4 septembre 2025 |

Ecrit par le 4 septembre 2025

Espaces verts : Avignon, Aix et Toulon peu accessibles

Les espaces verts publics, tels que les parcs, jardins et forêts, jouent un rôle essentiel dans le bien-être et la qualité de vie au cœur des villes, offrant aux citadins des lieux de détente et de loisir à proximité. Les Nations unies ont ainsi inclus dans leurs objectifs de développement durable « l’accès universel à des espaces verts publics sûrs, inclusifs et accessibles, en particulier pour les femmes et les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées » d’ici à 2030.

D’après une étude couvrant six pays de l’OCDE réalisée par une équipe de chercheurs en urbanisme et publiée le 16 juin 2025 dans la revue Nature, en moyenne, dans 70 centres urbains analysés en France, un habitant sur quatre (24 %) n’a pas accès à un espace vert à moins de dix minutes de marche de son domicile. Ce taux varie significativement selon les villes : dans 15 centres urbains analysés, plus de 30 % de la population n’a pas accès à un parc à moins de dix minutes, tandis que ce chiffre est inférieur à 15 % dans 14 autres.

Comme le montre notre carte, les citadins sont les plus proches d’un espace vert dans les centres urbains de Reims, Grenoble, Paris et Saint-Étienne, où un peu plus d’un habitant sur neuf (90 à 92 %) habite à moins de dix minutes à pied d’une infrastructure de ce type. À l’inverse, l’accès aux espaces verts est le plus restreint dans les centres urbains de certaines villes côtières comme Ajaccio (seuls 37 % de la population à moins de 10 minutes), Le Havre (57 %), Toulon (62 %), Aix-en-Provence (62,8%) et Avignon (63,9%) ce qui est en partie liée à leur topographie et à leur développement urbain spécifique.

Si cet indicateur permet d’évaluer la proximité avec une infrastructure verte (allant du square à la forêt), il est important de noter qu’il ne permet pas de rendre pas compte de la nature ou de la taille des espaces verts dans les différentes villes. Ainsi, bien que le niveau de proximité avec un parc soit plutôt élevé à Paris, la capitale française est loin d’être l’une des plus vertes d’Europe. En effet, l’Agence européenne pour l’environnement estime que seul un quart de la superficie de la ville de Paris est couverte par des infrastructures vertes, contre plus de 50 % pour des villes comme Oslo, Berne, Madrid ou encore Berlin.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Espaces verts : Avignon, Aix et Toulon peu accessibles

D’après le ministère de la Culture, le spectacle vivant – qui regroupe la musique, le théâtre, le cirque, la danse ou encore les comédies musicales – est le deuxième secteur culturel en matière de poids économique après l’audiovisuel en France. Selon les données du dernier bilan annuel disponible, l’industrie du spectacle vivant a compté plus de 200 000 représentations, attiré 62 millions de spectateurs et généré des recettes totales d’environ 2,1 milliards d’euros en 2023.

Comme le montre notre infographie, les concerts de musique, et en particulier le segment « pop, rock, chanson », contribuent en majeure partie aux revenus du secteur : 1,2 milliard d’euros (soit 57% du total) pour l’ensemble des représentations musicales en 2023 – dont 776 millions (37%) rien que pour la pop, le rock et la chanson » et 125 millions (6%) pour le rap, hip-hop et autres genres assimilés. Parmi les types de spectacles vivants qui génèrent le plus de recettes en France, on trouve également le théâtre (et le conte/mime) avec 276 millions d’euros de revenus en 2023 (13% du total), l’humour, les sketchs et l’imitation avec 146 millions (7%), les comédies musicales (et spectacle/théâtre musical) avec 142 millions (7%), ainsi que le cabaret et music-hall avec 134 millions d’euros (6%).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Espaces verts : Avignon, Aix et Toulon peu accessibles

Avec plus de 100 millions de visiteurs internationaux l’année dernière, la France reste la première destination touristique mondiale. En 2024, le tourisme international a généré 71 milliards d’euros de recettes dans le pays, d’après l’agence de développement touristique française Atout France. Les bénéfices du tourisme – international et domestique – sont indéniables. Cependant, comme le montre notre infographie, de nombreux sites en France sont victimes de leur succès, et doivent ainsi face à des problèmes liés au surtourisme, une présence de touristes excessive et potentiellement nuisible.

