22 septembre 2025 |

Ecrit par le 22 septembre 2025

A quand le retour à une vie normale ?

Une nouvelle enquête publiée la semaine dernière par Ipsos dresse un tableau plutôt contrasté du retour à la normale après la pandémie de Covid-19.

Moins du quart des personnes interrogées dans 30 pays pensent qu’un retour à la normale est possible dans les six mois. En moyenne, environ le tiers des répondants estiment que les restrictions liées à la pandémie resteront en place pendant plus de 12 mois, et autour de 8 % des personnes interrogées pensent même que la vie ne reviendra « jamais » à la normale.

Le Japon et plusieurs pays européens, comme l’Italie et la France, font partie des plus pessimistes sur le sujet. Près de la moitié des Français (44 %) ont déclaré s’attendre à ce que l’impact des restrictions sur leur quotidien durent encore plus de 12 mois. L’Hexagone compte également l’une des plus fortes proportions de personnes qui pensent que les choses ne reviendront jamais comme avant (10 %), derrière le Japon (14 %) et la Hongrie (15 %).

La Chine est sans trop de surprise l’un des pays les plus optimistes de l’enquête. Si seulement 17 % des Chinois interrogés ont déclaré que leur vie était déjà revenue à la normale, ils sont tout de même au total plus de la moitié à considérer que le Covid-19 ne sera plus qu’un mauvais souvenir à la fin de l’été. Les pays où les campagnes de vaccination sont les plus avancées, comme le Royaume-Uni ou les États-Unis, sont globalement mieux classés que la moyenne. 31 % des Américains et 25 % des Britanniques ont déclaré s’attendre à retrouver une vie pré-Covid-19 dans les six prochains mois ou que leur quotidien s’était déjà normalisé.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


A quand le retour à une vie normale ?

Le Boston Consulting Group vient de dévoiler son classement des 50 entreprises les plus innovantes du monde. Les géants américains de la tech monopolisent toujours les premières places : Apple, numéro un depuis plus de quinze ans, est suivi par Alphabet, Amazon, Microsoft et Tesla. Avec le contexte de pandémie, plusieurs entreprises du secteur pharmaceutique figurent dans le classement cette année. Le laboratoire américain Pfizer, qui a mis au point un vaccin et annoncé le lancement de deux médicaments contre le Covid-19, fait notamment son entrée dans le top 10.

Le secteur de la technologie et des télécommunications est de loin le plus représenté parmi les champions de l’innovation, et ce depuis la première publication de ce classement en 2005. Alors que des acteurs historiques de la tech, comme Apple, IBM ou Microsoft, continuent de se maintenir en tête de liste, de nouveaux poids lourds se sont imposés à la pointe de l’innovation au cours des dernières décennies, comme Google/Alphabet, Amazon, et plus récemment Huawei.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


A quand le retour à une vie normale ?

Avec son « Pacte vert » présenté en mai 2020, l’UE vise de réduire de moitié l’utilisation des pesticides dans l’agriculture européenne d’ici 2030. Un objectif que la France s’est elle fixée d’atteindre en 2025 dans le cadre de son plan Écophyto. En valeur absolue, L’Hexagone fait actuellement partie des trois plus gros consommateurs européens de pesticides avec l’Espagne et l’Italie. Un chiffre bien entendu corrélé à la taille de la surface agricole, la France possédant la plus vaste de l’Union européenne devant l’Espagne.

Si l’on regarde la consommation de pesticides ramenée à la surface cultivée, la France se situe au dessus de la moyenne européenne mais ne fait toutefois pas partie du trio de tête des plus gros utilisateurs. Selon la FAO, l’agriculture française consommait 4,3 kilogrammes de pesticides par hectare de terres cultivées en 2018 (contre 3,1 kg pour l’UE). Comme le montre notre carte, les chiffres varient de plus de 8 kilogrammes par hectare aux Pays-Bas, à Chypre et en Belgique, à moins d’un kilogramme par hectare en Scandinavie et dans les pays baltes.

La nature et la quantité des pesticides utilisés sont très variables selon les types de culture et c’est pourquoi on peut observer de grandes différences entre les pays. De petits États ayant développé une agriculture très spécialisée, avec des cultures intensives gourmandes en pesticides, comme la pomme de terre, la betterave ou encore la viticulture, ont ainsi tendance à se retrouver avec les valeurs les plus élevées.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


A quand le retour à une vie normale ?

Alors que la planète est aux prises avec la pandémie de Covid-19 depuis plus d’un an, tous les pays n’ont pas connu le même destin durant la traversée de cette crise. Si les gouvernements du monde entier ont opté pour des réponses et des stratégies sanitaires différentes face au virus (pour des résultats divers), la manière dont les économies nationales ont réagi en 2020 a elle aussi été très variable, comme le montre les données de l’OCDE.

