13 septembre 2025 |

Ecrit par le 13 septembre 2025

Les importations pèsent lourd dans l’empreinte carbone de l’UE

Le Parlement européen vient d’approuver une législation visant à introduire progressivement une taxe sur les importations de produits à forte teneur en carbone, basée sur le CO2 émis lors de leur production. Ce projet de loi, qui cible notamment les importations d’acier, de ciment, d’aluminium, de fertilisants et d’électricité, est une première mondiale et n’attend plus que l’approbation finale des pays de l’UE dans les prochaines semaines.

Cette taxe vise à faire pression sur les pays extérieurs à l’UE pour qu’ils fixent un prix du carbone, tout en contrant les avantages que peuvent avoir les industries de l’UE qui délocalisent leur production dans des régions où la législation environnementale est moins stricte. Comme l’explique Les Échos : « Les importateurs devront acheter des certificats d’émission basés sur le prix du carbone qu’ils auraient dû acquitter si les biens avaient été produits dans l’UE. Car les entreprises européennes doivent acheter des quotas de CO2 sur le marché européen du carbone lorsqu’elles polluent ».

Si l’on tient compte de la taille de la population, la Chine émet 2 fois plus de dioxyde de carbone par habitant que la moyenne mondiale, l’UE 1,5 fois plus et les États-Unis 3 fois plus. Mais ces chiffres ne comptabilisent pas les émissions associées aux biens et services importés, dont une grande partie de la production (et de l’empreinte écologique) est localisée dans des pays manufacturiers qui dépendent encore beaucoup des énergies fossiles. En intégrant l’impact des produits utilisés localement mais fabriqués à l’étranger, l’empreinte carbone par habitant devient plus élevée dans l’UE qu’en Chine : 11 tonnes d’équivalent CO2 par an, contre 8. Le chiffre pour les États-Unis est de 21 tonnes.

Comme le révèlent des données de l’Insee reprises dans notre graphique, la part de l’empreinte carbone associée aux importations varie de 26 % à 85 % dans les pays de l’UE – la moyenne étant de 51 % (dont 34 % hors-UE). Avec un mix énergétique carboné qui gonfle ses émissions territoriales, la Pologne affiche la part la plus faible. À l’inverse, c’est Malte, une petite île dépendante du commerce extérieur, qui présente la part d’empreinte CO2 importée la plus élevée. L’Allemagne, l’Italie et la France se trouvent dans une situation intermédiaire (46 % à 53 %, dont 33 % à 39 % hors-UE).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les importations pèsent lourd dans l’empreinte carbone de l’UE

En France, les prix des produits alimentaires ont flambé de 16 % en mars par rapport à l’année dernière et constituent le principal moteur de l’inflation. D’après les données du suivi de l’Insee, la hausse des prix de l’alimentation s’est accélérée le mois dernier (après +15 % mesuré en février).

Comme le détaille notre infographie, l’inflation est plus ou moins importante selon les types de produits : les plus touchés étant les produits frais et de base. En mars, les prix des légumes frais (hors tubercules) étaient en hausse de 29 % sur un an et ceux des fruits frais de 10 %. Les prix des pâtes alimentaires, des céréales, de la viande et des produits laitiers (fromage, beurre) ont également subi une augmentation importante, de 14 % à 24 %.

Les raisons de l’inflation alimentaire sont multiples. D’une part, on peut citer les effets de la guerre en Ukraine, qui a provoqué des hausses inévitables sur certaines matières premières (huile de tournesol, céréales, etc.). D’autre part, la hausse des prix de l’énergie a impacté l’agriculture, puisque beaucoup de productions végétales, comme les tomates, sont cultivées sous serre et nécessitent une forte consommation énergétique (gaz).

De Tristan Gaudiaut pour Statista

Un état des lieux de la situation en mars 2022 est consultable ici.


