20 avril 2024 |

Ecrit par le 20 avril 2024

Quels réseaux sociaux sont les plus utilisés en Russie ?

De nos jours, les réseaux sociaux sont devenus des médias d’information majeurs dans le monde. En temps de guerre notamment, les journalistes et les civils sur place peuvent informer le monde via ces canaux de diffusion. Dans le même temps, les réseaux sociaux représentent aussi un terrain fertile pour la bataille de l’information entre les belligérants, où s’affrontent manipulation des faits et désinformation.

Suite aux appels lancés pour limiter la diffusion de la propagande de guerre pro-Kremlin, plusieurs géants américains de la tech sont récemment intervenus. Des plateformes comme Facebook, YouTube, TikTok et Twitter ont ainsi bloqué ou restreint la portée de certains médias russes, en particulier Russia Today (RT) et Sputnik en Europe. L’équipe de cybersécurité du groupe Meta (Facebook, Instagram) a également annoncé avoir bloqué plusieurs comptes liés à des campagnes de désinformation.

Comme le montre ce graphique basé sur les enquêtes du Global Consumer Survey de Statista, même s’ils ont leurs propres applications, les Russes sont aussi plutôt actifs sur les réseaux sociaux occidentaux. Après le plus grand réseau social russe VKontakte (В Контакте), sur lequel environ 73 % des internautes interrogés sont inscrits, YouTube est la deuxième plateforme la plus populaire en Russie : 68 % indiquent l’utiliser de façon régulière. Les réseaux sociaux du groupe Meta, Instagram (59 %) et Facebook (37 %), ainsi que la plateforme chinoise TikTok (35 %), sont également très fréquentés par la population russe.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quels réseaux sociaux sont les plus utilisés en Russie ?

Alors que peu de pays sont épargnés par l’accélération de l’inflation depuis l’année dernière, la guerre en Ukraine laisse craindre une nouvelle envolée des prix de nombreux produits. Propulsée par la hausse des prix de l’énergie, mais aussi de l’alimentation, l’indice des prix à la consommation (IPCH) dans la zone euro a atteint un niveau record en février, à 5,8 % en glissement annuel. Comme le montre notre graphique, certains pays sont plus touchés que d’autres. L’inflation est un peu plus modérée en France que chez ses principaux voisins, avec un indice des prix à la consommation en hausse de 4,1 % sur un an selon Eurostat. En Belgique et en Espagne, le taux a atteint respectivement 9,6 % et 7,5 % le mois dernier, tandis qu’une hausse des prix de plus de 5 % était enregistrée en Allemagne en janvier.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quels réseaux sociaux sont les plus utilisés en Russie ?

Alors que le marché des smartphones est arrivé à maturité et que les innovations du secteur attirent de moins en moins, le passage à la 5G promet d’être le plus grand moteur de croissance de la téléphonie mobile dans les années à venir. Selon les estimations de la GSMA, la 5G représentait 8 % des connexions mobiles dans le monde en 2021. Si cette technologie a encore une belle marge de progression, il lui faudra toutefois encore plusieurs années avant de dépasser la 4G. Les experts prévoient ainsi qu’une connexion mobile sur quatre se fera sur le réseau 5G en 2025. La 4G devrait donc conserver une longueur d’avance d’ici là, avec 55 % des connexions à l’échelle mondiale.

Comme le montre notre graphique, la région Grande Chine (incluant Hong Kong, Macao et Taïwan) mène la course à l’adoption avec déjà 29 % de connexions 5G sur son réseau mobile. L’Amérique du Nord arrive loin derrière avec un taux d’adoption de 13 %, alors que l’Europe accuse un retard encore plus important : seulement 4 % de connexions 5G pour le moment. À l’horizon 2025, la 5G devrait devenir la norme prédominante en Chine et en Amérique du Nord, tandis que le reste du monde devrait continuer à utiliser majoritairement la 4G.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quels réseaux sociaux sont les plus utilisés en Russie ?

Alors que la plupart des pays d’Europe et d’Amérique ont condamné l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le tableau est un peu plus mitigé en Asie et en Afrique. Dans ces régions du monde, de nombreux pays se sont abstenus de condamner l’offensive militaire russe, tandis que quelques autres ont annoncé leur soutien à Vladimir Poutine.

Outre la Biélorussie, qui participe activement à l’invasion avec son voisin, sept pays affichent une prise de position pro-russe dans le monde. En Asie, la junte militaire du Myanmar a défendu que l’attaque de la Russie « était justifiée pour la pérennité de sa souveraineté », tandis que l’Iran et la Corée du Nord ont accusé respectivement l’OTAN et les États-Unis d’être les premiers responsables du conflit. Ailleurs dans le monde, les dirigeants de la Syrie, du Venezuela, de Cuba et du Nicaragua ont également fait part de leur soutien à Moscou.

