13 septembre 2025 |

Ecrit par le 13 septembre 2025

Les pays les plus robotisés de la planète

Les investissements massifs de la Chine en matière de robotique industrielle lui ont permis de se hisser parmi les nations les plus automatisées de la planète en l’espace de quelques années seulement. D’après la dernière étude de la Fédération internationale de la robotique, le nombre de robots opérationnels dans l’industrie manufacturière chinoise a atteint un ratio de 322 unités pour 10 000 employés en 2021, dépassant pour la première fois la densité de robots dans l’industrie américaine (274 unités pour 10 000 employés). Désormais, la Chine occupe le cinquième rang mondial, derrière la Corée du Sud (1 000 pour 10 000 employés), Singapour (670), le Japon (399) et l’Allemagne (397).

Comme le met en avant l’infographie ci-dessus, la Chine et la Corée du Sud sont les pays ayant le plus progressé dans la course à l’automatisation industrielle ces dernières années. En Europe, la densité de robots a connu un bond assez net dans l’industrie suisse, avec un ratio qui a presque doublé entre 2017 et 2021 – passant de 129 à 240 robots pour 10 000 employés. En France, l’industrie manufacturière présentait toujours un niveau de robotisation inférieur à la plupart des pays voisins : 163 robots pour 10 000 employés en 2021 – contre respectivement 217 en Italie, 198 en Belgique/Luxembourg et 167 en Espagne.

Tristan Gaudiaut, Statista


Les pays les plus robotisés de la planète

Combien de personnes sont menacées de pauvreté en Europe ?

En 2022, 95,3 millions de personnes dans l’UE (22 % de la population) étaient menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale, c’est-à-dire qu’elles vivaient dans des ménages confrontés à au moins un des trois risques de pauvreté et d’exclusion : la pauvreté monétaire, la privation matérielle et sociale grave et/ou la vie dans un ménage à très faible intensité de travail (dont les adultes travaillent à moins de 20 % de leur potentiel sur un an). Selon les données d’Eurostat, ce chiffre est resté relativement stable par rapport à celui de l’année précédente (95,4 millions en 2021, 22 % de la population).

La part des personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale varie assez nettement d’un pays à l’autre de l’UE. Les valeurs les plus élevées ont été rapportées en Roumanie (34 %), en Bulgarie (32 %), en Grèce et en Espagne (26 % chacun). À l’inverse, les pourcentages les plus faibles ont été enregistrés en Tchéquie (12 %), en Slovénie (13 %) et en Pologne (16 %).

En France, une personne sur cinq était menacée de pauvreté et d’exclusion sociale en 2022 (21 %). Une part très similaire à celle mesurée outre-Rhin (20,9 % en Allemagne).

Claire Villiers, Statista.


Les pays les plus robotisés de la planète

L’ascenseur social est-il en panne ? Alors que les inégalités de revenu se creusent depuis plusieurs décennies, la mobilité sociale marque le pas. Les personnes situées au bas de l’échelle ont en effet de plus en plus de difficultés à gravir les échelons, tandis que les plus grosses fortunes parviennent, de manière générale, à accroître leur richesse.

Une étude de l’OCDE s’est penchée sur le nombre moyen de générations nécessaires aux personnes nées dans les familles les plus modestes (parmi les 10 % les plus pauvres) pour atteindre le niveau de revenu moyen dans leur pays.

Avec 6 générations nécessaires, la France fait partie des mauvais élèves de l’OCDE – la moyenne des 30 pays analysés étant de 4,5 générations. L’Allemagne ne se distingue pas non plus pour sa mobilité sociale, tandis que l’ascension est en moyenne un peu plus rapide au Royaume-Uni, en Italie et en Suisse (5 générations), ainsi qu’en Espagne et en Belgique (4 générations).

Parmi les pays de l’OCDE étudiés, la palme de la mobilité sociale revient au Danemark, où 2 générations suffisent en moyenne pour qu’un individu issu d’un milieu modeste atteigne le niveau de revenu moyen. À l’inverse, c’est en Colombie qu’est mesurée la plus forte inertie (11 générations pour se hisser au revenu moyen), un pays qui offre comparativement peu de perspectives d’ascension sociale.

Tristan Gaudiaut, Statista.


Les pays les plus robotisés de la planète

Quelles sont les coopératives avec les chiffres d’affaires les plus élevés dans le monde ?