Les importations pèsent lourd dans l’empreinte carbone de l’UE

Nées en 1993 avec le tout premier smartphone de l’histoire, l’IBM Simon, les applications mobiles, ou applis, se sont démocratisées après la sortie de l’iPhone en 2007 et font désormais partie intégrante de notre quotidien. Selon les données d’Adjoe publiées dans le Digital Market Insights, de nos jours, les utilisateurs de smartphones passent en moyenne plus de 3 heures par jour sur les applis mobiles (moyenne mondiale).

Les jeux constituent une catégorie d’applications très prisée (et chronophage), avec une durée moyenne d’utilisation de 1h30 par jour, soit un peu plus de 40 % du temps total passé sur les applis. La popularité des jeux mobiles a explosé ces dernières années, et des jeux comme Candy Crush et Pokémon Go sont devenus des noms familiers. Les jeux représentent de loin le segment le plus rentable du marché des applications.

Parmi les autres types d’applications mobiles les plus utilisés, on retrouve bien sûr les réseaux sociaux. En moyenne, les utilisateurs passent un peu plus de 1 heure par jour sur des applis de réseaux sociaux : Facebook, Instagram et TikTok étant les plus populaires dans le monde.

Les applications de santé et fitness ont également beaucoup gagné en popularité récemment, avec des références comme Fitbit et Headspace pour ne citer qu’elles. Les applis de « sport » se classent au quatrième rang, avec une durée d’utilisation de 14 minutes par jour, ex æquo avec les applis de « shopping » et juste derrière celles dédiées au voyage et à la mobilité (15 minutes).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les importations pèsent lourd dans l’empreinte carbone de l’UE

La téléphonie mobile a fêté son 50e anniversaire début avril. Le 3 avril 1973, Martin Cooper, ingénieur chez Motorola, se trouvait dans une rue de New York lorsqu’il a passé le tout premier appel depuis un téléphone portable, appelant son principal concurrent Joel Engel, qui travaillait chez Bell Labs. L’appel, effectué sur un prototype de ce qui deviendra plus tard le Motorola DynaTAC (surnommé « la brique »), a été bref d’après les souvenirs de Cooper. J’ai dit : « Joel, c’est Marty. Je t’appelle d’un téléphone portable, un vrai téléphone portable. Il y a eu un silence à l’autre bout du fil. Je pense qu’il grinçait des dents ».

L’appel de Martin Cooper a marqué un tournant dans l’histoire des télécommunications, car il a amorcé le début d’une nouvelle ère. Aujourd’hui, les téléphones portables sont omniprésents, avec plus de 5,4 milliards de personnes dans le monde disposant d’au moins un forfait mobile, selon la GSM Association. En fait, on compte désormais plus d’abonnements à la téléphonie mobile que d’habitants sur la planète, les premiers ayant dépassé les seconds en 2016.

Selon l’Union internationale des télécommunications (UIT), plus de 8,58 milliards d’abonnements mobiles étaient utilisés dans le monde en 2022, alors que la population mondiale était estimée à 7,95 milliards d’habitants au milieu de l’année.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les importations pèsent lourd dans l’empreinte carbone de l’UE

Le ministre chargé des Comptes publics, Gabriel Attal, a annoncé mardi 18 avril qu’il présenterait prochainement un plan avec des mesures fortes pour lutter contre la fraude fiscale et sociale en France. Parmi les actions envisagées, le gouvernement souhaite notamment doubler les effectifs du service d’enquête judiciaire ou encore de mener à terme la réforme du RSA. Il prévoit également d’empêcher les transferts d’allocations vers des comptes domiciliés à l’étranger, comme l’a confirmé le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.

Quelle que soit sa nature, fiscale ou sociale, la fraude prive l’État et la Sécurité sociale de ressources financières qui peuvent s’avérer essentielles. Mais à quel niveau ? Ces dernières années, plusieurs organismes, comme la Cour des comptes et la CNAF, ont cherché à estimer les montants réellement imputables à la fraude fiscale et sociale en France. Si ces chiffres sont à considérer avec précaution, ils suggèrent néanmoins que la fraude fiscale excède très largement la fraude aux prestations sociales.

