11 septembre 2025 |

Ecrit par le 11 septembre 2025

Où les films d’horreur ont la cote

Alors que l’on vient de fêter Halloween, les contenus d’horreur et d’épouvante se multiplient sur les plateformes de streaming. Et, d’après les données compilées dans le cadre des Consumer Insights de Statista, ceux-ci sont particulièrement populaires dans certains pays. C’est par exemple le cas du Mexique, pays du réalisateur Guillermo del Toro, dont l’œuvre compte des classiques du genre : 57 % des personnes interrogées dans le pays déclaraient aimer regarder des films et séries d’horreur. Le genre est également assez populaire en Espagne, où la part des répondants disant apprécier ces films et séries était de 46 %.

Si les Français étaient en général moins enthousiastes vis-à-vis de l’horreur, près d’un tiers (32 %) des personnes interrogées en France disaient tout de même regarder des films et séries d’épouvante.

Valentine Fourreau pour Statista


Où les films d’horreur ont la cote

Un rapport publié par l’agence de marketing Gupta Media révèle l’ampleur de la chute des revenus publicitaires du réseau social X, anciennement Twitter, officiellement racheté par l’entrepreneur américain Elon Musk en octobre 2022. Cette étude rend plus précisément compte de l’évolution sur douze mois du coût pour mille impressions (CPM), un indicateur permettant de comparer la valeur des espaces publicitaires sur les réseaux sociaux.

Comme le décrivent les auteurs de l’étude, lorsque le coût pour mille (CPM) d’une plateforme chute, comme ce fut le cas pour Facebook lors de la pandémie de Covid en 2020, ses revenus publicitaires ont tendance également à baisser. À l’inverse, lorsque le CPM augmente, comme c’est généralement le cas lors du Black Friday et Cyber Monday par exemple, le chiffre d’affaires publicitaire tend à suivre la même courbe.

Comme le montre l’infographie ci-dessous, le CPM de Twitter/X a dégringolé de plus de 75 % depuis que le réseau social est entre les mains d’Elon Musk, tombant à 0,65 $ en août 2023 (contre 5,77 $ en septembre 2022), soit son plus bas niveau depuis trois ans. Lors de la publication des résultats du deuxième trimestre, en juillet dernier, Elon Musk avait avoué « une chute d’environ 50 % des revenus publicitaires » depuis le rachat de la plateforme.

Twitter/X a connu de loin la plus forte baisse annuelle de CPM de toutes les plateformes étudiées, une tendance qui n’est pas étrangère à l’orientation prise par le réseau social depuis un an. Sous la direction du controversé milliardaire américain, qui a vu une réduction significative des équipes de modération ainsi qu’une recrudescence de la désinformation et des contenus haineux sur la plateforme, les annonceurs sont devenus de plus en plus inquiets et y ont, pour beaucoup, stoppé leurs activités publicitaires.

Tristan Gaudiaut pour Statista


Où les films d’horreur ont la cote

Chaque année, l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme publie un rapport sur l’information numérique. Pour sa plus récente édition, près de 94 000 personnes on été interrogées en ligne dans 46 pays entre janvier et février de cette année, sur une série de sujets liés à la consommation de médias et à l’information. Et, comme le révèle l’étude, la confiance globale dans les médias d’information a baissé d’environ deux points de pourcentage dans l’ensemble des pays sondés par rapport à 2022, annulant, dans de nombreux pays, les gains enregistrés lors de la pandémie de Covid-19. En moyenne, seulement 40 % des personnes interrogées disaient faire confiance à « la plupart des informations relayées par les médias la plupart du temps ».

C’est une fois de plus en Finlande que l’on trouve la plus grande proportion de personnes disant faire confiance aux médias d’information, avec 69 % des répondants, le même niveau qu’en 2022. À l’inverse, seulement 19 % des personnes interrogées en Grèce disaient faire confiance aux médias, une chute spectaculaire de 16 points de pourcentage par rapport à l’année dernière. La France enregistre quant à elle un score de 30 %, soit une progression d’un point depuis 2022.

Selon l’Institut Reuters, alors que la majorité des personnes dans les pays étudiés restent engagées et s’informent régulièrement, certaines des nations qui affichent des niveaux assez faibles de confiance envers les médias, comme les États-Unis, le Royaume-Uni ou la France, sont aussi celles où le phénomène « d’évitement sélectif des nouvelles » est le plus répandu. Parmi les raisons évoquées derrière le fait d’éviter certaines informations, nombreux sont ceux qui citent le caractère redondant et déprimant de l’actualité.

