19 septembre 2025 |

Ecrit par le 19 septembre 2025

Les mondes virtuels restent peu visités jusqu’à présent

Le groupe Meta s’apprête à commercialiser un nouveau casque de réalité virtuelle haut de gamme, le Quest Pro. Comme son nom l’indique, cet équipement s’adresse avant tout aux professionnels. Il sera disponible à partir du 25 octobre 2022 et coûte la coquette somme de 1 800 euros.

Comme le montre notre graphique, l’utilisation des casques de réalité virtuelle (VR) et augmentée (AR) reste de toute façon très marginale jusqu’à présent, et cela ne devrait guère changer dans un futur proche.

Selon les estimations du Statista Advertising & Media Outlook, environ 74 millions de personnes dans le monde ont actuellement accès à un casque de réalité virtuelle, contre près de 10 millions pour les appareils de réalité augmentée. Si la base mondiale d’utilisateurs d’équipements VR/AR est amenée à doubler dans les deux prochaines années, les analystes de Statista estiment qu’elle devrait rester inférieure à 250 millions de personnes à l’horizon 2027, soit une petite fraction de l’humanité.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les mondes virtuels restent peu visités jusqu’à présent

Selon les dernières estimations, le taux d’inflation a atteint 10 % dans la zone euro en septembre 2022 (contre 9 % en août). Dans le détail, la hausse des prix à la consommation dans la région varie de 6 % en France à 24 % en Estonie, notamment en raison du poids de l’énergie et de l’alimentation dans le budget des ménages, qui est différent selon les pays. Face à la hausse généralisée du coût de la vie cette année, un nombre croissant de foyers européens sont contraints de se serrer la ceinture.

Comme le montre notre graphique basé sur les données d’Eurostat, près d’un tiers des ménages européens (30 %) n’avaient déjà pas assez d’argent en 2021 pour pouvoir faire face à des dépenses financières imprévues. Ce taux grimpe à près de 50 % au sud-est du continent : environ 47 % en Roumanie et en Croatie, 46 % en Grèce.

Avec environ 28 % des ménages exposés aux difficultés financières en 2021, la France se situe légèrement en-dessous de la moyenne de l’UE, alors que ce taux varie de 32 % à 34 % dans les pays voisins (Allemagne, Italie et Espagne). Parmi les États membres de l’UE qui s’en sortent le mieux sur la base de cet indicateur, on peut citer les Pays-Bas (15 %), Malte (16 %), la Tchéquie et la Suède (environ 18 %), ou encore la Belgique (22 %).

Si l’on examine les données de plus près, on constate que ce sont surtout les ménages ayant des enfants à charge qui sont le plus à risque de se retrouver en difficulté de paiement. Pour les familles monoparentales avec un ou plusieurs enfants, le taux d’incapacité à faire face à des dépenses financières imprévues dépasse même 50 % dans l’UE (soit 20 points de plus que la moyenne globale).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les mondes virtuels restent peu visités jusqu’à présent

En 2019, un organisme affilié à l’OTAN a publié, puis supprimé, un document qui confirmait quelque chose que l’on soupçonnait depuis longtemps : des armes nucléaires américaines sont stockées dans des bases militaires de plusieurs pays européens. Une copie du document publiée par le journal belge De Morgen affirmait que des bombes nucléaires B61 sont stockées dans six bases aériennes en Europe.

Comme le précise un article publié par la Federation of American Scientist (FAS), les bases en question sont Kleine Brogel en Belgique, Büchel en Allemagne, Aviano et Ghedi en Italie, Volkel aux Pays-Bas et Incirlik en Turquie. Les chercheurs de l’organisation estiment qu’une centaine de bombes nucléaires américaines sont actuellement déployées dans ces cinq pays. La présence de ces armes découle d’un accord conclu pendant la guerre froide, dans les années 1960, visant à dissuader l’Union soviétique et à convaincre les pays concernés qu’il n’était pas nécessaire de lancer leurs propres programmes d’armement nucléaire.

