13 septembre 2025 |

Ecrit par le 13 septembre 2025

Investisseurs étrangers : la France conserve son attractivité

Comme le révèle le baromètre annuel de l’attractivité publié par le cabinet d’audit EY, dans un contexte de stagnation des investissements en Europe, la France a conservé son rang de pays le plus attractif du continent pour les investisseurs étrangers.

Tout au long de l’année 2022, les entreprises du monde entier ont annoncé 5 962 projets d’implantation et d’expansion dans 44 pays européens, contre 5 877 en 2021 – soit une hausse de seulement 1 % en glissement annuel, contre une croissance de 5 % en 2021.

La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne continuent d’attirer l’essentiel des projets d’investissements directs étrangers (IDE) et conservent les trois premières places en Europe, représentant environ la moitié du total des projets prévus sur le continent. Leurs performances ont toutefois été mitigées en 2022 : le nombre de projets d’IDE a légèrement augmenté de 3 % en France (1 259 projets), mais il a diminué de 6 % au Royaume-Uni (929) et de 1 % en Allemagne (832).

Cependant, comme l’indique notre graphique, le volume plus important de projets annoncés en France génère au total moins d’emplois (38 102 en 2022) qu’au Royaume-Uni (46 779). Le nombre moyen de postes créés par projet d’IDE est de 33 dans l’Hexagone, contre 59 outre-Manche et 58 en Allemagne. Selon le cabinet d’audit EY, cet écart s’explique « en partie à cause de coûts salariaux plus élevés et d’une réglementation du travail plus restrictive ».

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Investisseurs étrangers : la France conserve son attractivité

Ce mercredi 17 mai 2023, la France a célèbré les 10 ans du mariage pour tous. En promulgant la loi ouvrant le mariage à tous les couples le 17 mai 2013, la France est devenue le 9e pays européen et le 14e pays au monde à autoriser l’union civile des personnes du même sexe. Notre infographie revient sur la difficile conquête de ce droit dans le monde.

Le premier État à avoir légalisé le mariage homosexuel a été les Pays-Bas, en 2001, tandis que le dernier est la principauté d’Andorre, depuis février 2023, portant le nombre total d’États qui l’autorisent à 37 (en comptant séparément les nations constitutives du Royaume-Uni et le territoire autonome du Groenland). Ce droit a globalement progressé dans les pays et régions où l’acceptation de l’homosexualité est élevée. Au niveau mondial, les deux tiers des pays où le mariage pour tous est légal se trouvent en Europe de l’Ouest. Mais certains pays européens font figure d’exception, notamment l’Italie et la Grèce.

Récemment, plusieurs pays d’Amérique latine ont également rejoint la liste des États où le mariage homosexuel est légal : Cuba en 2022, le Chili en 2021, le Costa Rica en 2020 et l’Équateur en 2019.

En Europe de l’Est, en Asie et en Afrique, les avancées pour les droits des personnes LGBT+ (lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres) restent en revanche difficiles. À l’exception de l’Afrique du Sud et de Taïwan, le mariage entre les personnes de même sexe n’est autorisé nulle part au sein de ces trois aires géographiques. De nombreux États de ces régions criminalisent même toujours l’homosexualité.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Investisseurs étrangers : la France conserve son attractivité

Malgré la chute des prix du pétrole et du gaz par rapport aux sommets atteints l’année dernière, les grands groupes pétroliers américains et européens – ExxonMobil, Shell, Chevron et Total Energies – continuent d’encaisser des profits records. Après avoir battu leur record annuel de bénéfices en 2022, ils viennent tous de réaliser le bénéfice net le plus élevé jamais enregistré au cours d’un premier trimestre.

ExxonMobil a réalisé un profit de 11,4 milliards de dollars au cours des trois premiers mois de 2023, soit le double de celui réalisé au premier trimestre 2022 (5,5 milliards). La major française, Total Energies, a quant à elle annoncé un bénéfice trimestriel net en hausse annuelle de 12 % à 5,6 milliards de dollars, tandis que Shell et Chevron ont vu leurs profits augmenter d’environ 5 % sur un an, à respectivement 9,6 et 6,6 milliards de dollars.

À titre de comparaison, ces chiffres sont deux à quatre fois supérieurs au bénéfice trimestriel d’Amazon cette année (3,2 milliards de dollars au T1).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Investisseurs étrangers : la France conserve son attractivité

Contrairement à la perception que l’on pourrait avoir, les chatbots (ou robots conversationnels) d’IA actuellement disponibles, comme ChatGPT d’OpenAI ou Bard de Google (dont l’intégration dans les services Google a été annoncée à la conférence I/O 2023), ne sont pas à proprement parler intelligents et ne possèdent pas de conscience propre. Les grands modèles de langage (LLM) sur lesquels ils s’appuient sont entraînés à partir d’informations déjà disponibles sur Internet. Ces connaissances sont ensuite restituées de façon à ce que le résultat résiste à un test de probabilité considérant tous les codes du langage naturel (orthographe, syntaxe, grammaire, etc.). Notre graphique, basé sur une étude publiée par le Washington Post, montre les sources d’informations qui sont les plus utilisées.