Si un trop important afflux de touristes peut avoir des conséquences négatives sur l’expérience des visiteurs, et causer des problèmes pour la vie locale (par exemple en réduisant le marché locatif de long terme en faveur de locations touristiques), le surtourisme peut également avoir un impact irréversible sur l’environnement. La hausse de visiteurs, particulièrement internationaux, dans le village normand d’Étretat ces dernières années a par exemple causé la destruction d’une partie du site naturel. L’impact sur l’environnement du tourisme intensif s’est également fait sentir sur l’île de Bréhat. La petite île bretonne, dont la population à l’année n’est que d’environ 400 personnes, reçoit chaque année 450 000 touristes.

Plusieurs sites français ont d’ores et déjà mis en place des mesures afin de mitiger l’effet du surtourisme : l’accès à certaines calanques est par exemple soumis à une réservation gratuite mais obligatoire en haute saison.

De Valentine Fourreau pour Statista


Espaces verts : Avignon, Aix et Toulon peu accessibles

Le camping est le premier mode d’hébergement touristique en France. L’activité des campings français pèse 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, elle représente environ 50 000 emplois (dont 10 000 à l’année) et 25 millions de clients annuels pour un total de 141 millions de nuitées réalisées en 2024. Comme le montrent les données de la Fédération nationale de l’Hôtellerie de plein air, avec environ 7 500 campings sur son territoire (pour 2,74 millions de lits), la France concentre à elle seule près d’un tiers (29,2 %) de la capacité d’accueil en hôtellerie de plein air en Europe. L’Hexagone devance assez largement le Royaume-Uni (16,7 %), l’Allemagne (10,8 %) et les Pays-Bas (9,1 %). Cependant, si l’on compare la superficie de ces quatre pays, les Pays-Bas (13 fois moins vastes que la France) sortent du lot avec une densité de campings sur leur territoire particulièrement élevée.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Espaces verts : Avignon, Aix et Toulon peu accessibles

Successeur tant attendu de la Switch sortie en 2017, la nouvelle console de jeux vidéo de Nintendo, la Switch 2, est sortie le jeudi 5 juin 2025 dans le commerce. La Switch 2 s’appuie sur le concept et les bases posés par la console Switch, tout en y apportant des améliorations et de nouvelles fonctionnalités.

Après l’échec commercial cuisant de la Wii U, qui s’était soldé par son retrait du marché en 2017 seulement cinq ans après son lancement, Nintendo avait pris le pari de se relancer avec sa console suivante, la Switch. Une fois de plus, l’entreprise n’avait pas cherché à copier la recette à succès de la Xbox de Microsoft ou de la PlayStation de Sony, mais avait plutôt opté pour sa propre approche, en misant sur une console hybride, à la fois portable et utilisable comme une console de salon. Et un peu plus de huit ans après la sortie de la Switch en mars 2017, on peut affirmer que ce pari a porté ses fruits.

Comme le met en avant notre infographie, la Switch a non seulement permis à Nintendo de rebondir après le désastre de la Wii U, mais elle s’est également imposée comme la console de salon la mieux vendue de l’histoire de l’entreprise, devant la Wii. Avec un peu plus de 152 millions d’unités vendues à ce jour, la Switch est le plus grand succès commercial de la société japonaise et la deuxième console la mieux vendue de tous les temps, derrière la PlayStation 2, que Sony avait vendu à 160 millions d’unités tout au long de son cycle de vie.

Si la Switch a encore un peu de temps devant elle, probablement en tant qu’alternative d’entrée de gamme à prix réduit, la fin de son cycle de vie se profile désormais officiellement à l’horizon. Pour l’année fiscale se terminant le 31 mars 2026, Nintendo prévoit de vendre 4,5 millions de consoles Switch, ce qui lui permettrait de frôler le record de la PlayStation 2, et autour de 15 millions de la nouvelle Switch 2.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Espaces verts : Avignon, Aix et Toulon peu accessibles

Opérationnelle depuis 2022, la plateforme Mon Master ouvre les portes des formations Bac +5 aux étudiants titulaires d’une licence, d’un bachelor ou d’un BUT. La phase d’admission principale, durant laquelle les candidats reçoivent les propositions d’admission des établissements dans lesquels ils ont postulé, se déroule du 2 au 16 juin 2025.

