19 juin 2025 |

Ecrit par le 19 juin 2025

Endométriose : un nouveau test salivaire « prometteur » pour diagnostiquer la maladie

Le lundi 8 janvier, la Haute autorité de santé (HAS) a proposé que certaines femmes puissent avoir accès à un nouveau test salivaire jugé « prometteur » permettant de diagnostiquer l’endométriose, maladie chronique souvent douloureuse qui toucherait au moins 10 % des personnes menstruées. D’après l’évaluation de la HAS, ce nouveau test aurait une précision diagnostique de 95 %.

C’est une petite révolution : comme le montre notre infographie, basée sur des données de l’Organisation mondiale de la santé ainsi que de l’association française de lutte contre l’endométriose EndoFrance, les femmes atteintes d’endométriose attendent actuellement sept ans en moyenne pour recevoir un diagnostic. L’endométriose peut en effet souvent présenter des symptômes qui imitent d’autres pathologies et contribuent à retarder le diagnostic, mais la maladie elle-même est également difficile à diagnostiquer : si une échographie pelvienne, une IRM ou bien un examen radiographique de l’utérus et des trompes peuvent aider à identifier l’endométriose, seule la visualisation chirurgicale par laparoscopie est jusqu’ici en mesure de la confirmer.

Les symptômes de l’endométriose sont multiples, et certains ont un impact sévère sur la qualité de vie des personnes atteintes de cette pathologie. Ils incluent entre autres : règles douloureuses, fatigue chronique, infertilité, troubles digestifs et urinaires, douleurs pelviennes et lombaires ou encore dyspareunie (douleurs lors des rapports sexuels). On estime actuellement que 30 à 40 % des femmes atteintes d’endométriose connaissent également des problèmes de fertilité, et 70 % souffrent de douleurs chroniques invalidantes.
Il n’existe aujourd’hui pas de traitement définitif de l’endométriose.

De Valentine Fourreau pour Statista


Endométriose : un nouveau test salivaire « prometteur » pour diagnostiquer la maladie

La polémique continue. En visite hier à l’école Littré, établissement élémentaire public du 6e arrondissement de Paris, la ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques Amélie Oudéa-Castéra a été accueillie par un concert de huées, de sifflets et de casseroles de la part de manifestants qui lui ont également lancé « fais comme tes enfants, retourne dans le privé ». La ministre est en effet au cœur d’une polémique sur la scolarisation de ses enfants : ses trois fils fréquentent Stanislas, établissement privé très conservateur accusé par Mediapart d’employer des professeurs qui « assimilent l’avortement à un meurtre et condamnent l’homosexualité ». Amélie Oudéa-Castéra avait d’abord justifié cette décision en raison du nombre d’heures non-remplacées dans l’école publique de son fils aîné, avant que l’ancienne institutrice de celui-ci ne révèle qu’il n’avait en réalité été scolarisé dans l’établissement que pour six mois de petite section de maternelle. Plusieurs syndicats, dont la Snes-FSU (le syndicats des enseignements de second degré), ont accusé la ministre de pointer du doigt les enseignants de l’école publique, alors que la responsabilité des dysfonctionnements « revient à la politique d’Emmanuel Macron » et à la suppression de milliers de postes ces dernières années.

Comme le montre notre infographie, basée sur des données du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, il existe aujourd’hui un fossé conséquent entre les origines sociales des élèves scolarisés dans les établissements publics et privés. En effet, plus de la moitié (55 %) des élèves fréquentant des collèges privés a la rentrée 2022 venaient de milieux favorisés ou très favorisés, contre seulement 26 % de classes moyennes, et 18 % de milieux défavorisés. À l’inverse, 43 % des élèves scolarisés dans les collèges publics de France venaient de milieux défavorisés, et seulement 31 % de milieux favorisés ou très favorisés.

De Valentine Fourreau pour Statista


Endométriose : un nouveau test salivaire « prometteur » pour diagnostiquer la maladie

La météo, jusqu’alors plutôt douce et humide cet hiver, a fait place à un épisode de froid qui a duré plusieurs jours dans l’Hexagone. Les températures négatives enregistrées étaient certes sous les normales de saison, mais elles étaient loin d’être inhabituelles et ne contredisent pas la trajectoire du réchauffement climatique liée aux émissions de gaz à effet de serre.

Si l’hiver reste la saison pour laquelle la variabilité des températures d’une année sur l’autre est la plus forte, une mise en contraste des records mesurés depuis le début des relevés en 1900 donne un aperçu de la tendance au cours du siècle écoulé.

Basée sur la moyenne enregistrée de décembre à février entre 1981 et 2010, la température hivernale de référence en France métropolitaine est de 5,4 °C. Mais depuis le début du XXIe siècle, il n’est plus rare de connaître des hivers où la température moyenne atteint, voire dépasse, 7 °C.

