19 septembre 2025 |

Ecrit par le 19 septembre 2025

Combien y a-t-il d’élèves par classe dans les écoles primaires et collèges des pays de l’OCDE ?

La France n’est pas le seul pays concerné par les pénuries d’enseignants. Un peu partout dans le monde – en Europe, mais aussi au Canada, aux États-Unis et en Australie – les écoles peinent à recruter des instituteurs. Une situation qui, si elle persiste, pourrait conduire à une hausse globale du nombre moyen d’élèves par classe, alors que la réduction des effectifs est souvent avancée comme une solution pouvant permettre un enseignement de meilleure qualité.

En 2023, on comptait en moyenne 27 élèves dans les classes des écoles primaires publiques du Japon et du Royaume-Uni, soit six élèves de plus que dans les écoles françaises. À l’inverse, les élèves luxembourgeois n’étaient que 15 par classe à niveau équivalent. Dans la plupart des pays étudiés, les effectifs étaient plus importants dans les classes du secondaire inférieur (collège ou équivalent) que dans les classes de primaire, mais, comme le montre notre infographie, ce n’est pas le cas au Royaume-Uni. C’est une fois de plus au Japon qu’on trouvait le plus grand nombre d’élèves dans les classes du cycle secondaire inférieur : 32 en moyenne. Des 38 pays de l’OCDE, quatre seulement avaient des classes de 30 élèves ou plus pour le premier cycle du secondaire (le Japon, la Colombie, le Costa Rica et Israël), tandis que la moyenne de l’OCDE se situait à 23 élèves.

S’il est avéré que le nombre d’étudiants par professeur joue un rôle sur la qualité de l’apprentissage, le bruit et la promiscuité sont autant de facteurs déterminants. Selon des recherches menées en France par l’École des hautes études en sciences sociales, la réduction des effectifs s’accompagne généralement d’une amélioration du niveau scolaire, en particulier pour les élèves issus des milieux les moins favorisés. Le taux d’encadrement ne suffit toutefois pas à lui seul à garantir la réussite scolaire. Les styles d’enseignement, les méthodes pédagogiques ainsi que des facteurs extra-scolaires rentrent également en compte.

Combien de temps les élèves passent-ils en classe ?
Les élèves des pays de l’OCDE reçoivent en moyenne 7 604 heures d’enseignement obligatoire du début de l’école primaire à la fin du secondaire inférieur (collège). C’est ce qui ressort d’un récent rapport de l’OCDE intitulé Regards sur l’éducation. Il existe cependant un écart important entre les pays, les élèves polonais ne recevant en moyenne que 5 304 heures d’enseignement, contre près du double en Australie, où les enfants doivent suivre 11 000 heures de cours. En France, les élèves reçoivent en moyenne 8 210 heures d’enseignement obligatoire du CP à la 3e.

La durée de l’enseignement varie également considérablement selon les pays. Dans l’OCDE, l’enseignement primaire dure en moyenne six ans, mais il varie de quatre ans en Autriche, en Bulgarie, en Croatie, en Allemagne, en Hongrie, en Lituanie, en Pologne, en République slovaque et en Turquie, à sept ans en Australie, au Danemark, en Islande, en Norvège et en Écosse. L’enseignement secondaire inférieur obligatoire dure en moyenne trois ans, mais varie de deux ans au Chili et en Belgique à cinq ans en Allemagne, au Pérou et en Slovaquie, et six ans en Lituanie.

De Valentine Fourreau pour Statista


Combien y a-t-il d’élèves par classe dans les écoles primaires et collèges des pays de l’OCDE ?

Chaque année près de 50 000 personnes mettent fin à leurs jours dans l’Union européenne, selon les données d’Eurostat, dont près de 10 000 en France. À l’occasion de la Journée mondiale de prévention du suicide ce 10 septembre, nous nous sommes penchés sur les taux de mortalité par suicide en Europe. Quels pays sont les plus (et les moins) exposés à ce fléau ?