L’étude relève également que les pays dans lesquels les médias et les journalistes sont victimes d’attaques et de pressions continues de la part de la sphère politique, comme la Bulgarie, la Hongrie ou la Slovaquie, font souvent preuve de niveaux plus élevés que la moyenne de méfiance à l’égard des médias.

Valentine Fourreau pour Statista


Où les films d’horreur ont la cote

La vigne française attire de plus en plus d’investisseurs, ce qui contribue à une forte hausse du prix des parcelles les plus recherchées. D’après l’étude annuelle de l’Agreste, entre 2021 et 2022, le prix du foncier pour les vignes d’appellation (AOP) a augmenté en moyenne de 2 % à 12 % selon le bassin viticole. On observe de grandes différences entre les terroirs, certaines appellations ayant vu le prix de leurs parcelles exploser ces derniers temps. C’est le cas notamment en Bourgogne, où la valeur moyenne des vignes a par exemple été multipliée par cinq, voire par dix, en l’espace d’une décennie.

Selon les dernières données de l’Agreste, la valeur moyenne d’un hectare de vignes sous appellation « Bourgogne Grand Cru », en Côte d’Or, dépassait les 7 millions d’euros l’an dernier. Ces prix astronomiques s’expliquent en partie par la rareté des terres couvertes par l’appellation viticole, le vignoble de Bourgogne étant par exemple quatre fois moins étendu que celui de Bordeaux. En deuxième position, on retrouve une subdivision du vignoble bordelais, l’appellation « Pauillac », où l’hectare de vignes se négocie actuellement en moyenne à 3 millions d’euros. Globalement, ce sont les vignes de Bourgogne, Bordeaux et Champagne qui se vendent le plus cher en France. En dehors de ces trois régions, seule l’appellation « Côte Rotie », dans la vallée du Rhône, affiche une valeur moyenne supérieure à 1 million d’euros l’hectare.

Tristan Gaudiaut pour Statista


Où les films d’horreur ont la cote

En juin 2023, la Commission européenne a appelé les 27 pays membres de l’Union européenne et les opérateurs télécoms à exclure Huawei et ZTE de leurs réseaux mobiles, estimant que les fournisseurs chinois représentaient un risque en matière de sécurité pour l’UE. « Nous ne pouvons pas nous permettre de maintenir des dépendances qui pourraient devenir des armes contre nos intérêts. Ce serait un trop grand risque pour notre sécurité commune », avait déclaré Thierry Breton, Commissaire européen au Marché intérieur, lors d’une conférence de presse à Bruxelles.

Si la France a déjà écarté le chinois Huawei de son réseau 5G, avec une loi votée en 2019 et validée par le Conseil constitutionnel en 2021, c’est au tour de l’Allemagne de se pencher sérieusement sur la question. Selon des éléments dévoilés par la presse allemande fin septembre, les équipements provenant de constructeurs chinois pourraient être complètement exclus à partir de 2026 sur le réseau primaire allemand et limités à un maximum de 25 % pour le matériel moins critique. Comme le révèlent des recherches réalisées par Welt am Sonntag et Politico, environ 60 % des composants du réseau 5G installés actuellement en Allemagne sont de fabrication chinoise, contre moins de 20 % en France.

Tristan Gaudiaut pour Statista


Où les films d’horreur ont la cote

En France, il est estimé qu’environ 9 millions de tonnes de nourriture sont gaspillées chaque année, soit l’équivalent de près de 130 kilos par habitant. C’est ce qui ressort des dernières estimations publiées par l’Office statistique de l’Union européenne, Eurostat, qui rendent compte du gaspillage intervenant au niveau des différents maillons de la chaîne alimentaire (de la production aux ménages).

Comme le montre notre carte, l’Hexagone se classe, avec l’Allemagne, au milieu de la fourchette européenne. Les taux de gaspillage alimentaire par habitant les plus élevés sont mesurés à Chypre (près de 400 kilos par an), ainsi qu’en Belgique et au Danemark (plus de 200 kilos). À l’inverse, la Croatie et la Slovénie se distinguent par un niveau de gaspillage relativement faible (environ 70 kilos par habitant).

En chiffres absolus, le gaspillage alimentaire total dans l’Union européenne s’élève à près de 60 millions de tonnes par an (donnée de 2021). Dans le détail, plus de la moitié du gaspillage intervient au niveau des ménages (54 %), alors que l’industrie agroalimentaire (transformation/fabrication) et le secteur de la restauration étaient responsables de respectivement 21 % et 9 % des pertes estimées.

