5 mai 2024 |

Ecrit par le 5 mai 2024

Où le « droit de mourir » est-il légal ?

Dans le monde, peu de pays ont légalisé l’euthanasie, bien que leur nombre soit en augmentation ces derniers temps. Le suicide assisté par médicaments et l’euthanasie – pour laquelle le médecin administre les médicaments létaux sur demande – sont tous deux légaux aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg depuis les années 2000 et sont pratiqués depuis les années 1980 en Suisse, qui n’autorise que le premier cas de figure. La Colombie a légalisé l’euthanasie en 2015 et le suicide assisté cette année, et les deux formes sont également autorisées au Canada depuis 2015.

Plus récemment, au cours des deux dernières années, l’Espagne, l’Autriche et la Nouvelle-Zélande ont légalisé l’euthanasie et le suicide assisté. Des lois similaires sont également entrées en vigueur dans plusieurs États australiens, à commencer par le Victoria en 2019 et l’Australie-Occidentale en 2021. Les autres États du pays, à l’exception du Territoire du Nord, introduiront ces lois dans le courant de l’année 2022 et jusqu’en 2023.

Aux États-Unis, les premiers États à avoir légalisé l’euthanasie ont été l’Oregon en 1994, le Washington en 2008, le Montana en 2009 (par décision de la Cour suprême) et le Vermont en 2013. Le nombre d’États ayant adopté cette pratique a récemment augmenté : la Californie et le Colorado l’ont légalisée en 2016, Hawaï, le New Jersey et le Maine en 2019 et le Nouveau-Mexique en 2021. L’euthanasie active – quand la mort est due à l’administration d’un produit par une tierce personne – reste illégale dans ce pays.

En Italie et en Allemagne, les parlements nationaux se penchent actuellement sur la législation relative à l’euthanasie, après que les cours constitutionnelles des pays respectifs ont statué en faveur des partisans de ce droit. Alors que l’Allemagne refuse toujours l’administration de médicaments létaux malgré la décision de sa plus haute instance judiciaire, un premier patient a pu bénéficier du suicide assisté en Italie en juin dernier.

Tout comme les différentes formes d’aide à mourir, les critères d’admissibilité varient considérablement dans le monde, allant des patients jugés en phase terminale ou souffrant de maladie dégénérative à ceux qui souffrent de douleurs chroniques intenses ou d’autres pathologies considérées comme incurables.

De Claire Villiers pour Statista


Où le « droit de mourir » est-il légal ?

Selon le suivi réalisé par l’Institut d’économie mondiale de Kiel, 37 pays, pour la plupart occidentaux, ont accordé de l’aide à l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe le 24 février 2022. Cette base de données recense les aides militaires, financières et humanitaires qui ont été révélées publiquement par les différents États.

Comme le montre notre graphique, le gouvernement américain est de loin celui qui a promis de fournir le plus d’armes et d’équipements militaires à Kiev : soit 25 milliards de dollars d’aide annoncée du 24 janvier au 3 août. Deuxième du classement, le Royaume-Uni affiche une contribution d’un peu plus de 4 milliards de dollars sur cette période. En termes relatifs, les montants accordés par ces deux pays représentent environ 0,1 % de leur PIB.

Le Canada et l’Allemagne apportent également une aide importante à l’Ukraine, même si leurs engagements respectifs ne représentent que 0,03 % et 0,06 % de leur PIB. Si l’on se penche sur cette façon de mesurer l’aide, ce sont les voisins régionaux de l’Ukraine qui ont le plus contribué à son effort de guerre, par exemple la Pologne (0,3 % du PIB) et l’Estonie (0,8 %).

De Claire Villiers pour Statista


Où le « droit de mourir » est-il légal ?

Globalement, les citoyens du monde bénéficient de plus de droits démocratiques que par le passé. Mais plusieurs indicateurs semblent suggérer que ces progrès sont aujourd’hui menacés. Le monde serait-il récemment devenu moins démocratique ?

L’une des façons de déterminer si la démocratie est en recul est de regarder l’évolution du nombre de régimes démocratiques et autocratiques. Dans notre graphique, nous nous sommes basés sur le système de classification et d’évaluation des régimes politiques repris par Our World in Data (Lührmann et al. (2018), V-Dem).

