29 avril 2024 |

Ecrit par le 29 avril 2024

Christelle Jablonski-Castanier : « Les collèges sont une compétence phare du Département »

Du privé au public. Des stades de foot à la commission sport. Du rôle de mère à la délégation des collèges. Un moment avec Christelle Jablonski-Castanier, 38 ans, fourmillant d’idées au service des Vauclusiens.

Reprendre le flambeau de la délégation de la présidente du Département, une tâche périlleuse ? De l’aveu de la conseillère départementale du canton de Sorgues, le challenge prend la forme d’une continuité. Même si « Dominique Santoni avait mis la barre haut », l’engagement de Christelle Jablonski-Castanier puise sa force dans les projets d’avenir et la fraîcheur des idées. Des ‘brunch’, des assises, des Top chefs, des influenceurs et tant d’autres. « C’est une grosse marque de confiance d’être venue me chercher, de m’avoir proposée une vice-présidence, et en plus la sienne », nous confie la vice-présidente du Conseil départemental de Vaucluse, déléguée à la vie associative, au sport et aux collèges.

A la fois adjointe aux finances de Courthézon depuis 2020, conseillère communautaire à la CCPRO, vice-présidente au Département, les prémices de sa carrière se font pourtant loin de l’hémicycle. De formation juridique, diplômée d’un master II en droit social à l’Université de Montpellier, celle qui se dit « avide de challenges et curieuse de tout » s’illustre pendant dix ans dans les ressources humaines et le droit du travail au sein d’un cabinet.

C’est Nicolas Paget, maire de Courthézon, qui lui tend un jour une main généreuse et la plonge dans la campagne municipale. « On a travaillé sur le projet, animé des ateliers, et puis il m’a finalement proposée de devenir adjointe aux finances. Je suis assez curieuse, j’aime bien les challenges, donc j’ai accepté », nous confie celle qui exerce également en tant que clerc de notaire.

Un ordinateur pour chaque collégien, au collège Jean Brunet à Avignon. Crédit photo: Conseil départemental Vaucluse

La voilà donc dans les méandres de la fiscalité, des dossiers municipaux pointus, des budgets. « C’est super intéressant, je me suis régalée même si la finance d’une collectivité reste très technique », précise l’élue, qui animée par la soif d’apprendre, multipliera les bouquins sur le sujet. Vient l’heure des élections départementales, échéance si chère à la démocratie locale.

Parité oblige, Thierry Lagneau, maire de Sorgues et conseiller départemental, doit former un binôme avec une dame. Ni une ni deux, Nicolas Paget recommande son adjointe, abonde d’éloges sur ses compétences pour porter les intérêts du canton, « il me disait qu’il me pressentait bien, que j’avais les mêmes valeurs humaines que Thierry ». Une chose est certaine, hors de question pour elle de devenir une « élue bureaucrate », mais plutôt une représentante de « terrain », une personne de « contact ».

Durant la campagne, ils sillonnent les routes, à la rencontre des majorités des communes du canton. « L’avantage de mon rôle d’adjointe, c’est que j’étais familiarisée avec les problématiques des maires, notamment sur les écoles », souligne-t-elle. En juin 2021, Bédarrides, Sorgues, Châteauneuf-du-Pape, Jonquières, Courthézon élisent leurs conseillers départementaux : Christelle Jablonski-Castanier et Thierry Lagneau.

« J’ai grandi sur les stades. »

Premiers pas dans l’hémicycle, au côté de ténors qui ont ‘roulé leur bosse’ en politique. Des Pierre Gonzalvez, Suzanne Bouchet, Christophe Mounier, Élisabeth Amoros, Jean-Baptiste Blanc, Corinne Testut-Robert pour ne citer qu’eux. Un logiciel tout neuf, une vision déconstruite, Christelle Jablonski s’installe et saisit ses premiers dossiers sous le coude. « Je n’avais pas d’idées préconçues. Je n’ai jamais été encartée, je ne fais pas de la politique partisane. Je suis là pour les gens. J’ai eu la chance d’être hyper bien accueillie. Au Département, on sait rire comme on sait être sérieux », souligne la vice-présidente.