Des estimations publiées dans le magazine Alternatives économiques (données de 2019) indiquent que le montant annuel de la fraude fiscale serait compris entre 80 et 100 milliards d’euros (pour 13,7 milliards d’euros de fraude effectivement détectée cette année-là). Un montant qui serait plus de 10 fois supérieure à la fraude aux cotisations sociales (fraude patronale), qui est évaluée à 7-8 milliards d’euros, et près de 50 fois supérieure à la fraude aux prestations sociales, qui est estimée à un peu plus de 2 milliards d’euros.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les importations pèsent lourd dans l’empreinte carbone de l’UE

Selon les statistiques de l’OCDE, le Mexique et la Corée du Sud font partie des nations les plus laborieuses de la planète, avec une moyenne annuelle respective de 2 128 et 1 915 heures travaillées par travailleur, soit parmi les durées les plus élevées enregistrées auprès des 35 États membres de l’organisation. Si ces deux nations figurent en haut du classement (avec le Costa Rica et le Chili), c’est en partie car les conditions de travail y sont beaucoup moins avantageuses que dans la plupart des pays d’Europe. Les salariés de ces pays bénéficient de relativement peu de congés payés (12 à 15 jours) et la durée maximale hebdomadaire de travail atteint 48 heures au Mexique et 52 heures en Corée du Sud.

Si l’on compare le nombre d’heures travaillées par an en France à celui dans le reste du monde, on constate que les Français se situent en dessous de la moyenne de l’OCDE (1 716 heures), avec 1 490 heures effectuées en moyenne par travailleur en 2021. Toutefois, cette durée est à peine plus élevée au Royaume-Uni (1 497 heures) et elle est même inférieure dans plusieurs nations européennes parmi les plus développées : Pays-Bas, Allemagne, pays scandinaves. C’est l’Allemagne qui ferme ce classement avec 1 349 heures ouvrées par an par travailleur, une donnée qui s’explique en partie par un important recours au temps partiel pour les femmes dans ce pays.

De Tristan Gaudiaut pour Statista.


Les importations pèsent lourd dans l’empreinte carbone de l’UE

Une estimation préliminaire de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) pour l’année 2022 montre que les subventions mondiales à la consommation de combustibles fossiles ont dépassé les mille milliards de dollars, de loin le montant annuel le plus élevé jamais enregistré. Dans l’ensemble, les subventions pour les combustibles fossiles ont doublé par rapport à l’année précédente, comme le montre le graphique ci-dessus. Les aides à la consommation de gaz et d’électricité ont doublé, tandis que les aides à la consommation de pétrole ont augmenté d’environ 85%.

Face à la déstabilisation des marchés de l’énergie liée à la guerre en Ukraine et aux prix « extraordinairement élevés et volatils », les gouvernements ont préféré protéger les consommateurs et les entreprises, selon l’AIE. Des mesures qui pourraient avoir un impact important sur les finances publiques et qui pourraient également réduire l’incitation à utiliser l’énergie de manière efficace ou à passer à une énergie propre, explique l’AIE.

Le pacte de Glasgow sur le climat se retrouve également en contradiction avec ces subventions record : la suppression des subventions aux combustibles fossiles étant considérée comme une étape fondamentale pour une transition réussie vers les énergies propres.

L’AIE souligne qu’il serait préférable d’investir dans des changements structurels plutôt que dans de l’aide d’urgence, et de mieux calibrer les subventions afin qu’elles ciblent principalement les couches les plus pauvres de la population, qui souffrent le plus des coûts engendrés par la hausse des prix de l’énergie.

De Claire Villiers pour Statista.


