12 septembre 2025 |

Ecrit par le 12 septembre 2025

La Chine est devenue le leader incontesté des voitures électriques

Au cours des dix dernières années, la Chine est devenue le leader mondial incontesté des véhicules électriques, avec des ventes annuelles de voitures électriques à batterie (BEV) qui sont passées d’environ 10 000 unités en 2012 à 4,4 millions en 2022 (soit une hausse de 44 000 %).

Comme le montrent les données du Global EV Data Explorer de l’Agence internationale de l’énergie, les États-Unis (800 000 voitures électriques vendues), l’Allemagne (470 000), le Royaume-Uni (270 000) et la France (210 000) complètent le top 5 des principaux marchés en volume l’an dernier. Cependant, même regroupés ensemble, ces quatre pays ne pèsent même pas la moitié du marché chinois.

Le mouvement en faveur du développement de la mobilité électrique en Chine coïncide notamment avec les efforts menés par Pékin dans le secteur de l’énergie. Le pays devrait atteindre ses objectifs en matière de production d’énergie éolienne et solaire cinq ans plus tôt que prévu et produire 1 200 gigawatts grâce à ces énergies renouvelables d’ici à 2025, comme le rapporte The Guardian. En 2022, les énergies renouvelables ont représenté 45 % de la capacité énergétique totale de la Chine, contre 26 % en 2011.

Il est également intéressant de mettre les chiffres sur le marché des véhicules électriques en perspective. L’an dernier, les ventes totales de voitures particulières en Chine se sont élevées à 23,6 millions d’unités, ce qui signifie qu’environ 19 % des nouvelles voitures étaient électriques. Le deuxième marché mondial, les États-Unis, affichait en comparaison une part de seulement 6 %. L’Allemagne, le Royaume-Uni et la France talonnent la Chine de plus près, avec une part comprise entre 13 et 18 % de voitures électriques à batterie (BEV) dans les ventes de voitures neuves. Le leader si l’on regarde la part de marché est toujours la Norvège, où plus de 75 % des nouvelles voitures sont électriques.

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Tristan Gaudiaut, Statista.


La Chine est devenue le leader incontesté des voitures électriques

Quel pays européen a les vacances scolaires d’été les plus longues ?

Dans de nombreux pays européens, c’est la pause estivale : plus longues dans certains, plus courtes dans d’autres ! L’Italie occupe la première place avec 13 semaines de vacances d’été par an, suivie de près par la Grèce avec 12 semaines et l’Espagne avec 11 semaines – tous des pays connaissant des chaleurs record cette année.

Avec ses huit semaines de vacances scolaires d’été, la France se situe dans la moyenne de notre comparaison.

En Suisse romande, les vacances d’été durent 7 semaines. Dans l’ensemble de l’Helvétie, la durée varie entre 5 et 10 semaines selon les cantons. Au Tessin, par exemple, les élèves ont 10 semaines de congé, alors que les Suisses alémaniques doivent parfois retourner au travail ou à l’école après seulement 5 semaines de pause estivale.

Les vacances d’été de nos voisins allemands sont également relativement courtes : là-bas, elles ne durent que 6 semaines.

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Claire Villiers, Statista.


La Chine est devenue le leader incontesté des voitures électriques

Certains passeports offrent à leurs détenteurs beaucoup plus de liberté que d’autres pour voyager. D’après la dernière mise à jour du Henley Passport Index, Singapour a pris la tête du classement des passeports les plus « puissants » délivrés dans le monde.

Au début de l’année 2023, le Japon occupait la première place, avec passeport permettant l’accès sans visa préalable à 193 destinations. Aujourd’hui, ce chiffre est tombé à 189, laissant la première place à Singapour, dont le passeport ouvre les frontières de 192 pays. Derrière la cité-État asiatique, avec 190 destinations, on trouve ex aequo l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie.

Comme l’indique le graphique ci-dessous, la France délivre le troisième passeport le plus puissant de la planète, avec 189 destinations de voyage sans visa, à égalité avec six autres pays : Autriche, Corée du Sud, Finlande, Japon, Luxembourg et Suède. Un peu plus loin dans la liste (hors champ du graphique), la Belgique et la Suisse figurent au cinquième rang, avec 187 destinations, devant, entre autres, le Canada (septième, 185) et les États-Unis (huitième, 184).

À l’autre bout de l’échelle, la situation est radicalement différente. Les détenteurs de passeports pakistanais, syriens, irakiens et afghans sont actuellement les plus restreints, puisqu’ils ne peuvent se rendre sans visa que dans respectivement 33, 30, 29 et 27 pays. En comparaison, le passeport délivré par la Corée du Nord, l’un des pays les plus fermés au monde, permet à ses ressortissants (du moins ceux ayant l’autorisation de quitter le territoire) d’accéder à 39 destinations.

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Tristan Gaudiaut, Statista.


