13 septembre 2025 |

Ecrit par le 13 septembre 2025

Fibre optique : quels pays sont les plus avancés ?

Le déploiement des réseaux de fibre optique représente un enjeu clé du développement numérique des territoires, visant à généraliser l’accès à Internet très haut débit au plus grand nombre, particuliers comme entreprises. Comme le montrent les données publiées par l’OCDE, le déploiement de cette technologie reste très inégal entre les États membres de l’organisation économique.

La Corée du Sud, le Japon et l’Espagne sont actuellement les plus avancés en la matière, puisque la fibre optique représentait déjà entre 80 % et 90 % des connexions Internet haut débit fixe dans ces trois pays l’année dernière. L’Europe est globalement plutôt bien positionnée dans le déploiement de cette technologie. Après l’Espagne, la Suède et la Lituanie sont les pays étudiés où la part de la fibre est la plus élevée : environ 79 % des connexions haut débit en 2022.

Quant à la France, le graphique ci-dessus montre qu’elle a réalisé de gros progrès dans ce domaine ces dernières années. Bien que le déploiement de la fibre optique reste disparate dans l’Hexagone, il n’en est pas moins rapide. La part de la fibre dans les connexions Internet haut débit a ainsi presque doublé en deux ans, passant d’environ 28 % en 2020 à 51 % en 2022. La France dépasse désormais nettement la moyenne des 37 pays de l’OCDE (35 %). À l’opposé de l’échelle, l’Allemagne et le Royaume-Uni (8 à 9 % chacun) ainsi que la Belgique (environ 4 %) font partie des pays les plus à la traîne dans le développement de cette technologie.

Tristan Gaudiaut, statista.


Fibre optique : quels pays sont les plus avancés ?

Dans quels pays européens les travailleurs les plus acharnés sont-ils particulièrement nombreux ?

En moyenne dans l’UE, en 2022, 7,3 % de la population active travaillait de longues heures dans le cadre de son emploi principal (généralement 49 heures ou plus par semaine) – c’est ce qui ressort des dernières données d’Eurostat.

Les travailleurs indépendants étaient plus nombreux à travailler de longues heures (30 % des indépendants) que les salariés (4 % des salariés), selon Eurostat. En outre, les longues heures de travail étaient plus répandues chez les professionnels de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche (28 % des professionnels dans chaque groupe) et chez les cadres (24 %), que pour n’importe quelle autre catégorie professionnelle (toutes en dessous de 8 %).

Parmi les pays de l’UE, c’est en Grèce que le pourcentage de travailleurs effectuant de longues heures de travail était le plus élevé (12,6 %), suivi par la France et Chypre (environ 10 % chacun). Les taux les plus faibles étaient enregistrés en Bulgarie, en Lituanie et en Lettonie (environ 1 % chacun).

Claire Villiers, statista.


Fibre optique : quels pays sont les plus avancés ?

Les prix de l’électricité pour les industriels et le secteur privé varient parfois considérablement d’un pays à l’autre de l’Union européenne, ce qui peut donner un avantage à certaines entreprises face à la concurrence internationale.

Selon les données d’Eurostat, au deuxième semestre de l’année dernière, le Danemark et l’Italie étaient en tête de la comparaison européenne, avec un prix moyen de respectivement 44 et 39 centimes d’euro par kilowattheure pour le secteur non résidentiel. À l’inverse, l’électricité était la moins chère en Finlande (17 centimes/kWh) et en France (15 centimes/kWh).

Outre-Rhin, la première puissance industrielle d’Europe affichait de son côté un prix moyen de 26 centimes/kWh. L’Allemagne envisage actuellement d’instaurer un tarif spécial pour l’électricité à usage industriel, avec des discussions autour de la mise en place d’un bouclier tarifaire jusqu’en 2030 pour les industries les plus énergivores frappées par la hausse des coûts.

Tristan Gaudiaut, Statista.


Fibre optique : quels pays sont les plus avancés ?

Trois ans après le début de la pandémie de Covid et encore privés d’une partie de leurs publics étrangers (notamment asiatiques), les sites culturels français ont connu une très nette hausse des visites en 2022, et tendent à retrouver leurs niveaux de fréquentation de 2019, selon les bilans publiés par les divers comités régionaux du tourisme.

