Quels pays européens ont le plus de jours fériés ?
Le Premier ministre, François Bayrou, a annoncé le 15 juillet vouloir supprimer deux jours fériés. La mesure fait partie du plan d’économies pour le budget 2026 de l’État : faire travailler les Français le lundi de Pâques et le 8 mai devrait ainsi permettre de réaliser 4,2 milliards d’euros d’économies, sur les 43,8 milliards d’euros annoncés par le gouvernement. La mesure est cependant vivement critiquée. Dans un communiqué commun accompagnant une pétition lancée en réponse à l’annonce du Premier ministre, les organisation syndicales ont ainsi déclaré : « Le gouvernement a choisi de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraités, les malades ».
Le calendrier français compte aujourd’hui 11 jours fériés répartis sur l’année, ce qui place le pays dans la moyenne basse de l’UE : 15 pays comptent en effet 12 jours fériés ou plus, contre 12 comptant 11 jours fériés ou moins. À l’échelle de l’UE, ce sont les habitants de Chypre qui jouissent chaque année du plus grand nombre de jours fériés : 15 au total. Les citoyens du Danemark et des Pays-Bas en ont quant à eux le moins : 9 seulement, soit autant que les Français pourraient avoir dès l’année prochaine. L’Allemagne a pour sa part un système unique dans l’UE, puisque le nombre de jours fériés dont disposent ses citoyens dépend de la région dans laquelle ils habitent : 9 jours fériés sont garantis au niveau national, mais au total, les Allemands comptent entre 10 et 13 jours fériés par an.
De Valentine Fourreau pour Statista
Quels pays européens ont le plus de jours fériés ?
Dimanche 27 juillet, à quelques jours de l’échéance du 1er août, les États-Unis et l’Union européenne ont conclu un accord commercial qui réduit de 30 % à 15 % les droits de douane sur les importations européennes ciblées en avril par l’administration Trump, y compris les voitures. Compte tenu des exceptions, on estime qu’environ 70 % des importations de l’UE vers les États-Unis sont concernées par ce nouveau taux.
Dans le cadre de cet accord, l’UE investira également 600 milliards de dollars supplémentaires aux États-Unis et achètera pour 750 milliards de dollars de produits énergétiques américains. Aucune annonce n’a été faite concernant un éventuel ajustement des droits de douane de l’UE en réponse. D’après les dernières données disponibles, l’UE ne prélève actuellement des droits de douane que sur environ le quart des importations américaines.
Si cet accord semble déséquilibré, il en va de même pour les autres accords conclus jusqu’à présent par les États-Unis avec d’autres pays étrangers. Les accords conclus avec des pays asiatiques comme l’Indonésie, le Vietnam et les Philippines prévoient non seulement des droits de douane américains plus élevés que ceux annoncés en avril dernier, mais également un accès quasi illimité pour les produits américains à leurs marchés respectifs, ce qui a suscité de vives critiques dans les pays concernés.
Les autres accords conclus avec les puissances du G7 ressemblent davantage à l’accord avec l’UE. Le Japon a par exemple également accepté de réaliser d’importants investissements et achats auprès des États-Unis, en échange d’une limitation des nouveaux droits de douanes américains à 15 %, tout en maintenant ses propres droits de douane inchangés. Un accord conclu en mai a également laissé intacts les droits de douane imposés au Royaume-Uni, tout en abaissant à zéro les droits de douane américains sur l’acier et l’aluminium et en prévoyant une exception pour l’importation de 100 000 voitures britanniques à un taux de 10 %. Comme ce pays n’a jamais reçu d’annonce de droits de douane réciproques plus élevés de la part de l’administration Trump, les droits de douane supplémentaires généraux appliqués sont ceux initialement annoncés au niveau mondial, soit 10 %.
De Tristan Gaudiaut pour Statista
Quels pays européens ont le plus de jours fériés ?
Bien que quelques progrès aient été observés dans le monde ces deux dernières années, la prévalence de la faim et de l’insécurité alimentaire reste au-dessus de son niveau d’avant la pandémie de 2020, et le monde accuse du retard pour atteindre les objectifs de sécurité alimentaire fixés par les Nations unies d’ici 2030.
