11 septembre 2025 |

Ecrit par le 11 septembre 2025

L’Internet mobile est devenu la norme

Si l’Internet mobile est devenu la norme dans le monde en 2017, il a fallu attendre quelques années de plus pour que ce soit le cas plus spécifiquement en France. D’après les données de la société StatCounter, c’est en 2022 que le support mobile a représenté pour la première fois plus de la moitié des pages web consultées en France. Comme l’indique notre graphique, environ 51 % du trafic web s’est fait sur un smartphone dans le pays l’an dernier, contre 47 % sur un ordinateur et moins de 3 % sur une tablette. Cette tendance impacte directement le e-commerce, puisqu’on estime que les ventes réalisées sur terminaux mobiles représentent désormais la moitié des ventes sur Internet en France (en valeur).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’Internet mobile est devenu la norme

La chute des naissances se poursuit en France, comme le confirme le dernier bilan démographique de l’Insee. En 2023, 678 000 bébés sont nés dans le pays, soit une baisse d’environ 7 % par rapport à l’année 2022. Comme le met en avant notre graphique qui compare le nombre mensuel de naissances en France métropolitaine, cette tendance s’observe depuis maintenant environ une décennie.

Le solde naturel en France, c’est-à-dire la différence entre les naissances et les décès, n’a jamais été aussi bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En 2023, il ne s’élevait plus qu’à +47 000, alors qu’il était supérieur à +200 000 avant 2016.

Le nombre de naissances au sein d’une population dépend de deux facteurs : le nombre de femmes en âge de procréer et le taux de fécondité (ou nombre d’enfants par femme), qui est passé dans l’Hexagone de 2,0 à 1,8 en l’espace de dix ans. Malgré cette tendance à la baisse, la France reste l’un des pays de l’Union européenne où le taux de fécondité est le plus élevé, avec la Tchéquie et la Roumanie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’Internet mobile est devenu la norme

En 2021, 2,88 millions d’accidents non mortels ayant entraîné au moins quatre jours d’arrêt de travail et 3 347 accidents du travail mortels ont été recensés dans l’Union européenne (UE). Comme le montre notre carte basée sur les données d’Eurostat, la France fait partie des mauvais élèves européens en matière de sécurité sur le lieu de travail, avec 674 décès considérés comme accidents du travail recensés en 2021, soit 3,3 pour 100 000 employés (contre 1,8 en moyenne dans l’UE). En d’autres termes, cela signifie que presque deux salariés meurent chaque jour au travail en France.

Le nombre d’accidents mortels pour 100 000 travailleurs variait en 2021 de moins de 1,0 aux Pays-Bas, en Grèce, en Finlande, en Suède et en Allemagne à plus de 3,0 pour 100 000 employés en Roumanie, en France, à Malte, en Lituanie et en Lettonie. Les taux d’incidence les plus élevés parmi les États membres de l’UE étaient enregistrés en Lituanie et en Lettonie, avec respectivement 3,8 et 4,3 accidents mortels pour 100 000 travailleurs.

Au sein de l’UE, les secteurs de la construction, des transports et de la logistique, de l’industrie manufacturière, ainsi que de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche représentaient ensemble environ deux tiers (65,5 %) de tous les accidents du travail mortels en 2021 et près de la moitié (45,7 %) de tous les accidents du travail non mortels. Plus d’un cinquième (22,5 %) de tous les décès recensés au travail dans l’UE ont eu lieu dans le secteur de la construction, suivi du secteur des transports et de la logistique (16,7 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’Internet mobile est devenu la norme

Le lundi 8 janvier, la Haute autorité de santé (HAS) a proposé que certaines femmes puissent avoir accès à un nouveau test salivaire jugé « prometteur » permettant de diagnostiquer l’endométriose, maladie chronique souvent douloureuse qui toucherait au moins 10 % des personnes menstruées. D’après l’évaluation de la HAS, ce nouveau test aurait une précision diagnostique de 95 %.

C’est une petite révolution : comme le montre notre infographie, basée sur des données de l’Organisation mondiale de la santé ainsi que de l’association française de lutte contre l’endométriose EndoFrance, les femmes atteintes d’endométriose attendent actuellement sept ans en moyenne pour recevoir un diagnostic. L’endométriose peut en effet souvent présenter des symptômes qui imitent d’autres pathologies et contribuent à retarder le diagnostic, mais la maladie elle-même est également difficile à diagnostiquer : si une échographie pelvienne, une IRM ou bien un examen radiographique de l’utérus et des trompes peuvent aider à identifier l’endométriose, seule la visualisation chirurgicale par laparoscopie est jusqu’ici en mesure de la confirmer.

