9 juin 2025 |

Ecrit par le 9 juin 2025

Réseaux sociaux : la ruée vers Threads

Plus de 30 millions de personnes se sont inscrites sur Threads en moins de 24 heures. L’alternative à Twitter lancée par le groupe Meta a réussi à franchir la barre du million d’utilisateurs en l’espace d’une heure seulement. L’application de microblogging a ainsi littéralement pulvérisé le record récemment établi par ChatGPT, comme le montre notre graphique.

L’année dernière, l’application d’intelligence artificielle était parvenue à atteindre le cap du million d’utilisateurs en cinq jours. La croissance explosive de Threads peut également être mise en parallèle avec celle de son principal concurrent, Twitter. Le réseau social fondé en 2006 avait mis deux ans à attirer autant de personnes. Pour la plateforme de Meta qui a la plus grande portée mondiale, Facebook, il avait fallu dix mois. Et pour Instagram, lancé en 2010, 2 mois et demi.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Réseaux sociaux : la ruée vers Threads

Selon des données préliminaires de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), le monde vient de connaître la semaine la plus chaude jamais enregistrée (moyenne du 1er au 7 juillet). Cette semaine fait suite au mois de juin le plus chaud jamais mesuré sur Terre. À l’échelle régionale, les records absolus de température s’enchainent autour du globe, comme le montre notre carte qui présente une sélection non exhaustive de records nationaux (et/ou continentaux) enregistrés depuis 2017.

Les plus récents ont été relevés en Asie du Sud aux mois d’avril et de mai 2023, lorsqu’une vague de chaleur exceptionnelle s’est abattue sur la région. Plusieurs records nationaux ont été battus, comme en Thaïlande (45,4°C), au Vietnam (44,2°C) et au Laos (43,5°C). Dans ces régions tropicales, où l’humidité de l’air est particulièrement élevée, de telles températures peuvent correspondre à un ressenti supérieur à 50°C.

Ailleurs dans le monde, l’Australie et l’Uruguay ont égalé leur record national l’année dernière, avec respectivement 50,7°C à Onslow et 44,0°C à Florida, alors que le mercure a franchi pour la toute première fois la barre des 40°C en juillet 2022 au Royaume-Uni.

Durant l’été 2021, l’un des plus chauds mesurés sur Terre, le Canada, la Turquie, l’Espagne et l’Italie avaient enregistré les températures les plus hautes de l’histoire de leurs relevés. Le record italien, 48,8°C à Syracuse, représenterait même la température la plus élevée jamais mesurée en Europe, bien que ce record reste en attente d’homologation par l’OMM, un processus qui peut parfois prendre plusieurs années.

En Antarctique, le record date de 2020 avec plus de 18°C atteints à la base Esperanza pendant l’été austral. En France, le record national de 46°C mesurés à Vérargues (Hérault) remonte à la canicule de 2019, pendant laquelle d’autres records avait été battus en Europe, comme en Belgique (41,8°C) et en Allemagne (41,2°C).

Deux ans avant, en 2017, le Pakistan (53,7°C) et le Koweït (53,9°C) avaient relevé les quatrième et troisième températures les plus hautes jamais mesurées sur Terre validées par l’OMM (il s’agit des records asiatiques). Le record mondial est toujours officiellement attribué à Furnace Creek, dans le désert californien, avec 56,7°C atteints en 1913.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Réseaux sociaux : la ruée vers Threads

Selon le suivi du groupe de réflexion sur l’énergie Ember, l’année 2023 marque un tournant dans la production d’électricité en Europe. Au mois de mai, pour la première fois sur un mois complet, les énergies éoliennes et solaires ont produit plus d’électricité dans l’Union européenne (UE) que l’ensemble des combustibles fossiles. Comme l’indique le graphique ci-dessus, ces deux énergies renouvelables ont contribué à hauteur de 29 % au mix électrique de l’UE au cours des deux derniers mois (moyenne sur mai et juin), soit autant que le gaz, le charbon et le pétrole réunis (29,1 %).

