16 juin 2025 |

Ecrit par le 16 juin 2025

L’explosion des paris sportifs en ligne

Avec un calendrier riche en événements sportifs – championnat d’Europe de football, Jeux olympiques de Paris – l’année 2024 a largement profité aux paris sportifs en ligne, dont les mises se sont envolées de plus de 20 % pour franchir la barre des 10 milliards d’euros en France, selon le bilan annuel de l’Autorité nationale des jeux (ANJ) publié ce mois-ci. Le chiffre d’affaires (ou produit brut des jeux) encaissé par les sites de paris sportifs a ainsi atteint près de 1,8 milliard d’euros – un nouveau record pour les jeux d’argent en France.

Comme le montre notre infographie, basée sur les données de l’ANJ, le produit brut des jeux des paris sportifs en ligne a littéralement explosé dans le pays au cours des dix dernières années, passant de 228 millions d’euros en 2014, à 1,76 milliard en 2024, soit une multiplication par un facteur huit. Cette tendance s’explique par le fait que les paris sportifs attirent de plus en plus de joueurs, mais également par le fait qu’ils tendent à dépenser toujours plus. Alors que les dépenses annuelles moyennes des joueurs français (produit brut des jeux divisé par le nombre de comptes actifs) ne dépassaient pas 200 euros en 2014, elles ont atteint 360 euros l’an dernier. Toujours selon les chiffres de l’ANJ, les jeunes sont les principales cibles des opérateurs de paris, puisque près de 65 % des parieurs sportifs (majoritairement masculins, à 85 %) ont entre 18 et 34 ans. La catégorie d’âge qui connaît la croissance la plus dynamique est celle des 18-25 ans (+6,2% entre 2023 et 2024).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’explosion des paris sportifs en ligne

Extension des terres agricoles au détriment des forêts, urbanisation galopante, pollution, dégradation des milieux marins par la pollution et la surpêche, réchauffement climatique. Les pressions exercées par les activités humaines sur la nature sont nombreuses et menacent l’existence de milliers d’espèces végétales et animales. Notre graphique donne un aperçu du niveau de menace par classe ou famille d’espèces, telles que recensées dans la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Lancé en 1964, cet inventaire représente une source complète d’informations sur l’état de conservation des espèces vivantes et constitue un indicateur privilégié de suivi de l’état de la biodiversité mondiale.

Selon la dernière actualisation de cette liste, la biodiversité de la planète poursuit son déclin. Sur les 169 420 espèces répertoriées en début d’année, plus de 47 000 pourraient disparaître de la surface de la Terre dans un avenir proche, soit 28 % du total des espèces étudiées. Les cycadales – des plantes visuellement proches des palmiers et des fougères – sont le groupe le plus menacé, avec 71 % d’espèces en voie d’extinction. Comme le met en avant notre infographie, la dégradation de la biodiversité est aussi particulièrement importante au niveau des écosystèmes aquatiques. Le taux d’espèces menacées atteint ainsi 37 % chez les requins et raies, 41 % chez les amphibiens et 44 % chez les récifs coralliens.

De Valentine Fourreau pour Statista


L’explosion des paris sportifs en ligne

Le 16e Congrès mondial sur l’endométriose s’ouvre aujourd’hui à Sydney. Organisé par la Société mondiale de l’endométriose, cet événement, qui réunit des experts du monde entier, a pour but de promouvoir une meilleure compréhension de cette maladie, dont les causes restent inconnues, ainsi qu’un meilleur accompagnement des patientes.

Comme le montre notre infographie, basée sur des données de l’Organisation mondiale de la santé ainsi que de l’association française de lutte contre l’endométriose EndoFrance, les femmes atteintes d’endométriose attendent actuellement sept ans en moyenne pour recevoir un diagnostic. L’endométriose peut en effet souvent présenter des symptômes qui imitent d’autres pathologies et contribuent à retarder le diagnostic, mais la maladie elle-même est également difficile à diagnostiquer : si une échographie pelvienne, une IRM ou bien un examen radiographique de l’utérus et des trompes peuvent aider à identifier l’endométriose, seule la visualisation chirurgicale par laparoscopie est jusqu’ici en mesure de la confirmer.

Les symptômes de l’endométriose sont multiples, et certains ont un impact sévère sur la qualité de vie des personnes atteintes de cette pathologie. Ils incluent entre autres : règles douloureuses, fatigue chronique, infertilité, troubles digestifs et urinaires, douleurs pelviennes et lombaires ou encore dyspareunie (douleurs lors des rapports sexuels). On estime actuellement que 30 à 40 % des femmes atteintes d’endométriose connaissent également des problèmes de fertilité, et 70 % souffrent de douleurs chroniques invalidantes. Il n’existe aujourd’hui pas de traitement définitif de l’endométriose.