La Chine est devenue le leader incontesté des voitures électriques

Après plusieurs jours de tractations, l’Elysée a officialisé jeudi 20 juillet le remaniement du gouvernement, confirmant Élisabeth Borne au poste de Première ministre. Au total, on dénombre 8 nouveaux membres et 8 départs, dont ceux de Pap Ndiaye (Éducation) et de François Braun (Santé). Alors que les derniers mois en France ont été marqués par des crises sociales, l’exécutif espère trouver un nouveau souffle avec ce changement d’équipe.

Formé après la réélection d’Emmanuel Macron en mai 2022, le premier gouvernement d’Élisabeth Borne aura tenu 14 mois. Officiellement cependant, « la fin d’un gouvernement est provoquée soit par sa démission, soit par la mise en cause de sa responsabilité par l’Assemblée » rappelle le site vite-publique.fr. Même remanié, il s’agit donc toujours du gouvernement Borne 1 (ou Borne).

Comme le détaille le graphique ci-dessous, la longévité moyenne d’un gouvernement sous la Ve République s’établit à 1 an et demi (18 mois). Ce sont les présidences de De Gaulle, Giscard d’Estaing et Chirac qui ont vu les gouvernements avec les longévités les plus longues, soit en moyenne 20 à 21 mois. À l’inverse, Hollande et Pompidou ont connu les gouvernements les moins stables, avec une durée moyenne inférieure à 15 mois.

Il est important de noter que depuis le second mandat de Chirac (2002), les élections législatives sont organisées 1 mois après la présidentielle, ce qui peut donner lieu à un remaniement ministériel peu de temps après la formation d’un gouvernement (par exemple : les gouvernements Ayrault 1 et Philippe 1). Ce paramètre est susceptible d’influencer à la baisse les moyennes postérieures à 2002.

Pour comparer avec les pays voisins, la durée de vie moyenne d’un gouvernement varie d’environ 1 an en Italie à 3 ans en Allemagne et en Espagne, comme le montre un autre graphique à ce sujet.

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Tristan Gaudiaut, Statista.


La Chine est devenue le leader incontesté des voitures électriques

Y aura-t-il un accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays sud-américains du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay) ? Lors du sommet qui s’est tenu à Bruxelles le 17 et 18 juillet 2023, les dirigeants des pays concernés ont réaffirmé leur ambition de finaliser un accord d’ici la fin de l’année, bien que des conflits perdurent sur plusieurs points, comme les pratiques environnementales, la durabilité ou encore les conditions d’accès au marché agricole européen.

Les négociations au sujet d’un accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur ont démarré au début des années 2000, mais elles ont été suspendues par l’UE il y a quatre ans, car les pays européens souhaitaient plus de garanties notamment en matière de lutte contre la déforestation et de développement durable.

Comme le montre la carte ci-dessous, le Mercosur fait partie des principales zones de libre-échange au monde. Toutefois, son poids dans l’économie internationale (3,9 % du PIB mondial en 2019) reste modeste comparé aux autres grandes communautés économiques. Économiquement parlant, l’accord UE-Mercosur revêt davantage d’intérêt pour les pays sud-américains. De son côté, l’UE y voit l’opportunité de renforcer la protection environnementale et les pratiques durables en Amérique du Sud.

Avec le Partenariat économique régional global (RCEP), la Chine et 14 pays de la région Asie-Pacifique ont signé en 2020 le plus grand accord de libre-échange au monde. Le RCEP occupe la première place des zones économiques avec une contribution d’environ 30 % au PIB mondial, suivi de près par l’ALENA – auquel les États-Unis, le Canada et le Mexique sont parties (27,9 % en 2019). Quant à l’UE-27, elle représente actuellement environ 18 % de la production économique mondiale.

Tristan Gaudiaut, Statista.


La Chine est devenue le leader incontesté des voitures électriques

Selon la ville où l’on se trouve quand l’envie de se désaltérer se fait sentir, boire une bière peut être très bon marché ou peser lourd sur le porte-monnaie. Comme le met en avant le graphique ci-dessous basé sur les données du comparateur Numbeo, rien qu’en Europe, le prix moyen d’une bière locale (c’est-à-dire produite dans le pays) peut varier du simple au quadruple.

Les villes nordiques sont parmi les plus chères du monde. À Reykjavic (Islande) et à Oslo (Norvège), il faut par exemple débourser plus de 9,00 euros en moyenne pour boire une bière de 0,5L dans un bar ou un restaurant en 2023. Dans les supermarchés de ces deux pays, la note est également plutôt salée, puisqu’une bouteille d’un demi-litre coûte en moyenne près de 3,00 euros. Pour comparer avec la ville la plus chère de France, Paris, le prix moyen est actuellement de 7,00 euros pour 0,5L dans les débits de boissons et d’un peu plus de 2,00 euros dans les établissements de vente au détail.

Une soirée au bar revient nettement moins chère à Berlin, la capitale allemande, où la pinte coûte 4,00 euros en moyenne. Les prix les plus avantageux se trouvent globalement au Sud et à l’Est du continent. À Lisbonne (Portugal) et à Madrid (Espagne), une bière de 0,5L en terrasse coûte en moyenne entre 2,50 et 3,00 euros, et le prix descend même autour de 2,30 euros à Prague (Tchéquie). Dans ces pays, le prix moyen en supermarché se situe autour de 1,00 euro par demi-litre.