Les responsabilités ne tardent pas. La cheffe de l’exécutive manifeste son désir de la voir reprendre la commission sport, collèges et vie associative. « Elle m’a convaincue que j’avais le profil, que je pouvais y arriver », explique Christelle Jablonski. Il faut dire que la vie associative ne lui est pas inconnue. Femme de footballeur et entraîneur, fille de président de club, les terrains de foot furent sa maison durant toute sa jeunesse. « J’ai grandi sur les stades, le milieu associatif, le bénévolat et Roger qui fait des merguez tous les dimanches, je connais », résume-t-elle.

Thierry Lagneau, 1er vice-président du Conseil départemental de Vaucluse et Christelle Jablonski-Castanier, au côté des principaux des collèges.

Arrivée au Département, l’élue découvre les frontières, la cartographie des compétences, jusqu’où vont-elles, où s’arrêtent-elles ? Pour l’épauler dans sa mission, une équipe « réactive et efficace ». La juriste de formation révèle rapidement son côté tatillon, « j’ai besoin de connaître le fond des dossiers, je m’investis pleinement. J’ai été élue pour une mission, des personnes étaient là avant, d’autres personnes me succèderont, mais tant qu’on y est, on fait évoluer les dossiers. Ça s’appelle l’engagement », explique-t-elle.

Rapidement, la vice-présidente rappelle l’attention que porte le Conseil départemental de Vaucluse aux collèges vauclusiens auxquels il consacre 13,4M€ en fonctionnement et 26,2M€ en investissement. Un investissement qui permet notamment d’équiper 14 000 collégiens d’ordinateurs portables. « La distribution de PC n’est pas anodine dans le 5e département le plus pauvre de France. Dans beaucoup de foyers, la fratrie se partage un seul ordinateur. Les élèves avaient du mal à croire que le PC était pour eux », se rappelle-t-elle.

« Il faut vraiment travailler main dans la main avec l’Education nationale. »

A tous les détracteurs du digital et de ses dérives sur la concentration, la règle d’or réside dans l’utilisation que l’on fait de la machine. « Certains élèves ne savent pas mettre une majuscule sur le clavier, d’autres ne savent pas comment faire une recherche sur Google car trop habitués au téléphone, à Siri, etc. Il ne faut pas avoir peur de l’inconnu et sortir de sa zone de confort. A chaque changement d’habitude, il y a des crispations, mais dans ce monde qui se numérise, apprendre à utiliser ces outils s’avère indispensable. C’est d’ailleurs pour cela que les Edes de Vaucluse, dont celui d’Apt inauguré récemment, mobilisent du personnel pour accompagner dans les démarches numériques », souligne la vice-présidente.

« Nous devons vraiment travailler main dans dans la main avec l’Education nationale, faire des remontée d’informations, se voir régulièrement, travailler dans la réciprocité, sinon c’est un coup d’épée dans l’eau », commente l’élue. Et d’ajouter : « tout le monde me dit que mon mandat est long, mais non, ça va être hyper court ».

Christelle Jablonski est également vice-présidente de VPA, au côté de Pierre Gonzalvez, président de VPA et maire de l’Isle-sur-la-Sorgue

Après discussion avec la directrice des collèges de Vaucluse, un autre enjeu se révèle. « Le harcèlement, la citoyenneté, l’égalité homme/femme, ce sont des problématiques sur lesquelles nous avons été très vite en phase toutes les deux », se remémore la conseillère départementale. Dans les collèges, Christelle Jablonski met l’accent sur les ateliers de travail et d’échanges.

