3 mai 2025 |

Ecrit par le 3 mai 2025

La fréquence des marées noires

Alors que l’île Maurice est menacée par une marée noire, la France a annoncé le déploiement d’équipes et de matériel depuis La Réunion pour tenter d’enrayer la pollution qui menace les côtes du pays. « Nous sommes dans une situation de crise environnementale », a déclaré le ministre de l’Environnement de l’île, Kavy Ramano. Fin juillet, un pétrolier japonais contenant 4 000 tonnes de carburant s’est échoué dans une zone maritime protégée de l’archipel des Mascareignes, et il est estimé que plus de 1 000 tonnes d’hydrocarbures se sont déjà déversées dans l’océan.

Comme le montre cette infographie de Statista, si les risques n’ont pas disparu et que les marées noires restent tout aussi dévastatrices, ces dernières sont fort heureusement devenues bien moins fréquentes qu’il y a quelques décennies. En 1974, alors que l’Amoco Cadiz entrait en service, l’ITOPF avait recensé 117 marées noires dans le monde (dont 27 de plus de 700 tonnes), soit le plus haut pic depuis 1970. Après la catastrophe écologique de l’Amoco-Cadiz en 1978, plusieurs mesures internationales avaient été prises pour lutter contre les marées noires et leur fréquence n’a cessé de diminuer depuis.

Depuis 2008, le nombre de déversements pétroliers accidentels enregistrés chaque année par l’organisation internationale est descendu en dessous de dix. L’année dernière, « seulement » trois marées noires majeures ont été recensées, dont une de plus de 700 tonnes. Il n’y a donc plus qu’à espérer qu’une année vierge de toute catastrophe pétrolière survienne enfin prochainement.

De Tristan Gaudiaut pour Statista 


La fréquence des marées noires

Avec le réchauffement climatique, les chercheurs s’attendent à ce que les vagues de chaleur soient de plus en plus nombreuses et de plus en plus intenses dans les années à venir. « Cette tendance lourde arrive et malheureusement, elle ne va pas nous lâcher » confirme le climatologue français Robert Vautard du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement.

En superposant le cycle saisonnier des températures d’une sélection d’années depuis 1880, les données du suivi mensuel de la NASA constituent une illustration intéressante du réchauffement planétaire en cours. L’axe du zéro correspond à la moyenne annuelle mondiale des températures sur la période 1981-2015. Naturellement, les températures estivales sont supérieures à la moyenne pluriannuelle de référence, mais elles s’en écartent de plus en plus comme le montre l’infographie de Statista. La température du mois de juin 2020 dépassait cette moyenne d’un peu plus de 2°C, soit environ un degré de plus que ce qui était habituellement mesuré pour les mois de juin au milieu du siècle précédent.

Pour rappel, 2019 a été la deuxième année la plus chaude mesurée sur Terre, derrière l’année 2016 et devant l’année 2015. Parmi les dix années les plus chaudes enregistrées depuis le début des mesures en 1880, neuf ont été mesurées au XXIe siècle et la dixième en 1998.

De Tristan Gaudiaut pour Statista 


La fréquence des marées noires

Depuis le lundi 10 août, le port du masque est devenu obligatoire en extérieur dans certaines zones de Paris et d’Île-de-France. Plus de 1 200 communes dans 36 départements appliquent désormais ce genre de mesures dans l’Hexagone. Alors que la hausse du nombre de cas de Covid-19 détectés se poursuit, ce renforcement des mesures sanitaires vient compléter l’obligation de porter le masque dans les lieux publics clos entrée en vigueur à l’échelle nationale le 20 juillet dernier.

L’infographie de Statista, qui reprend les données de YouGov, donne un aperçu de l’adoption progressive du port du masque en public dans plusieurs pays européens. Fin juillet, environ huit Français sur dix déclaraient porter un masque dans les lieux publics (transports, magasins…). Comme le montre l’infographie, cette pratique était encore très marginale juste avant le confinement, puisqu’elle ne concernait que 6 % des Français le 13 mars. Le port du masque en public s’est ensuite progressivement généralisé pour toucher plus de la moitié de la population durant le mois de mai. Comparée à ses voisins européens, la France est, avec l’Espagne et l’Italie, parmi les pays où leur taux d’utilisation est le plus élevé. Fin juillet, ils n’étaient par exemple que 65 % à déclarer les utiliser dans l’espace public en Allemagne et 69 % au Royaume-Uni, où la pratique s’est généralisée après l’entrée en vigueur de l’obligation de les porter dans les transports et les magasins le 24 juillet.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La fréquence des marées noires

La France fait partie des pays à la pointe en ce qui concerne la qualité de la vie numérique offerte à ses citoyens. C’est ce qui ressort des résultats de l’étude comparative réalisée par Surfshark, qui classe l’Hexagone au quatrième rang mondial selon l’indice de qualité de vie numérique en 2020 (« Digital Life Qualiy Index »). Les scores des 85 pays analysés (valeurs entre 0 et 1) ont été calculés à partir d’indicateurs tels que l’accessibilité et la qualité d’Internet, le développement et l’inclusivité des infrastructures numériques, la cybersécurité et le niveau d’administration électronique. On notera toutefois l’absence de la Corée du Sud dans cette étude, pays qui aurait peut-être pu prétendre à une place dans le top 10 présenté ici.