D’autres États ont appelé à la diplomatie et à la paix, mais tentent de rester à distance du conflit. C’est le cas de la Chine et de l’Inde, qui refusent de qualifier l’action russe d’invasion et se sont abstenues de voter lors du projet de résolution déplorant « l’agression contre l’Ukraine » au Conseil de sécurité de l’ONU. Les pays du Golfe, qui entretiennent aussi des liens économiques et sécuritaires avec Moscou, font également partie de ceux qui préfèrent rester neutres. La posture du Brésil reste en revanche assez floue. Même si le président Jair Bolsonaro a assuré que son pays n’allait pas prendre parti dans le conflit, le Brésil a tout de même voté en faveur de la résolution de l’ONU condamnant la Russie.

En Afrique, de nombreuses nations ont préféré garder le silence sur ce sujet. Certaines ont rejoint les condamnations de l’ONU ou ont condamné l’invasion russe de manière indépendante. Plusieurs autres ont simplement appelé à la diplomatie et à l’arrêt des violences. En Europe, le seul pays qui conserve une posture neutre est la Serbie, qui soutient l’intégrité territoriale de l’Ukraine mais refuse les sanctions contre la Russie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quels réseaux sociaux sont les plus utilisés en Russie ?

Malgré un contexte difficile pour l’industrie automobile, affectée par les pénuries de composants et de matières premières, les véhicules électriques ont continué de progresser de façon spectaculaire en 2021. Par rapport à l’année précédente, les ventes mondiales de voitures particulières 100 % électrique ont plus que doublé pour atteindre environ 4,4 millions d’unités selon le bilan annuel publié par PwC. La Chine représente de loin le plus grand marché en volume, le pays ayant écoulé à lui seul 2,9 millions d’unités.

Mais si l’on regarde les parts de marché des modèles tout électrique, l’Europe est toujours en pole position. Comme les années précédentes, la Norvège constitue l’exception la plus notable en tête de liste : en 2021, près de deux voitures nouvellement immatriculées sur trois étaient électriques. Les Pays-Bas et la Suède affichent également parmi les parts de marché les plus élevées, respectivement 20,8 % et 18,4 %, témoignant de l’adoption rapide de la mobilité électrique en Europe du Nord. En France, les voitures électriques pures ont atteint près de 10 % des nouvelles immatriculations en 2021.

Hors d’Europe, c’est la Chine qui domine sur le plan de l’adoption, avec environ 11 % de part de marché en 2021. Comme le révèle notre graphique, les États-Unis et le Japon sont plutôt à la traîne : le tout électrique n’ayant représenté que respectivement 2,7 % et 0,9 % des ventes dans ces pays l’année dernière.

C’est un ensemble de mesures politiques avantageuses – exonérations fiscales, gratuité des péages et autres incitations économiques – qui a permis à la Norvège de promouvoir avec un tel succès l’achat de véhicules électriques. Mais ce modèle reste difficilement transférable ailleurs. Tout d’abord en raison de son coût, la Norvège subventionnant l’achat de l’électrique à un niveau que peu d’autres pays pourraient se permettre. Et deuxièmement, car il s’agit d’une économie qui dispose d’un niveau de revenu parmi les plus élevés au monde (ironiquement grâce à ses réserves de pétrole), ce qui représente un net avantage en matière d’accessibilité financière pour la population.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quels réseaux sociaux sont les plus utilisés en Russie ?

La pandémie et les mesures de distanciation physique ont accentué l’essor des applications de paiement mobile un peu partout dans le monde. Pourtant, malgré une hausse des utilisateurs ces dernières années, payer avec son smartphone reste encore relativement peu répandu en France en comparaison au reste de l’Europe. Selon les dernières enquêtes du Global Consumer Survey menées en 2021, seul un Français interrogé sur dix déclarait utiliser un moyen de paiement mobile. Un taux d’adoption très loin derrière celui du Danemark (52 %), du Portugal (31 %), de la Pologne (29 %), ou encore de la Belgique (27 %). Parmi les pays étudiés, seule l’Autriche se place derrière la France avec 9 % d’utilisateurs. La faible adoption de ce moyen de paiement par les Français peut notamment s’expliquer par la popularité du paiement par carte sans contact dans l’Hexagone.

Différentes technologies sont associées au paiement mobile. Parmi les modes les plus utilisés, on retrouve les applications utilisant le protocole NFC pour les lecteurs de carte, les portemonnaies électroniques, ou encore le paiement via un QR code. Les applis de paiement mobile actuellement les plus populaires en France sont Apple Pay, Google Pay et Paylib.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quels réseaux sociaux sont les plus utilisés en Russie ?

Sans aucun doute, la religion joue un rôle prépondérant dans la vie de milliards de personnes autour du globe. D’autres, en revanche, ne se disent attirées par aucune croyance religieuse.

