17 juin 2025 |

Ecrit par le 17 juin 2025

Moins d’un quart des Français font confiance à leur gouvernement

Selon le baromètre annuel de la confiance politique du Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF), publié le 11 février, les Français se sentent aujourd’hui particulièrement pessimistes. Le climat général dans le pays est largement dominé par des sentiments négatifs : 45 % des personnes interrogées en janvier dans le cadre de l’enquête évoquaient la méfiance (+7 points de pourcentage par rapport à 2024), 40 % la lassitude (+4 points de pourcentage), et 30 % la morosité (+4 points de pourcentage) pour caractériser leur état d’esprit. À l’inverse, seulement 15 % disaient ressentir du bien-être, 14 % de la sérénité et 13 % de la confiance.

La France se distingue également de ses voisins allemands, italiens et néerlandais par son niveau de confiance extrêmement faible envers la politique et les institutions gouvernementales. Seuls 26 % des Français déclaraient ainsi avoir confiance dans la politique, contre 47 % en Allemagne et 39 % en Italie. D’après Bruno Cautrès, chercheur au CEVIPOF, ce malaise s’explique en partie par les crises politiques successives traversées par le pays en 2024 : « Le Rassemblement national gagne les européennes en sièges et les législatives anticipées en nombre de voix mais ne gouverne pas. Le Nouveau Front populaire gagne en sièges le second tour des législatives mais ne gouverne pas. Le troisième vainqueur, le front républicain, ne gouverne pas non plus. Des ministres qui siègent dans le gouvernement ont été battus à des élections. Le premier ministre n’a pas de mandat populaire. Les doutes exprimés sur notre fonctionnement démocratique sont très forts », souligne t-il. Seulement 28 % des personnes interrogées en France en janvier disaient ainsi estimer que la démocratie fonctionne bien, tandis que 78 % répondants disaient penser que la situation politique ayant résulté de la dissolution de l’Assemblée nationale peut être considérée comme « assez ou très grave ».

DE Valentine Fourreau pour Statista


Moins d’un quart des Français font confiance à leur gouvernement

Le changement climatique et ses conséquences seront les principaux vecteurs de risques mondiaux à affronter au cours de la prochaine décennie. Telles sont les conclusions d’une étude menée par le Forum économique mondial à laquelle ont participé plus de 900 experts issus du monde universitaire, des affaires, de la politique et de la société civile, à qui l’on a demandé d’évaluer 34 risques mondiaux sur un horizon de deux ans et de dix ans.

Les experts pensent aujourd’hui que la désinformation et la mésinformation seront le risque le plus grave à affronter au cours des deux prochaines années. Lors de la plus récente campagne présidentielle aux États-Unis, Elon Musk a transformé son réseau social X en machine à propagande pour Donald Trump, et un flot de désinformation a inondé la plateforme. Le rapport note que « la prolifération de contenus faux ou trompeurs complique l’environnement géopolitique » : ces contenus peuvent par exemple être utilisés par des entités étrangères afin d’influencer les électeurs d’un pays, ou encore semer le doute sur ce qui se passe dans les zones de conflits.

À l’horizon de dix ans, la désinformation devrait rester une menace majeure, mais les quatre risques mondiaux les plus graves devraient tous être liés au changement climatique. Le graphique ci-dessous illustre bien la différence entre ce que les experts considèrent comme les risques à court terme et les défis auxquels sera confronté la planète à long terme.

En conclusion, le rapport souligne qu’en 2025, les perspectives mondiales sont de plus en plus fracturées par des facteurs géopolitiques, environnementaux, économiques et sociaux, et ajoute : « Il semble que nous vivions l’une des périodes les plus divisées depuis la guerre froide. »

De Valentine Fourreau pour Statista


Moins d’un quart des Français font confiance à leur gouvernement

Le nouveau Premier ministre François Bayrou, nommé en décembre par Emmanuel Macron, vient de prononcer sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Budget, sécurité européenne, Ukraine : le Premier ministre a dressé sa feuille de route pour les mois à venir. Il a ainsi déclaré vouloir remettre en chantier la réforme des retraites, et a appelé les partenaires sociaux à rouvrir les négociations dès vendredi afin de trouver au plus vite un accord « socialement plus juste ». Le Premier ministre a assuré être prêt à négocier jusqu’à l’âge de départ à la retraite, fixé à 64 ans dans la loi entrée en vigueur en 2023 malgré des mois de mobilisations.