« Nos enfants sont nos citoyens de demain, ce sont eux qui iront voter. Je l’avais déjà remarqué en campagne d’ailleurs, beaucoup ne savent pas ce qu’est la citoyenneté. Les jeunes entendent ce que dit papa et maman le soir au dîner, ce que dit le monsieur à la TV, et se limitent à ça. En plus de la police et des intervenants classiques, il faut faire intervenir au cœur des collèges des influenceurs, des associations, des sportifs pour sensibiliser les jeunes », suggère la maman de deux enfants.

Au chapitre compétence et décentralisation, après moultes navettes parlementaires, la commission mixte paritaire à élaboré un texte commun ce 31 janvier. Le projet de loi 3DS (pour différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification de l’action publique locale) devrait être adopté sous cette législature. Une des conséquence pour les collèges de Vaucluse en est l’article 41 car les gestionnaires de collèges ne seront plus seulement soumis à l’autorité du ministère de l’Education nationale. Le département de Vaucluse exercera dorénavant une autorité fonctionnelle sur l’adjoint du chef d’établissement chargé des fonctions de gestion matérielle, financière et administrative, dans le respect de l’autonomie de l’établissement .

« Tout le monde me dit que mon mandat est long, mais non, ça va être hyper court. »

Il faut dire qu’à chaque vague de décentralisation, la question revenait sur la table : les gestionnaires de collège et de lycée, fonctionnaires d’Etat dépendant du ministère de l’Education nationale, ne devraient-ils pas faire l’objet d’un transfert dans la fonction publique territoriale ? Une partie de leurs missions consiste en effet à gérer les bâtiments scolaires ainsi que les services de restauration scolaire, dépendant du financement des conseils départementaux et régionaux.

« Les collèges sont une compétence phare du département de Vaucluse. Je vais à tous les conseils d’administration des collèges de mon canton. Je m’engage pendant tout mon mandat à manger dans les collèges privés ou publics, avec notamment les gestionnaires et les agents », précise la vice-présidente. Des agents qui ont quelques fois de quoi être désorientés, voir confus. Le chef d’établissement n’est pas l’employeur. Le gestionnaire donne des directives mais n’est pas le patron. Il gère le bâtiment, sur les deniers du Département.

« Certains enfants ne font pas la différence entre courgette et concombre. »

« Les opérations ‘Au pré de l’assiette’ ainsi qu’Agrilocal ont bien fonctionné également. Promouvoir l’accès à une alimentation de qualité et valoriser le manger local, tels sont les enjeux du Département », indique l’élue. Pour ce faire, ’Agrilocal, une plateforme de mise en relation gratuite et immédiate entre les acheteurs publics de la restauration collective (collèges, écoles primaires, maisons de retraite, lycées, etc.) et des fournisseurs locaux. Sur les sept premiers mois de 2021, le chiffre d’affaires de la plateforme Agrilocal est à +154% par rapport à 2020 et à + 26,2% par rapport à 2019. « Il y a encore beaucoup de pédagogie à faire. Certains enfants ne font pas la différence entre courgette et concombre, épeautre et riz. Pourquoi ne pas faire des concours Top chef, davantage d’ateliers pédagogiques pour sensibiliser sur le bien manger », suggère-t-elle.

Deux collèges vauclusiens sont pilotes pour être labélisé Ecocert, les collèges Gérard Philippe à Avignon et Anne Franck à Morières-les-Avignon. Un label qui inclue le premier cahier des charges français dédié à la restauration collective bio, qui impose des critères non seulement sur le contenu mais aussi sur l’établissement. Il prend en compte les enjeux sociétaux, environnementaux et de santé publique des établissements de la restauration collective en 3 niveaux de labellisation. « On travaille également sur le gaspillage alimentaire, le composteur, on donne beaucoup à des associations. Avec Christian Mounier, vice-président en charge de l’agriculture, on réfléchit notamment à une légumerie mutualisée sur le bassin d’Avignon », évoque l’élue.

Visite de la société civile d’exploitation agricole « La Perrine » à Sorgues.

