18 mai 2024 |

Ecrit par le 18 mai 2024

Les meilleures postes du monde

Chaque année, l’Union postale universelle publie un rapport sur le développement postal qui présente un classement des meilleurs services postaux du monde. L’étude de 2021 a classé les institutions postales de 168 pays en utilisant un indice basé sur plusieurs indicateurs regroupés en quatre catégories : la fiabilité (rapidité et prévisibilité de la distribution), la portée internationale, la pertinence et la résilience des services face à la transformation numérique (diversification).

Depuis 2017, ce sont les services postaux suisses qui sont désignés comme les meilleurs de la planète. Ils devancent sur le podium leurs voisins : les établissements postaux allemands et autrichiens. Les services postaux français, représentés notamment par le groupe La Poste, s’imposent également parmi les mieux notés de l’étude : il se classent au cinquième rang mondial en 2021, juste derrière la poste japonaise et devant celle des Pays-Bas.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les meilleures postes du monde

L’utilisation des réseaux sociaux ne cesse de croître dans le monde. Le nombre d’utilisateurs actifs des réseaux est estimé à 4,6 milliards en 2022, soit autour de 60 % de la population mondiale, et ce chiffre devrait passer à près de 6 milliards à l’horizon 2027, selon les projections du Statista Advertising & Media Outlook.

Comme le met en avant notre graphique, parmi les plateformes qui attirent le plus d’utilisateurs, TikTok se démarque de la concurrence avec un rythme de croissance hors du commun. Sur la période 2018-2022, le réseau basé sur le partage de clips vidéo a attiré en moyenne 340 millions de nouveaux membres actifs par an. Après avoir franchi le cap du milliard d’utilisateurs dans la foulée du « boom numérique » déclenché par la pandémie de Covid-19, TikTok a dépassé Instagram en 2021. Il est prévu que la base d’utilisateurs de la plateforme atteigne les 2 milliards d’ici 2024.

Malgré un très net ralentissement de sa croissance ces dernières années, Facebook reste le leader des réseaux. La plateforme fondée par Mark Zuckerberg compte actuellement plus de 2,6 milliards de comptes actifs.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les meilleures postes du monde

Un nombre croissant de villes françaises refusent d’installer des fan-zones et des écrans géants pour diffuser les matchs de la Coupe du monde de football, qui se tiendra au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022. Parmi les raisons de ce boycott figurent des justifications humanitaires, liées notamment au traitement des travailleurs immigrés sur les chantiers des stades de l’émirat du Golfe, mais aussi environnementales : la ville de Nancy ayant souligné dans un communiqué le « décalage » entre « l’usage de stades climatisés (…) » et « les enjeux de transition écologique ».

Comme le montre notre carte basée sur des informations publiées par Le Monde, le 4 octobre, onze communes de l’Hexagone avaient déjà acté l’absence de retransmission publique des matchs. Après Strasbourg, Lille et Rodez, les villes de Paris, Marseille, Bordeaux, Nancy et Reims ont rejoint cette semaine la liste des communes qui boycottent le Mondial.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les meilleures postes du monde

En 1950, la population mondiale était estimée à environ 2,5 milliards de personnes. Elle a ensuite atteint 5 milliards d’individus en 1987, puis 6 milliards en 1999. Et elle s’apprête à franchir le cap des 8 milliards d’habitants en novembre 2022, selon les estimations des Nations Unies (ONU). Si la population de la planète a plus que triplé au cours des soixante-dix dernières années, en grande partie grâce aux progrès de la médecine et à l’amélioration du niveau de vie, elle croît désormais à un rythme beaucoup plus lent, avec un taux de croissance annuel qui est passé sous la barre des 1 % en 2020.

D’après les projection de l’ONU, la population mondiale devrait atteindre un pic d’environ 10,4 milliards de personnes au cours des années 2080 et se maintenir à ce niveau jusqu’en 2100. Néanmoins, les opinions des chercheurs sont loin d’être complètement unanimes à ce sujet.