Les données d’Eurostat présentées sur notre carte montrent que la France est particulièrement concernée par le suicide. En effet, en 2021, le nombre de décès liés à cet acte pour 100 000 personnes en France était de 13,3, contre 10,3 en Allemagne, 7,9 en Espagne, 5,9 en Italie et 10,2 en moyenne dans l’UE.

Les pays les plus exposés de la région étaient la Slovénie, la Lituanie et la Hongrie, avec des taux de mortalité par suicide compris entre 15 et 20 pour 100 000 habitants, et les moins exposés Chypre, la Grèce et l’Italie, avec des taux compris entre 2 et 6 pour 100 000 personnes.

Le suicide frappe plus durement les hommes
Comme le montre notre infographie, basée sur les données de l’OCDE, la prévalence du suicide varie de façon significative entre les pays, mais également entre les hommes et les femmes. En France, en 2022, un peu plus de 21 hommes se sont suicidés pour 100 000 habitants, alors que ce taux était de 6,1 pour les femmes, soit plus de trois fois moins. En Lituanie, en Hongrie ou encore en Pologne, le ratio de suicides était plus de quatre fois supérieur chez les hommes. Chez les femmes, la Corée du Sud affichait de loin le taux le plus élevé des pays inclus, avec 14 cas pour 100 000 habitants.

Si ces données n’incluent que les pays de l’OCDE, il est important de noter que le suicide n’est pas un phénomène limité aux seuls pays à haut revenu. Selon l’Organisation mondiale de la santé, la région africaine a le taux de suicide le plus élevé au monde, estimé à 11,2 personnes pour 100 000 habitants en 2019, contre une moyenne mondiale de 9,0 pour 100 000 habitants cette année-là. Le Lesotho affiche des taux particulièrement élevés, avec 87,5 pour 100 000 habitants, suivi par l’Eswatini, avec 40,5 pour 100 000 habitants. L’OMS souligne que 77 % des suicides ont eu lieu dans des pays à revenu faible ou intermédiaire en 2019, ajoutant que le manque de données sur le suicide a conduit à une sous-déclaration continue.

De Tristan Gaudiaut et Valentine Fourreau pour Statista

Si vous ou quelqu’un dans votre entourage avez besoin d’aide, vous pouvez trouver une liste de services d’assistance téléphonique et de sites web consacrés au suicide par pays ici.


Combien y a-t-il d’élèves par classe dans les écoles primaires et collèges des pays de l’OCDE ?

Chaque année, le 4 septembre marque la Journée mondiale de la santé sexuelle. Selon un récent baromètre de Santé Publique France, plus de 90% des femmes en âge de procréer en France qui ne souhaitent pas tomber enceinte utilisaient un moyen de contraception au moment de l’enquête. La pilule a longtemps été le moyen de contraception le plus utilisé par les Françaises, mais d’après des données récoltées par l’Inserm, elle a récemment été détrônée par des méthodes de longue durée qui sont moins susceptibles d’être mal utilisées, comme l’implant contraceptif ou le stérilet. Si la contraception a pour but de prévenir les grossesses non désirées, certaines méthodes ont également d’autres bénéfices : le préservatif (masculin et féminin) protège contre les infections sexuellement transmissibles, et certaines méthodes de contraception hormonales peuvent avoir un effet positif sur les règles douloureuses.

Comme le montre notre infographie, basée sur des données publiées par l’Inserm, les méthodes de contraception de longue durée font partie des plus efficaces, et leur efficacité ne diffère pas en pratique puisque l’implant et le stérilet sont insérés et restent en place pour plusieurs années (trois ans pour l’implant, cinq ans pour le stérilet). Par contraste, la pilule contraceptive (œstroprogestative, qui contient un œstrogène et un progestatif, ou progestative, qui contient uniquement des progestatifs) est efficace à 99,7% si elle est utilisée de façon optimale, mais seulement à 92% en pratique. Il en va de même pour le patch contraceptif, qui doit être renouvelé une fois par semaine, et l’anneau vaginal, qui doit a une durée de vie d’un mois. Le préservatif, masculin comme féminin, est le plus susceptible de ne pas être utilisé correctement en pratique, mais reste le seul moyen de se protéger contre les maladie et infections sexuellement transmissibles.