Selon le dernier rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) publié le 28 juillet, au moins 670 millions de personnes ont souffert de la faim en 2024. En chiffres absolus, cela représente une diminution d’environ 20 millions par rapport au pic mesuré en 2022, au plus fort de l’inflation des prix alimentaires. Mais en pourcentage, la prévalence de la faim n’a guère diminué, passant de 8,7 % de la population mondiale en 2022 à 8,2 % en 2024.
Comme le rapporte la FAO, après la dégradation de la situation mondiale suite à la pandémie en 2020, puis l’invasion russe de l’Ukraine en 2022, la prévalence de l’insécurité alimentaire modérée ou sévère – allant des difficultés d’accès à une alimentation suffisante/nutritive aux privations alimentaires graves – n’est pas encore retombée à son niveau d’avant la pandémie en 2019. De 2022 à 2024, la prévalence mondiale de l’insécurité alimentaire n’a que légèrement reculé, passant de 28,5 % à 28,0 %, soit toujours trois points de plus qu’en 2019 (25,0 %). En 2024, on estime qu’environ 2,3 milliards de personnes dans le monde se trouvaient dans une situation d’insécurité alimentaire.
Comme le détaille notre infographie, les tendances diffèrent cependant d’une région à l’autre du globe : l’insécurité alimentaire augmente par exemple en Afrique, mais tend à diminuer en Amérique latine, dans les Caraïbes et en Asie. En Amérique du Nord et en Europe, après plusieurs années de hausse, les nouvelles estimations de la FAO indiquent une légère baisse de la prévalence entre 2022 et 2024.
L’Afrique reste cependant de loin la région la plus affectée par ce fléau : la prévalence de l’insécurité alimentaire modérée ou grave (58,9 %) y est plus de deux fois supérieure à la moyenne mondiale (28 %), tandis qu’elle est inférieure à la moyenne en Asie, en Amérique latine/Caraïbes et en Amérique du Nord/Europe (respectivement 26,3 %, 23,3 % et 8,1 %).
De Tristan Gaudiaut pour Statista
Quels pays européens ont le plus de jours fériés ?
En Europe, la durée des vacances scolaires d’été varie considérablement d’un pays à l’autre. Comme le montrent les données compilées par Toute l’Europe, leur durée varie d’environ 6 semaines en Allemagne et au Danemark, à plus de 13 semaines en Italie et en Lettonie.
Comme l’indique notre carte, avec presque 8 semaines de congés estivaux pour ses écoliers, la France se situe parmi les pays européens où les vacances d’été sont les plus courtes. Toutefois, si l’on ajoute les autres vacances scolaires au cours de l’année (Toussaint, Noël, hiver, printemps), le total pour la France passe à 16 semaines, soit l’un des plus élevé dans l’Union européenne derrière les pays baltes, la Roumanie et la Grèce (environ 17 semaines).
De Tristan Gaudiaut pour Statista
Quels pays européens ont le plus de jours fériés ?
Bien que les taux de noyade soient les plus élevés chez les jeunes enfants âgés de 1 à 4 ans, le fait de pouvoir apprendre à nager le plus tôt possible est un enjeu de société majeur en matière de prévention des risques liés à l’eau. Dans le cadre d’une étude internationale sur les risques, l’institut Gallup a interrogé en 2019 environ 150 000 personnes âgées de 15 ans et plus dans 142 pays ou territoires. Les résultats révèlent qu’une majorité (55 %) des personnes interrogées dans le monde déclaraient ne pas savoir nager sans assistance. Dans le détail, les femmes représentent la majorité d’entre elles : à l’échelle mondiale, près de six hommes sur dix (57 %) disaient savoir nager, contre seulement une femme sur trois (32 %).