La Chine, premier pays à affronter le Covid-19, a connu sa plus forte baisse du PIB trimestriel au premier trimestre 2020, lorsque son produit intérieur brut a diminué de près de 7 % par rapport à l’année précédente. Depuis lors, la puissance économique asiatique est l’un des rares pays à afficher un taux de croissance positif. La Corée du Sud, comme d’autres économies de la région Asie-Pacifique (Australie, Japon,…) représentent d’autres exemples de pays ayant réussi à contenir suffisamment l’épidémie à ses débuts et qui ont plutôt bien résisté sur le plan économique. Le PIB sud-coréen est ainsi resté relativement stable l’année dernière et son taux de croissance s’est maintenu bien au delà de la moyenne mondiale.

En revanche, la France, comme les États-Unis et plusieurs pays d’Europe (Royaume-Uni, Espagne,…) ont rencontré des difficultés tout au long de l’année 2020, non seulement sur le plan sanitaire, mais aussi sur le plan économique. La France a enregistré l’une des plus fortes baisses de PIB de toutes les économies développées au deuxième trimestre, mais a toutefois été en mesure de limiter la casse à la fin de l’année, avec un taux de croissance proche de la moyenne de l’OCDE. Bien que les États-Unis aient obtenu des résultats supérieurs à la moyenne tout au long de l’année, la comparaison avec leur plus grand rival économique, la Chine, donne de quoi relativiser cette performance.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


A quand le retour à une vie normale ?

Google est toujours sans surprise ultra-dominateur sur le marché des moteurs de recherche Internet en France (et dans le monde), mais son hégémonie semble toutefois s’être un peu érodée ces dernières années. Selon les données du Statista Global Consumer Survey, 91 % des internautes français ont utilisé Google au cours des quatre semaines précédant l’enquête menée durant l’été 2020 (PC et mobile). Un résultat qui confirme la prépondérance du géant américain, mais qui marque néanmoins une baisse de trois points par rapport à la même période en 2019.

Au rayon des alternatives à Google, Yahoo! (14 %) et Bing (12 %) sont classés respectivement au deuxième et troisième rang, alors que les moteurs de recherche européens, l’allemand Ecosia et le français Qwant, ont également réussi à s’imposer dans le paysage. Devenu le moteur de recherche par défaut de l’administration française en 2020 et de plus en plus adopté par les entreprises (Thalès, BNB Paribas, France Télévisions,…), 7 % des internautes français déclaraient utiliser Qwant l’été dernier. Le moteur de recherche développé dans l’Hexagone se classe ainsi quatrième, à égalité avec Ecosia. Le reste du marché se réparti ensuite entre une multitude d’autres applications web, parmi lesquelles DuckDuckGo (3 %) et Ask.com (3 %).

Ces données rendent compte de la part totale des utilisateurs sur une période définie. Elles représentent donc avant tout un indicateur de la visibilité des moteurs de recherche et ne correspondent pas tout à fait à leurs parts de marché.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


A quand le retour à une vie normale ?

Alors que des millions de personnes sont toujours confinées ou en première ligne face à la pandémie, la Journée mondiale de l’art célébrée par l’UNESCO ce jeudi 15 avril tient à rappeler le pouvoir unificateur de l’art et sa capacité à « tisser des liens en temps de crise », selon les mots de la Directrice générale de l’organisation. Mais si l’année écoulée aura vu fleurir nombre d’initiatives artistiques – que ce soit pour combattre l’ennui, apporter du réconfort ou adresser des messages – l’impact du Covid-19 sur le secteur des arts et de la culture n’en reste pas moins dévastateur, en particulier pour les activités liées au spectacle vivant et au patrimoine, très dépendants des visiteurs et des spectateurs.

Les données publiées récemment par The Art Newspaper montrent comment l’année 2020 s’est avérée désastreuse pour les principaux musées et galeries d’art dans le monde. Sur plus de 280 institutions étudiées, le nombre total cumulé de jours de fermeture s’élève à 41 000, ce qui représente un manque à gagner considérable pour ce secteur. Les fermetures effectuées en réponse à la crise sanitaire ont fait chuter le nombre de visiteurs de 77 % en moyenne et il faudra probablement plusieurs années avant que la situation ne retourne complètement à la normale.

Notre graphique montre l’évolution du nombre de visiteurs dans les dix musées et galeries d’art les plus visités de la planète en 2020. Les portes du Metropolitan Museum of Art de New York sont restées closes pendant un peu plus de 200 jours et le lieu a connu une chute de 83 % des visiteurs. Les musées du Vatican, également fermés pendant une longue période, ont aussi enregistré une baisse de plus de 80 %, tandis que le Musée du Louvre à Paris figure lui aussi parmi les institutions les plus touchées, avec 72 % de visiteurs en moins l’année dernière.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


A quand le retour à une vie normale ?

