13 septembre 2025 |

Ecrit par le 13 septembre 2025

Les déchets que l’on retrouve le plus sur les plages européennes

Chaque année, l’ONG Surfrider Foundation publie une étude sur les types de déchets les plus couramment retrouvés sur les plages en Europe. En 2022, près de 600 000 déchets récoltés au cours de 321 opérations de nettoyage menées sur les littoraux européens ont été analysés. Les résultats révèlent que les mégots de cigarettes sont de loin les déchets les plus fréquemment retrouvés. Ils représentent 42 % des objets trouvés lors des opérations de ramassage sur les plages.

On trouve ensuite les fragments de plastique (2,5 à 50 cm), qui comptent pour 17 % des déchets ramassés, puis les morceaux de filets de pêche et de cordes (8 %) et les fragments de polystyrène (5 %). Malgré la limitation voire l’interdiction des sacs plastiques à usage unique dans la majorité des pays d’Europe, beaucoup sont encore abandonnés dans la nature. L’an dernier, les sacs plastiques (et leurs fragments) ont représenté 4 % des déchets ramassés sur les littoraux européens. L’infographie ci-dessous donne un aperçu des types de déchets les plus récoltés, constituant ensemble près de 90 % du total analysé.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les déchets que l’on retrouve le plus sur les plages européennes

Manger et boire est bel et bien un temps qui semble sacré pour les Français. Selon les chiffres de l’OCDE, les habitants de l’Hexagone passent en moyenne 2h13 par jour à manger et à boire, soit 40 minutes de plus que la moyenne des pays de l’OCDE et plus de deux fois plus que les Américains.

L’Italie, la Grèce et l’Espagne talonnent de près la France, avec plus de deux heures passées à table également, et comme le montre notre graphique, les Asiatiques prennent eux-aussi leur temps en mangeant. À l’inverse, les Canadiens et les Américains détiennent la palme du « fast food » et ferment le classement présenté par l’OCDE : un peu plus d’une heure leur suffit pour avaler l’ensemble de leurs repas quotidiens.

Il convient de noter que les personnes qui prennent plus de temps pour manger consomment probablement plus sainement, car, comme le recommande l’État canadien, plus on mange vite, plus il est probable que l’on consomme inconsciemment davantage de nourriture en raison de la pression du temps. Ainsi, les mangeurs rapides consomment souvent des portions plus importantes que nécessaire et ont tendance à porter peu d’attention à la fraîcheur et la qualité nutritionnelle de leurs repas, ce qui peut conduire à long terme à l’obésité et aux maladies qui y sont liées.

De Claire Villiers pour Statista


Les déchets que l’on retrouve le plus sur les plages européennes

Après Meta, Microsoft, HTC ou encore Sony, c’est au tour d’Apple de se lancer sur le marché de la réalité virtuelle et augmentée. Le fabricant de l’iPhone a présenté lundi 5 juin son premier casque de réalité « mixte » (virtuelle et augmentée), baptisé « Vision Pro ». Ce nouvel appareil, décrit comme un « ordinateur spatial », s’adresse en premier lieu principalement aux professionnels, avec des applications potentielles dans plusieurs domaines, comme l’ingénierie, la communication et le divertissement. Il devrait être commercialisé à partir de 3 499 dollars en début d’année prochaine.

Comme le montre notre graphique, l’utilisation des casques de réalité virtuelle (RV) et augmentée (RA) reste jusqu’à présent très marginale, et cela ne devrait guère changer dans un futur proche. D’après les estimations du Statista Market Insights, autour 120 millions de personnes ont actuellement accès à un casque de réalité virtuelle ou augmentée dans le monde. Si la base mondiale d’utilisateurs d’équipements RV/RA est amenée à doubler dans les prochaines années, les analystes de Statista estiment qu’elle devrait rester inférieure à 250 millions de personnes à l’horizon 2027, ce qui représente une petite fraction de l’humanité.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les déchets que l’on retrouve le plus sur les plages européennes