Quelles méthodes de contraception sont les plus utilisées en France ?

Si la pilule a longtemps été la méthode de contraception la plus utilisée par les femmes françaises, elle a ces dernières années été détrônée par les méthodes de longue durée réversibles de type stérilet ou implant. Comme le rapporte l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) dans sa dernière enquête Contexte des Sexualités en France 2023, les femmes interrogées (ayant eu au moins un rapport sexuel hétérosexuel dans l’année, qui n’étaient pas enceintes ou stériles et ne souhaitaient pas une grossesse au moment de l’enquête) utilisatrices d’une contraception orale étaient 56,4% en 2000, 49,5% en 2010 puis 26,8% en 2023. En l’espace d’une décennie environ, l’usage de la pilule a ainsi diminué de presque vingt points de pourcentage au sein de la population étudiée.

Comme le montre notre infographie, la diminution de l’utilisation de la pilule contraceptive est en partie compensée par l’adoption d’autres méthodes hormonales ou non hormonales, en particulier les méthodes de longue durée réversibles de type stérilet ou implant, dont l’usage est passé de 21,6% en 2000 à 32,% en 2023, le stérilet représentant à lui seul 27,7% des répondantes cette année-là. L’utilisation de méthodes barrières ou naturelles (comme le préservatif, le retrait ou le calcul des dates) est quant à elle passée de 17,2% en 2000 à 26,1% en 2023 (dont 18,6% pour le préservatif). La part des femmes qui déclarent n’utiliser aucune contraception a elle aussi augmenté, passant de 3,5% en 2000 à 9% en 2023 ; et 5,5% des femmes interrogées pour l’enquête en 2023 déclaraient avoir eu recours à la stérilisation, en hausse de 4,5 points de pourcentage par rapport à 2000.

De Valentine Fourreau pour Statista


Combien y a-t-il d’élèves par classe dans les écoles primaires et collèges des pays de l’OCDE ?

Le Premier ministre a annoncé qu’un vote de confiance aurait lieu la semaine prochaine, le 8 septembre, à l’issue de son discours de politique générale. Les députés décideront ainsi d’accorder ou non leur confiance à François Bayrou et à son gouvernement. S’il perd ce vote, le Premier ministre devra remettre au président de la République la démission de son gouvernement. C’est un pari risqué pour François Bayrou, puisque la coalition de la droite et du centre qui gouverne actuellement, et regroupe les partis du camp présidentiel (Renaissance, Horizons, MoDem, UDI, Les Centristes, Parti Radical et Alliance Centriste) et Les Républicains, ne dispose que d’une majorité relative à l’Assemblée (220 députés sur 577). De plus, contrairement à une motion de censure qui ne peut être adoptée qu’à la majorité absolue des membres composant l’Assemblée nationale (soit un minimum de 289 votes), un vote de confiance ne requiert que la majorité des suffrages exprimés. Plusieurs groupes ont d’ores et déjà annoncé qu’ils voteraient contre la confiance au Premier ministre, dont LFI, le PS, Les Écologistes et le RN, ce qui place François Bayrou dans une position délicate. 

À ce jour, sous la Ve République, il y a eu 41 votes de confiance, dont 31 à l’issue d’un discours de politique générale. Et jusqu’ici, aucun Premier ministre n’a perdu un vote de confiance sous la Ve République. Comme le montre notre infographie, lors de son second passage à Matignon entre 1986 et 1988, Jacques Chirac n’en est pas passé loin, ayant obtenu entre 50,6 % et 51,1 % de votes positifs. De nombreux Premier ministres ont choisi de ne pas se soumettre à cet exercice, dont Élisabeth Borne, Gabriel Attal et Michel Barnier ; le dernier vote de confiance après un discours de politique générale remonte à 2020. Le gouvernement de Jean Castex avait alors obtenu la confiance de l’Assemblée nationale, avec 66,1 % des votes.

De Valentine Fourreau pour Statista


Combien y a-t-il d’élèves par classe dans les écoles primaires et collèges des pays de l’OCDE ?