Dans le détail, les points forts qui expliquent le bon résultat de la France sont le coût d’Internet pour les utilisateurs, le niveau de sécurité numérique et de protection des données (législation), ainsi que le développement de l’administration électronique (services publics en ligne). L’Hexagone se situe dans la moyenne des pays développés concernant le développement de ses infrastructures numériques, mais obtient en revanche un score médiocre pour la stabilité des connexions Internet (73ème sur 85).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La fréquence des marées noires

Ce jeudi 6 août 2020 marque les 75 ans d’Hiroshima, date à laquelle les États-Unis ont largué une bombe atomique appelée « Little Boy » sur la ville japonaise. Trois jours plus tard, la ville de Nagasaki était à son tour la cible d’une frappe nucléaire. Si les estimations restent difficiles, entre 100 000 et 250 000 personnes auraient péri dans l’explosion des deux bombes, sans prendre en compte les décès ultérieurs liés aux effets secondaires des radiations. Ces deux attaques nucléaires demeurent la seule utilisation de l’arme atomique en temps de guerre. Cette infographie de Statisa compare la puissance explosive de ces deux bombes avec certaines des ogives les plus puissantes actuellement déployées dans le monde.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La fréquence des marées noires

Manger et boire est bel et bien un temps qui semble sacré pour les Français. Selon les chiffres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les habitants de l’Hexagone passent en moyenne 2h13 par jour à manger et à boire, soit 40 minutes de plus que la moyenne des pays de l’OCDE et plus de deux fois plus que les Américains.

L’Italie et la Grèce nous talonnent de près avec plus de deux heures passées à table également et comme le montre le graphique publié par Statista, les Asiatiques prennent eux-aussi leur temps en mangeant. À l’inverse, les Canadiens et les Américains détiennent la palme du fast food et ferment le classement présenté par l’OCDE : un peu plus d’une heure leur suffit pour avaler trois repas.

De Claire Jenik pour Statista


La fréquence des marées noires

Selon les estimations publiées dans le Digital Economy Compass 2019, le volume annuel de données numériques créées à l’échelle mondiale a été multiplié par plus de vingt au cours de la dernière décennie et devrait s’approcher de 50 zettaoctets cette année. Comme le montre l’infographie de Statista, cette quantité de données apparaît finalement dérisoire en comparaison avec ce qui est attendu pour les quinze prochaines années. Les prévisions tablent en effet sur une multiplication par trois ou quatre du volume annuel de données créées tous les cinq ans. Avec ce rythme exponentiel de croissance, le seuil astronomique des 2 000 zettaoctets devraient être franchi à l’horizon 2035. La démocratisation croissante des objets connectés et l’avènement de la technologie 5G seront les principaux moteurs de ce « big bang » des données numériques.

Se représenter de telles quantités de données n’est pas une tâche aisée pour nos cerveaux habitués à traiter avec les méga- et gigaoctets. Afin de se donner une idée de l’échelle : un zettaoctet équivaut à un milliard de téraoctets, soit mille milliards de gigaoctets. En comparant avec des éléments plus tangibles, cela signifie qu’il faudrait se procurer 470 millions des plus gros disques durs actuels (100 To) pour être en mesure de sauvegarder les 47 zettaoctets de données qui seront créées cette année.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La fréquence des marées noires

Entre questions de sécurité, déboires financiers (EPR), atouts climatiques et promesses technologiques (ITER), l’avenir de la filière nucléaire fait l’objet de nombreux débats dans l’Hexagone. Désireux de réduire la dépendance au nucléaire afin de favoriser les énergies renouvelables, le gouvernement français table sur une réduction de la part de l’atome dans le mix énergétique à 50 % d’ici 2040. Avec actuellement 56 réacteurs nucléaires répartis dans 18 centrales en France, la part du nucléaire dans la production électrique française se situe autour de 70 %, faisant de loin de l’Hexagone le pays le plus nucléarisé au monde. Comme le montre le graphique publié par Statista, la suite du classement est occupé par la Slovaquie, l’Ukraine et la Hongrie, où la part de l’atome dans le mix énergétique dépasse également 50 %. Les pays qui ont le plus misé sur l’atome pour la production d’énergie sont tous situés en Europe.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La fréquence des marées noires

D’après les données du Global Consumer Survey, E.Leclerc domine le marché de la grande distribution en France juste devant Carrefour. Cette année, 53 % des Français déclarent faire leurs courses alimentaires et de consommation courante régulièrement dans cette enseigne, contre 50 % chez Carrefour. Les deux groupes français historiques devancent Lidl, qui monte sur la troisième place de ce podium avec 44 % de clients réguliers. Le score de l’enseigne allemande reflète son expansion sur le marché tricolore au cours des dernières années. Avec en moyenne 4,5 % de croissance annuelle de ses revenus depuis 2010 en France, Lidl enregistre la meilleure dynamique du secteur et ambitionne d’aller taquiner les leaders du marché.

Parmi les autres enseignes de grande distribution les plus fréquentées par les Français, on retrouve également Intermarché (39 %), Auchan (31 %) puis les magasins du groupement coopératif Système U (18 %). Il est important de souligner que ces données reflètent avant tout les habitudes d’achat des consommateurs et qu’elles ne correspondent pas vraiment aux parts de marché des distributeurs, qui sont basées sur les volumes de ventes.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/110/   1/1