« Le Département est vital pour les associations. Beaucoup ne connaissent pas les dispositifs d’aide, ne savent pas comment monter un dossier, ou manquent simplement de temps. Depuis que je suis arrivée, je suis assistée par un agent spécialisé sur les subventions qui m’aide beaucoup. Mon souhait : valoriser le bénévolat. Les nouvelles générations ressentent moins ce sentiment d’appartenance, c’est un peu une ‘génération kleenex’, il faut valoriser le peu de bénévoles qu’il reste », juge Christelle Jablonski qui pointe du doigt la carence du sport de haut niveau. « Les mairies doivent aussi être un moteur, ne serait-ce qu’au regard des infrastructures dont elles sont propriétaires. En plus de véhiculer des valeurs, le sport est une vitrine, il fédère un monde économique », précise-t-elle.

Autre projet dans les cartons, le Vaucluse a postulé pour être ville étape de la flamme olympique, avec Christelle Jablonski en tant que référente nommée par l’ADF (Assemblée des départements de France). « Nous allons leur soumettre quatre ou cinq lieux stratégiques et transmettre un kit de communication aux communes labelisées afin de bénéficier d’un rayonnement maximal », conclue la vice-présidente dont les envies de Vaucluse ne sont pas prêtes à s’éteindre.

Rassemblement des 25 communes Vauclusiennes labellisées Terre de Jeux 2024 à Rasteau. Photo DR

Christelle Jablonski-Castanier : « Les collèges sont une compétence phare du Département »

Cinq premières pistes de trail situées entre Venasque et Le Beaucet ont obtenu la labellisation ‘Uni’vert trail’.

Fort de son expérience, notamment en matière de parcours de VTT, le Conseil départemental a décidé de mettre en place une première infrastructure adaptée à la pratique du trail. La Présidente du Conseil départemental de Vaucluse, Dominique Santoni, le Vice-président délégué de la Fédération française d’athlétisme, Michel Huertas, et la Présidente du comité d’Athlétisme de Vaucluse, Isabelle Armand, ont signé la convention de labellisation ‘Uni’vert trail’ pour tout le territoire en s’appuyant sur un premier site entre Venasque et Le Beaucet.

Cette discipline athlétique, qui se pratique essentiellement sur des chemins de randonnées, connaît un fort développement puisque l’on estime à plus d’un million le nombre de pratiquants en France. Avant la crise sanitaire, chaque année, le Vaucluse accueillait déjà 25 courses officielles pour plus de 7 600 participants. Cinq parcours balisés de course à pied de pleine-nature sont officiellement créés pour attirer les pratiquants de cette discipline.

Afin d’encadrer cette activité parfois à risques et d’éviter une pratique « sauvage », le Département a crée des premiers parcours balisés (code couleur par niveau, dénivelé, longueur). A ces cheminements identifiés s’ajouteront la mise à disposition d’un support numérique reprenant l’ensemble des tracés mais également l’aménagement d’un espace de rencontre entre pratiquants.

Les tracés ont été réalisés en partenariat avec le Parc Naturel Régional du Mont Ventoux : parcours n°6 vert au départ du parking du Beaucet, parcours n°7 bleu au départ du parking du Beaucet, parcours n°8 bleu au départ du City Stade de Venasque, parcours n°9 rouge au départ du City Stade de Venasque et parcours n°10 noir au départ du City Stade de Venasque.

L.M.


Christelle Jablonski-Castanier : « Les collèges sont une compétence phare du Département »

Changement de gouvernance au sein du club de foot ‘Avenir club avignonnais‘. Président fondateur du club, Jean-Christophe Magnaud qui n’a pas souhaité renouveler son mandat a proposé la candidature d’Alexandre Bressy à la présidence. Ce dernier a été élu à l’unanimité.

Après 12 saisons d’existence, l’AC Avignon compte près de 650 licenciés il est le plus grand club du district Grand Vaucluse, 11ème club méditerranéen. Le club dispose du plus haut niveau de labélisation de la FFF avec le label ‘jeunes élite’ et le label ‘école de football féminine’ option or.

