la ligne d’arrivée au sommet du Géant de Provence. Quel coureur pourra surpasser les temps des vainqueurs de 2024 ? Pour rappel, Anaïs Quemener avait réalisé la course en 1:51:36, et Hassan Chahdi en 1:29:10.
Pour ceux qui préfèrent rester sur le côté de la course pour encourager les participants, deux zones seront possibles : la zone du Chalet Reynard, accessible par la route de Sault (stationnement possible sur le bas côté), la zone Sommet du Mont Ventoux, accessible par Malaucène (stationnement possible sur le bas côté à environ 300m de la zone d’arrivée).
Le dimanche 6 juillet à partir de 7h30, la route du Ventoux par Bédoin sera fermée à la circulation (véhicules et vélos). Il sera impossible d’y circuler pendant l’intégralité de la course, dans les deux sens, jusqu’à la réouverture programmée aux alentours de 12h30. Il sera interdit de suivre les participants à vélo sur le parcours.
Pour revivre l’édition 2024 :
Dopage : le Tour de France est-il devenu plus sain ?
La piste de BMX de Sarrians n’en finit pas de parler d’elle. Presque un an après le triplé français aux JO 2024 qui avait été réalisé en partie grâce aux entraînements sur le site vauclusien, la piste sarriannaise accueille dès ce samedi 14 juin la Coupe du monde de BMX où les trois médaillés olympiques vont se retrouver.
Ce samedi 14 juin, la Coupe du monde BMX Racing UCI 2025 débutera. Et c’est Sarrians qui ouvrira les festivités en accueillant les deux premières manches. Un choix assez significatif puisque la piste de la commune vauclusienne a été le centre de préparation aux Jeux et a permis la réalisation du triplé français aux Jeux Olympiques de Paris 2024, grâce aux performances de Joris Daudet, Sylvain André et Romain Mahieu.
« Record d’inscriptions », « record de pays ayant acheté les droits télévisés », « record de délégations », annonce le BMX Club de Sarrians concernant cet événement mondial. Une aubaine pour Stéphane Garcia, président du club et président du Comité Régional Sud de Cyclisme, qui a fait monter ce club en puissance dans le but d’en faire un club mondial depuis qu’il en a repris la présidence en 2016.
Il est encore temps de prendre sa place pour assister aux premières manches de cette Coupe du monde ou à l’une d’entre elles. L’occasion d’aller encourager l’équipe française pour certains, de découvrir ce sport mais aussi la piste sarriannaise pour d’autres. La première manche débutera à 11h15 le samedi 14 juin, et la deuxième à la même heure le dimanche 15 juin. Pour réserver votre place à Sarrians, cliquez ici.
Après Sarrians, ce sera au tour de la ville de Papendal, aux Pays-Bas, d’accueillir deux manches à la fin du mois de juin, puis à la ville de Santiago del Estero, en Argentine, de recevoir les pilotes du monde entier pour les deux dernières manches en septembre. En 2026, Sarrians accueillera de nouveau les premières manches de la prochaine Coupe du monde, mais aussi les Championnats d’Europe.
Dopage : le Tour de France est-il devenu plus sain ?
Avec deux étapes, l’une arrivant au Ventoux, l’autre partant le lendemain de Bollène, le Vaucluse fait son grand retour dans la grande boucle. Présentation de l’événement par Christian Prudhomme, le directeur de l’épreuve.
Pour la 11e fois de son histoire (voir encadré ci-dessous), le Tour arrivera au Mont-Ventoux le mardi 22 juillet et pour la première fois, il repartira de Bollène le lendemain mercredi. « L’épopée, l’histoire d’amour entre le Tour de France et le Géant de Provence a débuté, il y a pile 74 ans, jour pour jour, le 22 juillet 1951 avec la victoire de Lucien Lazaridès via Malaucène et le versant Nord » précise Christian Prudhomme, le directeur de l’épreuve sportive classée dans le Top 3 mondial avec 190 pays qui relaient cet évènement. Cette 16e étape de 171,5Km verra la caravane quitter Montpellier après 10h, arriver dans le Gard vers 11h, passer devant la Réglisserie, puis par Bourdic, Uzès et Roquemaure. Les coureurs franchiront le Rhône pour arriver en Vaucluse vers 13h par Orange puis Châteauneuf-du-Pape, Courthézon, Aubignan, Bédoin, Le Chalet Reynayd, Le Col des Tempêtes (1829 mètres d’altitude), dernière mise en jambes avant les 1910 m du Ventoux.
