20 décembre 2025 |

Ecrit par le 20 décembre 2025

L’effondrement mondial de la faune sauvage

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a publié un nouveau rapport alarmant qui révèle que les populations mondiales d’animaux sauvages ont diminué de façon drastique au cours des cinquante dernières années. L’Indice Planète Vivante (Living Planet Index), qui se base sur le suivi de près de 21 000 populations animales appartenant à plus de 4 000 espèces dans plusieurs régions de la planète, fait état d’un déclin de 68 % de la faune sauvage mondiale entre 1970 et 2016. Les activités humaines sont citées comme les principales responsables, avec la destruction des habitats naturels liée à la déforestation et l’expansion des terres agricoles.

Comme l’indique l’infographie de Statista, le pire impact sur la biodiversité a été observé en Amérique centrale et du Sud, où les populations d’animaux sauvages ont chuté de 94 % depuis 1970. Au cours de la même période, les populations de vertébrés ont chuté de 65 % en Afrique et de 45 % dans la région Asie-Pacifique. En Amérique du Nord et dans la région Europe/Asie centrale, le déclin s’établit à respectivement 33 % et 24 %. Mais l’impact de l’Homme ne se fait pas seulement sentir sur la terre ferme : les recherches ont également montré que les populations mondiales de poissons d’eau douce avaient chuté de 84 % depuis 1970.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’effondrement mondial de la faune sauvage

La fabrication d’un nouveau vaccin est un processus long et complexe qui nécessite habituellement plusieurs phases de recherche et de tests afin de garantir son efficacité et son innocuité. En temps normal, il faut compter de nombreuses années, de dix à quinze ans, entre le début des études et la commercialisation d’un vaccin. Mais face à une situation d’urgence, telle que le contexte actuel de pandémie, les différentes phases de développement sont menées en parallèle afin d’accélérer au maximum la mise à disposition du vaccin.

La première phase de développement correspond aux essais précliniques, étape à laquelle le vaccin est d’abord étudié en laboratoire puis généralement testé chez l’animal. Cette étape permet d’évaluer la capacité de l’antigène à produire des anticorps dans un organisme vivant, mais ne préjuge pas des résultats chez l’homme. Viennent ensuite les essais cliniques, c’est à dire les tests sur l’homme, organisés en trois phases successives. La phase I a principalement pour objectif de déterminer l’innocuité du vaccin et d’observer la réponse immunitaire induite, tandis que la phase II cherche à établir le dosage optimal et à prouver la durabilité de la protection. Lors de la phase III, les essais portent sur des groupes de centaines voire des milliers de personnes et ont pour but de définir le rapport bénéfices/risques du vaccin afin d’obtenir son autorisation de mise sur le marché.

Comme le montre l’infographie de Statista, basée sur le recensement de l’Organisme mondial de la santé analysé par The Guardian, plus de 170 équipes de recherche à travers le monde planchent actuellement sur l’élaboration d’un vaccin contre le SARS-CoV-2. D’après les dernières données disponibles en date du 4 septembre, 18 laboratoires étaient engagés dans la deuxième phase des essais cliniques et 9 projets avaient atteint la troisième phase, c’est à dire les essais à grande échelle. Parmi ces derniers, Spoutnik V, le vaccin développé par la Russie, dont les tests cliniques ne sont pas encore terminés mais qui a déjà reçu une autorisation de commercialisation dans le pays pour le 1er janvier 2021, ainsi que le projet actuellement à l’arrêt du laboratoire AstraZeneca.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’effondrement mondial de la faune sauvage

Si la France reste à la traîne comparée des pays comme la Chine ou le Royaume-Uni en matière d’adoption des services bancaires numériques, ces derniers sont toutefois de plus en plus utilisés dans l’Hexagone. Les applications de paiement mobile pourraient approcher le cap des 10 millions d’utilisateurs dans l’Hexagone à l’horizon 2021.

Ces dernières années, plusieurs banques françaises se sont mises à développer des services permettant aux clients de payer avec leur smartphone dans les magasins physiques et en ligne. Certaines banques ont choisi de proposer ces services sur des portefeuilles électroniques tiers déjà existants, tels Apple Pay, Google Pay et Samsung Pay. Mais d’autres ont choisi de développer leurs propres applications, comme par exemple Paylib, issue de la collaboration de trois banques françaises (BNP Paribas, La Banque Postale et Société Générale) et qui regroupe désormais d’autres acteurs du marché.

