27 juillet 2025 |

Ecrit par le 27 juillet 2025

À quoi pourrait ressembler la reprise économique

Dans ces dernières prévisions publiées le 5 janvier, la Banque mondiale envisage une reprise économique plus longue et difficile que prévue, en raison notamment de la persistance de la pandémie et des retards dans la mise en œuvre des campagnes de vaccination. Les économistes de l’institution financière tablent sur une récession mondiale de 4,3 % en 2020. Mais le rebond attendu cette année est désormais estimé à 4,0 %, soit environ un point de pourcentage en moins par rapport à ce qui était annoncé cet été. Comme le montre le graphique de Statista, la zone euro est particulièrement impactée avec une contraction du PIB qui devrait s’élever à 7,4 % en 2020, suivie d’une reprise économique estimée à 3,6 % en 2021.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


À quoi pourrait ressembler la reprise économique

Alors que l’on assistait à une lente mais durable baisse du chômage depuis cinq ans, la pandémie est venue annihiler tous les efforts réalisés ces dernières années sur le front de l’emploi. Au début de l’année dernière, le chômage était redescendu à son plus bas niveau depuis la crise financière de 2008, avec un taux de sans-emplois sur la population active qui tutoyait à nouveau les 7,0 % en France métropolitaine.

Mais face aux chocs économiques liés au Covid-19, ce dernier a fait un bond au troisième trimestre et les dernières prévisions de l’Institut national de la statistique et des études économiques tablent sur un taux de chômage avoisinant les 10 % à la fin de l’année 2020. Ce dernier devrait continuer d’augmenter en 2021 où il pourrait atteindre 11 % avant de se stabiliser, alors qu’un retour à la normale de l’activité économique n’est pas attendu avant 2022. Ce sont les jeunes qui sont les plus exposés face à la crise, puisque les moins de 25 ans représentent actuellement plus de 20 % des chômeurs en France.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


À quoi pourrait ressembler la reprise économique

A la demande de l’Alliance du commerce, le préfet de Vaucluse a accordé une dérogation aux commerces de détail qui ne bénéficient pas déjà d’un dispositif permettant de déroger à la règle du repos dominical. Les commerces de détail du département du Vaucluse sont donc exceptionnellement autorisés à ouvrir tous les dimanches de janvier 2021.

Pour les commerces qui ne relèveraient pas de cet arrêté généraliste, les entreprises doivent déposer une demande de dérogation individuelle à la Direccte, à l’adresse suivante : paca-ut84.direction@direccte.gouv.fr.

En application des dispositions des articles L3132 et R3135 du code du travail chaque salarié employé le dimanche bénéficiera d’un repos compensateur et d’une rémunération double pour les heures travaillées ces jours-là. Les droits des salariés devront être respectés (principe du volontariat, majoration salariale, respect de la durée du travail journalière et maximale hebdomadaire, repos quotidien, repos hebdomadaire attribué par roulement).

L’instauration d’un couvre-feu à 18h dans le département de Vaucluse depuis le 10 janvier 2021 est sans incidence sur l’ouverture de ces commerces les dimanches dans la limite de la plage horaire 6h-18h.


À quoi pourrait ressembler la reprise économique

Le Royaume-Uni est l’un des marchés du commerce électronique les plus avancés dans le monde. L’année passée, 84 % des Britanniques ont acheté un produit sur Internet selon les estimations du Statista Digital Market Outlook. Aucun autre pays étudié ne peut se targuer d’avoir un taux de pénétration du e-commerce aussi élevé. Avec des parts grimpant à 77 %, les États-Unis et le Japon font eux aussi partie des marchés les plus matures de la planète, alors qu’en France, on estime à 71 % la part de la population ayant effectué au moins un achat en ligne en 2020. Comme le montre le graphique, le e-commerce dispose encore d’un fort potentiel de développement au Brésil et en Russie, qui constituent des marchés importants en matière de volume total des ventes et où les acheteurs en ligne ne représentaient pas encore tout à fait la moitié de la population.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


À quoi pourrait ressembler la reprise économique

Un peu plus de trois ans après son premier pic historique de décembre 2017, le prix du Bitcoin explose tous les records et atteint de nouveaux sommets. Après avoir passé le cap des 20 000 dollars (16 500 €) mi-décembre, le cours de clôture de la plus célèbre des cryptomonnaies grimpe désormais au-delà des 30 000 dollars (24 400 €). Comme le montre le graphique de Statista basé sur les données Coindesk, malgré un bref plongeon au mois de mars, la valeur du Bitcoin a explosé en l’espace d’un an. Par rapport à son niveau en janvier 2020, le cours de la cryptodevise a ainsi progressé de plus de 200 %.

Bien que son utilisation comme monnaie numérique reste limitée, de plus en plus d’investisseurs adeptes de placements alternatifs adoptent le Bitcoin. Lors de son précédent pic il y a trois ans, il s’agissait en grande partie d’investisseurs particuliers. Mais de nos jours, cet actif devient de plus en plus populaire auprès des investisseurs institutionnels, sous l’effet notamment des évolutions dans le domaine de la réglementation du marché des crypto-monnaies.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


À quoi pourrait ressembler la reprise économique

Malgré les déboires rencontrés par le marché automobile avec la crise sanitaire, l’année 2020 s’est avérée particulièrement faste pour la mobilité électrique. Selon les chiffres publiés par le Comité des constructeurs français d’automobiles, la part des voitures électriques et hybrides neuves vendues en France a quasiment triplé l’année dernière par rapport à 2019, atteignant 21,5 % de l’ensemble des immatriculations. Dans le détail, les véhicules à motorisation hybride représentent toujours la majeure partie des ventes (14,8 %), mais les véhicules 100 % électrique ont marqué une très nette progression, passant de 1,9 % des immatriculations en 2019 à 6,7 % en 2020. Dans le même temps, les ventes de voitures particulières à motorisation diesel et essence continuent de s’éroder. La part des véhicules à essence est descendue sous la barre des 50 % en 2020, tandis que les véhicules diesel ont représenté 30,6 % des mises en circulation contre 34,1 % en 2019.