Comme le met en avant notre carte, les retraités de certains pays d’Europe sont beaucoup plus menacés que d’autres par la précarité économique. D’après Eurostat, la pauvreté menace en moyenne 16 % des retraités européens. Ce taux correspond plus précisément à la proportion de retraités dont les revenus se situent en-dessous du seuil de risque de pauvreté, c’est-à-dire inférieurs à 60 % du revenu disponible national médian après prise en compte des transferts sociaux.

La situation est particulièrement préoccupante dans les pays baltes, où la part de retraités « à risque de pauvreté » atteint voire dépasse 40 %. En Allemagne, environ 20 % des retraités sont menacés par la précarité, soit un chiffre supérieur de 4 points à la moyenne de l’UE. Pour compléter leurs revenus, il est estimé que 11 % des retraités allemands (65-74 ans) sont obligés d’exercer un emploi, bien souvent des petits boulots.

Avec environ 12 % de retraités qui touchent moins de 60 % du revenu médian disponible, la France affiche l’un des taux les plus bas d’Europe, juste derrière la Slovaquie (10,1 %) et le Luxembourg (10,7 %). Même si de fortes disparités existent à l’échelle nationale (en fonction du sexe, des régions,…), cette statistique suggère que système de retraite français protège relativement efficacement les personnes âgées contre la précarité.

Quelle est l’espérance de vie en bonne santé à la retraite ?
Avec le pouvoir d’achat, les retraites sont l’un des thèmes politiques les plus débattus en France ces dernières années. L’espérance de vie de la population est un indicateur qui revient souvent dans les débats sur l’âge légal à fixer pour le départ à la retraite. En partant du principe que l’espérance de vie sans souffrir d’incapacité est encore plus pertinente, nous avons cherché à calculer le nombre d’années que les Européens peuvent espérer profiter de leur retraite en bonne santé.
En moyenne, dans les 29 pays européens présentés sur notre carte, l’espérance de vie en bonne santé après la retraite se situait autour de 12 ans en 2022 (UE-27 : 11,7 ans), pour un âge effectif moyen de sortie du marché du travail qui était de 63 ans.

Les Norvégiens, les Slovènes et les Luxembourgeois étaient ceux qui pouvaient espérer profiter de leur retraite en bonne santé le plus longtemps (15 à 16 ans en moyenne). Les Maltais, les Belges, les Français et les Suédois (14 à 15 ans) se situaient également au-dessus de la moyenne européenne. Dans le détail, les deux nations scandinaves, Malte, la Slovénie, la France et la Belgique, font partie des huit pays de la région étudiée qui affichent la plus longue espérance de vie sans incapacité après 65 ans. D’autres indicateurs, comme l’âge moyen de sortie du marché du travail, influencent également le nombre moyen d’années en bonne santé que l’on peut espérer vivre une fois retraité. Par exemple, c’est au Luxembourg et en Slovénie que l’on trouve l’âge effectif moyen de sortie du marché du travail le moins élevé (autour de 60 ans).

Les moins bien lotis sont les retraités baltes, portugais et roumains pour lesquels l’espérance de vie sans incapacité est inférieure à 10 ans. Elle descend même à moins de 7 ans en Estonie et à 5 ans en Roumanie. Ces moyennes nationales sont la conséquence d’une combinaison entre un âge moyen de départ à la retraite tardif (65 ans ou plus) et des indicateurs de santé médiocres au sein de la population.
Il est important de souligner qu’il s’agit de moyennes à l’échelle des pays et que les durées varient selon les catégories socioprofessionnelles et le niveau de vie. En France par exemple, si l’on regarde l’espérance de vie générale, les chiffres de l’Insee montrent que les ouvriers vivent en moyenne 6 ans de moins que les cadres, et que les 5 % les plus pauvres meurent en moyenne 13 ans plus tôt que les 5 % les plus fortunés.
Enrichi d’études plus fines sur l’espérance de vie en bonne santé selon les métiers, cet indicateur pourrait éventuellement permettre de construire des systèmes de retraite plus équitables et transparents.

