10 juillet 2025 |

Ecrit par le 10 juillet 2025

Les records de chaleur récemment battus

La France vient d’être touchée par un épisode caniculaire intense et précoce. Lundi 1er juillet, 16 départements (dont l’Île-de-France pour la première fois en cinq ans) ont été placés en vigilance rouge pour canicule, qui correspond à « une canicule extrême, exceptionnelle par sa durée, son intensité, son extension géographique, qui présente un fort impact sanitaire pour l’ensemble de la population et des impacts sociétaux (sécheresse, approvisionnement en eau potable, aménagement ou arrêt de certaines activités, etc.) ». 84 autres départements ont été placés en vigilance orange, et 200 écoles ont fait l’objet d’une fermeture partielle ou totale les 29 juin et 1er juillet en raison des risques liés aux températures.

Ces pics de chaleur deviennent-ils de plus en plus fréquents ? D’après des données de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), la Terre a connu l’an dernier la journée la plus chaude jamais enregistrée depuis le début des relevés en 1940 : le 22 juillet 2024, la température moyenne de l’air à la surface du globe a atteint 17,15°C. Ce chiffre dépasse les précédents records de 17,09°C, établi juste un jour plus tôt, et de 17,08°C, établi un an auparavant, le 6 juillet 2023.

À l’échelle mondiale, les records absolus de température s’enchainent autour du globe, comme le montre notre carte qui présente une sélection non exhaustive de records nationaux enregistrés depuis 2021. Les plus récents ont été relevés cette année au Paraguay (46,4°C), en Côte d’Ivoire (49,5°C) et aux Maldives (35,8°C). De nombreux records ont également été atteints en 2024, notamment au Mexique (51,9°C), au Mali (48.5°C), ou encore au Laos (43,7°C). L’année précédente, la Chine avait enregistré une température record de 52,2°C, tandis qu’au Royaume-Uni, le mercure a franchi pour la toute première fois la barre des 40°C en juillet 2022.

Durant l’été 2021, l’un des plus chauds mesurés sur Terre, le Canada, la Turquie, l’Espagne et l’Italie avaient enregistré les températures les plus hautes de l’histoire de leurs relevés. Le record italien, 48,8°C à Syracuse, représente même la température la plus élevée jamais mesurée en Europe.

En Antarctique, le record date de 2020 avec plus de 18°C atteints à la base Esperanza pendant l’été austral. En France, le record national de 46°C mesurés à Vérargues (Hérault) remonte à la canicule de 2019, pendant laquelle d’autres records avait été battus en Europe, comme en Belgique (41,8°C) et en Allemagne (41,2°C).

Deux ans avant, en 2017, le Pakistan (53,7°C) et le Koweït (53,9°C) avaient relevé les quatrième et troisième températures les plus hautes jamais mesurées sur Terre validées par l’OMM (il s’agit des records asiatiques). Le record mondial est toujours officiellement attribué à Furnace Creek, dans le désert californien, avec 56,7°C atteints en 1913.

De Valentine Fourreau pour Statista


Les records de chaleur récemment battus

Pilier de son modèle social, le système de redistribution des richesses en France vise à réduire les inégalités et repose sur une logique de solidarité nationale, où les revenus des plus aisés contribuent au financement des services publics et des aides sociales destinées aux plus démunis. Si ses origines remontent à la fin du XIXe siècle, ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale qu’il s’est réellement structuré, avec la création de la Sécurité sociale en 1945. Ce système fait de nos jours régulièrement l’objet de débat dans la sphère politico-médiatique, avec ses détracteurs qui critiquent son coût ou son inefficacité, tandis que ses défenseurs soulignent son rôle essentiel dans la protection des citoyens contre les aléas de la vie et les inégalités.

La redistribution s’effectue principalement via deux canaux en France : dans un sens les prélèvements obligatoires, comme les impôts et les cotisations sociales (déduites du salaire brut), et dans l’autres les prestations sociales, telles que les allocations familiales, les aides au logement et le revenu de solidarité active (RSA), conçues pour soutenir les ménages les plus démunis. D’après une analyse de l’Insee publiée en 2023, en France, la redistribution élargie améliore le niveau de vie de 90 % des individus appartenant à un ménage dont la personne de référence est âgée de 65 ans ou plus. Chez les 50-59 ans, près de 70 % des individus sont à l’inverse des contributeurs nets à la redistribution.