Si tout le monde vivait comme les habitants des pays mis en lumière sur notre carte, une seule Terre suffirait pour subvenir aux besoins de l’humanité. Concernant le mode de vie des quelques 140 pays restants, l’empreinte écologique dépasse la biocapacité de la planète, soit l’ensemble des ressources naturelles que la Terre peut régénérer (et des déchets qu’elle peut absorber) en l’espace d’une année

Un constat qui met en évidence la pression exercée par les activités humaines sur les écosystèmes. Selon les calculs de l’ONG Global Footprint Network, à partir du 2 août 2023, l’humanité aura déjà consommé toutes les ressources que la planète peut reconstituer en un an. L’humanité vivra ainsi « à crédit » et il faudrait en effet 1,7 Terre pour subvenir aux besoins de la population mondiale en 2023. Comparé à cette moyenne mondiale, les habitants d’un pays comme la France ou l’Allemagne ont une empreinte écologique près de deux fois plus élevée.

De Claire Villiers pour Statista


Les déchets que l’on retrouve le plus sur les plages européennes

La catégorie des aliments ultra-transformés regroupe l’ensemble des produits fabriqués en usine à partir de matières premières telles que les céréales, la viande réformée et d’autres, et qui subissent de nombreux procédés industriels de transformation et/ou l’ajout de plusieurs additifs industriels (émulsifiants, saveurs artificielles, colorants, etc.) ou autres ingrédients (sucre, sel, gras, etc.).

Plusieurs études ont déjà démontré que la surconsommation d’aliments ultra-transformés est associée à un surrisque d’obésité, de diabète et de cancer. Une nouvelle étude publiée par l’Inserm montre que la santé mentale ne serait pas épargnée. Une équipe de l’organisme de recherche scientifique a établi qu’il existait un lien entre ces produits, lorsqu’ils sont consommés en grande quantité, et le risque de récurrence de symptômes de dépression. Les participants à l’étude pour lesquels les aliments ultra-transformés représentaient plus du tiers des apports totaux ont présenté 30 % de risque supplémentaire.

Comme le montre notre carte basée sur une étude parue dans la revue European Journal of Nutrition, la part de l’apport des apports énergétiques provenant des aliments et boissons ultra-transformés varie considérablement entre les pays européens. Dans les 22 pays étudiés, les produits ultra-transformés représentaient en moyenne plus du quart (27 %) des aliments consommés par les adultes (en pourcentage des calories ingérées). La proportion est la plus élevée en Suède (42 %), au Royaume-Uni (41 %) et en Allemagne (38 %), tandis qu’elle est la plus faible en Italie (13 %), en Roumanie (15 %) et en Hongrie (18 %). Quant aux Français (29 %) et aux Espagnol (25 %), ils se situent autour de la moyenne européenne.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les déchets que l’on retrouve le plus sur les plages européennes

Chaque année, l’ONG américaine Global Footprint Network calcule la date à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources que la Terre est en capacité de régénérer en un an. Cette année, la date fatidique tombe le 2 août. Pour obtenir ce résultat, l’ONG a comparé l’empreinte écologique de chaque pays avec la biocapacité de la planète, c’est-à-dire la surface disponible pour produire les ressources et absorber les déchets. À l’échelle mondiale, on obtient un chiffre de 1,7. Cela signifie qu’il faudrait actuellement près de 2 planètes pour subvenir durablement aux besoins de l’humanité.

L’empreinte écologique de l’humanité, qui inclut entre autres les émissions de gaz à effet de serre, connaît une hausse constante ces dernières décennies, tandis que la biocapacité de la Terre suit dans le même temps une trajectoire inverse. Il en résulte un déficit écologique de plus en plus important. Le jour du dépassement a ainsi avancé de trois jours par an en moyenne depuis 1970, même si l’on observe un ralentissement de la tendance sur les dix dernières années.

Si l’on se place à l’échelle des pays, celui dont le jour du dépassement est le plus tôt est le Qatar, ayant eu lieu le 10 février, alors que la Jamaïque affiche la date la plus tardive, soit le 20 décembre. En France, le jour du dépassement tombe le 5 mai. Seule une minorité de pays n’ont pas de jour du dépassement, c’est-à-dire que leur empreinte écologique par habitant reste inférieure à la biocapacité mondiale par habitant. Ainsi, sur les 189 pays étudiés en 2023, seulement 51, essentiellement situés en Afrique et en Asie, ne vivent pas à « crédit écologique ».