Avec environ 7,7 millions de visiteurs l’an dernier, le Louvre, musée le plus visité au monde, a enregistré une hausse de 170% par rapport à 2021, en partie grâce au retour des touristes étrangers. Le niveau de fréquentation restait cependant inférieur de 19% à celui de 2019 (9,6 millions). Au deuxième rang des sites les plus visités de France, le château de Versailles, situé à une vingtaine de kilomètres de Paris, a totalisé 6,9 millions de visiteurs en 2022 (château et spectacles), soit 16% de moins que son record de 2019 (8,2 millions).

Comme le montre l’infographie ci-dessus, la plupart des musées et monuments historiques les plus visités de l’Hexagone sont situés en région parisienne (la grande majorité dans Paris intra-muros) – à l’exception du Mont-Saint-Michel en Normandie (2,8 millions de visiteurs en 2022) et de la Cité médiévale de Carcassonne dans l’Aude (1,8 million), respectivement classés sixième et neuvième de la liste.

Claire Villiers, Statista


Fibre optique : quels pays sont les plus avancés ?

Alors que l’été ne fait que commencer, les nappes d’eau souterraine françaises se trouvent déjà dans une situation préoccupante. Selon le suivi du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), deux tiers des niveaux des nappes phréatiques étaient sous les normales mensuelles au mois de mai 2023, dont près de 20 % à un niveau « très bas ».

Cette situation est due à une recharge des nappes insuffisante durant les mois d’hiver, la France ayant notamment battu son record de jours sans pluie en février dernier, 32 jours, battant le précédent record mesuré par Météo-France en 2020 (31 jours). Comme le montre le graphique ci-dessus, mise à part une légère amélioration constatée en janvier, autour de 70 % des niveaux des nappes phréatiques du pays sont restés inférieurs aux normales mensuelles depuis la fin de l’été 2022.

Comme le précise le BRGM dans sa note, les niveaux des nappes d’eau souterraine restent très hétérogènes selon les régions. Les nappes de l’Ouest, de la Normandie à l’Aquitaine, sont globalement mieux remplies que celles de l’Est et du Sud de la France. Les nappes allant du Dijonnais au Bas-Dauphiné ainsi que celles du Roussillon et de Provence-Côte d’Azur présentent actuellement les situations les moins favorables, avec des niveaux très bas, voire historiquement bas.

De manière générale, les prévisions du BRGM pour l’été 2023 se révèlent assez pessimistes sur une grande partie du territoire, avec un risque de sécheresse hydrogéologique considéré comme « fort » sur la majorité des nappes phréatiques de l’Hexagone.

Note : graphique et texte actualisés le 15 juin avec les données du mois de mai 2023.

Tristan Gaudiaut, Statista.


Fibre optique : quels pays sont les plus avancés ?

Selon le dernier rapport annuel du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, le nombre de personnes déplacées de force dans le monde à cause de violences, de conflits ou de crises (réfugiés, demandeurs d’asile et déplacés internes) s’élevait à plus de 110 millions en mai 2023. Il s’agit du nombre le plus élevé jamais mesuré par l’organisation. Les combats qui perdurent au Soudan depuis avril ont encore aggravé une situation déjà rendue extraordinaire en 2022 par l’invasion de l’Ukraine par la Russie et la crise humanitaire en Afghanistan. Les données révèlent que plus de trois quarts des personnes qui ont fui à l’étranger (77 %) ont été accueillies dans des pays voisins.

La carte ci-dessous dresse un état des lieux des principaux pays d’accueil sur le continent européen en proportion de leur population. Située en Méditerranée, au croisement des routes migratoires reliant l’Europe, l’Asie et l’Afrique, l’île de Chypre est le pays qui héberge le plus de réfugiés et de demandeurs d’asile, avec un ratio de 727 pour 10 000 habitants à la fin de l’année 2022. Ayant connu une vague migratoire sans précédent suite au déclenchement de la guerre en Ukraine, le Monténégro se hisse en deuxième position (528 réfugiés pour 10 000 habitants), devant la Turquie (450 pour 10 000 habitants). En nombre absolu, la Turquie reste le premier pays d’accueil au monde (plus de 3,5 millions de réfugiés).