Dans un article publié dans la revue The Lancet, des scientifiques de l’université de Washington ont par exemple remis en question ces prévisions. Selon leur scénario de base, la population devrait culminer en 2064 à 9,7 milliards d’habitants, avant d’amorcer un déclin. D’ici 2100, ils supposent que la planète pourrait ainsi héberger entre 6,3 et 8,8 milliards de personnes – donc potentiellement moins qu’en 2022. Ces chercheurs concluent que la survenue et le rythme du déclin démographique seront liés à la vitesse de réalisation des objectifs mondiaux de développement durable, notamment en ce qui concerne l’éducation des femmes et des filles et l’accès à la contraception.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les meilleures postes du monde

L’enlisement de la croissance mondiale causé par les effets de la guerre en Ukraine risque d’être plus important que prévu, et presque aucune économie ne sera épargnée. Dans ses perspectives économiques publiées le 26 septembre, l’OCDE table sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) mondial à 2,2 % en 2023, contre 2,8 % lors de ses précédentes estimations de juin. La prévision de croissance pour 2022 reste en revanche inchangée à 3 %. Comme l’expliquent les analystes de l’organisation, l’un des principaux facteurs du ralentissement économique « tient au resserrement généralisé des politiques monétaires en raison du dépassement plus marqué que prévu des objectifs d’inflation« .

Hormis la Russie, où une récession du PIB de près de 5 % est attendue en 2023, l’Allemagne est le pays du G20 qui devrait connaître le plus gros décrochage. Selon les projections, après une hausse de 1,2 % en 2022, le PIB allemand pourrait se contracter de 0,7 % en 2023. L’économie du Royaume-Uni est également amenée à subir un coup d’arrêt important : une croissance nulle est prévue en 2023 (après une hausse du PIB de 3,6 % cette année). En France, l’OCDE table sur une progression du PIB à 2,6 % en 2022, puis à 0,6 % l’année prochaine – soit un niveau inférieur à celui anticipé par le gouvernement français (1 %).

Comme le montre notre graphique, aucune des grandes puissances économiques mondiales n’échappe au ralentissement, à l’exception de la Chine, qui se remet d’une année émaillée de confinements stricts liés à sa politique « zéro Covid ». La croissance du PIB chinois est ainsi estimée à 3,2 % cette année et devrait dépasser à nouveau les 4 % en 2023.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les meilleures postes du monde

Depuis 1990, l’usage des pesticides au niveau mondial a quasiment doublé. Si les ventes de produits phytosanitaires ont augmenté dans toutes les régions du monde, les hausses les plus fortes ont été enregistrées en Amérique du Sud, en Océanie et en Afrique. En Europe, la consommation s’est stabilisée depuis une dizaine d’années, mais elle peine toujours à diminuer de façon significative.

En valeur absolue, la France fait partie des trois plus gros consommateurs européens de pesticides avec l’Espagne et l’Italie. Un chiffre bien entendu corrélé à la taille de la surface agricole, l’Hexagone possédant la plus vaste de l’Union européenne devant l’Espagne.

Mais si l’on regarde l’utilisation de pesticides ramenée à la surface cultivée, la France est assez loin du trio de tête. L’agriculture française a utilisé en moyenne 3,4 kilogrammes de pesticides par hectare de terres en 2020, selon la FAO, soit un peu plus que la moyenne européenne cette année-là (3,3 kg pour l’UE). Comme le montre notre carte, les chiffres varient de plus de 10 kilogrammes par hectare aux Pays-Bas, à moins d’un kilogramme par hectare en Scandinavie et en Roumanie.

La nature et les quantités de pesticides utilisés sont très variables selon les types de culture, c’est pourquoi on observe de grandes différences entre les pays (et aussi entre les régions d’un même pays). Les territoires qui ont développé une agriculture très spécialisée, avec des cultures intensives gourmandes en pesticides, comme la pomme de terre, les arbres fruitiers et la viticulture, ont ainsi tendance à se retrouver avec les valeurs les plus élevées.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les meilleures postes du monde

Selon les dernières données publiées par les Nations Unies, le nombre de migrants internationaux s’élevait à 281 millions en 2020, ce qui équivaut à 3,6 % de la population mondiale. Par « migrant » on désigne toute personne qui, quittant son lieu de résidence habituelle, franchit une frontière internationale, et ce, quelles que soient la nature et la cause du déplacement ou la durée du séjour. Le recensement recouvre donc des réalités très diverses et englobe à la fois les réfugiés de guerre et économiques – dont le nombre est estimé à plus de 82 millions – mais aussi les migrants volontaires : travailleurs, étudiants, retraités, etc.