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les déchets que l’on retrouve le plus sur les plages européennes

Malgré les doutes sur ses effets négatifs sur la santé, la cigarette électronique pourrait être reconnue comme l’un des outils de sevrage tabagique, au même titre que les patchs ou les chewing-gums à la nicotine. C’est le message délivré par le ministre français de la Santé dimanche 28 mai, qui considère la prescription et le remboursement de ces outils de sevrage tabagique par les assurances sociales.

En Europe, les cigarettes électroniques sont particulièrement populaires en Suisse, où 30 % des participants à l’enquête du Statista Consumer Insights déclaraient en faire l’usage, alors que l’Italie (25 %) et le Royaume-Uni (24 %) figurent aussi parmi les pays qui comptent le plus d’utilisateurs. En France, le pourcentage de vapoteurs s’élève à 19 %. En revanche, les Marocains semblent bien moins enthousiastes à l’idée de vapoter des liquides aux parfums variés. Dans ce pays d’Afrique du Nord, seuls 8 % des répondants déclaraient utiliser une e-cigarette.

De Claire Villiers pour Statista


Les déchets que l’on retrouve le plus sur les plages européennes

Constituée de plus de 8 milliards d’êtres humains dont l’empreinte écologique est particulièrement visible et massive, l’humanité peut sembler occuper une place prépondérante sur notre planète. Pourtant, des scientifiques ont évalué que nous ne formons qu’une infime partie de la masse des organismes vivants sur Terre. Selon une étude publiée dans la revue scientifique PNAS, l’humanité toute entière représenterait environ 0,06 gigatonnes de carbone, soit environ 0,01 % de toute la biomasse de la planète.

Le règne végétal est de loin celui qui pèse le plus dans la biomasse terrestre (près de 83 %), suivent ensuite les bactéries (et archéobactéries) avec une part estimée à 14 %, puis les mycètes (champignons) avec 2,2 %. L’ensemble des animaux ne représente au final qu’une toute petite part du vivant, soit seulement environ 0,37 % de la biomasse (en incluant les humains). Comme le montre notre infographie, même les virus pèsent plus lourd que l’humanité avec une part estimée à 0,04 %. Bien entendu, ce graphique compare des organismes présentant des degrés de complexité, tailles, populations et fonctions bien différentes, mais il offre néanmoins un autre regard sur la place occupée par l’Homme dans le monde du vivant.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les déchets que l’on retrouve le plus sur les plages européennes

Selon les dernières estimations de l’ONG Walk Free, autour de 50 millions de personnes vivaient en situation d’esclavage moderne dans le monde en 2021, soit une hausse de 10 millions par rapport à 2016. Cette estimation rend plus précisément compte du nombre de victimes de travail forcé, de mariage forcé, de trafic humain et d’exploitation sexuelle.

Comme le note l’organisation, l’esclavage moderne est présent dans tous les pays du monde, mais la manière dont il se manifeste dépend d’une combinaison de facteurs, comme la taille et la répartition des groupes vulnérables au sein d’une population, et la manière dont les gouvernements réagissent face aux formes d’exploitation. Dans certains cas, le travail forcé est perpétré par l’État, laissant peu de recours aux victimes. Les plus vulnérables – les femmes, les enfants et les migrants – sont touchés de manière disproportionnée.

Comme le montre notre graphique ci-dessous, les pays où la prévalence de l’esclavage moderne est la plus élevée sont la Corée du Nord et l’Érythrée, où respectivement 105 et 90 personnes sur 1000 seraient victimes de cette atteinte grave aux droits humains. On trouve ensuite la Mauritanie (32 sur 1000), l’Arabie saoudite (21 sur 1000) et la Turquie (près de 16 sur 1000). À l’autre extrémité de l’échelle, les pays où ce fléau est le moins répandu sont la Suisse, la Norvège et l’Allemagne, avec moins de 1 personne sur 1000 concernée. La France et les États-Unis affichent de leur côté un taux respectif de 2 et 3 victimes pour 1000 habitants.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/43/   1/1