Si plus de huit répondants sur dix – hommes (89 %) comme femmes (85 %) – affirmaient savoir nager en Europe du Nord et de l’Ouest, les inégalités de genre restaient particulièrement importantes en Amérique latine et aux Caraïbes (71 % des hommes ; 33 % des femmes), en Afrique du Nord (53 % ; 17 %), ainsi qu’en Afrique australe (56 % ; 26 %). Comme le montre notre infographie, les taux les plus faibles dans l’ensemble de la population sont mesurés en Afrique de l’Est, en Afrique centrale et de l’Ouest, ainsi qu’en Asie du Sud et de l’Est, où moins de la moitié des hommes et moins d’un quart des femmes déclaraient savoir nager seuls.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la noyade est responsable d’environ 300 000 décès chaque année dans le monde et les pays à revenu faible et intermédiaire enregistrent la quasi-totalité (plus de 90 %) des décès par noyade involontaire. Toujours selon les chiffres de l’OMS, les régions du Pacifique occidental et de l’Asie du Sud-Est comptent le plus grand nombre de décès par noyade (représentant plus de la moitié de ce fardeau mondial), tandis que la région africaine affiche le taux de décès par noyade le plus élevé rapporté à la population : 5,6 décès pour 100 000 habitants en 2021, soit plus du triple que celui mesuré dans les régions européenne et américaine.
Quels pays européens ont le plus de jours fériés ?
L’empreinte écologique, qui mesure la pression exercée par les activités humaines sur les écosystèmes (ressources consommées, déchets produits) a augmenté de manière considérable depuis le milieu du XXe siècle. De nos jours, de nombreux scientifiques estiment que les activités humaines mondiales consomment les ressources plus rapidement que la nature ne peut les régénérer, entraînant un déficit écologique. Cette situation est illustrée par le concept du « jour du dépassement de la Terre », une date calculée par le Global Footprint Network, un institut de recherche international basé en Californie, qui compare l’empreinte écologique de l’humanité (ce que nous consommons) à la biocapacité de la Terre (ce qu’elle peut produire et absorber). Selon ces calculs, en 2025, la date à laquelle toutes les ressources que la Terre peut régénérer ont été consommées tombe le 24 juillet, soit environ un mois plus tôt qu’il y a vingt ans (25 août en 2005)
Une autre étude, publiée il y a quelques années dans la revue scientifique Nature, met en exergue de façon frappante l’explosion de l’empreinte humaine sur le globe et suggère même qu’un point de bascule a récemment été franchi. En recoupant des dizaines d’estimations, les chercheurs sont en effet arrivés à la conclusion que le poids des constructions humaines sur Terre a dépassé celui du monde vivant en 2020 (poids sec, hors eau). Ils ont calculé que la masse de l’ensemble des matériaux produits par l’humanité – bâtiments, infrastructures de transports et autres biens manufacturés – s’est accru de manière exponentielle depuis le milieu du XXe siècle, doublant tous les vingt ans environ, pour atteindre 1,15 teratonne, soit 1 150 milliards de tonnes en 2020. En parallèle, le poids total des formes de vie sur Terre (matière organique végétale et animale vivante) n’a guère évolué au cours des dernières décennies et restait, selon les estimations, proche de 1,1 teratonne en 2020.
Les auteurs de l’étude soutiennent notamment la proposition de nommer l’époque actuelle « anthropocène », désignant une nouvelle ère géologique où l’influence humaine sur la Terre est devenue une force géologique majeure, au point de rivaliser avec les forces naturelles qui ont façonné la planète pendant des millénaires.
Quels pays européens ont le plus de jours fériés ?
Chaque année, l’ONG américaine Global Footprint Network calcule la date à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources que la Terre est en capacité de régénérer en un an. Cette année, la date fatidique tombe le 24 juillet, soit un jour plus tôt qu’en 2024, et environ un mois plus tôt qu’en 2005. Pour obtenir ce résultat, l’ONG a comparé l’empreinte écologique de chaque pays avec la biocapacité de la planète, c’est-à-dire la surface disponible pour produire les ressources et absorber les déchets. L’humanité utilise aujourd’hui les ressources de la planète 1,8 fois plus vite que les écosystèmes de la Terre ne peuvent se régénérer, ce qui signifie qu’il faudrait actuellement près de 2 planètes pour subvenir durablement à nos besoins.
L’empreinte écologique de l’humanité, qui inclut entre autres les émissions de gaz à effet de serre, connaît une hausse constante ces dernières décennies, tandis que la biocapacité de la Terre suit dans le même temps une trajectoire inverse. Il en résulte un déficit écologique de plus en plus important. Le jour du dépassement a ainsi avancé de cinq mois depuis 1972.