« Un hommage aux sportifs, aux paysages, au patrimoine »
Christian Prudhomme, directeur du tour de France
Christian Prudhomme, directeur du tour de France, avec les élus de Vaucluse.
19e ascension depuis 1951 Avec l’édition 2025 du Tour de France, ce sera la 19e fois (en comptant la double ascension de 2021) que les coureurs partiront à l’assaut du Ventoux et la 11e fois qu’il sera un site d’arrivée. Jusqu’à ce jour, le Ventoux a donc été gravi à 18 reprises par Malaucène au nord (en 1951 et 1972), par Sault à l’est (en 1974 et 2021), par Bédoin au sud (en 1952, 1955, 1958, 1965, 1967, 1970, 1987, 1994, 2000, 2002, 2009, 2013, 2016 et 2021).
« C’est un hommage aux sportifs, aux paysages, au patrimoine » ajoute le directeur du Tour. Une expo sur ‘Les Géants’ avec des photos en noir et blanc retrace cette aventure au sommet du Ventoux. En 1952, c’est Robic qui l’a emporté, en 55 Louison Bobet, en 58 Charly Gaul et en 1965 le populaire ‘Poupou’. En 1976, drame avec le britannique Tom Simpson qui n’a survécu ni à la canicule ni au dopage. Suivront ensuite comme vainqueurs Merckx (1970), Thèvenet (1972). Au XXe siècle, Pantani (2000), Virenque (2002), Contador (2009). On se souvient aussi en 2016 de Christopher Froome qui parcourt à pied les derniers mètres, son vélo ayant été accidenté. Enfin en 2021, double dose d’ascension de Ventoux, remportée par Wout Van Aert qui sera là dans un peu plus d’un mois sur les routes de Vaucluse avec les autres champions, évidemment Pogacar, Vingegaard, Evenepoel, Roglič, mais aussi les français Martinez, Gaudu, Vauquelin, Démare et le petit-fils de Raymond Poulidor, Mathieu Van der Pöel même s’il est de nationalité néerlandaise par son papa.
« Le Vaucluse est le lieu des grands rendez-vous sportifs. »
Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental
A propos de ce Tour 2025, la présidente du Conseil départemental, Dominique Santoni, l’a martelé avec vigueur : « Décidément, le Vaucluse est le lieu des grands rendez-vous sportifs. En 2024, passage de la Flamme Olympique et deux champions de Sarrians vainqueurs de la Coupe du Monde de BMX. Et en 2025, deux étapes XXL de La Grande Boucle chez nous. Le Tour de France c’est une vitrine planétaire, le monde entier nous regarde, envie nos paysages, notre environnement, notre patrimoine. Le Conseil Départemental gère 2 000km d’itinéraires balisés, nous avons 160km de véloroutes. Mais le Tour incite aussi Madame et Monsieur Tout le monde à faire du vélo, même s’ils ne sont pas champions. A chacun son rythme. C’est une locomotive qui nous pousse à nous dépasser. »
Une première pour Bollène Le maire de Bollène, Anthony Zilio, de son côté se félicite que pour la première fois depuis qu’existe le Tour (1903), sa ville de 15 000 habitants soit au départ de la 17e étape, avec 160,5 km jusqu’à Valence en passant par Suze-la-Rousse, Grignan et Dieulefit.
Christian Prudhomme précise « Comme le disait l’ancien champion auvergnat Raphaël Geminiani, mort à 99 ans l’été dernier, le Ventoux, ce n’est pas un col comme les autres. Il est d’une force, d’une beauté, d’une puissance folle. On le voit de loin. Certains coureurs, même en ont peur, ils se demandent s’ils vont arriver à l’atteindre. » Il a aussi tenu à rendre également hommage aux gendarmes et aux pompiers qui sécurisent le parcours, surveillent le public pour qu’il ne mette pas en danger les coureurs en plein effort, sous un soleil de plomb, parfois avec de fortes rafales de mistral. « J’ai des sueurs froides quand je me remémore l’édition de 2009 : 9 véhicules sont arrivés en sens inverse des coureurs au Col des Abeilles, heureusement les pompiers les ont stoppés net, grâce à eux on a évité le pire ».