Tristan Gaudiaut pour Statista


Où les films d’horreur ont la cote

Le débat sur la réglementation (ou non) d’Internet et des réseaux sociaux est un sujet d’actualité brûlant et controversé. En août 2023, une enquête a été menée dans dix pays d’Europe pour connaître les opinions de la population sur la réglementation du Web dans le cadre de l’étude European Tech Insights de l’université IE. Les données recueillies auprès de plus de 3 000 adultes offrent un aperçu de l’avis des citoyens européens à ce sujet.

Les résultats de l’enquête révèlent une nette préférence dans la plupart des pays étudiés pour un Internet mondial et ouvert, mais encadré par une réglementation internationale. Les pays les plus enclins à cette approche sont l’Espagne, l’Italie et la Pologne, où plus de 70 % des répondants approuvent cette option. Par ailleurs, on trouve un pourcentage élevé de répondants favorables à l’instauration de règles nationales au Royaume-Uni, en France et en Suède.

En France en particulier, 60 % des personnes interrogées préconisent un cadre réglementaire international, tandis que 36 % préfèrent que chaque pays établisse ses propres règles. Seule une minorité de Français (4 %) estiment qu’Internet ne devrait pas être réglementé.

Tristan Gaudiaut pour Statista


Où les films d’horreur ont la cote

L’eau est une ressource vitale pour l’humanité et comme le mettent en évidence les chiffres du Water Footprint Network, tous les aliments ne sont pas égaux face à la consommation d’eau. Comme le montrent ces chiffres, qui prennent en compte l’eau de pluie consommée par les plantes, l’arrosage/consommation directe et le volume d’eau polluée durant la production (engrais, pesticides, lavage…), si les produits d’origine animale sont généralement les plus gourmands en eau, d’autres, comme le chocolat, ont aussi une empreinte hydrique élevée. Il faut en effet 15 415 litres d’eau pour produire un kilo de viande de bœuf, et 17 196 litres pour un kilo de chocolat. Toutefois, ces chiffres sont à mettre en perspective avec les niveaux de consommation des denrées alimentaires mentionnées. Ainsi, les Français consomment chaque année environ 23 kg de viande de bœuf par personne, contre un peu plus de 4 kg de chocolat. L’empreinte hydrique d’un gramme de protéine de viande de bœuf est également environ 6 fois plus importante que celle d’un gramme de protéine de légumineuses.

À l’inverse, les fruits et légumes ont en moyenne une empreinte hydrique bien moins élevée. Il faudrait ainsi environ 822 litres d’eau pour produire un kilo de pommes, 237 litres pour un kilo de laitue, et seulement 214 pour un kilo de tomates. Il est également intéressant de noter que d’autres industries, comme par exemple l’industrie textile, ont aussi des empreintes hydriques très élevées : il faut ainsi environ 8 000 litres d’eau pour fabriquer un jean.

Valentine Fourreau pour Statista


Où les films d’horreur ont la cote

D’après des calculs du Fonds monétaire international (FMI), les subventions aux combustibles fossiles ont atteint un niveau record de sept billions (7 000 milliards) de dollars américains en 2022. Portées par l’augmentation des aides aux consommateurs et aux entreprises pour faire face à la flambée mondiale des prix de l’énergie provoquée, en grande partie, par la guerre en Ukraine et l’arrêt des importations de gaz en provenance de la Russie, et pour financer le redressement de l’activité économique au lendemain de la pandémie de Covid-19, ces subventions représentent désormais plus de 7 % du PIB mondial. Il semble que cette tendance soit à la hausse depuis déjà plusieurs années, malgré un ralentissement en 2020. Et le montant des aides publiques aux énergies fossiles pourrait continuer d’augmenter, en partie dû à la croissance économique des pays du Sud, et l’augmentation de la consommation de charbon, de pétrole et de gaz qu’elle pourrait entrainer.

Selon le FMI, la suppression des subventions aux combustibles fossiles permettrait non seulement de remettre l’humanité sur la voie de la réalisation de ses objectifs climatiques, mais aussi d’éviter 1,6 million de décès prématurés par an et d’augmenter les recettes publiques de 4,4 billions de dollars. Celles-ci représentent actuellement plus que les dépenses annuelles d’éducation dans le monde (4,3 % du PIB mondial), et environ deux tiers des dépenses publiques annuelles de santé (10,9 %).

Valentine Fourreau pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/31/   1/1