En plus de la centaine de bombes américaines, 290 bombes de l’arsenal nucléaire français et 225 que compte l’arsenal britannique (selon les dernières estimations) sont également stockées dans la région. Notre carte dresse un état des lieux des sites et bases militaires qui abritent des armes nucléaires des pays membres de l’OTAN en Europe.

En France, le site de Valduc, au nord de Dijon, est connu pour être spécialisé dans la fabrication, la maintenance et le démantèlement des ogives nucléaires. Des missiles sont également stockés dans plusieurs bases militaires de l’Hexagone : à l’île Longue, dans la rade de Brest, où sont basés les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de la force océanique stratégique, ainsi que dans les bases aériennes d’Istres, de Saint-Dizier et Avord.

Au Royaume-Uni, la production, l’entretien et le démantèlement des armes atomiques sont réalisés sur les sites d’Aldermaston et Burghfield, situés à une cinquantaine de kilomètres de Londres. Des missiles nucléaires sont également stockés dans les bases navales de Faslane et Coulport, en Écosse, où sont basés les sous-marins équipant la force de dissuasion britannique. Selon des informations dévoilées en avril dernier par la FAS, la base aérienne de Lakenheath, en Angleterre, aurait récemment été ajoutée à la liste des sites de stockage d’armes nucléaires de l’US Air Force. Elle pourrait donc prochainement (si ce n’est déjà) abriter des bombes américaines.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les mondes virtuels restent peu visités jusqu’à présent

Les prix de l’immobilier ont poursuivi leur hausse cette année dans la plupart des pays européens. Si l’on compare le deuxième trimestre 2022 à l’année 2010, les prix des logements ont augmenté en moyenne de 48 % dans l’Union européenne et ceux des loyers de 18 %.

Sur cette période, 24 pays membres de l’UE ont connu une hausse du prix des logements et seulement trois les ont vu diminuer (Grèce, Italie et Chypre). Les prix ont plus que doublé en Estonie (+196%), en Hongrie (+168%), au Luxembourg (+135%), en Lettonie (+131%), en Lituanie et Tchéquie (+130% chacun), ainsi qu’en Autriche (+121%). En Belgique et en France, la hausse s’établit à respectivement 45 % et 31 % sur douze ans.

Concernant les loyers, depuis 2010, ils ont augmenté dans 25 États membres de l’UE et diminué dans deux (Grèce et Chypre), les hausses les plus importantes ayant été observées en Estonie (+214%), en Lituanie (+139%) et en Irlande (+82%). En France, le prix des loyers a augmenté de 9 % sur la période étudiée, soit une hausse deux fois moins élevée que la moyenne européenne.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les mondes virtuels restent peu visités jusqu’à présent

À l’image d’autres organisations le mois dernier, le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance mondiale en octobre à 3,2 % pour 2022 (soit 0,4 points de moins qu’en avril). Parmi les raisons de ce ralentissement généralisé et plus marqué qu’attendu, les économistes de l’institution financière évoquent la crise du coût de la vie, la guerre en Ukraine et les effets persistants de la pandémie de Covid-19.

Comme le montre notre carte basée sur les perspectives économiques du FMI, quelques économies semblent toutefois épargnées, avec des taux de croissance du PIB qui resteront plus de deux fois supérieurs à la moyenne mondiale. Comme l’année dernière, c’est le Guyana qui devrait signer la plus forte croissance de la planète en 2022, avec une hausse du PIB attendue à plus de 50 %. Ce pays peuplé d’à peine 800 000 habitants connaît actuellement un boom économique grâce au démarrage de nouveaux projets d’exploitation pétrolière.