Les 300 plus grandes coopératives et mutuelles du monde enregistrent ensemble un chiffre d’affaires de plus de deux mille milliards de dollars (2.171 milliards USD) en 2020. C’est ce que révèle un récent rapport de l’Alliance coopérative internationale (ACI) et de l’Institut européen de recherche sur les entreprises coopératives et sociales (Euricse).

Ces grandes coopératives mondiales, dont nous présentons le top 10 sur notre infographie, opèrent pour la plupart dans deux secteurs économiques : les assurances (101 entreprises) et l’agriculture (100 entreprises). Le commerce de gros et de détail constitue le troisième secteur économique le plus représenté dans le classement (59 sociétés).

Comme le montre notre graphique, on trouve deux groupes bancaires et un distributeur sur le podium mondial. Comme l’année dernière, les deux premières places reviennent au groupe français Crédit Agricole (88,97 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2020) et à la coopérative allemande de commerçants REWE (77,93 milliards de dollars). La troisième place est occupée par le groupe bancaire coopératif allemand – BVR (58,02 milliards de dollars en 2020).

La plupart des 300 plus grandes coopératives de la planète proviennent des pays les plus industrialisés, comme les États-Unis (71 grandes coopératives), la France (42), l’Allemagne (31) et le Japon (22).

Claire Villiers, Statista.


Les pays les plus robotisés de la planète

Kongō Gumi, fondée en 578 après J.-C., serait la plus ancienne entreprise du monde toujours en activité. Basée à Osaka, cette entreprise familiale de construction fut créée pour bâtir le temple bouddhiste Shi Tennō-ji et opère désormais depuis près de 1450 ans.

Parmi les autres records nationaux de longévité recensés par le site Business Financing, le restaurant St. Peter Stiftskulinarium, situé dans l’abbaye Saint-Pierre de Salzbourg en Autriche, détient le titre de l’entreprise la plus ancienne toujours active en Europe. Fondée en 803, l’auberge est suivie de près par le domaine viticole allemand Staffelter Hof, présent à Kröv sur les rives de la Moselle depuis 862, puis par la Monnaie de Paris, créée en 864 sous le règne de Charles II. L’entreprise chargée de fabriquer la monnaie nationale est devenue un « établissement public à caractère industriel et commercial » en 2007 et représente la plus ancienne institution française encore en activité à ce jour.

Plusieurs des entreprises qui enregistrent les périodes d’activités les plus longues sont liées au secteur de l’alimentation et de la boisson. On retrouve par exemple la brasserie belge Affligem, fondée en 1074, la coopérative agricole Casa de Ganaderos en Espagne (1218), la minoterie danoise Munke Mølle (1135) et le pub Sean’s Bar en Irlande (900).

Tristan Gaudiaut, Statista.


Les pays les plus robotisés de la planète

L’Allemagne est le pays qui a exporté le plus de déchets plastiques au monde en 2022. C’est ce qui ressort de l’étude « Trademap« , qui rassemble des données sur les importations et les exportations du Centre du commerce international (ITC) et de la base de données Comtrade des Nations Unies (UN Comtrade).

Toutefois, le pays exporterait de moins en moins de déchets plastiques à l’étranger, selon l’Office fédéral allemand des statistiques Destatis : au cours des dix dernières années, la quantité de déchets plastiques exportés a diminué de moitié. Cela s’explique notamment par les restrictions à l’importation de déchets plastiques imposées par certains pays asiatiques.

Le deuxième plus grand exportateur de déchets plastiques en 2022 était les Pays-Bas, avec un peu plus de 684 000 tonnes, suivis du Japon avec une quantité d’exportation de près de 597 700 tonnes. La France est le septième exportateur de déchets plastiques, avec un peu plus de 342 000 tonnes exportées à l’étranger l’année dernière.

De Claire Villiers pour Statista


Les pays les plus robotisés de la planète

Les émeutes urbaines qui ont éclaté en France suite à la mort du jeune Nahel lors d’un contrôle policier ont ravivé les débats déjà anciens sur les problèmes des banlieues françaises, qui mêlent à la fois des questions sociales, historiques, d’urbanisme et de sécurité. Malgré les « plans banlieues » déployés dans le pays depuis plus de quarante ans, les politiques à l’égard des quartiers populaires n’ont pas réellement réussi à résorber les inégalités et la fracture sociale qui subsistent avec le reste de la population française.