Les retraités représentent ainsi les principaux bénéficiaires nets de la redistribution en France, en grande partie car ils sont les destinataires des contributions du système de retraite par répartition, mais aussi les principaux bénéficiaires des prestations de santé. En dehors des retraités, les bénéficiaires nets de la redistribution sont surtout les plus modestes, ainsi que les familles avec enfants et les ménages moins diplômés. Comme le montre notre infographie, pour les ouvriers et les employés, le bilan redistributif est quasi neutre, alors que les chefs d’entreprise, cadres et travailleurs indépendants sont des contributeurs nets et, dans une moindre mesure, les professions intermédiaires.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les records de chaleur récemment battus

En 2022, plus de 20 % de la population européenne a été exposée à des niveaux de bruit nocifs supérieurs aux seuils fixés par la directive sur le bruit dans l’environnement (END), qui fixe la limite à 55 décibels pour la période jour-soir-nuit. Cette pollution sonore provient principalement du trafic routier, ferroviaire et aérien. Selon l’Agence européenne pour l’environnement, cette exposition touche des millions de personnes et représente une menace pour la santé publique, car elle est liée à des problèmes cardiovasculaires, au stress et à des troubles du sommeil.

Selon le rapport, rien qu’en 2021, « l’exposition prolongée au bruit des transports en Europe a été liée à quelque 66 000 décès prématurés, 50 000 nouveaux cas de maladies cardiovasculaires et 22 000 nouveaux cas de diabète de type 2. Au total, plus de 1,3 million d’années de vie en bonne santé ont été perdues en Europe à cause de la pollution sonore ».

Le Luxembourg arrive en tête des pays les plus touchés, avec 68 % de sa population exposée à des niveaux sonores malsains. Il est suivi par Chypre (52 %), la France (36 %) et l’Autriche (32 %). À l’opposé, la Slovaquie (8 %), le Portugal (9 %), l’Estonie (9 %) et la Slovénie (11 %) figurent parmi les pays dont le pourcentage de la population affectée est le plus faible.

Selon le rapport, « l’accès à des espaces verts et calmes est bénéfique pour la santé, notamment en réduisant le stress et l’inconfort, en particulier pour les personnes vivant dans des environnements bruyants ». Une analyse géospatiale de 233 villes révèle que seulement 34 % de la population peut accéder à des espaces verts et calmes à moins de 400 mètres à pied de son domicile, « ce qui est une mesure commune d’accessibilité acceptable ».

Que peuvent faire les pays pour remédier à ce problème ? Bien que la pollution sonore « pose des problèmes importants », il existe des solutions efficaces pour en atténuer l’impact. Les solutions clés examinées dans le rapport comprennent, entre autres, des mesures réglementaires et législatives qui réduisent le bruit à la source, des stratégies à long terme qui intègrent la planification urbaine et des transports et la restauration de la nature, ainsi que des initiatives sanitaires préventives liées aux maladies cardiovasculaires et respiratoires et à la santé mentale.

De Valentine Fourreau pour Statista


Les records de chaleur récemment battus

Quelques jours après l’échec des négociations entre les partenaires sociaux sur les retraites, le chef du parti présidentiel Renaissance, Gabriel Attal, a proposé une nouvelle réforme des retraites qui se fonderait « uniquement sur une durée de cotisation » (et plus sur un âge légal de 62 ou 64 ans). Dans un entretien aux Échos publié ce mercredi 2 juillet, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a également estimé que « les retraités les plus aisés pourraient davantage être mis à contribution », rappelant son souhait de supprimer « l’abattement fiscal de 10% sur les pensions, qui ne pénalise pas les petites retraites », une mesure qui pourrait rapporter 4 milliards d’euros par an au budget de l’État selon les estimations rapportées.

À l’heure actuelle, le mode de calcul du financement du régime de retraite par répartition en France (pension de base des salariés) repose principalement la durée de cotisation (nombre de trimestres travaillés), le taux d’annuité (variable selon l’âge de départ) et le salaire de référence. Mais qu’en est-il du financement des retraites chez nos voisins européens ?