Les analystes d’Ember indiquent que la croissance et les bonnes performances de l’énergie solaire et éolienne, combinées à une faible demande d’électricité, sont à l’origine de ce record. Chacune des deux énergies renouvelables a signé un record mensuel cette année : le solaire a généré 14 % de l’électricité de l’UE en mai et l’énergie éolienne 23 % en janvier. Dans le même temps, à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la plupart des pays de l’UE ont accéléré leurs plans visant à réduire leur dépendance à l’égard des combustibles fossiles. Depuis le deuxième semestre 2022, la part des énergies fossiles dans le mix électrique européen est tombée d’environ 40 % à moins de 30 %. En troisième position, l’énergie nucléaire produit actuellement entre 20 % et 25 % de l’électricité de l’UE.

Tristan Gaudiaut, Statista


Réseaux sociaux : la ruée vers Threads

Les investissements massifs de la Chine en matière de robotique industrielle lui ont permis de se hisser parmi les nations les plus automatisées de la planète en l’espace de quelques années seulement. D’après la dernière étude de la Fédération internationale de la robotique, le nombre de robots opérationnels dans l’industrie manufacturière chinoise a atteint un ratio de 322 unités pour 10 000 employés en 2021, dépassant pour la première fois la densité de robots dans l’industrie américaine (274 unités pour 10 000 employés). Désormais, la Chine occupe le cinquième rang mondial, derrière la Corée du Sud (1 000 pour 10 000 employés), Singapour (670), le Japon (399) et l’Allemagne (397).

Comme le met en avant l’infographie ci-dessus, la Chine et la Corée du Sud sont les pays ayant le plus progressé dans la course à l’automatisation industrielle ces dernières années. En Europe, la densité de robots a connu un bond assez net dans l’industrie suisse, avec un ratio qui a presque doublé entre 2017 et 2021 – passant de 129 à 240 robots pour 10 000 employés. En France, l’industrie manufacturière présentait toujours un niveau de robotisation inférieur à la plupart des pays voisins : 163 robots pour 10 000 employés en 2021 – contre respectivement 217 en Italie, 198 en Belgique/Luxembourg et 167 en Espagne.

Tristan Gaudiaut, Statista


Réseaux sociaux : la ruée vers Threads

Combien de personnes sont menacées de pauvreté en Europe ?

En 2022, 95,3 millions de personnes dans l’UE (22 % de la population) étaient menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale, c’est-à-dire qu’elles vivaient dans des ménages confrontés à au moins un des trois risques de pauvreté et d’exclusion : la pauvreté monétaire, la privation matérielle et sociale grave et/ou la vie dans un ménage à très faible intensité de travail (dont les adultes travaillent à moins de 20 % de leur potentiel sur un an). Selon les données d’Eurostat, ce chiffre est resté relativement stable par rapport à celui de l’année précédente (95,4 millions en 2021, 22 % de la population).

La part des personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale varie assez nettement d’un pays à l’autre de l’UE. Les valeurs les plus élevées ont été rapportées en Roumanie (34 %), en Bulgarie (32 %), en Grèce et en Espagne (26 % chacun). À l’inverse, les pourcentages les plus faibles ont été enregistrés en Tchéquie (12 %), en Slovénie (13 %) et en Pologne (16 %).

En France, une personne sur cinq était menacée de pauvreté et d’exclusion sociale en 2022 (21 %). Une part très similaire à celle mesurée outre-Rhin (20,9 % en Allemagne).

Claire Villiers, Statista.


Réseaux sociaux : la ruée vers Threads

L’ascenseur social est-il en panne ? Alors que les inégalités de revenu se creusent depuis plusieurs décennies, la mobilité sociale marque le pas. Les personnes situées au bas de l’échelle ont en effet de plus en plus de difficultés à gravir les échelons, tandis que les plus grosses fortunes parviennent, de manière générale, à accroître leur richesse.

Une étude de l’OCDE s’est penchée sur le nombre moyen de générations nécessaires aux personnes nées dans les familles les plus modestes (parmi les 10 % les plus pauvres) pour atteindre le niveau de revenu moyen dans leur pays.

Avec 6 générations nécessaires, la France fait partie des mauvais élèves de l’OCDE – la moyenne des 30 pays analysés étant de 4,5 générations. L’Allemagne ne se distingue pas non plus pour sa mobilité sociale, tandis que l’ascension est en moyenne un peu plus rapide au Royaume-Uni, en Italie et en Suisse (5 générations), ainsi qu’en Espagne et en Belgique (4 générations).