Enfin certains ont demandé à Christian Prudhomme si bientôt le Tour de France féminin pourrait lui aussi passer en Vaucluse. Il a promis d’en parler à son homologue chez les dames, Marion Rousse. Il est vrai qu’avec Dominique Santoni, une femme à la tête de l’exécutif vauclusien, une autre, Christelle Jablonski-Castanier à la vice-présidence mais aussi une française Pauline Ferrand-Prévot, à la fois championne du monde sur route et championne olympique de cross-country l’an dernier, le message devrait arriver rapidement aux oreilles de la directrice du Tour féminin…
Andrée.Brunetti
Crédit : DR/CD 84
Dopage : le Tour de France est-il devenu plus sain ?
Ce samedi 7 juin, la Ville de Beaumes-de-Venise et l’association vauclusienne Planète Bleue organisent le 1er Grand Prix de Pétanque de la commune. De nombreuses personnalités seront présentes pour l’occasion.
Organisé avec le soutien du club de pétanque de Beaumes-de-Venise, la boule Balméenne, la commune va accueillir un grand tournoi de ce sport mythique, très pratiqué dans le Sud de la France, qui est un dérivé du jeu provençal. En tout, ce sont 20 équipes de 3 joueurs chacune qui vont s’affronter pour tenter de remporter ce 1er Grand Prix de Pétanque.
Le tournoi sera scindé en deux parties, avec une dans la matinée et une dans l’après-midi. À 12h, les vignerons de BEaumes-de-Venise offriront l’apéritif qui sera suivi d’un repas dans la salle des fêtes. Après la remise des prix en fin de journée, une soirée de gala avec repas élaboré par Brunet Traiteur (50€ par personne) attendra les participants avec une animation musicale, l’intronisation des personnalités par la confrérie cave des vignerons de Beaumes, une vente aux enchères, avec notamment un maillot d’un célèbre footballeur à acheter, au profit de l’association Tedai 84 qui œuvre à l’intégration des personnes autistes.
De nombreuses personnalités seront présentes pour cet événement, notamment issues du sport comme l’ancien rugbyman Bernard Viviès et les anciens footballeurs Roland Gransart, Daniel Xuereb, Gérard Lanthier, Joêl Cantona, Junior Dalé, Vaclav Nemecek, Michel Jean, ou encore Mario Nardelli. Les humoristes Tex, Didier Gustin, Anthony Joubert, Stéphane Hénon et Antoine Coensens seront aussi présents, ainsi que le journaliste Patrice Drevet, et des comédiens.
Réservation au 06 20 25 62 29 ou par mail à l’adresse planetebleue84@orange.fr Samedi 7 juin. À partir de 8h30. 85 Avenue Raspail. Beaumes-de-Venise.
Dopage : le Tour de France est-il devenu plus sain ?
Chaque année, le Département de Vaucluse organise ses Trophées du sport vauclusien, afin de mettre en lumière sportifs, entraîneurs, dirigeants et bénévoles. 91 personnes ont été récompensées lors de cette soirée qui s’est tenue à l’auditorium du Thor ce mardi 3 juin.
Presque un an après les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, qui ont fait vibré la France et le Vaucluse, le Département de Vaucluse a organisé sa cérémonie des Trophées du sport vauclusien. Trois médaillés olympiques étaient présents pour l’occasion.
Ces Trophées sont l’occasion pour le Département de mettre en lumière, mais aussi de remercier, ses champions, entraîneurs, dirigeants et bénévoles pour leurs efforts au quotidien et pour leur engagement qui vise à développer la pratique sportive et ses valeurs. Cette année, 91 personnes ont été récompensées dans 10 catégories.
Les lauréats
La catégorie ‘Mis à l’honneur’ :
L’Australienne Saya Sakakibara, championne olympique de BMX Racing en 2024, qui s’est entraînée à Sarrians.