C’est l’hiver 2019-2020 qui détient à ce jour le record de douceur avec une moyenne de 8,1°C, soit 2,7 °C au-dessus des normales de saison, juste devant l’hiver 2015-2016 (+ 2,6 °C). Ayant enregistré une température moyenne de près de 2°C supérieure à la normale, les hivers 2006-2007 et 2013-2014 font également partie des cinq plus doux depuis le début du XXe siècle. Quant aux trois derniers hivers (2020-2021, 2021-2022 et 2022-2023), ils se classent parmi les quinze plus chauds (près de 1°C au-dessus des normales), comme le rapporte Météo-France.

En revanche, pour retrouver les cinq hivers les plus rigoureux en température moyenne depuis 1900, il faut remonter plus de 50 ans en arrière : entre 1928 et 1963. L’hiver le plus froid jamais mesuré est celui de 1962-1963, avec une moyenne de 0,7 °C enregistrée de décembre à février, soit 4,7 °C sous les normales de saison. Les plus âgés d’entre nous, nés dans l’entre-deux-guerres, peuvent se rappeler de quelques hivers où la moyenne sur trois mois atteignait à peine 3°C (plus de 2,3 °C sous la normale) – ce qui n’est plus arrivé en France depuis le record de 1962-1963.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Endométriose : un nouveau test salivaire « prometteur » pour diagnostiquer la maladie

L’année 2023 aura marqué un retour des Français dans les salles de cinéma du pays. C’est en tout cas ce qu’indiquent les chiffres publiés la semaine dernière par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC). D’après l’agence du ministère de la Culture, la fréquentation des cinémas l’année dernière a atteint près de 181 millions d’entrées, soit une augmentation de 18,9 % par rapport à 2022. Si, en 2023, le nombre de visiteurs dans les salles obscures n’aura pas atteint les niveaux, historiquement élevés, des années 2017 à 2019, il représente tout de même une forte progression par rapport à 2022 : +18,9 % d’entrées.

D’après le CNC, ce succès s’explique en partie par la grande diversité des films sortis au cinéma l’année dernière. Le cinéma français représentait à lui seul 71,9 millions d’entrées en 2023, soit une part de marché de près de 40 %, grâce au succès de plusieurs films made in France, comme Astérix et Obélix : l’empire du milieu, Alibi.com 2 ou encore le premier volet de la saga Les Trois Mousquetaires, qui ont tous les trois enregistré plus de trois millions d’entrées chacun. De nombreux blockbusters internationaux ont également porté la reprise de la fréquentation des cinémas en France, comme le phénomène Barbie, de Greta Gerwig, deuxième plus gros succès de l’année 2023, derrière Super Mario Bros, le film.

De Valentine Fourreau pour Statista


Endométriose : un nouveau test salivaire « prometteur » pour diagnostiquer la maladie

Les noms des premiers porteurs de la flamme olympique pour les JO de Paris viennent d’être dévoilés. L’escrimeuse Laura Flessel et le nageur Camille Lacourt feront ainsi partie des capitaines en charge des relais qui sillonneront le pays entre le 8 mai et le 26 juillet. L’organisation des Jeux Olympiques de Paris a cependant connu de nombreux revers et suscité de vives polémiques : annulation de la compétition de natation en eau libre prévue dans la Seine en raison de la pollution du fleuve, doutes quant à la capacité des transports en commun de la capitale de transporter efficacement un nombre bien plus élevé de passagers, réquisition de certains logements étudiants, ou encore l’épineuse question du budget, passé d’un montant estimé à 6,6 milliards d’euros en 2017, à 8,8 milliards en 2022.

En effet, si accueillir les Jeux Olympiques est un honneur pour les pays organisateurs et offre des perspectives de retombées économiques, les coûts liés à l’organisation de l’événement sont eux beaucoup moins réjouissants. Les précédentes éditions des JO ont montré qu’un dépassement du budget prévu initialement est presque inévitable et est quasiment devenu la norme pour les villes hôtes.

Dans le cas de Tokyo, on estime que le report des Jeux d’un an en raison de la pandémie a coûté au Japon 2,8 milliards de dollars, dont les deux tiers ont été payés par des fonds publics. Cela s’ajoute à un projet dont le budget avait déjà été largement dépassé.

De Valentine Fourreau pour Statista


Endométriose : un nouveau test salivaire « prometteur » pour diagnostiquer la maladie

D’après le dernier rapport sur la santé publié par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les Danois sont les champions du « binge drinking » (ou beuverie express). Également connue sous le nom « d’alcoolisation ponctuelle importante », cette pratique consiste à consommer au moins 60 grammes d’alcool pur en une seule occasion, soit l’équivalent de 6 verres de vin de 10 cl ou 6 demi de bière (25 cl). Environ 37 % des adultes danois ont déclaré s’adonner au « binge drinking » au moins une fois par mois. Viennent ensuite la Roumanie (36 %), puis le Royaume-Uni et le Luxembourg (35 %).