Selon l’enquête du Statista Global Consumer Survey, réalisée entre janvier et décembre de l’année dernière, seuls 21 % de la population adulte interrogée en Chine affirment ainsi suivre une croyance religieuse, le taux le plus bas parmi les 56 pays inclus dans l’étude. À l’extrême opposé se trouvent l’Indonésie et le Pakistan, avec 99 % des participants déclarant avoir une affiliation religieuse.

En Europe, la République tchèque (28 %) est le pays qui compte le moins de personnes se déclarant croyantes, tandis que la Roumanie se distingue comme le plus religieux (91 %). La France fait partie des pays les moins croyants du monde : seuls 48 % des Français déclarent appartenir à une religion, alors que nos voisins allemands, suisses et espagnols affichent des valeurs nettement supérieures avec 59 % des répondants qui affirment suivre une religion.

À l’autre bout du spectre, on retrouve l’Inde ou encore l’Afrique du Sud où la quasi-totalité des habitants (96 et 87 % respectivement) y accordent une grande importance. De manière générale, les pays les plus religieux se situent en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie du Sud et en Amérique du Sud, alors que les Européens sont moins attachés à une religion, explique le Pew Research Centre.

Bien que l’on assiste à un déclin continu de la participation religieuse dans la plupart des pays occidentaux, comme la France, où la part des agnostiques, athées, et autres personnes n’adhérant à aucune religion est en hausse constante, la situation est bien différente à l’échelle de la planète. Principalement en raison des dynamiques démographiques à l’œuvre dans le monde, la part de la population adhérant à une religion est amenée à augmenter au cours des années à venir, comme le met en évidence notre graphique Statista sur l’évolution des religions au 21ème siècle.

De Claire Jenik pour Statista


Quels réseaux sociaux sont les plus utilisés en Russie ?

Démarrée en 2008, la Grande muraille verte est une initiative pharaonique visant à reverdir la région semi-aride du nord du Sahel pour empêcher le Sahara de s’étendre vers le sud. L’idée : planter des millions d’arbres sur une bande de terre d’environ 8 000 km de long et 15 km de large traversant le continent africain du Sénégal à Djibouti. Pour se donner une mesure de l’envergure du projet, la longueur du tracé prévu correspond presque à la distance entre Paris et Pékin (8 200 km). Outre l’objectif de restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées d’ici 2030, la Grande muraille verte ambitionne de séquestrer 250 millions de tonnes de carbone. Elle permettra aussi d’améliorer la sécurité alimentaire et de créer des millions d’emplois dans les régions concernées.

Pour l’heure, ce projet ambitieux ne serait achevé qu’à environ 15 % selon les dernières estimations communiquées. Mais quelques 20 milliards de dollars ont récemment été promis au niveau international pour le faire avancer et espérer atteindre l’objectif fixé dans huit ans. Onze pays de la bande sahélienne sont engagés dans ce programme de restauration écologique. Toutefois, seule une poignée y avait significativement contribué au cours de la décennie ayant suivi le lancement. Comme le détaille notre infographie, sur la période 2008-2019, l’Éthiopie comptait pour plus de la moitié des terres restaurées dans le périmètre d’intervention du projet, suivie par le Niger (20 %), l’Érythrée (15 %) et le Sénégal (3 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Quels réseaux sociaux sont les plus utilisés en Russie ?

L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe ce jeudi va conduire à l’alourdissement des sanctions économiques de l’Union européenne contre la Russie. Les décisions prises jusqu’à présent peuvent être consultées sur le site du Conseil de l’UE. Des calculs de l’Institut de Kiel pour l’économie mondiale (IfW Kiel) donnent un aperçu de l’impact que pourrait avoir les sanctions sur l’économie russe. Il en ressort qu’un embargo énergétique aurait les conséquences les plus sévères. Les économistes de l’institut évaluent que l’arrêt total des échanges de gaz ferait diminuer le produit intérieur brut de la Russie d’environ 3 %. Un embargo sur le pétrole entraînerait de son côté une baisse du PIB de 1,2 %.

Pour réaliser ces estimations, les analystes ont « simulé un arrêt total de toutes les importations et exportations pour chaque catégorie de produits concernée par les alliés occidentaux ». Alors que les conséquences d’un embargo sur le gaz et le pétrole pourraient être douloureuses pour la Russie, les économistes ne prévoient en revanche que des dommages limités pour l’Allemagne et l’UE. « Nos calculs sont donnés à titre d’exemple, mais ils montrent clairement que les conséquences économiques à moyen terme des embargos commerciaux toucheraient la Russie beaucoup plus durement que ses alliés occidentaux », explique Hendrik Mahlkow, chercheur à l’IfW Kiel.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/55/   1/1