Notre infographie, basée sur des chiffres du service statistique ministériel du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche publiées par le site Diplomeo, donne un aperçu des filières les plus demandées sur Mon Master. Pour chaque formation, elle indique également le niveau de concurrence à l’admission, avec le ratio du nombre de candidats par place disponible (données 2023/2024).

Les masters les plus prisés par les étudiants sont les mentions MEEF 1er et 2nd degré (Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation), avec chacune autour de 20 000 candidats enregistrés pour l’année universitaire 2023/2024. Comme ces formations sont également celles qui proposent le plus de places, elles ne font pas partie des filières les plus en tension (1,1 à 1,5 candidat par place en 2023/2024). Parmi les masters les plus demandés en France, la compétition à l’admission était la plus intense pour les mentions Management et Management & Commerce international, avec un ratio de 6 à 8 candidats par place. La concurrence est également particulièrement rude pour des formations très demandées comme la psychologie, le marketing et le droit, dans lesquelles on peut dénombrer autour de 5 candidatures par place disponible.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Espaces verts : Avignon, Aix et Toulon peu accessibles

L’impact environnemental de notre production alimentaire est multiple. Consommation d’eau, exploitation des terres, émissions de CO2, … les aliments que nous consommons ont une empreinte écologique, qui peut varier de façon importante. C’est par exemple très évident dans le cas du lait et de ses alternatives végétales.

Comme le montre notre infographie, basée sur des données du magazine Science compilées par le New York Times, 628 litres d’eau sont nécessaires à la production d’un litre de lait de vache. Même le lait végétal le plus gourmand en eau, le lait d’amande, n’atteint que 60 % de ce niveau de consommation, alors que le lait de soja et le lait d’avoine ne nécessitent qu’une fraction de l’eau utilisée pour la production du lait de vache.

Le lait de vache est également mauvais élève pour ce qui est des émissions de CO2, puisque la production d’un litre de lait de vache entraîne l’émission d’environ 3,2 kg d’équivalent CO2. Par comparaison, le lait de riz cause moins de 40 % des émissions de CO2 générées par le lait de vache.

Il existe toutefois – outre le type de lait – un autre facteur non négligeable dans le détermination de l’impact environnemental : le type de production. Une étude de l’université de Cambridge a par exemple montré que l’on pouvait réduire significativement l’empreinte carbone du lait de vache en passant à un élevage durable basé sur le pâturage.

Laits végétaux : où en consomme-t-on le plus et le moins ?
De plus en plus de personnes dans le monde renoncent aux produits laitiers, en partie à cause de leur importante empreinte environnementale, et l’offre croissante de produits de substitution permet aux consommateurs de passer facilement des produits d’origine animale aux produits d’origine végétale. Si la part des buveurs de lait dans le monde est encore nettement plus élevée, la population qui consomme régulièrement du lait végétal comme le lait de soja ou d’avoine est néanmoins considérable, surtout en Asie et dans les pays arabes.

Selon les données récoltées par Statista dans le cadre des Consumer Insights, l’Inde et la Chine sont les pionniers dans ce domaine : 26 % des personnes interrogées en Inde, et un quart des personnes interrogées en Chine, déclaraient en effet consommer régulièrement du lait végétal.

En France, seuls 12 % des répondants à l’enquête consommaient régulièrement des substituts aux laits d’origine animale. Ils étaient 21 % au Canada, 20 % aux États-Unis, 19 % % en Allemagne et en Espagne et 17 % en Italie. Des pays inclus dans l’enquête, seul le Japon présentait une part de consommateurs de lait végétal plus faible que la France, puisque seulement 10 % des personnes interrogées dans le pays disaient en consommer régulièrement.