Jean-Christophe Magnaud, président sortant, revient sur le rayonnement du club et cette succession : « La section sportive du lycée Philippe de Girard ‘ACA Campus’ va évoluer la saison prochaine en un ‘Pôle d’excellence du football amateur’ (PEFA) porté par la Ligue Méditerranée, le District Grand Vaucluse, la ville d’Avignon avec l’ACA comme club support. Le club soutenu par la ville d’Avignon est représenté dans toutes les catégories (excepté en senior masculin), dans les championnats de ligue méditerranée en filles et en garçons. »

« Bien installé dorénavant au niveau régional, il faut maintenant s’y maintenir, voire aller plus haut, sans pour autant perdre l’ADN du club la formation initiale des jeunes et sa fonction socio-éducative. Alexandre Bressy à toutes les qualités, la motivation et l’énergie pour poursuivre et développer le projet associatif du club. Il a mon entière confiance et celle des membres du Comité Directeur pour faire avancer et grandir l’ACA. Je me tiens à la disposition du club et de son nouveau président pour accompagner une transition sereine et harmonieuse au service de la continuité de la gouvernance et du projet de l’ACA. »

Jean-Christophe Magnaud (à droite) passe le flambeau à Alexandre Bressy (à gauche). Crédit photo: ACA Avignon

Alexandre Bressy, nouveau président de l’AC Avignon : « Je tiens à remercier sincèrement les membres du Comité Directeur du club pour la confiance qu’ils m’adressent et pour leur investissement et engagement de longue date au service de l’AC Avignon. Mes remerciements également à Jean-Christophe Magnaud, président sortant qui a posé les bases et le modèle « socio-éducatif » qui caractérise et constitut la particularité du club. […] Je souhaite aussi œuvrer pour un club ouvert en lien avec les instituons publiques et privées qui constituent les forces vives qui travaillent à l’attractivité du territoire que ce soit dans le domaine du sport, de l’éducation ou de l’économie et de l’emploi. L’ACA doit poursuivre et renforcer ses partenariats avec les collectivités territoriales : Ville d’Avignon, Conseil Départemental de Vaucluse et Région Sud. Le club doit s’attacher à en créer de nouveaux avec les acteurs de proximité de l’éducation : écoles, collèges, lycées, CFA et universités. »

Et d’ajouter : « L’AC Avignon doit également être mieux identifié dans le secteur économique en initiant des relations avec le tissu économique local et la CCI 84 notamment. Enfin l’ACA doit demeurer actif et proposant au sein des instances du football que sont la Fédération, la Ligue Méditerranée et le District Grand Vaucluse. Pour l’heure, je souhaite que le club se concentre à poursuivre sereinement la saison en cours en défendant et en portant haut nos couleurs dans les championnats et coupes dans lesquels ses équipes sont engagées. Les idées ne me manquent pas, le challenge est passionnant, il va nécessiter des temps de réflexion, une organisation et des ressources supplémentaires. L’Avenir club avignonnais, doit maintenant franchir le pont et s’inscrire dans un nouveau monde où l’humain, l’environnement, le digital et la performance seront les nouveaux remparts. »

Les membres du nouveau comité directeur de l’AC Avignon : Kevin Appy ; Laïd Aichour ; Sabine Arnoux ; Alain Beccari ; Malika Benali ; Alexandre Bressy ; François Fareng, Nathalie Farsy ; Karim Goudjil ; José Joilan ; Deborah Kmiec ; Jean-Christophe Magnaud ; Ludovic Plauchut ; Renaud Renouard ; Alain Roche ; Alain Valcroze. Les membres du bureau : Alexandre Bressy (Président) ; Alain Valcroze (Trésorier) ; Renaud Renouard (Secrétaire) ainsi que Malika Benali et Karim Goudjil.

L.M.