Les importations pèsent lourd dans l’empreinte carbone de l’UE

Qu’il s’agisse de manifestations de masse réclamant un changement social et politique ou de mouvements sociaux organisés pour protester contre une loi, la hausse du coût de la vie ou la crise climatique, les citoyens du monde entier continuent de descendre dans la rue pour exprimer leur opinion, manifester un désaccord et réclamer la justice. Mais bien que les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique soient reconnus comme étant fondamentaux dans les normes internationales en matière de droits humains, les gouvernements ne cessent de les restreindre.

L’évaluation réalisée depuis 2017 par CIVICUS Monitor suggère que la société civile est confrontée à un environnement de plus en plus hostile. Les données collectées montrent qu’au niveau mondial, les États font un usage injustifié et excessif de la force pour disperser ou détenir des manifestants pacifiques. Dans certains cas, comme récemment au Myanmar et en Iran, la police voire l’armée a même recours illégalement à la force meurtrière.

Selon la dernière mise à jour datant de mars 2023, 27 pays ou territoires affichent un espace civique « fermé », 50 sont considérés comme « réprimés » et 40 comme « obstrués ». Au total, 117 États sur 197 connaissent de graves restrictions des libertés civiles et il est estimé que 28 % de la population mondiale subi une très forte répression. En comparaison, 42 pays (dont la France) ont un espace civique « réduit » et seulement 38 sont considérés comme « ouverts ».

L’année dernière, 5 pays ont basculé dans la pire catégorie, à savoir le Myanmar, l’Afghanistan, le Tadjikistan, Hong Kong et la Russie, qui sont désormais classés comme « fermés ». Le Lesotho, le Guatemala et la Tunisie sont quant à eux tombés dans la catégorie « réprimés » et 3 autres pays ont été rétrogradés dans la catégorie « obstrués » : le Ghana, la Grèce et le Royaume-Uni.

« Même si l’Europe compte le plus grand nombre de pays considérés comme « ouverts », aucune région n’est à l’abri des moyens répressifs utilisés par les gouvernements pour restreindre les libertés », soulignent les auteurs de l’étude. « Au cours des cinq dernières années, 8 pays européens ont vu leur classement baisser en raison de la détérioration des conditions d’exercice des libertés civiles ».

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les importations pèsent lourd dans l’empreinte carbone de l’UE

Samsung, Apple, Huawei et Xiaomi comptent parmi les plus grands fabricants de smartphones au monde, avec une part de marché combinée de plus de 50 %. Bien que ces marques soient de nos jours achetées et utilisées à travers le monde entier, elles ont conservé certains avantages nationaux. Apple est la marque la plus utilisée en Amérique du Nord (États-Unis et Canada), Samsung conserve une part de marché massive en Corée du Sud, alors que Xiaomi et Huawei sont privilégiées par 43 % des Chinois.

66 % des Sud-Coréens interrogés dans le cadre de l’étude Consumer Insights de Statista ont déclaré que leur smartphone principal était un Samsung, soit le taux le plus élevé de l’étude. L’Allemagne, le Brésil et l’Afrique du Sud sont d’autres marchés qui réussissent bien au fabricant coréen, puisque 37 à 43 % des habitants de ces deux pays possèdent un Samsung comme appareil principal. Dans l’Hexagone, l’entreprise coréenne est devancée de peu par la firme à la pomme : 35 % des Français ont opté pour Apple et 32 % pour Samsung, contre respectivement 11 % et 8 % pour Xiaomi et Huawei.

Les marchés de l’Espagne, du Mexique et de L’Inde sont parmi les plus hétérogènes. Comme le met en avant notre graphique, aucune des quatre grandes marques sélectionnées ne touche plus du quart de la population. Si ces quatre marques sont utilisées par plus de 80 % des Espagnols, elles n’atteignent en revanche que 55 % des Indiens. En dehors de Samsung, Apple, Huawei et Xiaomi, le marché indien des smartphones reste très fragmenté. Les marques Vivo, OPPO, OnePlus et Realme sont chacune utilisées par 7 à 10 % des Indiens interrogés.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/47/   1/1