Après le pic inflationniste mondial de 2022, causé par les effets de la reprise économique post-pandémie et de la guerre en Ukraine, l’inflation est depuis retombée dans la grande majorité des pays, bien qu’elle reste globalement au-dessus des niveaux d’avant la crise. Dans ses prévisions économiques publiées en juillet 2025, le Fonds monétaire international (FMI) note que l’inflation devrait rester nettement supérieure au taux recommandé de 2 % dans une grande partie du globe cette année. Le FMI prévoit que l’inflation mondiale devrait ralentir à 4,2 % en 2025 (contre 5,7 % en 2024), puis à 3,5 % en 2026.

Comme le montre notre carte, si l’inflation devrait rester cette année inférieure à 2,5 % dans la majorité des pays d’Europe de l’Ouest, dont la France (prévision à 1,3 % pour 2025), plusieurs pays d’Afrique, d’Amérique et d’Asie subissent toujours une inflation particulièrement élevée. Le FMI prévoit par exemple un taux d’inflation annuel de 5,3 % au Brésil, de 8,9 % en RD Congo, de 9,3 % en Russie, de 10 % au Bangladesh et de 19,7 % en Égypte. 

D’autres pays qui connaissent actuellement des conflits armés, des bouleversements ou des problèmes socio-économiques majeurs enregistrent même des taux d’inflation encore plus élevés. Parmi eux figurent l’Argentine, la Turquie, l’Iran, le Zimbabwe, le Soudan et le Venezuela, où les prévisions tablent sur une hausse moyenne des prix à la consommation allant de 35 % à 180 % en 2025.

Dans le détail, les prévisions indiquent que 122 pays et territoires réussiront à maintenir l’inflation en dessous de la moyenne mondiale cette année (inférieur à 4,2 %), tandis que plus de 30 devraient enregistrer un taux d’inflation deux fois (ou plus) supérieur à la moyenne (taux de 8,4 % ou plus).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Combien y a-t-il d’élèves par classe dans les écoles primaires et collèges des pays de l’OCDE ?

Selon des données publiées par le Ministère de l’économie et des finances mardi 5 août, le déficit budgétaire de l’État a dépassé les 100 milliards d’euros au premier semestre 2025, pour atteindre 100,4 milliards au 30 juin dernier. C’est une légère amélioration par rapport au déficit enregistré sur la même période l’année dernière, puisqu’il atteignait alors 103,5 milliards d’euros environ. C’est un signal positif, puisque le gouvernement cherche à faire plus de 40 milliards d’euros d’économies en 2026 afin de réduire le déficit public (qui se compose du déficit budgétaire de l’État, ainsi que des déficits de la sécurité sociale, des autorités locales et des autres organismes de l’administration centrale). 

Comme le montre notre infographie, basée sur des données d’Eurostat, le déficit public de la France a empiré en 2024, pour atteindre 5,8 % du PIB – le gouvernement s’est engagé à le ramener à 5,4 % cette année, et sous la barre des 3 % d’ici 2029. Il reste cependant bien loin du niveau de 2020, au moment de la crise du Covid-19. Le PIB de la zone euro avait alors diminué de 6,6 %, et celui de la France de 7,9 %, passant de 2,43 billions d’euros en 2019 à 2,32 billions l’année suivante. Les aides substantielles mises en place par le gouvernement pour soutenir les ménages et les entreprises, couplées au ralentissement économique, avaient alors fortement creusé le déficit public français, qui avait atteint presque 9 % du PIB.

Comparée à ses voisins européens, la France fait cependant figure de mauvaise élève : le déficit public de la Belgique représentait 4,5 % de son PIB en 2024, celui de l’Allemagne 2,8 %, tandis que le Portugal, la Grèce, l’Irlande et le Danemark ont enregistré un excédent de 0,7 %, 1,3 %, 4,3 % et 4,5 % de leur PIB respectivement l’année dernière.

De Valentine Fourreau pour Statista


Combien y a-t-il d’élèves par classe dans les écoles primaires et collèges des pays de l’OCDE ?