Le journal américain a analysé, en collaboration avec l’Allen Institute for AI, le corpus C4 publié par Google, une immense base de données regroupant 15 millions de sites web qui ont été utilisés pour entraîner des IA. Ils ont ensuite pu déterminer la répartition des « tokens » par source, c’est-à-dire la provenance des éléments de texte contenus dans le corpus. Avec 0,46 % du contenu, le moteur de recherche de brevets de Google, « patents.google.com », représente de loin la plus grande part. Cette plateforme indexe les brevets et demandes de brevet provenant du monde entier depuis 2006 et en regroupe aujourd’hui plus de 120 millions.

En deuxième position, on trouve « wikipedia.org » avec une part de 0,19 % du contenu, suivi de « scribd.com » avec 0,07 %. Ce dernier interpelle notamment en ce qui concerne le respect des droits d’auteur pour les textes générés par l’IA. Alors que les contenus de Wikipédia sont placés sous licences Creative Commons et sont diffusables librement, Scribd est un site de partage de documents en ligne sur lequel de nombreuses œuvres protégées ont été téléchargées. Plusieurs organes de presse tels que le New York Times, le Guardian et Forbes figurent également dans le top 8. Il est important de souligner que l’analyse du Washington Post ne prétend pas à l’exhaustivité ou à une exacte représentativité, car aucun modèle d’IA n’est entraîné sur la base d’un seul et unique corpus de données.

Alors que la réglementation et la législation en matière d’IA est plutôt à la traîne jusqu’à présent, certaines autorités nationales et internationales ont commencé à s’activer dans cette direction. L’Italie a été la première à agir : estimant qu’OpenAI avait enfreint le RGPD avec ChatGPT, le pays a décidé de bloquer son accès fin mars jusqu’à ce que la société se remette en règle. Dans l’Union européenne, les États membres discutent actuellement de l’introduction de l’AI Act, qui doit créer un cadre juridique transnational pour l’utilisation de l’IA dans l’UE.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Investisseurs étrangers : la France conserve son attractivité

Le nombre d’inscrits au registre des Français établis hors de France était de près de 1,7 million au 1er janvier 2023. Cette inscription n’étant pas obligatoire, le ministère des Affaires étrangères estime au total qu’autour de 2,5 millions de citoyens français résident à l’étranger.

Comme le détaille le graphique ci-dessous, les cinq premiers pays d’accueil de la communauté française dans le monde sont, dans l’ordre, la Suisse, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Belgique et le Canada, avec chacun plus de 100 000 ressortissants enregistrés.

Parmi les autres pays qui comptent plus de 50 000 résidents français inscrits, on retrouve deux grands voisins de l’Hexagone, l’Allemagne et l’Espagne, ainsi qu’un pays entretenant des liens historiques et culturels forts, le Maroc. Ensemble, les huit principaux pays d’accueil regroupent plus de la moitié des expatriés français enregistrés.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Investisseurs étrangers : la France conserve son attractivité

Comme un air de déjà vu ? L’une des critiques revenant souvent à propos du Festival de Cannes est qu’il fait souvent la part belle aux mêmes cinéastes, tandis que les réalisatrices sélectionnées, elles, se font plutôt rares.

L’édition 2023, qui se déroule du 16 au 27 mai, semble toutefois amorcer un changement. Cette année, la sélection officielle présente un nombre record de films réalisés par des femmes : six sur dix-neuf en compétition, soit environ le tiers (31,6 %). Les films et cinéastes sélectionnés sont « La Chimère » (Alice Rohrwacher), « Club Zero » (Jessica Hausner), « L’Été dernier » (Catherine Breillat), « Anatomie d’une chute » (Justine Triet), « Banel & Adama » (Ramata-Toulaye Sy), et « Les Filles d’Olfa » (Kaouther Ben Hania).

Comme le montre notre graphique, qui revient sur la présence féminine au Festival de Cannes de 1946 à 2023, il a fallu attendre le début des années 2000 pour que les femmes se voient garantir au moins quatre des neuf places au sein du jury. Depuis, la parité est globalement respectée pour les jurés du festival, mais ce n’est pas encore le cas concernant les films et cinéastes sélectionnés. Malgré les progrès récents, la présence de réalisatrices dans la sélection officielle est restée ultra-minoritaire : seuls 12 % des films sélectionnés de 2003 à 2023.

