14 septembre 2025 |

Ecrit par le 14 septembre 2025

À la recherche de l’amour en ligne

De plus en plus de personnes recherchent (et trouvent) un partenaire à l’aide de sites et d’applications de rencontre. Selon le Digital Market Insights de Statista, l’ensemble des services de rencontre en ligne – rencontres sérieuses et occasionnelles, matchmaking – devraient atteindre plus de 440 millions d’utilisateurs actifs dans le monde à la fin de 2023. Il est estimé que ce segment devrait générer plus de 7,5 milliards d’euros de revenus à l’échelle mondiale cette année.

Les États-Unis représentent de loin le premier marché. Il s’agit du pays où le pourcentage de la population utilisant les plateformes de rencontre est le plus élevé, soit 21,9 %. C’est également le pays dans lequel ce segment génère le plus de chiffre d’affaires, avec une taille du marché estimée à plus de 2,4 milliards d’euros en 2023.

Les services de rencontre en ligne sont également très populaires dans les pays européens, comme au Royaume-Uni (taux de pénétration de 19,1 %), au Benelux (plus de 16 % aux Pays-Bas, Luxembourg et en Belgique), ainsi qu’en France (12,7 %). À l’échelle mondiale, le Royaume-Uni représente le cinquième marché le plus important, avec des revenus estimés à 334 millions d’euros cette année.

Bien que le taux d’utilisation de ces plateformes soit nettement plus faible en Inde et en Chine (respectivement 9,1 % et 5,8 % de leur population), la taille de ces deux pays se traduit par des revenus qui dépassent de loin ceux générés en Europe. La Chine et l’Inde représentent ainsi respectivement les deuxième et troisième marché les plus lucratifs pour les services de rencontre. Ensemble, ils concentrent près du quart des revenus mondiaux du secteur.

Tristan Gaudiaut pour Statista.


À la recherche de l’amour en ligne

Plusieurs forts tremblements de terre ont secoué la Turquie et la Syrie lundi et mardi (du 6 au 7 février 2023), tuant 35 000 personnes selon le bilan actuel (au 13 février à 10.00 heures). En outre, des milliers de personnes ont été blessées ou sont portées disparues. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime à environ 23 millions le nombre de personnes touchées par cette catastrophe naturelle.

L’épicentre du séisme se trouvait à environ 33 kilomètres au nord-ouest de la ville de Gaziantep, qui compte un million d’habitants – une région particulièrement dévastée. Comme le montre notre graphique basé sur les donnés de l’Institut d’études géologiques des États-Unis, la force de la secousse, d’une magnitude légèrement inférieure à 8,0, a été la plus marquée dans un couloir allant de la mer du Levant à la ville de Malatya, dans l’est de l’Anatolie. Les tremblements de terre ont causé des dégâts importants à plus de 300 kilomètres du centre. Si l’épicentre se trouvait au centre de la France, la terre aurait tremblé dans tout l’Hexagone avec une magnitude d’au moins 5,0.

De Claire Villiers pour Statista


À la recherche de l’amour en ligne

D’ici 2050, il est estimé qu’autour de 70 % de la population mondiale vivra en ville, contre 54 % en 2020. Cette hausse est liée d’une part à la croissance démographique, mais aussi à la poursuite de l’urbanisation, en particulier dans les « mégavilles » ou mégapoles, c’est-à-dire les agglomérations qui comptent 10 millions d’habitants ou plus, comme le rapporte une étude de l’Institut pour l’économie et la paix (IEP).

On compte actuellement 33 mégapoles dans le monde. Les plus peuplées d’entre elles sont Tokyo (37,3 millions), Delhi (32,3 millions), Shanghai (28,7 millions), Dhaka (22,6 millions), São Paulo (22,5 millions) et Mexico (22,1 millions). L’Asie héberge la plupart de ces agglomérations géantes (dix-neuf), suivie des Amériques (sept), de l’Afrique (trois), puis de l’Europe (deux : Paris et Moscou).

D’ici 2050, quatorze autres villes devraient atteindre ce statut : la moitié d’entre sur le continent asiatique, quatre en Afrique et une respectivement en Europe (Londres) et sur le continent américain (Chicago). À cette date, le classement des plus grandes mégapoles devrait alors être le suivant : Delhi (49,6 millions), Dhaka (34,6 millions), Tokyo (32,6 millions), Le Caire (32,6 millions) et Mumbai (32,4 millions).