Ces quartiers dits « prioritaires » sont généralement définis par le niveau de revenu de la population : moins de 11 250 euros annuels par habitant. Le gouvernement français dénombre 1514 quartiers prioritaires répartis sur 859 communes et ils concernent environ 5,4 millions d’habitants, soit 8 % de la population française. Ces quartiers situés aux marges des villes concentrent les populations les plus exposées aux difficultés financières et aux problèmes sociaux : familles monoparentales les plus modestes, jeunes et immigrés les moins qualifiés.

Dans ces quartiers, le taux de chômage est 2,5 fois plus élevé que la moyenne nationale et environ le quart des jeunes de 16 à 25 ans sont non scolarisés et sans emploi (contre 13 % dans l’ensemble de la population). Comme le montre également notre graphique, la moitié des habitants des quartiers prioritaires vit avec moins de 1 168 euros par mois (revenu net médian), contre 1 822 euros pour l’ensemble des Français. Cela représente environ 650 euros de moins par mois pour vivre. Le taux de pauvreté dans les quartiers prioritaires dépasse ainsi 40 %, un chiffre 3 fois plus élevé que la moyenne nationale.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les pays les plus robotisés de la planète

Les données de l’enquête du Statista Consumer Insights montrent que le yoga et le pilates (méthode d’entraînement physique qui s’inspire du yoga et de la gymnastique) restent le plus souvent pratiqués par les femmes. Les résultats de l’enquête révèlent également dans quelle mesure l’écart entre les sexes varie d’un pays à l’autre pour ce genre d’activités.

Aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Espagne, environ 30 % des femmes pratiquant au moins occasionnellement une activité sportive font du yoga ou du pilates, contre environ 10 % des hommes. L’écart le plus important entre les sexes est mesuré en Corée du Sud, où le pourcentage de femmes pratiquant ce genre d’activités est particulièrement élevé (44 %, contre 9 % chez les hommes). En Inde, où la pratique traditionnelle du yoga est enracinée, la proportion de personnes pratiquant le yoga ou le pilates est en comparaison beaucoup plus équilibrée entre les deux sexes : 31 % des femmes interrogées et 24 % des hommes.

En France, le yoga en tant que sport de loisir ne semble pas aussi populaire que dans les autres pays étudiés dans le graphique ci-dessus. Alors que les pratiquants de yoga ou pilates représentent respectivement 17 % et 5 % les sportifs occasionnels féminins et masculins de l’Hexagone, les Britanniques (32 % et 8 %), les Espagnols (30 % et 8 %) et les Allemands (27 % et 6 %) semblent comparativement plus enthousiastes à l’égard de ces disciplines.

Claire Villiers, Statista.


Les pays les plus robotisés de la planète

Le Tour de France 2023 débutera ce samedi 1er juillet à Bilbao (Espagne). La célèbre course cycliste à étapes promet d’être le théâtre d’un nouveau duel entre Jonas Vingegaard et Tadej Pogačar, les vainqueurs des deux précédentes éditions et principaux favoris. L’an dernier, Jonas Vingegaard (qui avait fini deuxième derrière Pogačar en 2021) a remporté la « Grande Boucle » en affichant une vitesse moyenne de 42,03 km/h – battant le précédent record de 41,65 km/h, établi par un certain Lance Armstrong en 2005.

Si la vitesse moyenne mesurée sur le parcours peut être influencée par la nature des itinéraires ou les progrès en matière d’entraînement et d’équipements, de tels records ne manquent pas d’éveiller quelques soupçons, notamment étant donné la mauvaise réputation qui colle au cyclisme professionnel ces dernières décennies. En effet, depuis 1998, deux tiers des vainqueurs du Tour de France ont été impliqués dans des affaires de produits dopants (et environ la moitié des coureurs montés sur le podium).

Comme le montre notre graphique, des « années folles » du dopage (années 1990) à aujourd’hui, la vitesse moyenne du vainqueur du Tour n’a pas diminué, bien au contraire. Au cours des trente dernières années, on mesure un gain moyen de 2 km/h sur des parcours de 3 000 à 4 000 km. Que cela soit dû à des facteurs techniques (vélos en carbone ultra léger), à des parcours favorisant la vitesse ou à l’utilisation de nouvelles substances dopantes reste une question à laquelle seuls les tests de dépistage et le temps pourront répondre.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/41/   1/1