D’après les objectifs du gouvernement en matière de vaccination contre le Covid-19, la France vise d’atteindre 30 millions de personnes vaccinées d’ici mi-juin, en comptant notamment sur l’accélération de la campagne avec la mise en place des « vaccinodromes ». Un objectif qui semble désormais réalisable dans la mesure où l’Hexagone vient de passer le cap des 10 millions de personnes vaccinées (au moins une dose), soit environ 16 % des Français. Dans le détail, 3,7 millions de personnes ont reçu une seconde dose, ce qui représente entre 5 et 6 % de la population.

En se basant sur les données d’Our World in Data, notre graphique fait le point sur la part de la population entièrement vaccinée dans le monde, c’est à dire les personnes ayant reçu l’intégralité des doses prévues dans les protocoles de vaccination (deux par exemple pour celui de Pfizer-BioNTech). Pays le plus avancé en matière de doses administrées (plus d’une par habitant), Israël a terminé la vaccination de plus de la moitié de ses citoyens (57 %) et commence peu à peu à retrouver une vie normale. Parmi les plus avancés, on retrouve ensuite le Chili et Bahreïn, où près du quart de la population est entièrement vaccinée, alors que les États-Unis ont passé le seuil des 20 % début avril.

En Europe, ce sont la Serbie et la Hongrie qui figurent en tête des statistiques, avec déjà respectivement 17,1 % et 12,6 % de leur population totalement vaccinée. Ces deux pays ont le point commun d’utiliser plusieurs vaccins : l’américain Pfizer, mais aussi le russe Spoutnik V et le chinois Sinopharm, deux vaccins n’ayant pas encore été approuvé par l’Agence européenne des médicaments. Le Royaume-Uni, où plus de 40 % de la population a reçu au moins une dose, rattrape quant à lui son retard sur les secondes injections et la part des citoyens britanniques entièrement vaccinée s’élevait à 11 % le 10 avril.

Pour un autre aperçu des progrès de la vaccination : vous pouvez consulter le graphique sur le nombre total de doses administrées ici.

Ce graphique actualisé avec les données du 10-11 avril 2021. Si le texte et l’infographie venaient à ne pas correspondre, nous conseillons de vider la mémoire cache du navigateur.

 

Tristan Gaudiaut pour Statista


A quand le retour à une vie normale ?

Depuis le 1er janvier 2021, une contribution nationale sur les déchets d’emballages plastiques non recyclés s’applique dans l’Union européenne. Les revenus générés par cette « taxe plastique », fixée à 0,8 € par kg de déchets d’emballages plastiques non recyclés, visent à faire face aux dépenses liées au plan de relance économique européen, mais également à inciter les États membres au recyclage.

Avec près de 35 kg produits par habitant et par an, la France se classe, comme plusieurs pays d’Europe de l’Ouest, parmi ceux qui génèrent le plus de déchets de ce type : Irlande (58 kg), Allemagne (39 kg), Italie (38 kg) ou encore Espagne (35 kg). Mais contrairement à ces pays, l’Hexagone fait aussi partie des cancres européens du recyclage, avec un taux de déchets d’emballages plastiques recyclés inférieur à 30 % en 2018, soit l’un des pires de l’UE (taux moyen de plus de 40 %).

Comme l’indique notre graphique basé sur les données de Plastics Europe, les déchets non-recyclés en France sont principalement valorisés pour produire de l’énergie (43 % du total), notamment via des procédés d’incinération, alors qu’une grande partie termine sa course en décharge (environ 30 % du total). Dans des pays comme l’Allemagne et les Pays-Bas, modèles européens en la matière, la réglementation est très stricte concernant la mise en décharge et le traitement des déchets d’emballages plastiques se répartit à 50 % entre le recyclage et la valorisation énergétique. Si une meilleure gestion des déchets passe par le développement de ces méthodes de traitement, cela ne doit pas pour autant faire oublier qu’une réduction des volumes produits est également nécessaire pour limiter l’impact environnemental.

Tristan Gaudiaut pour Statista


A quand le retour à une vie normale ?

Le ramadan débute ce mardi 13 avril en France, comme annoncé au début du mois par le Conseil français du culte musulman. Cette période de jeûne, de partage et de prière observée par les musulmans survient pour la seconde fois en plein confinement.

Tout comme son début, la date de fin du ramadan est estimée à partir de la trajectoire de la Lune dans le ciel et elle a pour le moment été fixée au 13 mai 2021. Durant le mois de jeûne, manger, boire ou avoir des relations sexuelles ne sont pas permis pour les croyants du lever au coucher du soleil. Cette pratique peut s’avérer éprouvante en temps normal, mais elle peut l’être encore plus dans des pays nordiques comme la Norvège, où la durée du jour est particulièrement longue en cette période. À Oslo, les croyants devront ainsi respecter plus de 18 heures de jeûne, selon les données du site Islamic Finder pour la date du 27 avril 2021, qui correspond environ à la moitié du ramadan. En comparaison, la durée du jeûne à cette date est de 15 heures 40 minutes à Paris, un peu plus de 14 heures à La Mecque et autour 12 heures à Melbourne, dans l’hémisphère sud.

Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/101/   1/1