D’après le Statista Global Consumer Survey, qui compile des données de consommation sur plus de 50 marchés dans 55 pays, l’application Paylib s’impose sur le podium des services de paiement mobile les plus populaires en France. 28 % des utilisateurs de ce genre de services déclaraient avoir utilisé cette application pour payer dans un point de vente au cours de l’année passée (enquête de mars 2020), contre respectivement 35 % et 41 % pour les géants du secteur, Google Pay et Apple Pay. Parmi les autres services populaires dans l’Hexagone, on retrouve deux autres entreprises françaises particulièrement prometteuses sur ce marché, Lyf Pay (13 %) et Lydia (9 %).

Il faut bien sûr garder en tête que ces chiffres constituent avant tout des indicateurs de la renommée de ces différents services auprès des utilisateurs français et qu’ils ne correspondent pas forcément à leurs parts de marché.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’effondrement mondial de la faune sauvage

Le taux de positivité des tests de dépistage de la Covid-19 constitue un des indicateurs de suivi de l’évolution de l’épidémie. D’après les données des agences de santé compilées par les analystes d’ Our World in Data, la moyenne glissante sur sept jours du taux de tests positifs varie actuellement de 0,2 % à plus de 10 % dans les pays européens.

Selon le dernier bilan de Santé publique France, cet indicateur était toujours en progression dans l’Hexagone et atteignait 4,4 % début septembre, contre un peu plus de 2 % mi-août. Comme le montre cette infographie de Statista, la part des tests positifs est pour le moment la plus faible au Royaume-Uni, en Allemagne, ainsi que dans plusieurs pays nordiques et baltes, où elle descend en dessous de 1 %. Le taux de positivité se situe en revanche entre 9 et 10 % en Croatie, en Ukraine et en Espagne.

Néanmoins, il reste important de noter que la comparaison entre les pays est susceptible d’être affectée par des différences dans la façon dont les autorités rapportent les données de tests.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’effondrement mondial de la faune sauvage

L’amende forfaitaire de 200 € pour consommation et détention de drogues, qui vise principalement les usagers de cannabis, est entrée en vigueur partout en France le mardi 1er septembre. Selon le gouvernement, il s’agit d’une mesure dissuasive pour les consommateurs et qui permettra « d’appliquer une sanction sans délai », afin de lutter contre les trafics tout en évitant les procédures judiciaires chronophages. Mais cette mesure fait débat, à l’heure où plusieurs acteurs pointent du doigt l’échec des politiques de répression et où plusieurs pays prennent une approche radicalement différente en ayant choisi la voie de la dépénalisation.

Comme le montre cette infographie de Statista, la législation française en matière d’usage et de détention de cannabis fait partie des plus répressives d’Europe. Si aucun pays européen n’a légalisé la possession de cannabis, certains, comme l’Espagne ou les Pays-Bas, la tolèrent et l’encadrent. D’autres l’ont décriminalisé, comme le Portugal, l’Allemagne, la République tchèque, ou encore la Belgique, où la détention de petites quantités de cannabis à des fins personnelles ne constitue pas un délit.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’effondrement mondial de la faune sauvage

Si la différence de modèles économiques entre les deux systèmes d’exploitation mobiles les plus populaires au monde fait qu’ils ne se disputeront jamais les parts de marché au même niveau, on peut toutefois imaginer qu’Apple aimerait obtenir une plus grosse part du gâteau dans certaines économies émergentes. On pense notamment à l’Inde et son marché de plus d’un milliard de consommateurs, qui fait partie des pays avec les plus faibles proportions d’utilisateurs d’iOS : seulement 3 % des parts de marché.

Mais cela pourrait bientôt être amené à changer. En effet, Apple compte développer sa production d’iPhone dans le pays, et surtout, la firme à la pomme prévoit d’y ouvrir ses premiers Apple Store. Alors que l’accès de la marque au marché indien a longtemps été limité par la politique économique protectionniste du pays, l’entreprise pourrait bientôt y voir ses ventes décoller. L’installation de la production en Inde devrait également permettre à Apple d’éviter de payer des droits d’importation pour ses téléphones destinés au marché indien, qui se traduisait par un prix hors de portée, même pour les Indiens les plus fortunés.