Si l’on se place à l’échelle des pays, celui dont le jour du dépassement est le plus tôt est le Qatar, ayant eu lieu le 6 février, alors que l’Uruguay affiche la date la plus tardive, le 17 décembre. En France, le jour du dépassement a eu lieu le 19 avril cette année, soit plus de deux semaines plus tôt qu’en 2024. Seule une minorité de pays n’ont pas de jour du dépassement, c’est-à-dire que leur empreinte écologique par habitant reste inférieure à la biocapacité mondiale par habitant ; ils sont essentiellement situés en Afrique et en Asie.
Quels pays européens ont le plus de jours fériés ?
Depuis plusieurs mois, des milliers de patients en psychiatrie en France n’on plus accès à leur traitement. En cause : une pénurie qui touche un grand nombre de médicaments psychotropes, dont la sertraline, la venlafaxine et la quétiapine. Si l’Agence nationale de sécurité du médicament avait à l’origine annoncé un retour à une disponibilité normale pour certains de ces médicaments courant juillet, celle-ci se fait finalement toujours attendre.
Cependant, les médicaments psychotropes sont loin d’être les seuls touchés par des pénuries à l’heure actuelle. Ainsi, un rapport du Groupement pharmaceutique de l’Union européenne (GPUE) publié en début d’année alertait déjà sur l’ampleur des pénuries de médicaments en Europe. En 2024, les pénuries ont continué d’affecter les pharmacies des pays européens – la majorité de ces pays (61 %) ont rapporté que la situation était similaire à l’année précédente. Comme le montre notre infographie, des pénuries d’antibiotiques ont été constatées dans la quasi-totalité des 28 pays enquêtés. En outre, presque tous ont également enregistré des pénuries de médicaments destinés au traitement du système cardiovasculaire (96 % des pays), du tube digestif (86 %) et du système nerveux (86 %).
Dans près de la moitié des pays (47 %), la liste des médicaments faisant l’objet d’une pénurie dépassait les 400 au moment de la conduite de l’enquête, entre novembre 2024 et janvier 2025. Concernant les effets de ces pénuries sur les populations, tous les représentants des pays enquêtés ont indiqué qu’elles provoquaient des désagréments voire de la détresse chez les patients. Les conséquences les plus perçues étaient les interruptions de traitement (82 % des pays), la hausse des coûts en raison d’alternatives plus chères ou non remboursées (61 %), et une perte de confiance envers les médicaments, les pharmaciens et le système de santé en général (61 %). En France, l’étude rapporte que « dans plusieurs cas, les pharmaciens ont été victimes d’hostilité et d’agressions de la part de patients qui ne comprenaient pas pourquoi le médicament ne pouvait pas être fourni immédiatement ».
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Pénuries de médicaments : l’activité des pharmacies affectée Les conséquences des pénuries de médicaments sont multiples. De nombreux patients voient ainsi leurs traitements interrompus, ou doivent faire face à des coûts plus élevés en raison d’alternatives plus chères ou non remboursées. Mais les pharmacies sont également impactées : comme le montre notre infographie, le nombre moyen d’heures consacrées par les pharmacies à la gestion des pénuries de médicaments a doublé depuis 2021, passant de 5,3 à 10,6. Le GPEU souligne n’avoir jamais enregistré un temps aussi élevé depuis le début de ses enquêtes sur les pénuries de médicaments en 2013. Au delà du temps perdu, 61 % des pays inclus dans l’enquête notent que les pénuries entraînent chez les patients une perte de confiance envers les médicaments, les pharmaciens, et le système de santé en général.
Quels pays européens ont le plus de jours fériés ?
En 2023, l’Insee a publié les résultats d’une enquête intitulée « Trajectoires et Origines », coréalisée avec l’Ined (Institut national des études démographiques). Les données récoltées en 2020 auprès de 26 500 répondants en France métropolitaine donnent un aperçu de la diversité des populations en France, de leurs pratiques religieuses et des dynamiques de transmission intergénérationnelle qui façonnent le paysage religieux sur le long terme.