Tristan Gaudiaut, Statista.


La Chine est devenue le leader incontesté des voitures électriques

La neuvième édition de la Coupe du monde féminine de football se déroule du 20 juillet au 20 août 2023 en Australie et en Nouvelle-Zélande. L’entrée en lice de l’Équipe de France est programmée ce dimanche contre la Jamaïque. Demi-finaliste à l’Euro l’an dernier, les Bleues font partie des favorites de la compétition, aux côtés des Anglaises et des Allemandes (finalistes de l’Euro), ainsi que des Américaines, qui ont remporté le Mondial précédent.

Comme le met en avant le graphique ci-dessous, le ballon rond est un sport particulièrement populaire auprès des femmes outre-Atlantique. Selon les données de la FIFA, il y aurait 1,6 million de joueuses pratiquant le « soccer » à l’école, à l’université ou en club aux États-Unis. Dans le détail, 90 % des footballeuses américaines licenciées ont moins de 18 ans. Quant à la fédération canadienne, elle dénombrait un peu plus de 260 000 joueuses (dont 80 % en catégories jeunes) dans son dernier rapport annuel, soit un nombre plutôt important au regard de la population du pays.

En Europe, c’est en Suède et en Allemagne que l’on trouve le plus de footballeuses, avec autour de 190 000 licences recensées dans chacun des deux pays. Suivent ensuite la France et les Pays-Bas (un peu plus de 160 000 joueuses). Le foot féminin a connu une belle progression dans l’Hexagone : au cours des dix dernières années, le nombre de licences féminines enregistrées à la FFF a ainsi presque triplé. En comparaison avec l’Amérique du Nord, la pratique du football féminin en Europe est plus répandue chez les adultes (entre 30 % et 50 % des joueuses licenciées en Europe sont majeures).

Si l’on rapporte le nombre de joueuses à la taille de la population féminine, les nations scandinaves sortent du lot. En effet, on estime qu’environ 4 % des femmes pratiquent le football sous licence en Suède et en Norvège – contre environ 1 % aux États-Unis et au Canada, et 0,5 % en France.

Tristan Gaudiaut, Statista.


La Chine est devenue le leader incontesté des voitures électriques

En l’espace d’environ une génération (soit une trentaine d’années), l’entrée sur le marché du travail s’est fortement précarisée en France. Comme le révèle une étude publiée récemment dans le journal Le Monde, la part d’emplois précaires des moins de 25 ans a triplé entre 1983 et 2019. Concrètement, plus d’un jeune salarié sur deux est aujourd’hui soit en CDD, soit en intérim, soit en contrat aidé ou d’apprentissage (près de 53 % en 2019).

« Une part croissante des jeunes connaît des trajectoires d’entrée dans la vie active pour le moins heurtées, avec des séquences d’emplois précaires et de périodes de chômage de plus en plus fréquentes », explique le sociologue Camille Peugny. Actuellement, le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) se situe à environ 17 % en France, soit un taux relativement élevé en comparaison avec les autres puissances économiques.

Comme le montre également le graphique ci-dessous, depuis les années 1980, la qualité de l’emploi s’est globalement détériorée pour l’ensemble des salariés français. La part d’emplois précaires a ainsi presque quadruplé pour les salariés de 25 à 49 ans, passant de 2,9 % à 11,3 % entre 1983 et 2019, et elle est passée de 2,2 % à 6,2 % chez les plus de 50 ans (soit presque le triple). À noter que le taux de chômage général à l’époque était similaire à celui d’aujourd’hui : environ 7 % aux premiers trimestres 1983 et 2023.

Tristan Gaudiaut, Statista.


La Chine est devenue le leader incontesté des voitures électriques

Alors que la Russie a annoncé lundi 17 juillet son retrait de l’Initiative céréalière de la mer Noire – un accord signé avec l’Ukraine, la Turquie et les Nations unies pour permettre la poursuite des exportations de céréales ukrainiennes malgré la guerre – la carte ci-dessus donne un aperçu de l’importance de ces flux agricoles à l’échelle mondiale.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie a entraîné une hausse significative des prix des denrées alimentaires sur les marchés mondiaux, et en particulier des prix des céréales, étant donné le rôle joué par ces deux pays dans le commerce agricole international. Les « couloirs de solidarité » mis en place par l’Union européenne pour aider l’Ukraine à exporter ses produits agricoles et l’Initiative céréalière de la mer Noire (signée en juillet 2022) ont contribué de manière significative à la baisse des prix observée depuis la fin de l’année 2022.

Au total, l’an dernier, 90 pays ont importé des céréales (blé et autres) en provenance de ce pays déchiré par la guerre. Environ la moitié d’entre eux sont situés en Afrique et en Asie. La Roumanie voisine, peu touchée par les blocages des exportations maritimes de Kyiv, est devenue le premier importateur de céréales ukrainiennes en 2022 (devant la Chine).

Tristan Gaudiaut, Statista.

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/39/   1/1