Le rapport indique qu’en moyenne près d’un adulte sur cinq s’adonne à une « alcoolisation ponctuelle importante » au moins une fois par mois dans la trentaine de pays de l’OCDE étudiés. C’est en Turquie, en Italie et en Grèce que le « binge drinking » est le moins répandu au sein de la population. De manière générale, il est courant de boire du vin quotidiennement (ou presque) lors des repas dans les pays méditerranéens, tandis que dans les pays du Nord, la consommation d’alcool est habituellement concentrée sur la fin de semaine.

Comme le montre également notre graphique, les hommes sont plus susceptibles que les femmes de déclarer s’adonner à une « alcoolisation ponctuelle importante ». En moyenne, dans les pays de l’OCDE étudiés, 26 % des hommes rapportent une consommation excessive d’alcool au moins une fois par mois, contre 12 % des femmes.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Endométriose : un nouveau test salivaire « prometteur » pour diagnostiquer la maladie

Le vendredi 5 janvier, le « bouchage » qui remplace une possible porte supplémentaire dans le fuselage d’un Boeing 737 Max 9 de la compagnie américaine Alaska Airlines est arraché peu de temps après le décollage de l’appareil, censé relier Portland, dans l’Oregon, à l’aéroport d’Ontario, dans la banlieue de Los Angeles. L’incident ne fait miraculeusement aucune victime, et l’avion réussit un atterrissage d’urgence. 

Quelques jours plus tard, Alaska Airlines et United Airlines, qui opèrent les plus grandes flottes de Boeing 737 Max 9 au monde, annoncent avoir découvert des boulons mal vissés sur les portes de plusieurs autres avions du même modèle. Ces défaillances s’inscrivent dans une longue liste d’incidents majeurs pour le constructeur aéronautique américain. En particulier deux accidents, survenus en octobre 2018 en Indonésie et en mars 2019 en Éthiopie, dus à un système de stabilisation en vol défaillant, qui avaient causé la mort de près de 350 personnes. Les deux appareils en question étaient des Boeing 737 Max.

Comme le montre notre infographie, outre Alaska et United, sept autres compagnies aériennes comptent actuellement des Boeing 737 Max 9 dans leurs flottes, avec plus de 200 appareils en service en janvier 2024, selon le site d’information de l’industrie du voyage Skift.

Le 6 janvier, la Federal Aviation Administration (FAA) a publié une « consigne de navigabilité d’urgence » à l’intention de tous les propriétaires et exploitants de 737 Max 9. Boeing a réagi dans un communiqué de presse : « La sécurité est notre priorité absolue et nous regrettons profondément l’impact que cet événement a eu sur nos clients et leurs passagers. Nous approuvons et soutenons pleinement la décision de la FAA d’exiger l’inspection immédiate des avions 737-9 ayant la même configuration que l’avion concerné ».

De Valentine Fourreau pour Statista


Endométriose : un nouveau test salivaire « prometteur » pour diagnostiquer la maladie

Après l’annonce de la démission d’Élisabeth Borne et de son gouvernement hier, le nom du nouveau Premier ministre vient d’être annoncé : il s’agit de Gabriel Attal, jusqu’alors ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Âgé de 34 ans, ce dernier est ainsi devenu le plus jeune Premier ministre de la Ve République, détrônant le socialiste Laurent Fabius, qui avait pris ses fonctions à Matignon en 1984 à 37 ans, sous la présidence de François Mitterrand.

Comme le montre notre infographie, basée sur des données compilées par le site Politiquemania, l’ancien président de la République Jacques Chirac, deux fois Premier ministre, arrive en troisième place : il prend ses fonctions pour la première fois en 1974, à l’âge de 41 ans, sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing. L’ancienne Première ministre Élisabeth Borne avait quant à elle été nommée au poste à 61 ans.

De Valentine Fourreau pour Statista


Endométriose : un nouveau test salivaire « prometteur » pour diagnostiquer la maladie

La Première ministre a été reçue par le président Emmanuel Macron. Le président semblerait vouloir relancer son quinquennat et serait à la recherche d’un « nouveau cap » après une année 2023 marquée par l’adoption de lois controversées, comme la très impopulaire réforme des retraites ou bien la loi immigration, de nombreux mouvements sociaux, ainsi que les émeutes de l’été.

Le présent a décidé de remplacer la Première ministre, son remplaçant devient donc le quatrième chef du gouvernement à servir sous Emmanuel Macron depuis son élection en 2017, après Édouard Philippe, Jean Castex, et Élisabeth Borne. Comme le montre notre infographie, basée sur les données de l’Assemblée nationale, depuis le début de la Ve République, c’est sous la présidence de François Mitterrand que le plus grand nombre de gouvernements et de Premiers ministres se sont succédé : en 14 ans et deux mandats, le pays a connu dix gouvernements et sept Premiers ministres. À l’inverse, seuls trois gouvernements se sont succédé lors de l’unique mandat de Nicolas Sarkozy. Celui-ci n’a par ailleurs jamais remplacé son Premier ministre, François Fillon.

De Valentine Fourreau pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/23/   1/1