L’Afrique est la seule région du monde qui devrait continuer d’afficher une croissance démographique élevée d’ici la fin du siècle. Cela se reflète sur notre carte, les grandes villes africaines étant parmi celles qui connaîtront les plus fortes hausses de leur population. Dar es Salam et Nairobi devraient par exemple voir leur nombre d’habitants doubler au cours des trois prochaines décennies.

À l’inverse, seules trois mégapoles verront leur population décliner : la capitale russe Moscou (-3 %), ainsi que les villes japonaises d’Osaka (-12 %) et de Tokyo (-12 %). Malgré la diminution du nombre d’habitants à Tokyo, due au vieillissement démographique et à la baisse du taux de natalité, la capitale japonaise devrait tout de même rester la quatrième mégapole la plus peuplée au monde en 2050.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


À la recherche de l’amour en ligne

Le leader mondial du luxe LVMH, dirigé par l’une des personnes les plus riches du monde, Bernard Arnault, a réalisé un chiffre d’affaires record d’environ 79 milliards d’euros en 2022, soit une augmentation de 23 % par rapport à l’année précédente. Selon le rapport annuel du groupe, le bénéfice a également grimpé d’environ 4 milliards pour atteindre 21 milliards d’euros. LVMH possède plusieurs grandes marques connues de produits de luxe telles que Louis Vuitton, Christian Dior ou Givenchy.

En outre, les données de l’entreprise montrent que ce sont surtout les articles de mode et de maroquinerie qui ont contribué à la hausse de ses revenus. Avec ses marques de mode, LVMH a réalisé l’année dernière un total de 38,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Le secteur de la vente au détail suit à une certaine distance avec 14,9 milliards d’euros. Parmi les autres segments d’activité, on trouve les montres et les bijoux, avec des marques comme Hublot et Tiffany, les parfums et les cosmétiques ainsi que les vins et les spiritueux. Concernant ce dernier, LVMH est surtout connu pour son champagne et son cognac. En 2022, l’entreprise française a vendu environ 70,9 millions de bouteilles de champagne et 94,3 millions de bouteilles de cognac – les principaux clients étant les États-Unis.

De Claire Villiers pour Statista


À la recherche de l’amour en ligne

La protection sociale correspond à l’ensemble des mécanismes qui permettent aux citoyens de surmonter financièrement les conséquences des risques sociaux, c’est-à-dire les événements pouvant entraîner une baisse des ressources ou une hausse des dépenses (maladie, vieillesse, accidents, handicap, chômage, maternité,…).

Selon les statistiques de la direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (Drees), la France a consacré 33,3 % de son produit intérieur brut (PIB) à la protection sociale en 2021, soit 834 milliards d’euros, ce qui correspond environ 12 350 euros par habitant. Toujours rapporté au PIB, la France est le pays européen qui consacre le plus à la protection sociale, juste devant l’Autriche (31,8 % en 2021), l’Italie (31,5 %) et l’Allemagne (31,0 %).

Comme le rapporte la Drees, les dépenses de sécurité sociale ont continué de progresser dans l’ensemble des pays européens. En 2021, elles ont augmenté de 3,0 % en moyenne dans l’Union européenne et de 2,4 % en France. Les dépenses de maladie, qui représentent près de 29 % du montant total des prestations sociales, sont le principal facteur de la hausse des dépenses en 2021, en lien notamment avec les campagnes de vaccination et de dépistage du Covid-19, ainsi que de la reprise des soins médicaux.

Étant donné que plus d’un quart de la population française est aujourd’hui âgée de plus de 60 ans (contre 17 % en 1980), les dépenses de santé, de survie et de retraites, qui bénéficient particulièrement à cette classe d’âge, représentent la part du lion des prestations sociales : environ 80 % du total en 2021.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


À la recherche de l’amour en ligne

Lorsqu’on évoque les dépenses publiques, on pense souvent en premier lieu aux prestations de sécurité sociale et aux dépenses de fonctionnement des services et organismes publics. Mais comme le met en avant une étude récemment publiée par l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES), l’État français consacre également une part importante de son budget à l’aide aux entreprises – et ce avant même le déploiement des dispositifs massifs de soutien en réponse à l’impact du Covid-19.

Avec près de 160 milliards d’euros versés en 2019, les subventions aux entreprises sont devenues le premier poste de dépenses de l’État. Pour se faire une idée de ce que représente un tel montant, il correspond environ au double du budget de l’Éducation nationale, qui reste par ailleurs le premier employeur de France (1,2 millions de personnes au service de 12 millions d’élèves en 2021).