Sylvain André, vice-champion olympique de BMX Racing en 2024, licencié à Cavaillon.
Romain Mahieu, médaillé de bronze en BMX Racing en 2024, licencié à Sarrians.
Marie-Chantal Demaille, décédée en février dernier à Avignon, a reçu un hommage. Elle était escrimeuse et avait participé aux Jeux Olympiques de 1964, 1968 et 1972.
La catégorie ‘Performances individuelles’ :
Ambre Grasset, championne du monde junior de Triathlonen 2024, qui s’entraîne à Apt.
Kévin Miquel, champion du monde de VTT E-Enduro en 2024, membre de Veloroc Cavaillon.
Anthony Valverde, champion d’Europe de boxe en 2024, qui évolue dans le Boxe Club Islois.
La catégorie ‘Performances collectives’ :
La 400 Team, de Caumont-sur-Durance. Composée de Sébastien Raison, Sandrine Béranger, Adrein Lhermet et Benjamin Fayet, cette équipe est championne du monde de raid aventure.
Noa Filippi et Lise Revole, champions d’Europe du relais mixte en VTT cross-country, font partie de Gordes Vélo Évasion.
Morgan Leducq et Pierre Vitalien, vice-champions de France de billard, sont membres du comité Vaucluse de billard.
La catégorie ‘Espoirs’ :
Vincent Jouvenal, champion du monde de VTT U19, fait partie du club Avenir Cyclist Bollénois.
Arnaud Gamaleri, champion de France de pistolet standard et champion d’Europe par équipe en pistolet 25m, du cou de tir de Pertuis.
Lucie Gaudion, championne de France de moyenne distance en course d’orientation, du club Orientation passion Avignon.
La catégorie ‘Les entraîneurs’ :
Jean Mayer, entraîneur de l’Union sportive Le Pontet Athlétisme. Il a participé au Jeux Olympiques de Montréal en 1976.
La catégorie ‘Sport Santé’ :
L’Office Municipal des sports de Carpentras, récompensé pour son projet ICAPS concernant l’inactivité physique et la sédentarité ds jeunes des quartiers prioritaires.
La catégorie ‘Parasport’ :
Sophie Brillant, champion du monde de canoë et participante aux sélections paralympiques de Paris 2024, qui évolue dans le Club FC Bonnieux.
Le Cercle d’escrime orangeois qui se positionne comme un club inclusif.
La catégorie ‘Sport et écoresponsabilité’ :
Le club Badminton olympique de Pernes, qui développe de nombreuses actions écoresponsables au sein du club.
La catégorie ‘Jeux Olympiques et Paralympiques 2024’ :
Le BMX Club de Sarrians, qui a été salué pour sa contribution au triplé olympique de BMX Racing masculin.
La Ville de Carpentras, son Office Municipal des Sports, et les 55 associations sportives de la ville, qui ont animé le Club 2024 avec notamment des retransmission télévisées des épreuves des Jeux 2024 sur écran géant.
L’USEP 84 qui a organisé une grande fête du sport à l’occasion du passage de la flamme olympique en Vaucluse
De nombreux bénévoles ont aussi été mis à l’honneur, représentant différentes disciplines sportives comme l’athlétisme, la natation, le rugby, le tennis, la moto cross, le basketball, le twirling, la plongée, le judi, l’haltérophilie, l’équitation, et bien d’autres.
Le sport en Vaucluse en chiffres :
– 22,95% de la population, soit 130 232 vauclusiens, possèdent une licence. – 37,5% des licenciés sont des femmes. – Le département compte près de 1 400 clubs sportifs, soit 12% des clubs de la Région Sud. – Il y a 0,3 équipement pour 100 habitants.
Dopage : le Tour de France est-il devenu plus sain ?
Après le Championnat de France handisport au théâtre antique en 2022, le Cercle d’escrime orangeois (CEO) accueille la 3e Coupe du monde satellite d’escrime en fauteuil.