Christelle Jablonski-Castanier : « Les collèges sont une compétence phare du Département »

Les clubs de football des cinq grands championnats européens ont investi au total près de 3 milliards d’euros sur le marché estival des transferts qui s’est achevé le mardi 31 août 2021. Par rapport au mercato de l’été 2020, les dépenses ont diminué d’environ 300 millions d’euros. Comme le montre notre graphique basé sur les données du site transfermarkt.de, les montants investis sont en baisse dans quatre des cinq ligues majeures du football européen, la Bundesliga étant le seul championnat où les clubs se sont montrés plus dépensiers, ces derniers ayant été plutôt prudents l’année dernière.

Une nouvelle fois, la Premier League arrive en tête des ligues ayant investi le plus d’argent dans les transferts cet été, avec un montant total de plus de 1,3 milliards d’euros, soit environ trois fois le montant enregistré en Ligue 1. Les quatre clubs les plus dépensiers du mercato estival sont anglais : Arsenal (165,6 M€), Manchester United (140 M€), Chelsea (120 M€) et Manchester City (117,5 M€).

La Serie A se classe deuxième avec des dépenses qui se sont élevées à plus de 550 millions d’euros, suivie par la Bundesliga (417 M€), qui est aussi le seul des cinq grands championnats à afficher une balance des transferts positive d’environ 37,6 millions d’euros. La Ligue 1 arrive quatrième, avec plus de 380 millions d’euros investis (au 1er septembre 2021), devant la Liga (293 M€). Deux clubs français s’imposent dans le top 10 des dépenses en transferts cet été : le Paris SG (83 M€) et Rennes (79,5 €), qui représentent à eux deux plus de 40 % du montant total investi en Ligue 1.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Christelle Jablonski-Castanier : « Les collèges sont une compétence phare du Département »

Les dimanches 5,12,19 et 26 septembre, Avignon tourisme en collaboration avec l’ANT gym, Inspire yoga et Enjoyfit, propose une rentrée sportive en famille.

Au choix, footing, yoga ou gym, tout en occupant les enfants de 6 à 12 ans avec une initiation au cirque, au parkour ou à la gym. A l’issue de la séance, tout le monde se trouve autour d’un petit déjeuner.

Un peu de yoga ?

Dans le magnifique cadre du pont d’Avignon, Camille Roux va initier les adultes au yoga, elle donnera les 3 premiers cours pour adultes le 5, le 12 et le 19 et celui du 26, sera animé par India Mahourat. « La salutation au Soleil (Surya Namaskar) est un enchaînement de mouvements synchronisés avec le souffle, permettant de réveiller, de réchauffer et de tonifier le corps. La salutation au soleil permet d’étirer tous les muscles, aide à approfondir la respiration et participe à l’assouplissement du corps, en éliminant le stress et les tensions », explique l’experte en la matière. Les cours sont construits autour des 12 postures de base qui constituent la salutation au soleil.

En créant Inspire yoga en 2013, Camille Roux a souhaité créer un lieu rassembleur avec tous types de yoga. En 2018, c’est au côté d’une cantine healthy food et d’un magasin de design éco- responsable que le studio pose ses valises au Nid. Le studio c’est un espace de 150m2, deux salles de pratiques, une salle de massage/soin, un salon d’accueil, une dizaine de professeurs et une dizaine de thérapeutes. Une grande diversité de types de yoga et pilates pour tous les goûts, tous les niveaux et tous les publics : adulte, femme enceinte, maman, sénior, enfant… Plus d’informations, cliquez ici : https://inspireyogaavignon.fr/

Du ‘functional training’

Sur la terrasse de l’espace Jeanne Laurent avec vue panoramique sur le Rhône et le pont, place au ‘functional training’. L’amélioration des mouvements fonctionnels de la vie quotidienne, des performances, fitness poids du corps, renforcement musculaire, endurance, squats, tractions, soulevés de terre… avec les coachs de l’ANTgym.