Comme le montre également notre graphique, l’aide publique aux entreprises n’a cessé d’augmenter au cours des dernières décennies, le montant total des subventions accordées (non ajusté de l’inflation) ayant plus que quadruplé en vingt ans. Entre 2000 et 2019, la part des aides de l’État reçues par le secteur privé dans le PIB français est ainsi passée de 2,7 % à 6,4 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


À la recherche de l’amour en ligne

Alors que s’annonce ce mardi 31 janvier la seconde grande journée de mobilisation contre la réforme des retraites, Statista propose un tour d’horizon de l’âge moyen de départ en retraite dans les pays européens.

Dans la plupart des pays, l’âge effectif moyen de sortie du marché du travail est inférieur à l’âge officiel d’accès à une retraite à taux plein. Dans l’Union européenne, par exemple, la majorité des États membres ont fixé l’âge légal de départ à la retraite aux alentours de 65 ans (62 à 67 ans), mais les Européens quittent en moyenne plus tôt le monde professionnel, comme l’indiquent les statistiques de l’OCDE.

En Europe, c’est en Suède, en Islande, en Suisse, en Lettonie, en Estonie et en Roumanie que l’on sort du marché du travail le plus tard, soit en moyenne à 65 ans (hommes et femmes confondus). À l’opposé, l’âge moyen de sortie du marché du travail se situe autour de 60 ans au Luxembourg, en Slovaquie, en Croatie et en Grèce. Parmi les pays où l’on part le plus tôt à la retraite sur le continent, on trouve également la France, la Belgique, l’Espagne et l’Autriche (61 ans), alors que la moyenne de l’UE des Vingt-Sept s’établit à 62 ans (données de 2020).

Sur le même sujet, nos infographies sur : l’espérance de vie en bonne santé et la situation financière des retraités en Europe.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


À la recherche de l’amour en ligne

La durée du service militaire obligatoire à Taïwan va être étendue de quatre mois à un an à partir de 2024 – en raison des menaces croissantes de la Chine à l’égard de l’île, a annoncé début janvier la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen. Dans un sondage réalisé par la Fondation de l’opinion publique taïwanaise en décembre dernier, 73 % des personnes interrogées dans le pays soutenaient cette mesure.

Moins de 30 pays dans le monde imposent encore un service militaire à leur population. Et parmi ceux qui le font, quatre mois représentent une période relativement courte. À l’origine, Taïwan exigeait un service de deux ans, mais cette durée a été progressivement ramenée à quatre mois à partir de 2013, dans l’intention de s’appuyer davantage sur les volontaires et les militaires professionnels.

Comme le montre notre graphique, la Corée du Nord se situe à l’autre extrémité de l’échelle, bien que les chiffres rapportés à ce sujet varient. Le Guardian fait état de 10 ans pour les hommes et de 7 ans pour les femmes en 2015, tandis que l’Indian Express avance des chiffres plus proches de 8 ans pour les hommes et de 5 ans pour les femmes. Selon les médias, les personnes qui font partie des élites nord-coréennes sont généralement en mesure d’éviter la conscription.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


À la recherche de l’amour en ligne

Selon le suivi réalisé par l’Institut d’économie mondiale de Kiel, 31 pays, pour la plupart occidentaux, ont accordé de l’aide à l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe le 24 février 2022. Cette base de données recense les aides militaires, financières et humanitaires qui ont été révélées publiquement par les différents États.

Comme le montre notre graphique, en ce qui concerne le soutient militaire à Kiev, le gouvernement américain est de loin celui qui fournit le plus d’armes et d’équipement : soit 23 milliards de dollars d’aide annoncée du 24 janvier au 20 novembre. Deuxième du classement, le Royaume-Uni affiche une contribution d’un peu plus de 4 milliards de dollars sur cette période. En termes relatifs, les montants accordés par ces deux pays représentent respectivement 0,2 % et 0,3 % de leur PIB.

L’Allemagne et la Pologne apportent également un soutient important à l’Ukraine dans ce domaine : entre fin janvier et fin novembre, l’Allemagne a envoyé pour 2,3 milliards de dollars de matériel et d’équipement et Varsovie 1,8 milliard de dollars. En ce qui concerne la part des contributions par rapport au PIB respectif, la Pologne, avec 0,5 %, se place toutefois devant l’Allemagne (0,1 %).

De son côté, la France a fourni 500 millions de dollars d’aide militaire à l’armée ukrainienne durant la période étudiée, soit une contribution équivalente à 0,05 % de son PIB. Parmi le matériel lourd inclut dans cette somme, ont peut citer les 18 canons mobiles Caesar, « des quantités significatives » de véhicules blindés de transport de troupes, ainsi que des missiles antichars (Milan) et anti-aériens (Mistral).

De Claire Villiers pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/52/   1/1