En France, on recensait près de 690 000 réfugiés et demandeurs d’asile en décembre dernier, soit 101 pour 10 000 habitants. En valeur absolue, l’Hexagone est le troisième pays d’accueil dans l’Union européenne derrière l’Allemagne (2,3 millions) et la Pologne (970 000), mais se classe au 20e rang si l’on rapporte ce chiffre à la population nationale. En moyenne, dans les 37 pays européens étudiés sur la carte ci-dessous, le taux moyen d’accueil à la fin de l’année 2022 était d’environ 200 réfugiés pour 10 000 habitants.

Réfugiés ukrainiens : l’Europe de l’Est face à une vague migratoire sans précédent

Depuis le début de l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine le 24 février 2022, des millions de personnes ont fui la guerre, cherchant pour beaucoup refuge dans les pays voisins de l’UE ou en Moldavie. À la fin de l’année 2022, on estimait que plus de 5 millions d’Ukrainiens avaient quitté leur pays. En chiffres absolus, le premier pays d’accueil est la Pologne (plus de 1,5 million de réfugiés ukrainiens), suivie de l’Allemagne (1 million). Comme le montrent les données de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, plusieurs pays d’Europe de l’Est ont du faire face à une vague migratoire inédite, en particulier si l’on rapporte les chiffres à la taille de leur population.

L’infographie ci-dessous présente les pays d’Europe qui ont accueilli le plus de réfugiés et de demandeurs d’asile en proportion de leur population l’an dernier. En moyenne, dans les 37 pays européens pour lesquels ces données étaient disponibles, le chiffre a plus que doublé entre fin 2021 et fin 2022, passant d’environ 80 à 200 réfugiés pour 10 000 habitants. Ce sont les pays baltes et d’Europe de l’Est qui ont du fournir le plus gros effort d’accueil. En Pologne, en Tchéquie, en Estonie et en Moldavie, le nombre de réfugiés hébergés pour 10 000 habitants est ainsi passé de quelques-uns (2 ou 3) à plusieurs centaines en l’espace d’un an. L’ampleur de l’afflux dans certaines régions est telle que Rzeszów, une grande ville du sud-est de la Pologne, a par exemple vu sa population augmenter de 50 %.

Avec environ 30 000 réfugiés ukrainiens accueillis depuis le début du conflit pour une population de 620 000 résidents, le Monténégro affiche actuellement le deuxième taux d’accueil de réfugiés le plus élevé d’Europe, 528 personnes pour 10 000 habitants, derrière l’île de Chypre, située au croisement des principales routes migratoires reliant l’Europe, l’Asie et l’Afrique (727 réfugiés pour 10 000).

Tristan Gaudiaut, Statista


Fibre optique : quels pays sont les plus avancés ?

Alors que le tourisme international retrouve peu à peu ses niveaux d’avant la pandémie, en particulier en Europe, les habitants des destinations les plus prisées par les vacanciers commencent de nouveau à ressentir les effets du surtourisme. Face à la surfréquentation de certains sites et aux conséquences néfastes qui en découlent (nuisance sonore, dégradation, pollution, etc.), plusieurs villes européennes ont récemment pris des mesures pour tenter de réguler le tourisme de masse.

Ces dernières semaines, le village autrichien d’Hallstatt a fait parler de lui après que les autorités locales ont installé des barrières pour empêcher les touristes de prendre des selfies et ont introduit des limites journalières au nombre de véhicules entrant dans la commune. De manière générale, le principe des quotas de visiteurs ou de lits touristiques commence à être adopté par un nombre croissant de localités en Europe, comme par exemple à Amsterdam, à Marseille, à Venise, en Corse et dans les îles Baléares.

Une étude publiée par l’agence de location de maisons de vacances Holidu donne un aperçu des destinations les plus visitées du continent qui subissent la plus forte pression touristique. L’analyse se base sur les chiffres de l’activité touristique de l’année 2019 (la dernière année pré-pandémie) pour calculer une estimation du nombre annuel de vacanciers accueillis par rapport à la population locale.