De Valentine Fourreau et Tristan Gaudiaut pour Statista


Moins d’un quart des Français font confiance à leur gouvernement

Le 7 janvier, Mark Zuckerberg, dirigeant du groupe Meta, maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, a annoncé d’importants changements dans la politique de modération des contenus sur ses plateformes, avec notamment la fin de son programme de fact-checking. Les partenariats qui existent aujourd’hui entre Meta et plus de 80 médias dans le monde afin de lutter contre la désinformation devraient être remplacés par un système de notes d’internautes, inspiré de X/Twitter, le réseau social d’Elon Musk. La ministre déléguée en charge de l’intelligence artificielle et du numérique, Clara Chappaz, a annoncé sur X le 7 janvier avoir échangé avec la direction de Meta France, qui lui a assuré que cette fonctionnalité « ne sera déployée qu’aux États-Unis pour le moment ». Cette annonce est perçue comme un nouveau geste de la part de Mark Zuckerberg pour s’attirer les faveurs de Donald Trump, après un don d’un million de dollars au fonds de financement de sa cérémonie d’investiture.

Comme le montre notre infographie, le groupe Meta n’est pas étranger aux controverses, particulièrement en Europe. Depuis l’adoption du règlement général sur la protection des données (RGPD) il y a cinq ans, Meta a ainsi cumulé les amendes. Facebook, Instagram et WhatsApp, services du groupe dirigé par Mark Zuckerberg, ont reçu 6 des 10 plus grosses sanctions prononcées à ce jour. Cumulées, ces amendes représentent un total de plus de 2,7 milliards d’euros.

En mai 2023, l’autorité irlandaise de protection des données (DPC) avait infligé une amende record de 1,2 milliard d’euros au groupe Meta. La décision concernait le réseau social Facebook, à qui il était reproché le transfert de données personnelles d’internautes européens aux États-Unis. Cette amende sans précédent dans l’Union européenne dépassait de loin celle prononcée par le Luxembourg contre Amazon pour « non-respect des principes généraux de traitement des données » en 2021 (746 millions d’euros). 

Le cadre réglementaire du RGPD vise à donner aux utilisateurs un plus grand contrôle sur leurs données personnelles et impose de nouvelles normes à la gestion des données par les entreprises. Pour les contrevenants à ces règles, les sanctions sont souvent lourdes. Le RGPD a été mis en place le 25 mai 2018, en remplacement de la directive européenne sur la protection des données de 1995, et contient 99 articles. En décembre dernier, le suivi de CMR.Law a recensé plus de 2 200 violations individuelles du RGPD depuis sa mise en place, pour un total cumulé de près de 5,6 milliards d’euros d’amendes infligées — bien que les données soient probablement incomplètes puisque toutes les amendes ne sont pas rendues publiques.

De Valentine Fourreau pour Statista


Moins d’un quart des Français font confiance à leur gouvernement

Chaque mois de décembre, comme d’autres services en ligne, Google dévoile une rétrospective des douze derniers mois de l’année, avec sa liste des requêtes les plus populaires sur son moteur de recherche. Il s’agit plus précisément d’une analyse des tendances basée sur la hausse des requêtes pour un sujet donné, d’une année sur l’autre. Notre infographie donne un aperçu des thèmes les plus populaires dans une sélection de catégories en France en 2024.