En excluant les pays avec des PIB inférieurs à 20 milliards de dollars en 2021, l’Irlande, dont la croissance a été revue à la hausse par le FMI à 9 % (contre 5 % en avril), pourrait se classer sur le podium mondial cette année. L’économie de l’île est connue pour être volatile en raison du poids exercé par les nombreuses multinationales qui s’y sont installées, et qui profitent de l’un des taux d’impôt sur les sociétés les plus bas de l’UE.

Même si le FMI a revu sa prévision à la baisse pour l’Inde, avec une croissance à 6,8 % en 2022 (contre 8 % en avril), le géant asiatique reste l’une des économies avec la croissance la plus rapide au monde. L’Inde devrait ainsi dépasser le Japon en tant que deuxième économie d’Asie d’ici 2030. Les pays exportateurs de pétrole de l’OPEP sont également bien représentés en haut du classement, profitant de l’impact de la hausse des prix sur leur PIB. La croissance pourrait ainsi dépasser 9 % en Iraq, 8 % au Koweït et 7 % en Arabie saoudite.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


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Environ deux tiers des Français consomment régulièrement des produits laitiers, selon la dernière enquête du Global Consumer Survey. Mais cette tendance est à la baisse chez les plus jeunes : seuls 40 % des représentants de la génération Z (18-27 ans) consomment du lait, yaourt ou fromage de façon régulière. Comme le montre notre infographie, une nette évolution des habitudes alimentaires est également visible pour d’autres produits, comme la viande, le café ou le vin.

Pour la viande, par exemple, près de 20 % des jeunes de la génération Z déclarent s’en passer complétement. En comparaison, la part de ceux qui suivent un régime pescatarien, végétarien ou végan s’élève à 11 % chez les milléniaux (28-42 ans) et autour de 5 % pour les catégories d’âge suivantes (génération X et baby boomers).

Même trajectoire à la baisse pour le café : 68 % des Français en consomment régulièrement (dont plus de 80 % au-delà de 42 ans), mais seulement 43 % des 18-27 ans. Une partie des consommateurs de cette classe d’âge semble avoir remplacé le café par les boissons énergisantes : 20 % des 18-27 ans en boivent de manière régulière, contre une moyenne de 12 % pour l’ensemble de la population interrogée.

Autre tendance : les Français consomment de moins en moins d’alcool, et notamment de vin. Alors que près d’un baby boomer sur deux en boit régulièrement (46 %), ce chiffre est de 39 % pour la génération X, puis tombe à 28 % pour les milléniaux et 18 % pour les jeunes adultes de la génération Z.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les mondes virtuels restent peu visités jusqu’à présent

L’expression de « déserts médicaux », popularisée par les médias, est fréquemment utilisée pour désigner les régions où les habitants rencontrent des difficultés d’accès aux soins, en raison du manque de professionnels de santé ou d’infrastructures à proximité. « Cette question du déficit d’offre dans certains territoires renvoie à la question plus large et ancienne de l’inégale répartition spatiale de la ressource médicale en France, qui date au moins du XVIIIe siècle », comme le rappelle une étude parue dans Cairn. Ce sujet constitue de nos jours une préoccupation majeure pour les Français et les pouvoirs publics.

Si l’on se penche uniquement sur l’accessibilité des infrastructures hospitalières, un indicateur d’Eurostat permet de dresser un état des lieux de la proximité des établissements par département en France métropolitaine. Il indique la part de la population qui vit à moins de 15 minutes en voiture d’un hôpital.

Naturellement, ce sont les territoires urbains avec une forte densité de population qui affichent les taux les plus élevés. La totalité (ou presque) des habitants d’Île-de-France se trouvent à moins d’un quart d’heure d’un hôpital, 99,6 % dans le Rhône, 99,0 % en Loire-Atlantique et 98,2 % dans le Nord et les Bouches-du-Rhône.

Sur les 96 départements métropolitains étudiés, 46 présentent un taux supérieur à 90 % et 18 un taux inférieur à 80 % – pour la plupart situés dans le centre du pays (Auvergne, Nouvelle-Aquitaine), dans la région Grand Est et en Corse. Tout en bas de l’échelle, on retrouve la Corrèze, la Haute-Corse et la Creuse, où environ le tiers de la population habite à plus de 15 minutes de route d’un établissement de soins.