De Valentine Fourreau pour Statista


L’explosion des paris sportifs en ligne

Chaque année, le 21 mai marque la Journée internationale du thé, l’une des plus anciennes boissons au monde. Originaire de Chine, où les plus anciennes preuves archéologiques trouvées à ce jour indiquent que les empereurs de la dynastie Han buvaient du thé dès le 2e siècle avant J.-C, cette boisson s’est ensuite rapidement répandue à travers l’Asie et au-delà, devenant un élément central de nombreuses cultures. Aujourd’hui, le thé serait la deuxième boisson la plus consommée dans le monde, après l’eau : en 2023, le marché mondial du thé était ainsi évalué à près de 50 milliards de dollars. 

Le thé est l’une des boissons les plus anciennes et les plus appréciées au monde. Originaire de Chine, où les plus vieilles preuves archéologiques matérielles trouvées à ce jour indiquent que les empereurs de la dynastie Han buvaient du thé dès le 2e siècle avant J.-C, cette boisson s’est ensuite rapidement répandue à travers l’Asie et au-delà, devenant un élément central de nombreuses cultures.

Ce n’est qu’au 17e siècle que le thé a commencé à se répandre en Europe, grâce à la croissance des échanges commerciaux avec l’Orient. La Compagnie britannique des Indes orientales a notamment joué un rôle important dans l’exportation du thé de Chine vers l’Europe. Au 19e siècle, la popularité et la demande croissante de cette boisson dans les pays européens a conduit à la colonisation de nouvelles régions pour la culture du thé, comme par exemple en Inde, au Sri Lanka ou encore en Indonésie. Les Britanniques et les Hollandais y ont établi de vastes plantations pour répondre à l’essor de la demande mondiale.

Aujourd’hui, la production de thé reste dominée par une poignée de pays. Comme l’indique notre carte, près de 90 % de la production mondiale a lieu dans six pays : la Chine, avec 3,25 millions de tonnes produites en 2023 (49 % du total mondial), l’Inde : 1,37 million de tonnes (21 %), le Kenya : 570 000 tonnes (9 %), la Turquie : 270 000 tonnes (4 %), le Sri Lanka : 260 000 tonnes (4 %) et le Vietnam : 170 000 tonnes (3 %).

Le thé est ensuite exporté et consommé dans le monde entier. Les pays qui en importent le plus (en valeur) sont actuellement le Pakistan, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Égypte, l’Allemagne et le Japon, avec des importations se chiffrant à plusieurs centaines de millions de dollars par an. Ensemble, ces six pays ont représenté environ la moitié de la valeur totale des importations de thé à l’échelle mondiale en 2024.

Thé ou café ?
Cependant, comme le montre notre infographie, basée sur des données récoltées par Statista dans le cadre des
Consumer Insights, le café était plus populaire que le thé dans presque tous les pays étudiés dans le cadre de l’enquête. Seuls trois pays – la Turquie, le Maroc et l’Inde – consommaient plus de thé que de café : en Turquie, 84 % des personnes interrogées disaient consommer régulièrement du thé, contre 80 % pour le café ; au Maroc, ils étaient 77 % à choisir le thé, contre 67 % pour le café ; enfin, en Inde, 66 % des répondants disaient boire régulièrement du thé, et 57 % du café. Nos compatriotes, quant à eux, préféraient largement le café, puisqu’il était consommé par 63 % des participants à l’enquête, contre seulement 43 % pour le thé.

De Tristan Gaudiaut et Valentine Fourreau pour Statista


L’explosion des paris sportifs en ligne

Le procès de Joël Le Scouarnec vient d’entrer dans sa quatrième semaine. L’ancien chirurgien, âgé de 74 ans, est jugé depuis le 24 février à Vannes, dans le Morbihan, pour des viols et agressions sexuelles commis entre 1989 et 2014, sur 299 patients. Parmi eux, beaucoup ont appris les faits lorsqu’ils ont été convoqués par les gendarmes : en 2017, le témoignage d’une voisine de six ans conduit à des perquisitions au domicile de Joël Le Scouarnec, chez qui sont retrouvés des journaux intimes détaillant les viols et agressions sexuelles commis par le chirurgien sur ses patients alors sous anesthésie. Quelques semaines à peine après la fin du procès Pélicot, le pays fait donc face à une autre affaire de violences sexuelles ‘hors-norme’.