Parmi les tendances liées à l’actualité, les événements sportifs arrivent en tête cette année : les JO de Paris, l’Euro et la Coupe d’Afrique des Nations de football devancent ainsi l’élection présidentielle américaine. Parmi les athlètes les plus recherchés par les internautes, on retrouve notamment deux sportifs français ayant marqué les JO 2024 : le nageur Léon Marchand et le judoka Teddy Riner. Concernant les personnalités politiques, les ex-Premiers ministres Michel Barnier et Gabriel Attal devancent le président du Rassemblement national Jordan Bardella au classement des requêtes.

Enfin, comme le révèle également l’analyse des recherches « c’est quoi…? », les questions liées à l’avortement, aux polluants éternels (PFAS), à la variole du singe ou encore à la dissolution de l’Assemblée ont suscité un intérêt particulier cette année.

Consultez le classement de l’année dernière en cliquant ici.

De Tristan Gaudiaut pour Satista


Moins d’un quart des Français font confiance à leur gouvernement

24 ou 25 décembre, quand avez-vous l’habitude d’ouvrir vos cadeaux de Noël ? Comme le révèle une enquête réalisée dans le cadre des Consumer Insights par Statista, les Français sont plutôt divisés au sujet de cette tradition : 38 % déballent leurs cadeaux la veille de Noël (dont 23 % à minuit précisément) et 28 % le lendemain, au cours de la matinée. Les Britanniques se répartissent également en deux groupes de taille à peu près égale concernant cette habitude : 34 % procèdent le soir du 24 décembre et 36 % le matin du 25 décembre. En revanche, les Allemands optent en grande majorité pour une ouverture des cadeaux durant le réveillon de Noël (22 % avant le dîner et 50 % après), tandis que les Américains sont eux les plus nombreux à déballer leurs cadeaux le 25 au matin (34 % avant le petit-déjeuner et 16 % après).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Moins d’un quart des Français font confiance à leur gouvernement

Quels sont les mets et les plats phares du réveillon de Noël à travers le monde ? Une enquête réalisée cet automne par Statista dans le cadre des Consumer Insights donne un aperçu des produits alimentaires les plus couramment consommés le soir du 24 décembre dans une sélection de quatre pays (hors boissons).

En France, les incontournables du réveillon sont la bûche de Noël et le foie gras : plus de la moitié des Français interrogés ont déclaré qu’ils consommeront ces produits cette année (62 % pour la bûche et 56 % pour le foie gras). Élément emblématique du repas français, le plateau de fromages arrive naturellement en troisième position (45 %). Les huîtres et les fruits de mer sont également souvent à l’honneur sur les tables de Noël (33 %), mais plus généralement, concernant la viande, les Français n’ont pas de préférence particulière pour le réveillon. Diverses viandes sont ainsi couramment consommées lors de l’événement : 28 % des personnes interrogées ont mentionné la dinde, 25 % les escargots, 23 % le poisson et 21 % le chapon.

Ailleurs dans le monde, la dinde est la viande de prédilection à Noël au Royaume-Uni (67 %), au Mexique (57 %) et aux États-Unis (49 %). Au Royaume-Uni, elle est généralement servie avec des pommes de terre rôties (72 %) et de la sauce gravy (66 %), tandis qu’au Mexique, elle est souvent accompagnée d’autres plats ou spécialités culinaires, comme la traditionnelle ensalada de Nochebuena (salade du réveillon) et les tamales (papillotes amérindiennes avec des feuilles de maïs), mentionnées par la moitié des Mexicains interrogés environ. En revanche, en Allemagne, dans de nombreuses régions, il est traditionnel de servir une salade de pommes de terre et des petites saucisses le 24 décembre (cités par 36 % des répondants), mais le canard (25 %) ou l’oie rôtie (24 %) sont aussi des choix populaires. Les incontournables du réveillon outre-Rhin se trouvent ainsi plutôt en fin de repas, avec les biscuits allemands de Noël (53 %) et le pain d’épice (49 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Moins d’un quart des Français font confiance à leur gouvernement

En France, selon les chiffres les plus récents de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), 6,8 millions (13 %) de personnes de 15 ans ou plus vivant à leur domicile déclaraient en 2021 « avoir au moins une limitation sévère dans une fonction physique, sensorielle ou cognitive » et 3,4 millions (6 %) disaient « être fortement restreintes dans des activités habituelles, en raison d’un problème de santé ». S’y ajoutent plus de 140 000 personnes de 16 ans ou plus hébergées en établissement spécialisé dans la prise en charge du handicap. En outre, 15 % des personnes reconnues handicapées le sont de naissance ou avant leur 16 ans, ce qui signifie que 85 % des handicaps surviennent au cours de la vie.