Les symptômes de l’endométriose sont multiples, et certains ont un impact sévère sur la qualité de vie des personnes atteintes de cette pathologie. Ils incluent entre autres : règles douloureuses, fatigue chronique, infertilité, troubles digestifs et urinaires, douleurs pelviennes et lombaires ou encore dyspareunie (douleurs lors des rapports sexuels). On estime actuellement que 30 à 40 % des femmes atteintes d’endométriose connaissent également des problèmes de fertilité, et 70 % souffrent de douleurs chroniques invalidantes.
Il n’existe aujourd’hui pas de traitement définitif de l’endométriose.

De Valentine Fourreau pour Statista


L’Internet mobile est devenu la norme

La polémique continue. En visite hier à l’école Littré, établissement élémentaire public du 6e arrondissement de Paris, la ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques Amélie Oudéa-Castéra a été accueillie par un concert de huées, de sifflets et de casseroles de la part de manifestants qui lui ont également lancé « fais comme tes enfants, retourne dans le privé ». La ministre est en effet au cœur d’une polémique sur la scolarisation de ses enfants : ses trois fils fréquentent Stanislas, établissement privé très conservateur accusé par Mediapart d’employer des professeurs qui « assimilent l’avortement à un meurtre et condamnent l’homosexualité ». Amélie Oudéa-Castéra avait d’abord justifié cette décision en raison du nombre d’heures non-remplacées dans l’école publique de son fils aîné, avant que l’ancienne institutrice de celui-ci ne révèle qu’il n’avait en réalité été scolarisé dans l’établissement que pour six mois de petite section de maternelle. Plusieurs syndicats, dont la Snes-FSU (le syndicats des enseignements de second degré), ont accusé la ministre de pointer du doigt les enseignants de l’école publique, alors que la responsabilité des dysfonctionnements « revient à la politique d’Emmanuel Macron » et à la suppression de milliers de postes ces dernières années.

Comme le montre notre infographie, basée sur des données du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, il existe aujourd’hui un fossé conséquent entre les origines sociales des élèves scolarisés dans les établissements publics et privés. En effet, plus de la moitié (55 %) des élèves fréquentant des collèges privés a la rentrée 2022 venaient de milieux favorisés ou très favorisés, contre seulement 26 % de classes moyennes, et 18 % de milieux défavorisés. À l’inverse, 43 % des élèves scolarisés dans les collèges publics de France venaient de milieux défavorisés, et seulement 31 % de milieux favorisés ou très favorisés.

De Valentine Fourreau pour Statista


L’Internet mobile est devenu la norme

La météo, jusqu’alors plutôt douce et humide cet hiver, a fait place à un épisode de froid qui a duré plusieurs jours dans l’Hexagone. Les températures négatives enregistrées étaient certes sous les normales de saison, mais elles étaient loin d’être inhabituelles et ne contredisent pas la trajectoire du réchauffement climatique liée aux émissions de gaz à effet de serre.

Si l’hiver reste la saison pour laquelle la variabilité des températures d’une année sur l’autre est la plus forte, une mise en contraste des records mesurés depuis le début des relevés en 1900 donne un aperçu de la tendance au cours du siècle écoulé.

Basée sur la moyenne enregistrée de décembre à février entre 1981 et 2010, la température hivernale de référence en France métropolitaine est de 5,4 °C. Mais depuis le début du XXIe siècle, il n’est plus rare de connaître des hivers où la température moyenne atteint, voire dépasse, 7 °C.

C’est l’hiver 2019-2020 qui détient à ce jour le record de douceur avec une moyenne de 8,1°C, soit 2,7 °C au-dessus des normales de saison, juste devant l’hiver 2015-2016 (+ 2,6 °C). Ayant enregistré une température moyenne de près de 2°C supérieure à la normale, les hivers 2006-2007 et 2013-2014 font également partie des cinq plus doux depuis le début du XXe siècle. Quant aux trois derniers hivers (2020-2021, 2021-2022 et 2022-2023), ils se classent parmi les quinze plus chauds (près de 1°C au-dessus des normales), comme le rapporte Météo-France.