Notre carte donne un aperçu des principales tendances de migration dans le monde. Elle indique le solde migratoire annuel net (soit les arrivées moins les départs) de l’ensemble des pays et territoires, le tout ramené à la taille de leur population.

Entre 2017 et 2021, les régions du monde qui ont perdu le plus d’habitants via l’émigration étaient les Îles Marshall et les Samoa américaines dans l’océan Pacifique, suivies par le Liban et le Venezuela. Au cours de cette période, ces quatre territoires, pour certains en proie à de graves difficultés économiques, ont enregistré une perte nette moyenne de 28 à 42 habitants par an pour 1 000 personnes.

À l’inverse, les régions qui ont attiré le plus grand nombre de migrants rapporté à leur population étaient l’archipel de Tokelau, administré par la Nouvelle-Zélande, le paradis fiscal des îles Turks-et-Caïcos (Caraïbes) et, en Europe, Malte. Pour ces trois territoires, le solde migratoire annuel moyen était compris entre 22 et 45 personnes supplémentaires pour 1 000 habitants.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les meilleures postes du monde

L’effet dévastateur de la pandémie de coronavirus sur l’industrie du tourisme est le plus clairement illustré par l’effondrement de nombre de voyageurs entre 2019 et 2020. Après avoir accueilli 90 millions de visiteurs internationaux en 2019, le niveau d’accueil touristique de la France a chuté de plus de moitié l’année suivante. Malgré cette forte baisse du nombre d’arrivées internationales, la France a tout de même conservé son rang de première destination touristique mondiale. L’Espagne, qui était le deuxième pays le plus visité en 2019, a perdu environ trois quarts de ses arrivées habituelles de touristes. Le pays a ainsi chuté à la 5e place mondiale, cédant sa 2e place à l’Italie.

De Thomas Hinton pour Statista


Les meilleures postes du monde

En novembre 2022, le Qatar sera le plus petit État à accueillir un événement sportif majeur de l’ampleur de la Coupe du monde de football. Comme le montre notre graphique, la principauté du golfe Persique est aussi (et de très loin) le pays qui a investi le plus d’argent pour l’organisation d’un tel événement. Comme le montrent les données relayées par Front Office Sports, les dépenses engagées par le Qatar pour l’accueil de la compétition sont pharaoniques : autour de 220 milliards de dollars.

À titre de comparaison, les coûts liés à l’organisation des deux dernières Coupes du monde (2018 et 2014) se sont chiffrés entre 12 et 15 milliards de dollars pour les pays hôtes, respectivement la Russie et le Brésil. Du fait d’un niveau d’infrastructures existantes relativement important, les précédentes à avoir eu lieu en Europe ont coûté encore moins cher à accueillir, soit entre 2 et 4 milliards de dollars pour la France en 1998 et l’Allemagne en 2006.

Dans le détail, une grande partie des coûts d’infrastructure de la Coupe du monde 2022 s’inscrit dans le cadre du plan Qatar 2030, dans lequel est prévu la construction d’hôtels, de transports souterrains et d’aéroports. Les dépenses directement liées à la construction des nouveaux stades utilisés pour la compétition se situeraient entre 6,5 et 10 milliards de dollars. Sur les huit stades accueillant des matchs, seul un était déjà en service avant l’attribution de la Coupe du monde au Qatar en 2010.

Situé au milieu de la péninsule arabique, le petit Émirat a connu une forte croissance économique à partir des années 1980, devenant ensuite l’un des pays avec les PIB par habitant les plus élevés au monde. En quête de reconnaissance diplomatique et d’influence, le Qatar réalise depuis plusieurs années des investissements massifs dans le sport. La richesse du pays, très dépendante de la rente pétrolière et gazière, reste cependant fortement concentrée dans les mains des familles dirigeantes. Très conservateurs sur le plan social, ces milieux sont régulièrement pointés du doigt en matière de respect des droits de l’Homme, comme récemment au sujet de la situation des ouvriers sur les chantiers de la Coupe du monde. Selon Amnesty International, le pays compte 1,7 million de travailleurs migrants (soit plus de 90 % de la main-d’œuvre nationale) et de nombreux cas d’abus et d’exploitation ont été reportés.

Retrouvez plus de statistiques en lien avec la Coupe du monde 2022 au Qatar dans le dossier spécial de Statista.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/43/   1/1