Si les personnes en situation de handicap font face à des difficultés d’accès à l’emploi ou aux infrastructures publiques, une étude récente réalisée par l’Ifop permet également de lever le voile sur un phénomène particulièrement alarmant : la surexposition des personnes handicapées, en particulier les femmes, aux violences physiques et sexuelles.

D’après cette étude, qui a interrogé environ 4 000 adultes en France en 2022 (dont la moitié en situation de handicap), près d’une femme handicapée sur quatre indique ainsi avoir subi des violences conjugales (23 %). Ce chiffre est nettement supérieur à celui mesuré auprès de l’ensemble des femmes (15 %) et auprès des hommes handicapés (13 %), ces derniers étant significativement plus touchés que l’ensemble des hommes (4 %). En ce qui concerne les violences sexuelles, près d’une femme handicapée sur cinq indique avoir déjà été violée (16 %), soit une proportion substantiellement plus élevée que celle mesurée chez l’ensemble des femmes (9 %), les hommes handicapés (9 %) et l’ensemble des hommes (3 %). Les résultats de cette enquête montrent que les femmes en situation de handicap doivent faire face à des difficultés cumulatives et que la vulnérabilité physique et psychologique pousse très souvent les agresseurs à passer à l’acte.

L’accès à l’emploi reste restreint pour les personnes handicapées
Dans son dernier rapport intitulé « Handicap, inclusion et travail » paru en 2022, l’OCDE observe que « si les taux d’emploi des personnes handicapées se sont améliorés au cours de la dernière décennie, le fossé entre les personnes en situation de handicap et celles sans handicap face à l’emploi reste important ». En 2019 (données les plus récentes disponibles), dans un ensemble de 32 pays de l’OCDE, moins d’une personne handicapée sur deux avait accès à l’emploi (44 %), un chiffre qui était plus de 25 points de pourcentage inférieurs à celui des personnes sans limitations fonctionnelles. Comme le montre notre graphique, la Suisse et le Canada font partie des pays les mieux lotis en matière d’inclusion professionnelle des personnes handicapées, avec des taux d’emploi compris entre 54 % et 58 % pour ces dernières, et un écart avec les personnes sans handicap qui était inférieur à 20 points.

Comme l’explique l’OCDE, « le déficit d’emploi persiste car les personnes handicapées sont confrontées à un déficit substantiel et durable de compétences : sans les compétences requises et la possibilité d’améliorer ces compétences sur un marché du travail en constante évolution, les personnes handicapées ne sont pas sur un pied d’égalité pour pourvoir un poste vacant ou conserver un emploi. Les faibles taux d’emploi sont également responsables de taux élevés de pauvreté chez les personnes handicapées ».

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Moins d’un quart des Français font confiance à leur gouvernement

La PlayStation, la célèbre console de jeux vidéo du géant japonais de l’électronique Sony, fête ses 30 ans. Lancée au japon le 3 décembre 1994 et produite jusqu’en 2006, la première version de la PlayStation a été vendue à plus de 102 millions d’exemplaires, et sa petite sœur, la PlayStation 2, reste aujourd’hui la console la plus vendue au monde, avec 160 millions d’exemplaires écoulés depuis sa sortie en 2000 à l’arrêt de sa commercialisation.

Comme le révèle notre infographie, l’itération la plus récente de l’iconique console de Sony, la PlayStation 5 Pro, est cependant la console la plus énergivore actuellement sur le marché. À raison de trois heures d’utilisation par jour (en mode jeu), elle consomme près de 252 kilowattheures par an, ce qui correspond à un coût annuel d’un peu plus de 60 euros (au prix moyen de l’électricité au deuxième semestre 2024 en France). La Xbox Series X atteint quant à elle environ 227 kilowattheures pour la même utilisation.