Comme le montrent les données du ministère de l’Intérieur, en France, la majorité des victimes de violences sexuelles enregistrées par les forces de sécurité sont des mineurs. En 2023, ils représentaient 57 % des 114 135 victimes de violences sexuelles identifiées dans le pays. Plus de 85 % des ces victimes étaient des femmes. Le nombre de victimes de violences sexuelles enregistrées par les forces de l’ordre n’a cessé d’augmenter chaque année depuis 2019 ; cependant, ces données s’inscrivent dans un contexte de libération de la parole et de meilleur accompagnement des victimes.

De plus en plus de mineurs victimes de violences
L’affaire de Bétharram n’en finit plus de secouer le pays. Alors que le Premier ministre, accusé d’avoir aidé à couvrir des violences au sein de l’établissement catholique Notre-Dame-de-Bétharram, a été entendu par commission d’enquête sur les violences dans les établissements scolaires la semaine dernière, le parquet de Limoges a confirmé, lundi 19 mai, avoir reçu une plainte pour « crime contre l’humanité » d’ancien élèves de l’école catholique Onazam, où ont officié des membres de la congrégation mise en cause pour les violences physiques et sexuelles dénoncées à Notre-Dame-de-Bétharram.

Comme le montre notre infographie, basée sur les données du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), le nombre de victimes mineures de violences physiques enregistrées par les services de sécurité en France n’a cessé de croître ces dernières années, passant de 53 929 en 2016 à 96 718 en 2023. Ces chiffres incluent les violences commises à l’intérieur et à l’extérieur du cercle familial. Les violences physiques contre les mineurs perpétrées au sein du cercle familial ont dépassé celles commises à l’extérieur de la sphère familiale en 2020, et leur nombre est depuis resté plus important chaque année.

De Valentine Fourreau pour Statista


L’explosion des paris sportifs en ligne

Avec une fréquentation des salles de cinéma qui est toujours bien supérieure à celle de ses principaux voisins, la France se distingue comme le pays le plus cinéphile d’Europe. Si les cinémas français peinent encore à renouer avec la fréquentation d’avant-Covid (plus de 200 millions d’entrées entre 2014 et 2019), ils ont néanmoins réussi à faire croître leur nombre de visiteurs l’an dernier, malgré les défis posés par les nouvelles technologies et les évolutions des habitudes de consommation. En 2024, la France a enregistré une fréquentation de 181,3 millions d’entrées (soit 2,6 entrées par habitant), en progression de près d’un million par rapport à 2023. Le succès du cinéma français est l’un des facteurs de cette bonne performance. Les films nationaux ont représenté près de la moitié (44,4 %) de la fréquentation totale en France l’an dernier, les plus populaires ayant été « Un p’tit truc en plus » d’Artus avec 10,8 millions d’entrées et « Le Comte de Monte-Cristo » de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière avec 9,3 millions d’entrées.

Comme l’indique notre infographie, basée sur les chiffres de l’Observatoire européen de l’audiovisuel, la France devance assez nettement le Royaume-Uni et l’Allemagne, qui complètent le podium en Europe avec respectivement 126,5 millions et 90,1 millions d’entrées dans les salles de cinéma l’an dernier (soit 1,8 et 1,1 entrées par habitant respectivement).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’explosion des paris sportifs en ligne

L’exécutif s’attaque à la fonction publique. Dans une interview publiée dans le journal Le Parisien mardi 9 avril, le ministre de la Transformation et de la Fonction publique Stanislas Guerini a annoncé vouloir « lever le tabou du licenciement dans la fonction publique », remettant ainsi en question le principe d’« emploi à vie » qui caractérisait jusqu’ici le statut particulier des fonctionnaires en France. Si le licenciement existe déjà dans la fonction publique (pour trois motifs : l’inaptitude physique, la faute disciplinaire et l’insuffisance professionnelle), il est très peu appliqué : en 2022, seulement 235 fonctionnaires ont été licenciés en France.

L’annonce de Stanislas Guerini est intervenue à la sortie d’une réunion organisée le même jour avec les syndicats en vue d’un projet de réforme, prévu pour l’automne. Parmi les pistes étudiées figurent également la remise en cause des catégories historiques de la fonction publique (A, B et C), ainsi qu’une possible rémunération au mérite des agents. Sans surprise, le ministre s’est attiré les foudres des syndicats pour ses paroles, et pour un projet de loi qu’ils jugent « injuste », qui risque d’« accroître la division entre les agents publics ».