De Valentine Fourreau pour Statista


Espaces verts : Avignon, Aix et Toulon peu accessibles

La Journée mondiale de l’environnement est célébrée tous les 5 juin par les Nations unies pour encourager l’action internationale en faveur de la protection de l’environnement. Cette année, la thématique de l’événement porte sur la lutte contre la pollution plastique. Les microplastiques, définis comme des particules de plastique mesurant moins de 5 millimètres de diamètre, s’infiltrent et s’accumulent à un rythme alarmant dans notre environnement depuis déjà plusieurs décennies. Plusieurs études scientifiques publiées cette année viennent confirmer l’ampleur de la pollution plastique, qui touche aussi bien les cours d’eau et les sols, que le corps humain.

La mission « Tara Microplastiques » a coordonné en 2019 une campagne de grande envergure sur neuf grands fleuves européens (dont la Garonne, la Loire, le Rhône, le Rhin et la Seine), prélevant et analysant quelque 2 700 échantillons d’eau. Les résultats de cette étude, publiés en début d’année dans la revue « Environmental Science and Pollution Research », révèlent un niveau de pollution conséquent, soit en moyenne trois particules de microplastique par mètre cube d’eau dans les fleuves étudiés. En prenant en compte le débit des cours d’eau, cela équivaut à un total de 3 000 particules plastiques charriées par seconde dans le Rhône (vers Valence), et autour de 900 particules par seconde dans la Seine.

Les sols français sont également largement contaminés par les microplastiques, comme le dévoilent les données du projet MICROSOF, publiées en avril 2025 par l’Agence de la transition écologique (ADEME). Environ les trois quarts (76 %) des sols issus de diverses zones – forêts, prairies, grandes cultures, vignes, vergers – analysés entre 2020 et 2022 présentent des traces de microplastiques. Ces particules, provenant notamment des fertilisants, ont été trouvées en moyenne à hauteur de 15 particules par kilogramme de sol sec.

Enfin, le corps humain n’est malheureusement pas épargné. Une étude publiée dans la revue Nature Medicine en mars 2025 révèle que les microplastiques et les nanoplastiques (dont la taille est inférieure à un millième de millimètre) s’accumulent dans le cerveau humain à des niveaux « alarmants », bien plus importants que les niveaux d’accumulation déjà mesurés dans le foie et les reins. Des chercheurs ont examiné les cerveaux de plusieurs dizaines de patients décédés en 2024 et y ont trouvé en moyenne cinq milligrammes de plastique par gramme de tissus. Cela revient à sept grammes de plastique dans un cerveau d’un poids moyen de 1,3 kg (0,5 % de sa masse totale). En outre, ces concentrations sont significativement plus élevées que celles mesurées dans des échantillons de tissus cérébraux prélevés en 2016. Les cerveaux des individus atteints de démence présentent également des concentrations significativement plus importantes que ceux des individus sains.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Espaces verts : Avignon, Aix et Toulon peu accessibles

La ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, Catherine Vautrin, a annoncé jeudi 29 mai que l’interdiction de fumer en France serait étendue à de nombreux espaces publics dont les plages, les parcs et jardins publics, les abords des écoles, les abris de bus et les équipements sportifs à partir du 1er juillet. « Là où il y a des enfants, le tabac doit disparaître », a déclaré la ministre à Ouest France. Cette interdiction ne s’appliquera pas aux cigarettes électroniques, mais Catherine Vautrin a annoncé examiner des mesures concernant à leur égard, comme une réduction du taux de nicotine dans les produits de vapotage.

Exclusion notable, les terrasses de cafés et restaurants ne seront pas concernées par l’extension de l’interdiction de fumer dans les lieux publics. La ministre a défendu cette exemption, déclarant que l’interdiction « se concentre sur les lieux où il y a beaucoup d’enfants », mais cette décision est pointée du doigt par certains experts, qui y voient l’influence du lobby du tabac.

Comme le montre notre infographie, basée sur des données de l’Organisation mondiale de la santé, la prévalence du tabagisme dans le monde n’a cessé de diminuer depuis 2000. Selon les estimations de l’OMS, 21,7 % des personnes âgées de 15 ans et plus consommaient du tabac en 2020, contre 32,7 % au début du millénaire. Comme l’illustre notre graphique, le taux de tabagisme est le plus élevé chez les 45-54 ans (27,5 %), alors qu’il n’est que de 13,8 % chez les 15-24 ans et de 13,5 % chez les 85 ans et plus.

De Valentine Fourreau pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/4/   1/1