Comme le montre l’infographie de Statista basée sur les données de StatCounter, Apple a réussi à atteindre des parts de marché de 10 à 20 % dans des économies émergentes comme le Brésil et la Chine. En France, sa part de marché se situe actuellement à hauteur de 27 %, mais c’est bien le Japon et les États-Unis qui restent ses plus grands marchés, avec une part atteignant environ 60 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’effondrement mondial de la faune sauvage

Les experts s’attendent à une forte hausse du nombre de faillites d’entreprises suite à la crise du coronavirus. Mais l’ampleur du phénomène ne sera pas le même pour tous les pays, comme le montre cette infographie de Statista basée sur les prévisions de la société d’assurance-crédit Euler Hermes. Selon l’étude, ce sont les États-Unis qui devraient subir la plus forte augmentation de défaillances d’entreprises entre l’année 2019 et 2021 (+57 %). Le Brésil, le Royaume-Uni et la Chine font également partie des pays qui devraient être les plus durement touchés.

En France, il est estimé que les faillites d’entreprises devraient croître de 25 % du fait de la crise, une hausse similaire à ce qui est attendu en Italie (+27 %) ou en Belgique (+26 %). En comparaison, l’Allemagne et le Japon pourraient relativement bien s’en tirer, avec des prévisions qui tablent sur une augmentation d’un peu plus de 10 % sur cette période. Pour les auteurs de l’étude, la majeure partie des défaillances liées à la crise devrait survenir entre la fin de l’année 2020 et le premier semestre 2021.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’effondrement mondial de la faune sauvage

Le départ du Tour de France 2020 est donné ce samedi à Nice dans une ambiance un peu particulière à cause du contexte sanitaire : exit le public massé aux bords des routes, la Grande Boucle se déroulera cette année sans son habituelle ferveur populaire. Parmi les cyclistes favoris pour le maillot jaune du classement général, on peut citer le Colombien Egan Bernal, tenant du titre, le Slovène Primoz Roglic, ou encore le Français Thibaut Pinot, qui avait été forcé à abandonner l’année dernière alors qu’il était 5ème au classement général.

Comme le montre cette infographie de Statista, les cyclistes tricolores restent ceux qui ont gagné le plus de fois le Tour de France depuis sa création en 1903, avec 36 victoires au classement général. Bien entendu, cette statistique reste quelque peu influencée par le fait que la majorité des participants étaient Français durant les premières éditions de la Grande Boucle.

Il faut remonter en 1985 pour retrouver le dernier vainqueur français. Il s’agit de Bernard Hinault, qui avait glané son cinquième maillot jaune à cette occasion. Bernard Hinault fait partie de ceux qui ont remporté le Tour le plus de fois (5 victoires), avec Jacques Anquetil, Eddy Merckx et Miguel Induráin. Parmi les autres nationalités qui comptent le plus de succès sur la Grande Boucle, on retrouve les Belges (18 victoires), les Espagnols (12) et les Italiens (10).

De Tristan Gaudiaut pour Statista 


L’effondrement mondial de la faune sauvage

Qui ne s’est jamais demandé quels étaient les sites internet les plus populaires au monde ?

Comme le révèlent les données du site SimilarWeb, les mastodontes du web – Google, YouTube, Facebook – trustent sans grande surprise les premières places du classement des sites les plus visités au monde. Mais l’émergence du trafic chinois ne passe pas inaperçue : Baidu, moteur de recherche incontournable dans l’Empire du Milieu et grand concurrent de Google, occupe la 4ème place de ce palmarès, avec six milliards de visites en juillet. Il devance l’encyclopédie collective en ligne Wikipedia, qui dépasse elle aussi le seuil des 5 milliards de consultations par mois.

Deux sites créés et appartenant à un homme d’affaires français parviennent également à se positionner dans ce Top 15 : il s’agit des sites de partage de vidéos pornographiques Xvideos.com et Xnxx.com. Avec de 2 à 3 milliards de visites le mois dernier, leur trafic était comparable à celui d’Amazon.com ou Netflix.com.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/115/   1/1