Comme le montre notre infographie, basée sur un rapport de l’OCDE, la France compte légèrement plus de fonctionnaires que la moyenne des pays de l’organisation : 21,1 % de la population active en France travaille en effet dans la fonction publique, alors que la moyenne de l’OCDE s’établit à 18,6 %. C’est dans les pays d’Europe du nord qu’on trouve la plus grande part de fonctionnaires : ils sont 30,9 % en Norvège, 29,3 % en Suède, 28 % au Danemark, et 24,5 % en Finlande. À l’inverse, l’Allemagne et le Japon avaient des secteurs publics relativement peu importants : l’Allemagne ne comptait que 11,1 % de fonctionnaires dans sa population active, et le Japon seulement 4,6 %.

De Valentine Fourreau pour Statista


L’explosion des paris sportifs en ligne

Les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux critères tels que le respect de l’environnement, la santé et les conditions sociales de production dans leurs comportements d’achat. Dans ce contexte, les produits issus du commerce équitable ont connu ces dernières années un essor important en France.

En effet, comme le montrent les données du dernier rapport « Observatoire du commerce équitable » publié à ce jour par le collectif Commerce Équitable France, les ventes de produits issus du commerce équitable ont quadruplé en valeur entre 2014 et 2022, dépassant le cap des 2 milliards d’euros pour la première fois en 2021. Comme l’indique notre infographie, cette croissance fulgurante est en partie due à la création du label Agri-Éthique en 2014 – le premier label de commerce équitable de produits issus de filières françaises. Cette certification vise à garantir un prix rémunérateur pour les agriculteurs français en rémunérant la production agricole à sa juste valeur et compte aujourd’hui plus de 2 800 partenaires sur le territoire national (exploitants agricoles, entreprises agroalimentaires, artisans, boulangeries, etc.).

Le marché français du commerce équitable reste actuellement pour l’essentiel concentré sur l’alimentation, qui représentait 95 % de la valeur totale du marché en 2022. Si les deux produits alimentaires phares du commerce équitable, le café et le chocolat, se taillent toujours la part du lion avec environ un tiers des ventes (33,9 % en 2022), les produits de boulangerie, notamment grâce au label Agri-Éthique, contribuent désormais à environ un cinquième du chiffre d’affaires du marché (19,8 % en 2022). Parmi les autres produits équitables les plus achetés en France, on trouve également les bananes (9,9 % des ventes en 2022) et les fruits et légumes frais (6,7 %). Ensemble, ces quatre catégories de produits représentent plus de deux tiers des ventes du marché du commerce équitable en France.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’explosion des paris sportifs en ligne

Mercredi 16 avril 2025, la Cour suprême britannique a pris une décision qui pourrait avoir des conséquences importantes pour les femmes transgenres au Royaume-Uni. La plus haute instance judiciaire du pays a en effet statué que la définition légale d’une femme repose sur le sexe biologique et non le genre. Comme le rapporte Le Monde, les effets concrets de ce jugement restent encore flous, mais les juges britanniques ont affirmé qu’il serait désormais légal d’exclure les femmes transgenres de certains espaces réservés aux femmes – comme des centres d’hébergement ou des hôpitaux – si cela est considéré comme « proportionné ».

Si les droits et l’inclusion sociale des personnes transgenres souffrent ou sont remis en cause dans plusieurs pays, comme aux États-Unis ou au Royaume-Uni, ces derniers ont toutefois globalement progressé en Europe. D’après l’ONG Transgender Europe, l’Espagne, la Finlande et l’Islande sont des exemples de pays ayant récemment amélioré la protection et les droits des personnes transgenres. L’Espagne et la Grèce ont notamment introduit de nouvelles interdictions des thérapies de conversion fondées sur l’identité de genre. En outre, l’Espagne et la Finlande ont adopté en 2023 une reconnaissance du genre basée sur l’autodétermination : elle repose exclusivement sur la volonté exprimée par la personne concernée, et n’implique aucun tiers (comme un juge ou un expert médical). Comme le montre notre carte, ces deux pays ont ainsi rejoint le Danemark (premier pays à avoir accordé ce droit en Europe en 2014), la Belgique, le Luxembourg, l’Irlande et Malte, où les personnes transgenres avaient déjà la possibilité de changer leur genre légal librement.

Cependant, certains pays d’Europe limitent toujours l’accès à la reconnaissance légale du genre pour les personnes transgenres, et celle-ci est parfois soumise à des condition médicales souvent jugées abusives. En Roumanie, en Slovaquie et en Tchéquie, par exemple, une personne transgenre doit être prête à subir une intervention stérilisante pour changer légalement de genre, une exigence pourtant condamnée par la Cour européenne en 2017 comme « violant les droits humains ».

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/2/   1/1