À l’inverse, la console hybride de Nintendo, la Nintendo Switch, et sa version améliorée, la Nintendo Switch OLED, sont peu gourmandes en électricité. Elles ne consomment annuellement que 7,7 et 6,6 kWh d’électricité, respectivement, pour trois heures d’utilisation quotidienne, et coûteraient ainsi aux joueurs français un peu moins de 2 euros par an.

Quelles sont les consoles de jeux vidéo les plus vendues de tous les temps ?
Nintendo a vendu 146 millions d’unités de sa console de jeu hybride Nintendo Switch, depuis sa sortie en 2017 jusqu’à fin septembre 2024, selon les derniers chiffres officiels communiqués par l’entreprise. Après sept ans de commercialisation, la Switch est non seulement la console la plus vendue de tous les temps chez Nintendo, mais elle s’est également hissée à la deuxième place du classement de tous les constructeurs. Alors que sa fin de vie approche, le PDG de Nintendo, Shuntaro Furukawa, a affirmé que la console qui doit prendre le relai sera annoncée avant la fin de l’exercice fiscal de la firme japonaise, à savoir avant le 31 mars 2025, pour une sortie après cette date.

Reste à savoir si la Switch pourra dépasser la PlayStation 2, qui trône toujours en tête du classement, avec environ 160 millions de consoles vendues sur l’ensemble de son cycle de vie, selon les chiffres révisés publiés par Sony à l’occasion du 30e anniversaire de la PlayStation en décembre. La Switch aurait besoin d’écouler plus de 14 millions d’exemplaires supplémentaires pour passer devant. Nintendo ambitionne de réaliser près de 8 millions de ventes supplémentaires de sa console d’octobre 2024 à mars 2025, mais l’intérêt pour la Switch pourrait ensuite drastiquement baisser, dans l’hypothèse où la sortie de sa successeure serait programmée d’ici fin 2025.

Avec Nintendo, Sony domine le marché des consoles de jeux vidéo depuis plus de deux décennies. Trois de ses consoles PlayStation se classent dans le top 5 des ventes de consoles de salon ou hybrides. La PS4 (117 millions d’unités) et la première PlayStation (102 millions) figurent respectivement au troisième et quatrième rang. Avec la Wii de Nintendo (près de 102 millions), il s’agit des seules autres consoles de salon à avoir dépassé le cap des 100 millions d’exemplaires vendus, comme le détaille notre infographie ci-dessous.

Retour sur 30 ans de ventes de consoles
À l’occasion du trentenaire de cette console de jeu iconique, notre infographie revient sur les ventes des différents modèles de PlayStation depuis la sortie de la PS1. On remarque que les ventes unitaires de consoles commercialisées par Sony ont atteint un pic en 2007, soit un an après la sortie de la PS3. Cette année-là, le fabricant japonais d’électronique avait écoulé 36,6 millions de consoles, dont 13,8 millions de PSP (PlayStation Portable), 13,7 millions de PS2 et 9,1 millions de PS3. Encore à ce jour, la PS2 reste la console de jeu la plus vendue au monde, avec un peu plus de 155 millions d’unités écoulées entre 1999 et 2013.

Après l’échec de sa deuxième console portable, la PS Vita, qui s’était au total vendue à seulement 10 à 15 millions d’unités, Sony a délaissé le marché des consoles portables pour se concentrer sur ses consoles de salon : la PS4, puis la PS5. L’an dernier, le géant technologique nippon a vendu près de 21 millions de PS5, en hausse de 9 % par rapport à 2022, permettant à cette dernière de se hisser au neuvième rang des consoles de salon (ou hybrides) les plus vendues de l’histoire, juste derrière la première Nintendo (NES), qu’elle s’apprête à dépasser cette année.

De Valentine Fourreau et Tristan Gaudiaut pour Statista

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