Un demi-million de véhicules livrés par Tesla en 2020

Du côté de Tesla, le géant américain s’était fixé un objectif ambitieux pour l’année 2020, celui de livrer 500 000 véhicules malgré l’impact de la crise. Et si l’entreprise a finalement raté sa cible, on peut toutefois considérer l’objectif comme atteint (en arrondissant les chiffres) puisqu’il ne manquait que 450 voitures à livrer. Selon le rapport des résultats publié par Tesla, la société récemment entrée au S&P 500 a livré un total de 499 550 véhicules en 2020, contre 367 500 un an plus tôt. Entre-temps, la production a dépassé le demi-million de véhicules pour la première fois, avec un nombre record de 180 000 voitures produites au cours du seul quatrième trimestre.

Lorsque la première Model 3 est sortie des chaînes de montage de la Tesla Factory en juillet 2017, l’entreprise n’avait livré que 183 000 voitures sur l’ensemble des cinq années qui avaient précédé – un volume que certains des plus grands constructeurs automobiles écoulent en l’espace d’une semaine. La Model 3, commercialisée comme la première Tesla destinée au grand public, était censée rebattre les cartes et permettre à l’entreprise de se rapprocher de son objectif visant à démocratiser la voiture électrique. S’il aura fallu finalement près de trois ans à Tesla afin de tenir sa promesse initiale de proposer une version de la Model 3 à seulement 35 000 dollars, la montée en puissance des volumes de production après sa sortie en 2017 est plutôt impressionnante.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

  


À quoi pourrait ressembler la reprise économique

Sous le feu des critiques, la campagne française de vaccination anti-Covid-19 pourrait bien accélérer dans les prochaines semaines. Alors qu’elle reste pour le moment réservée aux résidents des Ehpad et aux soignants d’au moins 50 ans, la possibilité de se faire vacciner sera étendue à un public plus large au cours du mois. Au 4 janvier 2021, seulement 516 doses de vaccins avaient officiellement été administrées en France. Le ministre de la Santé a cependant affirmé hier que « plusieurs milliers de personnes » ont été vaccinées dans la journée, mais sans pour autant communiquer de chiffres précis. Même en tenant compte de cette annonce, le total reste pour le moment dérisoire comparé aux centaines de milliers de doses administrées chez nos voisins (266 000 en Allemagne et 945 000 au Royaume-Uni).

Les données compilées par Our World in Data permettent de comparer les efforts déployés par les pays en se basant sur le nombre de vaccins administrés rapporté à la taille de leur population. Ces dernières révèlent que c’est Israël qui mène actuellement la course à la vaccination, avec un peu plus de 14 doses administrées pour 100 de ses citoyens. Pour rappel, les experts estiment qu’au moins environ 60 % de la population doit être vaccinée pour stopper la transmission de la maladie. En deuxième position, on retrouve un petit État du Golfe persique, le Bahreïn, avec un total de 3,6 doses pour 100 habitants. Parmi les pays les plus peuplés de la planète, ce sont pour le moment les États-Unis qui s’en sortent le mieux, avec environ 1,4 doses administrées pour 100 habitants, soit le même ratio qu’au Royaume-Uni.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


À quoi pourrait ressembler la reprise économique

L’année 2020 a été une année mémorable, bien que nombreux sont ceux qui préféreront probablement l’oublier. Avec la pandémie qui a bouleversé le quotidien de millions de personnes à travers le monde, certains événements qui se sont produits ces douze derniers mois ont cependant été bien vite oubliés. Prenez par exemple les ‘méga-incendies’ en Australie, qui faisaient en janvier la une des journaux du monde entier. Ces feux dévastateurs et d’une ampleur inédite ont ravagé le pays pendant plusieurs semaines, brûlant au total plus de 15 millions d’hectares de végétation. Cette infographie de Statista revient sur une sélection de chiffres liés à l’actualité de 2020 : des effets du confinement à la crise économique, en passant par le climat et les élections américaines.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

  


À quoi pourrait ressembler la reprise économique

L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) est déjà une réalité au sein de nombreuses industries, mais cette technologie a toujours un fort potentiel de développement, comme le montre une analyse d’Accenture et de Frontier Economics. Selon les conclusions du rapport, l’influence de l’intelligence artificielle pourrait faire augmenter la productivité du travail de près de 40 % dans certains pays développés d’ici 2035. Une forte hausse de productivité est attendue en Suède (37 %), alors que les États-Unis (35 %) et le Japon (34 %) devraient également faire partie des pays qui bénéficieront le plus de l’impact de cette technologie. En France, les analystes s’attendent à un gain de productivité de 20 % grâce à l’IA au cours des quinze prochaines années.

Avec les progrès de l’automatisation, les besoins en travailleurs non qualifiés des entreprises se réduisent, ce qui soulève aussi des questions sur le devenir et la transformation de nombreux emplois. Selon McKinsey, 15 % des entreprises de l’industrie automobile mondiale ont enregistré une baisse de 3 à 10 % de leur main-d’œuvre en lien avec le développement de l’IA en 2019. Environ 10 % des entreprises avaient même dépassé ce chiffre.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

  

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/106/   1/1