En utilisant ces données, on constate que la démocratie connaît un recul ces dernières années. Après un sommet historique atteint en 2016, où l’on comptait un total mondial de 97 démocraties (libérales et électorales), ce chiffre est tombé à 89 en 2021. Parallèlement, le nombre de régimes autocratiques (électoraux et fermés) est passé de 81 à 88.

Le nombre de démocraties ne nous dit toutefois pas combien de personnes jouissent de droits démocratiques. Mais si l’on se penche sur cet indicateur, les conclusions restent les mêmes. Le nombre de personnes vivant en démocratie s’est récemment effondré, passant de 3,9 milliards en 2017 à 2,3 milliards en 2021. De nos jours, il est estimé qu’environ 70 % de la population mondiale vit sous un régime autocratique.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où le « droit de mourir » est-il légal ?

La probabilité d’être flashé pour une infraction sur les routes européennes varie grandement d’un pays à l’autre. Elle dépend, entre autres, du nombre de radars rapporté à la longueur du réseau routier.

Selon les données du site Speed Camera Database (SCDB), avec plus de 10 000 radars, l’Italie est le deuxième pays d’Europe qui en compte le plus derrière la Russie (et ses plus de 18 000 unités installées). Ramené à la longueur totale du réseau routier italien, cela fait environ 22 radars pour 1 000 kilomètres de routes, dont la grande majorité dédiée uniquement au contrôle des vitesses (80 % du total). Les radars sont aussi très courants en Belgique et au Royaume-Uni, où le ratio atteint près de 20 unités pour 1 000 km.

Avec environ 3 500 radars répartis sur plus d’un million de kilomètres de voies diverses, soit 3,4 pour 1 000 km, la France métropolitaine affiche une densité de radars assez faible comparée à la plupart de ses voisins. Dans le détail, près de 2 800 radars de vitesse étaient installés sur les routes françaises en août 2022, dont 186 radars tronçons. On dénombre également un peu plus de 600 radars de feu tricolore.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où le « droit de mourir » est-il légal ?

L’explosion des prix de l’énergie impacte fortement le pouvoir d’achat des Européens. Depuis le début de l’année 2021, les prix mondiaux du pétrole ont doublé, ceux du charbon ont presque quadruplé et ceux du gaz naturel en Europe ont été multipliés par près de sept. Comme il n’est pas prévu que les prix des combustibles fossiles redescendent à leurs niveaux d’avant-crise avant un certain temps, les pays européens doivent désormais s’adapter à une facture d’importation plus élevée pour ce type d’énergies.

Dans un document publié en août, le FMI estime que le ménage européen moyen verra en conséquence son coût de la vie augmenter d’environ 7 % cette année par rapport à ce qui était prévu en janvier 2021. Ce chiffre reflète l’effet direct de la hausse des prix de l’énergie ainsi que ses répercussions diverses sur d’autres biens et services.

Dans la plupart des pays d’Europe, la flambée des prix de l’énergie exerce une pression encore plus forte sur les ménages à faibles revenus, car ils consacrent une part plus importante de leurs dépenses à l’électricité et au gaz. Notre graphique donne un aperçu de l’impact de la hausse des prix sur le budget des foyers selon le niveau de revenus dans une sélection de pays européens. C’est en Estonie et au Royaume-Uni que les ménages les plus modestes (dernier quintile) sont les plus exposés, avec une augmentation du coût de la vie qui pourrait atteindre respectivement 25 % et 15 % pour ce groupe de la population. Les ménages français sont en comparaison mieux protégés, avec une hausse moyenne estimée à environ 3 %.

Les grandes différences d’impact que l’on observe entre les pays s’expliquent en grande partie par des divergences en matière d’approvisionnement, de réglementations, de structures de marché, de réponses politiques et de pratiques contractuelles. Le FM précise que la hausse du coût de la vie pourrait s’aggraver en cas d’interruption totale des importations de gaz en provenance de Russie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où le « droit de mourir » est-il légal ?

La fantaisie est le genre littéraire le plus populaire en Europe. Selon une étude publiée par Studying in Switzerland, le fait que la plupart des récits célèbres de fantaisie se concentrent, d’un point de vue historique, sur des lieux d’inspiration européenne est probablement l’une des raisons pour lesquels ce genre est plébiscité sur le Vieux-Continent. Parmi les plus populaires, on pense bien sûr à la saga Harry Potter et aux œuvres de J. R. R. Tolkien (Le Seigneur des anneaux, Le Hobbit). En deuxième position, on retrouve les romans, qui sont notamment le genre littéraire le plus populaire en France et dans la péninsule Ibérique.