D’après les informations compilées par le site Toute l’Europe, tous les pays de l’Union européenne (UE) ont adopté un système par répartition, complété de manière obligatoire ou facultative par une retraite par capitalisation (s’appuyant sur divers dispositifs d’épargne). Cependant, différents modes de calcul sont utilisés pour définir le montant des pensions de base touchées par les retraités européens. Comme le détaille notre carte, au sein de l’UE, on dénombre trois principaux modes de calcul : le régime en annuités – comme en France, en Belgique et en Espagne, les retraites à points – comme en Allemagne et en Irlande, ainsi que les comptes notionnels, comme en Italie et en Suède.

Dans le système à points, le montant de la retraite dépend du nombre de points accumulés, de la valeur attribuée à chaque point (généralement déterminé par les partenaires sociaux) et de l’âge de départ. Quant aux comptes notionnels, utilisés dans cinq États membres (contre quinze pour les annuités et sept la retraite à points), ils reposent sur l’accumulation d’un capital virtuel qui augmente avec les cotisations versées et les revalorisations annuelles.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les records de chaleur récemment battus

Les espaces verts publics, tels que les parcs, jardins et forêts, jouent un rôle essentiel dans le bien-être et la qualité de vie au cœur des villes, offrant aux citadins des lieux de détente et de loisir à proximité. Les Nations unies ont ainsi inclus dans leurs objectifs de développement durable « l’accès universel à des espaces verts publics sûrs, inclusifs et accessibles, en particulier pour les femmes et les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées » d’ici à 2030.

D’après une étude couvrant six pays de l’OCDE réalisée par une équipe de chercheurs en urbanisme et publiée le 16 juin 2025 dans la revue Nature, en moyenne, dans 70 centres urbains analysés en France, un habitant sur quatre (24 %) n’a pas accès à un espace vert à moins de dix minutes de marche de son domicile. Ce taux varie significativement selon les villes : dans 15 centres urbains analysés, plus de 30 % de la population n’a pas accès à un parc à moins de dix minutes, tandis que ce chiffre est inférieur à 15 % dans 14 autres.

Comme le montre notre carte, les citadins sont les plus proches d’un espace vert dans les centres urbains de Reims, Grenoble, Paris et Saint-Étienne, où un peu plus d’un habitant sur neuf (90 à 92 %) habite à moins de dix minutes à pied d’une infrastructure de ce type. À l’inverse, l’accès aux espaces verts est le plus restreint dans les centres urbains de certaines villes côtières comme Ajaccio (seuls 37 % de la population à moins de 10 minutes), Le Havre (57 %), Toulon (62 %), Aix-en-Provence (62,8%) et Avignon (63,9%) ce qui est en partie liée à leur topographie et à leur développement urbain spécifique.

Si cet indicateur permet d’évaluer la proximité avec une infrastructure verte (allant du square à la forêt), il est important de noter qu’il ne permet pas de rendre pas compte de la nature ou de la taille des espaces verts dans les différentes villes. Ainsi, bien que le niveau de proximité avec un parc soit plutôt élevé à Paris, la capitale française est loin d’être l’une des plus vertes d’Europe. En effet, l’Agence européenne pour l’environnement estime que seul un quart de la superficie de la ville de Paris est couverte par des infrastructures vertes, contre plus de 50 % pour des villes comme Oslo, Berne, Madrid ou encore Berlin.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les records de chaleur récemment battus

D’après le ministère de la Culture, le spectacle vivant – qui regroupe la musique, le théâtre, le cirque, la danse ou encore les comédies musicales – est le deuxième secteur culturel en matière de poids économique après l’audiovisuel en France. Selon les données du dernier bilan annuel disponible, l’industrie du spectacle vivant a compté plus de 200 000 représentations, attiré 62 millions de spectateurs et généré des recettes totales d’environ 2,1 milliards d’euros en 2023.

Comme le montre notre infographie, les concerts de musique, et en particulier le segment « pop, rock, chanson », contribuent en majeure partie aux revenus du secteur : 1,2 milliard d’euros (soit 57% du total) pour l’ensemble des représentations musicales en 2023 – dont 776 millions (37%) rien que pour la pop, le rock et la chanson » et 125 millions (6%) pour le rap, hip-hop et autres genres assimilés. Parmi les types de spectacles vivants qui génèrent le plus de recettes en France, on trouve également le théâtre (et le conte/mime) avec 276 millions d’euros de revenus en 2023 (13% du total), l’humour, les sketchs et l’imitation avec 146 millions (7%), les comédies musicales (et spectacle/théâtre musical) avec 142 millions (7%), ainsi que le cabaret et music-hall avec 134 millions d’euros (6%).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les records de chaleur récemment battus

Avec plus de 100 millions de visiteurs internationaux l’année dernière, la France reste la première destination touristique mondiale. En 2024, le tourisme international a généré 71 milliards d’euros de recettes dans le pays, d’après l’agence de développement touristique française Atout France. Les bénéfices du tourisme – international et domestique – sont indéniables. Cependant, comme le montre notre infographie, de nombreux sites en France sont victimes de leur succès, et doivent ainsi face à des problèmes liés au surtourisme, une présence de touristes excessive et potentiellement nuisible.