Situé au cœur du quartier renouvelé de Champfleury, ANT Avignon est un complexe sportif et culturel des amateurs du monde acrobatique, artistique, urbain et de santé. Conjuguant deux ambitions, créer un pôle sportif doté d’équipements modernes et en faire un pôle où se côtoient sport et culture. Composées d’espaces multiples dont une salle spécialisée pour la gymnastique, un studio des arts du cirque, un Parkour Parc, une salle de pratiques intergénérationnelles et un club house de 100m², les halle(s) totalisent une superficie de 3000m². Plus d’informations, cliquez ici: www.antgym.fr

Mais aussi du footing

Le coach Julie d’Enjoyfit emmènera quant à elle les adultes sur les rives de la Barthelasse pour un footing d’une heure. Julie a ouvert la salle Enjoyfit à St Laurent Des Arbres en 2019 et y dispense des cours de fitness en petit groupe. Elle propose un espace musculation et des coachings individuels, en visio, à la salle ou à domicile. Enjoyfit est sa 2ème salle, la première date de 2013, aux Angles. Passionnée par le sport en général, travailler dans ce domaine est une évidence pour elle. Elle suit actuellement un complément de formation en diététique du sport et en préparation mentale. Plus d’informations, cliquez ici.

Bon à savoir

Sur réservation obligatoire www.avignon-tourisme.com ou au 04 32 74 32 74. Heure et lieu de rendez-vous : 8h45 cours du châtelet au Pont d’Avignon.1h de cours de 9 à 10H (adultes et enfants) / 10h-10h30 : petit déjeuner en famille avec les coachs. Venir muni de son tapis pour le yoga et le fitness et en tenue pour tous (pas de vestiaire sur place).Tarifs : 15 euros adultes / 10 euros enfants

Programme pour les petits selon les dates: le 5 septembre initiation Parkour (8-12 ans) – le 12 septembre initiation cirque (6-12 ans) – les 19 et 26 septembre initiation gym (6-12 ans). Chaque personne de +18 ans est invitée à présenter un pass sanitaire valide. Port du masque obligatoire (non fourni).

L.M.


Christelle Jablonski-Castanier : « Les collèges sont une compétence phare du Département »

L’État met en place le Pass’ sport pour favoriser l’inscription de 5,4 millions d’enfants dans une association sportive à la rentrée scolaire 2021.

Le Pass’ sport est une nouvelle allocation de rentrée sportive de 50€ par enfant pour financer tout ou partie de son inscription dans une association sportive volontaire et lui permettre de participer aux activités qu’elle organise de septembre 2021 à juin 2022.

Qui est concerné ?

Le Pass’ sport s’adresse aux enfants de 6 à 17 ans révolus au 30 juin 2021 qui bénéficient soit de :

  • l’allocation de rentrée scolaire ;
  • l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé ;
  • l’allocation aux adultes handicapés (entre 16 et 18 ans).

Comment cela fonctionne ?

Les 3,3M de familles éligibles au Pass’ sport recevront durant l’été 2021 un courrier, avec en-tête du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, les informant qu’elles bénéficient de cette aide de 50€ par enfant.

Elles devront présenter ce courrier, entre le 1er juillet et le 31 octobre 2021, au moment de l’inscription dans l’association sportive de leur choix pour bénéficier d’une réduction immédiate de 50€ sur le coût de l’adhésion et/ou de la licence.

Le Pass’ sport est une aide cumulable avec les autres aides mises en place notamment par les collectivités.

Où l’utiliser ?

Le Pass’ sport pourra être utilisé :

  • auprès des associations volontaires affiliées à une fédération sportive ;
  • dans les Quartiers prioritaires de la Ville : auprès de toutes les associations sportives agréées participant au dispositif (affiliées ou non à une fédération sportive).

Découvrez le dossier du Pass’Sport. Plus d’informations, cliquez ici.

L.M.