Dubrovnik trône tout en haut du classement avec 36 visiteurs pour un résident local. La ville croate est particulièrement populaire pendant l’été et, comme la plupart des destinations en tête de liste, présente une population relativement modeste (environ 42 000 habitants). La ville italienne de Venise, la ville belge de Bruges et la ville grecque de Rhodes arrivent ex æquo en deuxième position, avec 21 touristes par habitant. Parmis les destinations européennes qui avoisinent ou dépassent le million d’habitants, les ratios les plus élevés sont mesurés dans les capitales Amsterdam et Paris, avec respectivement 12 et 9 visiteurs par résident. La deuxième ville française de la liste, Nice, se classe 15e, avec 8 vacanciers par habitant (à égalité avec Athènes et Prague).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Fibre optique : quels pays sont les plus avancés ?

La Journée mondiale du donneur de sang est organisée chaque 14 juin par l’Organisation mondiale de la santé dans le but de sensibiliser les populations aux enjeux des dons de sang et de souligner la contribution des donneurs volontaires.

Chez les êtres humains, il existe quatre groupes sanguins (A, B, O et AB) qui se différencient par la présence ou combinaison des antigènes A, B et O, et qui sont dits « positifs » ou « négatifs » selon la présence (ou non) de l’antigène D (ou facteur Rhésus) à la surface des globules rouges. Ainsi, chaque groupe sanguin possède des propriétés différentes, notamment en matière de transfusions possibles entre individus. Par exemple, le groupe O- est celui des « donneurs universels » : ils peuvent donner leur sang à n’importe qui, mais ne peuvent recevoir que du sang O-. À l’inverse le groupe AB+ est celui des « receveurs universels » : ils peuvent recevoir du sang de tous les groupes sanguins, mais ne peuvent en donner qu’aux personnes AB+.

Comme le suggère la carte ci-dessous, le groupe sanguin O+ est le plus courant au sein de l’humanité. Si le groupe A+ est le plus répandu dans la grande majorité des pays d’Europe, la proportion de O+ est également relativement élevée sur le continent (autour de 35 % à 40 % en France, en Belgique, en Suisse et en Espagne, par exemple). Les pays où l’on observe la prépondérance la plus nette d’un groupe sanguin donné sont l’Équateur, le Pérou et le Zimbabwé, avec respectivement 75 %, 70 % et 63 % de sang O+.

Seuls deux pays répertoriés dans la base de données de World Population Review présentent une proportion plus élevée de groupe B+ : le Pakistan et le Bangladesh (plus de 30 %). L’Inde affiche également l’un des pourcentages les plus élevés de sang B+ (32 %), mais c’est le groupe O+ qui domine de peu dans le pays. Le groupe sanguin le plus rare dans le monde est le groupe AB- (1 %), alors que les « donneurs universels » (O-), ne représentent généralement que 1 % à 9 % de la population selon les pays, les taux les plus élevés étant notamment mesurés au Brésil, au Royaume-Uni, en Espagne et en Australie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Fibre optique : quels pays sont les plus avancés ?

Début juin, le gouvernement français a annoncé un plan pour mieux prévenir et combattre les incendies de forêt. Avec le réchauffement climatique, la saison des feux de forêt a tendance à être plus précoce et les surfaces concernées plus vastes. En 2022, 785 605 hectares avaient brûlé dans l’Union européenne (UE), soit plus du double de la moyenne annuelle partie en fumée au cours de la période 2006-2022. L’Espagne et le sud de la France avaient été particulièrement affectés.

De nombreuses régions d’Europe sont déjà en proie depuis des semaines à une forte sécheresse qui favorise les départs d’incendie. Selon les données du Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS), la superficie totale de forêt détruite par les feux dans l’UE début juin était d’environ 119 000 hectares. Si ce chiffre est nettement inférieur aux quelque 250 000 hectares brûlés à la même date l’an dernier, il reste néanmoins supérieur à la moyenne des dix-sept dernières années.

À ce stade de l’année, deux pays concentrent les trois quarts des surfaces touchées dans l’UE : l’Espagne (66 000 hectares, soit 57 %), et la France (21 000 hectares, 18 %). Comme le suggèrent les courbes de notre graphique, le risque d’incendie devrait inévitablement augmenter dans les prochaines semaines, la saison des feux atteignant généralement son pic dans l’hémisphère nord entre fin juillet et début août. Ailleurs dans le monde, la saison des incendies bat des records de précocité au Canada. Les autorités ont annoncé que plus de 2,7 millions d’hectares avaient déjà brûlé dans le pays début juin, soit huit fois plus que la moyenne annuelle à la même date depuis 1990, comme le rapporte Le Monde.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/42/   1/1