Comme le met en avant notre infographie, la transmission familiale est particulièrement forte pour l’islam et le judaïsme : 91 % des personnes élevées au sein de familles musulmanes et 84 % au sein de familles juives continuent à se réclamer de la religion de leurs parents. En revanche, les familles chrétiennes ont tendance à moins transmettre leur religion : 67 % des personnes élevées par des parents catholiques et 69 % par des parents d’autres confessions chrétiennes l’ont conservé. Ce taux est assez similaire dans les familles bouddhistes : 65 %.
Aussi, la majorité des Français ne suivant pas l’affiliation religieuse de leurs parents ont quitté la religion plutôt que d’en adopter une autre. Le « taux de sortie » de la religion est notamment le plus marqué (57 %) parmi ceux dont les parents ont deux religions différentes ou dont l’un parent est sans religion (parents « mixtes »). Enfin, le retour à la religion chez les descendants de parents « sans religion » – qu’ils soient athées, agnostiques, libres-penseurs ou spirituels non-religieux – est rare : seuls 6 % adhèrent à une religion (principalement chrétienne), alors que 94 % se revendiquent « sans religion ».
Comme le précise l’Insee, ces taux de transmission varient également en fonction des groupes d’origines : « ainsi, dans les familles catholiques natives d’Outre-mer, les taux de transmission sont plus élevés (71 % pour la deuxième génération) que ceux observés dans les familles sans ascendance migratoire (66 %). De même, les familles musulmanes originaires du Maghreb transmettent un peu moins (89 %) que celles de Turquie, du Moyen-Orient, ou d’Afrique sahélienne (97 %) ».
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L’évolution du poids des religions au XXIe siècle La population mondiale augmente au XXIe siècle, tout comme la taille de la plupart des groupes religieux. Une étude publiée en juin 2025 par le Pew Research Center, basée sur plus de 2 700 recensements et enquêtes à travers le monde, donne un aperçu de l’évolution des groupes religieux et non-religieux en proportion de la population mondiale entre 2010 et 2020.
Comme l’indique notre infographie, les chrétiens sont restés le groupe religieux le plus important dans le monde. Entre 2010 et 2020, le nombre de chrétiens (toutes confessions confondues) a augmenté de 122 millions, pour atteindre 2,3 milliards, mais cette hausse n’a pas suivi le rythme de la croissance démographique mondiale. Ainsi, en proportion de la population mondiale, la part des chrétiens a diminué de 1,8 point de pourcentage, pour s’établir à 28,8 %.
De leur côté, les musulmans sont le groupe religieux ayant connu la croissance la plus rapide au cours de la dernière décennie, portée par les dynamiques démographiques en cours en Afrique et au Moyen-Orient. Le nombre de musulmans a augmenté de 347 millions en l’espace de dix ans, soit plus que toutes les autres religions réunies, pour atteindre environ 2 millliards. La part mondiale de la population musulmane a ainsi augmenté de 1,8 point, pour atteindre 25,6 % en 2020.
Les bouddhistes sont quant à eux le seul grand groupe religieux dont la population a décliné entre 2010 et 2020. Le nombre de bouddhistes dans le monde a diminué de 19 millions, pour s’établir à 324 millions. En pourcentage de la population mondiale, les bouddhistes ont reculé de 0,8 point, descendant à 4,1 %. Enfin, la part mondiale des populations hindoue et juive est restée globalement stable sur la période étudiée (respectivement environ 15 % et 0,2 %). Dans le détail, le nombre d’hindous a augmenté de 126 millions, pour atteindre 1,2 milliard, et le nombre de juifs de près d’un million, pour atteindre 14,8 millions.
Enfin, les personnes sans appartenance religieuse – c’est-à-dire athées, agnostiques, spirituelles non-religieuses, etc. – sont le seul groupe, avec les musulmans, à avoir progressé en pourcentage de la population mondiale sur la décennie étudiée : près d’un point de pourcentage, pour atteindre 24,2 %. En chiffres absolus, la population mondiale sans appartenance religieuse a augmenté de 270 millions de 2010 à 2020, pour atteindre 1,9 milliard.