Comme le montre notre carte, les préférences de lecture varient selon les pays et les cultures. Les anglophones du Royaume-Uni et d’Irlande, très attachés à leur patrimoine littéraire, préfèrent les livres de littérature classique, tandis que les néerlandophones des Pays-Bas et de Belgique ont une préférence pour la noirceur, avec les thrillers. Les Norvégiens sont aussi plutôt friands d’histoires sombres, puisque le genre le plus populaire dans le pays est le polar.

De Claire Villiers pour Statista


Où le « droit de mourir » est-il légal ?

Selon les dernières données de l’OCDE, c’est toujours en Islande que le niveau de consommation d’antidépresseurs est le plus élevé. Avec une consommation moyenne de 15 doses quotidiennes pour 100 habitants en 2020, les Islandais battent tous les records dans ce domaine. De manière générale, on remarque que les pays nordiques font partie des plus gros consommateurs, le Canada et la Suède affichant également un ratio supérieur à 10 doses pour 100 habitants par jour.

Autrefois identifié comme un pays où le recours à ce type de médicaments était excessif, la France ne fait plus partie (depuis longtemps) des pays d’Europe où les antidépresseurs sont les plus consommés. Avec 5 cachets et demi ingérés pour 100 habitants par jour en 2020, les Français se situent dans la moyenne basse des 28 pays de l’OCDE étudiés (6,6 doses). Les populations qui présentent les niveaux de consommation les plus faibles sont les Coréens et les Lituaniens, avec un ratio de 2 à 3 doses quotidiennes pour 100 personnes.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où le « droit de mourir » est-il légal ?

Si la popularité du tennis tend à diminuer dans certains pays (comme aux États-Unis par exemple), ce sport reste toujours très populaire en France. Selon une enquête menée par Statista dans le cadre du Global Consumer Survey, le tennis est le deuxième sport professionnel le plus suivi par les Français – derrière le football et juste devant le rugby.

Sur les quelque 1 900 amateurs de sport interrogés dans l’Hexagone, 35 % ont déclaré suivre des compétitions de tennis professionnel, contre 34 % le rugby. Le ballon rond arrive loin devant, étant suivi de près ou de loin par 71 % des répondants. Derrière le trio de tête, deux sports sont au coude-à-coude à 28 % : le basketball et le cyclisme, le dernier cité devant certainement une bonne partie de sa popularité au Tour de France.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Où le « droit de mourir » est-il légal ?

La France n’est pas le seul pays concerné par les pénuries d’enseignants. Un peu partout dans le monde – en Europe, mais aussi au Canada, aux États-Unis et en Australie – les écoles peinent à recruter des professeurs pour la rentrée scolaire. Une situation qui, si elle persiste, pourrait conduire une hausse du nombre moyen d’élèves par classe, alors que la réduction des effectifs est souvent avancée comme une solution pouvant permettre un meilleur enseignement.

À ce sujet, les différences sont assez marquées entre les pays. Parmi les pays de l’OCDE où les enseignants travaillent avec les effectifs les plus réduits, on peut citer, entre autres, la Norvège et la Belgique, avec en moyenne autour de 10 élèves par professeur dans l’enseignement public (primaire et secondaire). À l’inverse, les classes sont plutôt chargées au Mexique. Ce pays affiche le ratio le plus élevé de l’étude, soit entre 25 et 30 étudiants par personnel enseignant. En France, on compte en moyenne un professeur pour 18 élèves dans l’enseignement primaire public et environ un pour 13 dans le secondaire.

S’il est avéré que le nombre d’étudiants par professeur joue un rôle sur la qualité de l’apprentissage, le bruit et la promiscuité sont autant de facteurs déterminants. Selon des recherches menées en France par l’École des hautes études en sciences sociales, la réduction des effectifs s’accompagne généralement d’une amélioration du niveau scolaire, en particulier pour les élèves issus des milieux les moins favorisés. Le taux d’encadrement ne suffit toutefois pas à lui seul à garantir la réussite scolaire. Les styles d’enseignement, les méthodes pédagogiques ainsi que des facteurs extra-scolaires rentrent également en compte.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/44/   1/1