Après une période de reprise suite au double choc de la pandémie et de l’invasion de l’Ukraine par la Russie entre 2020 et 2022, les prix mondiaux des denrées alimentaires ont recommencé à augmenter ces derniers mois. Selon l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations unies (FAO), l’indice des prix alimentaires de la FAO a atteint 128 points en juin 2025, ce qui représente une hausse de 28 % des prix mondiaux des denrées alimentaires par rapport à la période de référence 2014-2016. Bien que ce chiffre soit en baisse par rapport au pic de 160 points atteint en mars 2022, peu après le début de l’invasion russe, il est en hausse de près de 6 % par rapport à juin 2024 et d’environ 35 % par rapport à la moyenne de 2019.

Comme le montre notre infographie, les prix des denrées alimentaires sont revenus en 2023 à leur niveau de mi-2021, mais ne sont jamais redescendus aux niveaux observés avant la pandémie. Depuis le premier trimestre 2024, les prix des denrées alimentaires ont même recommencé à grimper, aggravant à nouveau les perspectives en matière de sécurité alimentaire mondiale. Selon la FAO, à l’échelle mondiale en 2024, le coût quotidien moyen d’une alimentation saine s’élevait à 4,46 dollars (en parité de pouvoir d’achat), ce qui signifie que 2,6 milliards de personnes n’avaient toujours pas les moyens d’y accéder.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


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D’après les données du Commissariat général au développement durable (CGDD), environ 30 milliards de mètres cubes d’eau sont prélevés chaque année en France pour répondre aux besoins des activités humaines. Comme le montre notre infographie, près de la moitié (46 %) de l’eau douce prélevée sert à refroidir les centrales électriques, de loin la plus importante part des prélèvements.

Cependant, comme le spécifie le CGDD, l’eau prélevée n’est pas nécessairement consommée : elle est souvent restituée après usage, dans des proportions qui varient selon les activités. Dans le cas du refroidissement des centrales électriques par exemple, une partie de l’eau prélevée s’évapore, alors que l’eau utiliser pour alimenter les canaux de navigation est intégralement restituée. 

Si l’agriculture ne représente que le quatrième poste de prélèvement d’eau douce (12 % du total), elle était le poste le plus important de consommation d’eau : entre 2010 et 2019, l’agriculture représentait à elle seule 58 % de la consommation d’eau douce en moyenne en France.

De Valentine Fourreau pour Statista


Combien y a-t-il d’élèves par classe dans les écoles primaires et collèges des pays de l’OCDE ?

Dans ses dernières prévisions publiées en juillet, le Fonds monétaire international (FMI) anticipe désormais une croissance mondiale de 3,0 % cette année et de 3,1 % en 2026, soit une révision à la hausse par rapport aux prévisions établies en avril dernier (respectivement 2,8 % et 3,0 %). Dans l’ensemble, le FMI continue de voir une grande incertitude dans la politique douanière du président américain Donald Trump, mais note que l’économie mondiale montre des signes de résilience face au contexte international.

Comme le détaille notre infographie, ce regain d’optimisme en 2025 ne concerne toutefois pas toutes les économies. Si le FMI a réhaussé ses prévisions de croissance annuelle pour la Chine de +0,8 point à 4,8 %, en partie grâce à la baisse des droits de douane sino-américains, elle a en parallèle nettement revu à la baisse celles pour la Russie (-0,6 point à 0,9 %). « Nous prévoyons un ralentissement de la croissance économique russe en 2025, principalement en raison du resserrement de la politique monétaire et de la baisse des prix du pétrole », a déclaré Petya Koeva Brooks, directrice adjointe du département des études du FMI.

Pour l’économie américaine, le FMI a légèrement relevé sa prévision de croissance en 2025, de 1,8 % à 1,9 %, tout comme pour la zone euro : +0,2 point à 1,0 %. Dans le détail, la prévision de croissance en juillet reste inchangée par rapport à celle du mois d’avril pour la France (0,6 % en 2025), tandis que l’organisation se montre un peu plus optimiste pour l’Allemagne (+0,1 point), bien que la croissance outre-Rhin devrait rester quasi nulle (0,1 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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