Parmi les pays de l’OCDE étudiés, la palme de la mobilité sociale revient au Danemark, où 2 générations suffisent en moyenne pour qu’un individu issu d’un milieu modeste atteigne le niveau de revenu moyen. À l’inverse, c’est en Colombie qu’est mesurée la plus forte inertie (11 générations pour se hisser au revenu moyen), un pays qui offre comparativement peu de perspectives d’ascension sociale.

Tristan Gaudiaut, Statista.


Réseaux sociaux : la ruée vers Threads

Quelles sont les coopératives avec les chiffres d’affaires les plus élevés dans le monde ?

Les 300 plus grandes coopératives et mutuelles du monde enregistrent ensemble un chiffre d’affaires de plus de deux mille milliards de dollars (2.171 milliards USD) en 2020. C’est ce que révèle un récent rapport de l’Alliance coopérative internationale (ACI) et de l’Institut européen de recherche sur les entreprises coopératives et sociales (Euricse).

Ces grandes coopératives mondiales, dont nous présentons le top 10 sur notre infographie, opèrent pour la plupart dans deux secteurs économiques : les assurances (101 entreprises) et l’agriculture (100 entreprises). Le commerce de gros et de détail constitue le troisième secteur économique le plus représenté dans le classement (59 sociétés).

Comme le montre notre graphique, on trouve deux groupes bancaires et un distributeur sur le podium mondial. Comme l’année dernière, les deux premières places reviennent au groupe français Crédit Agricole (88,97 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2020) et à la coopérative allemande de commerçants REWE (77,93 milliards de dollars). La troisième place est occupée par le groupe bancaire coopératif allemand – BVR (58,02 milliards de dollars en 2020).

La plupart des 300 plus grandes coopératives de la planète proviennent des pays les plus industrialisés, comme les États-Unis (71 grandes coopératives), la France (42), l’Allemagne (31) et le Japon (22).

Claire Villiers, Statista.


Réseaux sociaux : la ruée vers Threads

Kongō Gumi, fondée en 578 après J.-C., serait la plus ancienne entreprise du monde toujours en activité. Basée à Osaka, cette entreprise familiale de construction fut créée pour bâtir le temple bouddhiste Shi Tennō-ji et opère désormais depuis près de 1450 ans.

Parmi les autres records nationaux de longévité recensés par le site Business Financing, le restaurant St. Peter Stiftskulinarium, situé dans l’abbaye Saint-Pierre de Salzbourg en Autriche, détient le titre de l’entreprise la plus ancienne toujours active en Europe. Fondée en 803, l’auberge est suivie de près par le domaine viticole allemand Staffelter Hof, présent à Kröv sur les rives de la Moselle depuis 862, puis par la Monnaie de Paris, créée en 864 sous le règne de Charles II. L’entreprise chargée de fabriquer la monnaie nationale est devenue un « établissement public à caractère industriel et commercial » en 2007 et représente la plus ancienne institution française encore en activité à ce jour.

Plusieurs des entreprises qui enregistrent les périodes d’activités les plus longues sont liées au secteur de l’alimentation et de la boisson. On retrouve par exemple la brasserie belge Affligem, fondée en 1074, la coopérative agricole Casa de Ganaderos en Espagne (1218), la minoterie danoise Munke Mølle (1135) et le pub Sean’s Bar en Irlande (900).

Tristan Gaudiaut, Statista.


Réseaux sociaux : la ruée vers Threads

L’Allemagne est le pays qui a exporté le plus de déchets plastiques au monde en 2022. C’est ce qui ressort de l’étude « Trademap« , qui rassemble des données sur les importations et les exportations du Centre du commerce international (ITC) et de la base de données Comtrade des Nations Unies (UN Comtrade).

Toutefois, le pays exporterait de moins en moins de déchets plastiques à l’étranger, selon l’Office fédéral allemand des statistiques Destatis : au cours des dix dernières années, la quantité de déchets plastiques exportés a diminué de moitié. Cela s’explique notamment par les restrictions à l’importation de déchets plastiques imposées par certains pays asiatiques.

Le deuxième plus grand exportateur de déchets plastiques en 2022 était les Pays-Bas, avec un peu plus de 684 000 tonnes, suivis du Japon avec une quantité d’exportation de près de 597 700 tonnes. La France est le septième exportateur de déchets plastiques, avec un peu plus de 342 000 tonnes exportées à l’étranger l’année dernière.

De Claire Villiers pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/37/   1/1