Le club de la cité des princes a déjà également reçu une première coupe du monde satellite en 2023 puis une deuxième en 2024. Et, cette année encore, le CEO a été à nouveau retenu pour organiser cette épreuve majeure de Handi-escrime. Sous l’égide de l’IWAS (International wheelchair and amputee sports federation – fédération internationale des sports en fauteuil), cette épreuve appelée ‘Guillaume d’Orange’ se déroulera le samedi 31 mai et dimanche 1er juin, aux trois armes, Homme et Dame : fleuret, sabre et épée.
13 nations représentées L’événement sportif se tiendra à la salle Alphonse-Daudet située avenue Antoine-Pinay. A cette occasion, 13 nations seront représentées par 160 compétiteurs, soit le double de tireurs en comparaison avec l’année précédente. Le plus grand contingent sera français où de nombreux jeunes escrimeurs cherchent une qualification pour remplacer les internationaux tricolores qui ont mis fin à leur carrière après Paris 2024.
Samedi 31 mai, satellite international : 9h : Fleuret Homme et Dame ; 9h30 : Inauguration officielle ; 13h30 : Finales Fleuret ; 14h30 : Epée Homme et Dame ; 18h30 : Finales Epée ; 20h30 : Cocktail. Dimanche 1er juin, satellite international : 9h : Sabre Homme et Dame ; 12h : Finales Sabre.
Un parrain prestigieux Pour l’occasion, le Cercle d’escrime orangeois bénéficie du parrainage de Cyril Moré. Cet escrimeur handisport français, né en 1972 et ancien licencié au club handisport de Grenoble, a remporté cinq médailles d’or, une médaille d’argent et une médaille de bronze aux Jeux paralympiques. En 2000, à Sydney, il est médaillé d’or au sabre et à l’épée par équipe. En 2004, à Athènes : médaille d’or en individuel au sabre ; médaille d’or à l’épée en individuel et par équipe ; médaille de bronze en sabre par équipe. En 2006 et 2014 : il participe aux Jeux paralympiques d’hiver de Turin et Sotchi. Il pratique aussi le ski au niveau international.
Un club inclusif qui se bat contre les préjugés Depuis quatre ans, le CEO se tourne vers d’autres formes d’escrime et la Fédération française d’Escrime lui a attribué trois labels pour les années 2023, 2024 et 2025 : Escrime santé, Escrime compétition et Escrime pour tous, ce dernier label comprenant l’escrime scolaire, l’escrime citoyenne et l’escrime sportive. Le CEO est également labellisé ‘club inclusif’ par la Fédération française handisport. « Fidèle à sa devise ‘Pourfendre les préjugés’, pour cette organisation en collaboration avec la Ville d’Orange depuis cinq ans, le CEO a noué des partenariats avec des associations et des écoles pour faire découvrir le handisport et montrer qu’il existe à haut niveau », expliquent les responsables du club présidé par Bruno Alberro qui, outre les bénévoles habituelles, vont recevoir l’aide de collégiens de la classe ‘Défense’ du collège Giono, des jeunes sapeurs-pompiers du centre de secours d’Orange, des scouts et guides de France Charles de Foucault ainsi que des jeunes en Service national universel (SNU) afin d’organiser cette 3e Coupe du monde satellite d’escrime en fauteuil.
L.G.
Samedi 31 mai et dimanche 1er juin. Salle Alphonse Daudet. Avenue Antoine-Pinay. Orange
Quelles différences entre l’épée, le fleuret et le sabre ? « Chaque arme a ses caractéristiques techniques propres ainsi que des règles spécifiques. Le fleuret et le sabre sont des armes de convention sous forme d’une conversation entre deux adversaires », explique le Cercle d’escrime orangeois. – Le fleuret, l’arme la plus légère, est une arme d’estoc (la touche est mise avec la pointe de l’arme). Sa pratique est régie par des conventions et la surface valable est uniquement le tronc. C’est une arme qui demande beaucoup de précision. – L’épée, la plus lourde, est également une arme d’estoc. Contrairement aux autres armes, elle n’a aucune convention et toute la surface du corps est valable. C’est donc l’arme du duel, où la stratégie et la patience sont prépondérantes. – Le sabre est l’arme des cavaliers. C’est une arme de taille (la touche est valable avec le tranchant et la pointe de l’arme) avec comme surface tout le haut du corps. Le sabre est une discipline requérant beaucoup d’explosivité.