Si un trop important afflux de touristes peut avoir des conséquences négatives sur l’expérience des visiteurs, et causer des problèmes pour la vie locale (par exemple en réduisant le marché locatif de long terme en faveur de locations touristiques), le surtourisme peut également avoir un impact irréversible sur l’environnement. La hausse de visiteurs, particulièrement internationaux, dans le village normand d’Étretat ces dernières années a par exemple causé la destruction d’une partie du site naturel. L’impact sur l’environnement du tourisme intensif s’est également fait sentir sur l’île de Bréhat. La petite île bretonne, dont la population à l’année n’est que d’environ 400 personnes, reçoit chaque année 450 000 touristes.

Plusieurs sites français ont d’ores et déjà mis en place des mesures afin de mitiger l’effet du surtourisme : l’accès à certaines calanques est par exemple soumis à une réservation gratuite mais obligatoire en haute saison.

De Valentine Fourreau pour Statista


Les records de chaleur récemment battus

Le camping est le premier mode d’hébergement touristique en France. L’activité des campings français pèse 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, elle représente environ 50 000 emplois (dont 10 000 à l’année) et 25 millions de clients annuels pour un total de 141 millions de nuitées réalisées en 2024. Comme le montrent les données de la Fédération nationale de l’Hôtellerie de plein air, avec environ 7 500 campings sur son territoire (pour 2,74 millions de lits), la France concentre à elle seule près d’un tiers (29,2 %) de la capacité d’accueil en hôtellerie de plein air en Europe. L’Hexagone devance assez largement le Royaume-Uni (16,7 %), l’Allemagne (10,8 %) et les Pays-Bas (9,1 %). Cependant, si l’on compare la superficie de ces quatre pays, les Pays-Bas (13 fois moins vastes que la France) sortent du lot avec une densité de campings sur leur territoire particulièrement élevée.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les records de chaleur récemment battus

Successeur tant attendu de la Switch sortie en 2017, la nouvelle console de jeux vidéo de Nintendo, la Switch 2, est sortie le jeudi 5 juin 2025 dans le commerce. La Switch 2 s’appuie sur le concept et les bases posés par la console Switch, tout en y apportant des améliorations et de nouvelles fonctionnalités.

Après l’échec commercial cuisant de la Wii U, qui s’était soldé par son retrait du marché en 2017 seulement cinq ans après son lancement, Nintendo avait pris le pari de se relancer avec sa console suivante, la Switch. Une fois de plus, l’entreprise n’avait pas cherché à copier la recette à succès de la Xbox de Microsoft ou de la PlayStation de Sony, mais avait plutôt opté pour sa propre approche, en misant sur une console hybride, à la fois portable et utilisable comme une console de salon. Et un peu plus de huit ans après la sortie de la Switch en mars 2017, on peut affirmer que ce pari a porté ses fruits.

Comme le met en avant notre infographie, la Switch a non seulement permis à Nintendo de rebondir après le désastre de la Wii U, mais elle s’est également imposée comme la console de salon la mieux vendue de l’histoire de l’entreprise, devant la Wii. Avec un peu plus de 152 millions d’unités vendues à ce jour, la Switch est le plus grand succès commercial de la société japonaise et la deuxième console la mieux vendue de tous les temps, derrière la PlayStation 2, que Sony avait vendu à 160 millions d’unités tout au long de son cycle de vie.

Si la Switch a encore un peu de temps devant elle, probablement en tant qu’alternative d’entrée de gamme à prix réduit, la fin de son cycle de vie se profile désormais officiellement à l’horizon. Pour l’année fiscale se terminant le 31 mars 2026, Nintendo prévoit de vendre 4,5 millions de consoles Switch, ce qui lui permettrait de frôler le record de la PlayStation 2, et autour de 15 millions de la nouvelle Switch 2.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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