À l’échelle de l’Union européenne, certains territoires sont encore moins bien lotis : 89 ont plus de la moitié de leurs habitants qui vivent à plus d’un quart d’heure d’un hôpital. La plupart d’entre eux sont situés dans des régions faiblement peuplées, souvent situées à la périphérie de l’UE : dans les régions intérieures de l’Espagne et du Portugal, ainsi que les régions rurales des pays d’Europe de l’Est (Hongrie, Pologne, Roumanie, Croatie, Slovénie). Plusieurs territoires en Suède sont également concernés.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les mondes virtuels restent peu visités jusqu’à présent

« L’Union européenne envisage d’imposer des sanctions supplémentaires à l’Iran », a déclaré Josep Borrell, Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, lors du Sommet de Prague début octobre – dans le contexte de renforcement de l’oppression des femmes iraniennes et des violentes répressions des manifestations qui ont eu lieu dans le pays.

Comme le montre notre graphique basé sur les données de Castellum.Al, la Russie est le pays le plus sanctionné au monde, avec 12 462 sanctions en vigueur recensées le 11 octobre, suivie par l’Iran qui en compte actuellement 3 709.

Avec l’Allemagne, le Danemark, l’Italie, l’Espagne et la Tchéquie, la France plaide actuellement pour de nouvelles sanctions européennes contre l’Iran. Ensemble, ils ont soumis aux partenaires de l’UE seize propositions concernant les personnes et les organisations iraniennes qui devraient faire l’objet de sanctions, a-t-on appris début octobre auprès du ministère des Affaires étrangères à Berlin.

Selon les informations du magazine allemand Der Spiegel, il s’agit principalement de « représentants de l’appareil répressif iranien ». Le 17 octobre, les ministres des Affaires étrangères de l’UE décideront de l’application de ces sanctions, d’après le journal.

De Claire Villiers pour Statista


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L’un des indicateurs les plus utilisés pour mesurer la prospérité économique est le produit intérieur brut, ou PIB. Il mesure la valeur monétaire de tous les biens et services produits dans un pays. Depuis le début des années 1980, la population de la planète a presque doublé (passant de 4,6 milliards à 8 milliards), alors que le volume du PIB mondial a été multiplié par près de quatre. Mais au-delà de cette moyenne mondiale, comment la production économique a-t-elle évolué dans les différentes régions du globe ? Où a-t-on observé les croissances les plus fortes ?

Avec une hausse moyenne du PIB supérieure à 5 % par an depuis quatre décennies, selon les données de la Banque mondiale, l’Asie du Sud est incontestablement la région qui a connu la plus forte croissance économique, tirée vers le haut par des pays comme l’Inde, le Vietnam, le Laos et les Philippines. La zone Asie de l’Est/Pacifique, représentée entre autres par la Chine, le Japon et la Corée du Sud, se classe juste derrière, avec une hausse moyenne de 4,9 % sur l’ensemble de la période étudiée.

Outre l’Asie, depuis les années 1980, seule l’Afrique a dépassé une fois le seuil des 4 % de croissance annuelle moyenne sur une décennie : c’était entre 2002 et 2011. Depuis 2012, le taux d’évolution du PIB sur ce continent est retombé entre 2 % et 3 % par an, mais restait supérieur à celui mesuré en Amérique du Nord et dans la région Europe/Asie centrale (respectivement 2,0 % et 1,4 % sur la dernière décennie).

Comme le montre également notre graphique, la période 2012-2021, entravée par les effets de la crise financière de 2008 puis par la pandémie de Covid-19 en 2020, affiche l’un des taux de croissance les plus faibles mesurés sur la période étudiée dans la plupart des régions du monde.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/59/   1/1