Le nombre de réalisatrices reparties de Cannes avec une Palme d’or se compte quant à lui toujours sur les doigts d’une main : deux en près de 80 ans. Il s’agit de la Française Julia Ducournau pour « Titane » en 2021 et de la Néo-Zélandaise Jane Campion pour « La Leçon de piano » en 1993.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Investisseurs étrangers : la France conserve son attractivité

De nombreux gouvernements investissent massivement dans les sources d’énergies renouvelables, dont, entre autres, l’énergie photovoltaïque, qui a vu sa puissance mondiale installée doubler au cours des cinq dernières années. Mais qui contrôle la fabrication des panneaux solaires ?

Comme le révèlent les données de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), il s’avère que la Chine détient actuellement la très grande majorité de la chaîne mondiale d’approvisionnement en panneaux solaires. De la production de polysilicium, principale matière première, à la fabrication des cellules photovoltaïques et l’assemblage des panneaux, la Chine contrôle de 75 % à 97 % de chaque étape clé de cette industrie.

En moyenne, la part représentée par le pays dans la chaîne mondiale de production (toute étape confondue) est passée de 55 % en 2010 à 84 % en 2021. La Chine reste également en tête en matière d’investissements, puisqu’elle représente près des deux tiers des investissements mondiaux dans l’énergie solaire.

Outre la Chine, le reste de la région Asie-Pacifique (dont notamment l’Inde) représente également une part importante de la fabrication des panneaux photovoltaïques, soit environ 10 % de la chaîne mondiale de production. L’Europe et l’Amérique du Nord représentent plus du tiers de la demande mondiale en panneaux solaires, mais ces deux régions ne participent chacune à l’heure actuelle qu’à un peu moins de 3 % de la production.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Investisseurs étrangers : la France conserve son attractivité

L’Asie méridionale et l’Afrique hébergent les nations qui vont connaître le développement économique le plus important au cours des trois prochaines décennies. Selon des données publiées par les analystes de l’Economist Intelligence Unit, les pays émergents avec les projections de croissance annuelle du PIB réel les plus élevées de 2023 à 2050 sont le Kenya, l’Inde, le Vietnam, le Bangladesh, les Philippines et l’Indonésie, avec des taux moyens qui pourraient s’échelonner entre +4,3 % et +6,3 % par an.

Trois économies africaines – l’Angola, l’Afrique du Sud et le Nigéria – devraient également connaître une croissance particulièrement forte d’ici à 2050, avec une hausse annuelle moyenne du PIB attendue à près de 4 % sur cette période.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Investisseurs étrangers : la France conserve son attractivité

Les États-Unis, le Canada, Singapour, la Corée du Sud, le Japon, la Suisse, la Suède, les Pays-Bas et la France font partie des dix pays les mieux préparés à utiliser, adopter ou à s’adapter aux technologies d’avant-garde, dont un grand nombre seront essentielles à la transition vers des sociétés durables et à faibles émissions de CO2, selon un rapport publié par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

166 pays ont été classés sur la base de cinq indicateurs technico-économiques en fonction de leur degré de préparation à l’utilisation de 17 technologies de pointe (parmi lesquelles : IA, IoT, big data, blockchain, nanotech, énergie solaire concentrée, énergie éolienne, hydrogène vert, biogaz et biomasse, édition génomique, robotique, impression 3D). La carte présentée ci-dessous indique le score final des pays, basé sur leur rang pour chacun des indicateurs analysés. Par exemple, la France se classe à la 8e place pour la R&D, à la 18e place pour les TIC (technologies de l’information et de la communication), à la 24e place pour les compétences, à la 17e place pour l’industrie et à la 21e place pour les finances, soit une somme de 88 points.

Comme le met en avant la carte, il existe un fossé évident entre les pays à revenu élevé et les pays à faible revenu. L’Amérique latine, les Caraïbes et l’Afrique subsaharienne sont parmi les régions les moins bien préparées à exploiter les technologies d’avant-garde, ce qui signifie qu’elles risquent le plus de passer à côté des opportunités technologiques, économiques et environnementales. Le bas du classement est occupé par la Guinée, la République démocratique du Congo, la Gambie, la Guinée-Bissau et le Sud-Soudan. Ces cinq pays sont tous classés en queue de peloton dans les cinq domaines analysés.

Malgré la capacité de la Chine à produire et à innover dans le domaine des technologies de pointe, le pays est moins bien classé qu’on aurait pu s’y attendre, puisqu’il arrive en 35e position (222 points), en raison notamment de disparités entre les zones urbaines et rurales en matière de couverture internet et d’accès aux nouvelles technologies. En ce qui concerne les autres membres du bloc BRICS, le Brésil est classé au 40e rang, l’Inde au 46e et l’Afrique du Sud au 56e. Un certain nombre de pays d’Asie obtiennent toutefois de meilleurs résultats que prévu, comme l’Inde (55e position), les Philippines (57e) et le Vietnam (45e).

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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