Christelle Jablonski-Castanier : « Les collèges sont une compétence phare du Département »

Les Jeux Olympiques de Tokyo sont terminés et la bonne nouvelle c’est qu’il n’y aura pas quatre ans à attendre avant la prochaine édition. Avec le décalage d’un an des JO de Tokyo en raison de la pandémie du Covid-19, Paris 2024 se profile déjà dans trois ans. Un laps de temps que les athlètes tricolores devront mettre à profit pour faire émerger une génération de sportifs encore plus forte.
En effet, avec 33 médailles dont 10 en or, le bilan de cette édition de Tokyo est moins bon qu’espéré pour la France qui termine à la huitième place du classement classique des nations les plus victorieuses.
Comme attendu, les Etats-Unis sont en tête du classement des médailles des Jeux olympiques de 2021 alors que la Chine arrive deuxième. Et comme à chaque nouvelle olympiade, le classement du nombre de médailles par pays est souvent le miroir d’autres facteurs tels que la puissance économique de ce territoire ou sa forte population.
Si l’on regarde en revanche, le nombre de médailles remportées rapporté à la population, un différent tableau se dresse. Comme le mettent en avant les données de Tokyo 2020 et la Banque Mondiale via Le Monde, ce sont alors des micro-états tels que Saint-Marin ou l’île caribéenne de Grenade qui dominent le Top 10. D’après ce scénario, la France se situe à la 39ème place tandis que les États-Unis et la Chine arrivent à la 60ème et 78ème place.

De Claire Jenik pour Statista


Christelle Jablonski-Castanier : « Les collèges sont une compétence phare du Département »

Alors que la Ligue 1 vient de reprendre, le feuilleton des droits de diffusion du championnat de France de football semble toucher à sa fin, du moins pour cet été. Ce jeudi, le tribunal de commerce de Nanterre a donné raison à beIN Sports dans le litige qui l’oppose à Canal+ sur les droits TV de la L1. Il demande à la chaîne cryptée de respecter son contrat de sous-licence pour un montant de 332 millions d’euros annuels.

Avec le contrat d’Amazon, qui s’est vu attribuer 80 % des matches de L1 pour 250 millions d’euros, ainsi que celui de Free (42 millions pour les extraits de match), la Ligue 1 devrait donc pouvoir compter sur un total de 624 millions d’euros de droits TV domestiques pour la saison à venir. Cette somme est nettement inférieure à celle négociée lors du cycle précédent de 2016 à 2020 (726 millions d’euros), ce qui place désormais la Ligue 1 assez loin derrière les autres championnats du ‘Big Five’, comme le montre notre graphique.

Les recettes issues des droits TV sont une manne financière importante pour les clubs de L1, puisqu’elles représentent entre 50 % et 75 % des revenus hors transferts pour la plupart d’entre eux.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Christelle Jablonski-Castanier : « Les collèges sont une compétence phare du Département »

Avec une année de retard sur le calendrier les Jeux Olympiques 2021, initialement prévus pour 2020, sont désormais lancés à Tokyo. Parmi les 11 000 athlètes à suivre, il y a aussi parmi celles et ceux qui justifient de la plus grosse rémunération sur l’année écoulée. Cette année, le basketteur américain Kevin Durant sera l’athlète le mieux payé parmi les athlètes présents à Tokyo.

Tous les ans, le magazine Forbes dresse son classement des sportifs les mieux payés de la planète. Par rémunération, s’entendent tous les revenus, du salaire, des primes (quand il y a en a), et du sponsoring. En 2020-2021, cette première place était occupée par la star des arts martiaux mixtes (MMA) Conor McGregor qui a gagné environ 180 millions de dollars de revenus (environ 149 millions d’euros), et ce surtout grâce à ses activités commerciales. En effet, l’Irlandais n’a livré qu’un seul combat en 2020, empochant 22 millions de dollars avec sa victoire face à Donald Cerrone. Les 158 millions restants proviennent de ses activités commerciales, notamment la vente de ses parts d’une marque de whisky.

Comme le met en avant notre graphique, deux footballeurs – Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, viennent completer le podium avec des revenus de 130 et 120 millions de dollars (environ 107 et 99 millions d’euros). Aucun Français ne figure dans le Top 10 cette année.

De Claire Jenik pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/sport/page/7/   1/1