En revanche, pour retrouver les cinq hivers les plus rigoureux en température moyenne depuis 1900, il faut remonter plus de 50 ans en arrière : entre 1928 et 1963. L’hiver le plus froid jamais mesuré est celui de 1962-1963, avec une moyenne de 0,7 °C enregistrée de décembre à février, soit 4,7 °C sous les normales de saison. Les plus âgés d’entre nous, nés dans l’entre-deux-guerres, peuvent se rappeler de quelques hivers où la moyenne sur trois mois atteignait à peine 3°C (plus de 2,3 °C sous la normale) – ce qui n’est plus arrivé en France depuis le record de 1962-1963.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’Internet mobile est devenu la norme

L’année 2023 aura marqué un retour des Français dans les salles de cinéma du pays. C’est en tout cas ce qu’indiquent les chiffres publiés la semaine dernière par le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC). D’après l’agence du ministère de la Culture, la fréquentation des cinémas l’année dernière a atteint près de 181 millions d’entrées, soit une augmentation de 18,9 % par rapport à 2022. Si, en 2023, le nombre de visiteurs dans les salles obscures n’aura pas atteint les niveaux, historiquement élevés, des années 2017 à 2019, il représente tout de même une forte progression par rapport à 2022 : +18,9 % d’entrées.

D’après le CNC, ce succès s’explique en partie par la grande diversité des films sortis au cinéma l’année dernière. Le cinéma français représentait à lui seul 71,9 millions d’entrées en 2023, soit une part de marché de près de 40 %, grâce au succès de plusieurs films made in France, comme Astérix et Obélix : l’empire du milieu, Alibi.com 2 ou encore le premier volet de la saga Les Trois Mousquetaires, qui ont tous les trois enregistré plus de trois millions d’entrées chacun. De nombreux blockbusters internationaux ont également porté la reprise de la fréquentation des cinémas en France, comme le phénomène Barbie, de Greta Gerwig, deuxième plus gros succès de l’année 2023, derrière Super Mario Bros, le film.

De Valentine Fourreau pour Statista


L’Internet mobile est devenu la norme

Les noms des premiers porteurs de la flamme olympique pour les JO de Paris viennent d’être dévoilés. L’escrimeuse Laura Flessel et le nageur Camille Lacourt feront ainsi partie des capitaines en charge des relais qui sillonneront le pays entre le 8 mai et le 26 juillet. L’organisation des Jeux Olympiques de Paris a cependant connu de nombreux revers et suscité de vives polémiques : annulation de la compétition de natation en eau libre prévue dans la Seine en raison de la pollution du fleuve, doutes quant à la capacité des transports en commun de la capitale de transporter efficacement un nombre bien plus élevé de passagers, réquisition de certains logements étudiants, ou encore l’épineuse question du budget, passé d’un montant estimé à 6,6 milliards d’euros en 2017, à 8,8 milliards en 2022.

En effet, si accueillir les Jeux Olympiques est un honneur pour les pays organisateurs et offre des perspectives de retombées économiques, les coûts liés à l’organisation de l’événement sont eux beaucoup moins réjouissants. Les précédentes éditions des JO ont montré qu’un dépassement du budget prévu initialement est presque inévitable et est quasiment devenu la norme pour les villes hôtes.

Dans le cas de Tokyo, on estime que le report des Jeux d’un an en raison de la pandémie a coûté au Japon 2,8 milliards de dollars, dont les deux tiers ont été payés par des fonds publics. Cela s’ajoute à un projet dont le budget avait déjà été largement dépassé.

De Valentine Fourreau pour Statista


L’Internet mobile est devenu la norme

D’après le dernier rapport sur la santé publié par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les Danois sont les champions du « binge drinking » (ou beuverie express). Également connue sous le nom « d’alcoolisation ponctuelle importante », cette pratique consiste à consommer au moins 60 grammes d’alcool pur en une seule occasion, soit l’équivalent de 6 verres de vin de 10 cl ou 6 demi de bière (25 cl). Environ 37 % des adultes danois ont déclaré s’adonner au « binge drinking » au moins une fois par mois. Viennent ensuite la Roumanie (36 %), puis le Royaume-Uni et le Luxembourg (35 %).

Le rapport indique qu’en moyenne près d’un adulte sur cinq s’adonne à une « alcoolisation ponctuelle importante » au moins une fois par mois dans la trentaine de pays de l’OCDE étudiés. C’est en Turquie, en Italie et en Grèce que le « binge drinking » est le moins répandu au sein de la population. De manière générale, il est courant de boire du vin quotidiennement (ou presque) lors des repas dans les pays méditerranéens, tandis que dans les pays du Nord, la consommation d’alcool est habituellement concentrée sur la fin de semaine.

Comme le montre également notre graphique, les hommes sont plus susceptibles que les femmes de déclarer s’adonner à une « alcoolisation ponctuelle importante ». En moyenne, dans les pays de l’OCDE étudiés, 26 % des hommes rapportent une consommation excessive d’alcool au moins une fois par mois, contre 12 % des femmes.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/26/   1/1